« Organoïde » : différence entre les versions

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|VM_Définition=Structure tridimensionnelle dérivée de cellules souches pluripotentes ou multipotentes, de cellules progénitrices qui s’auto-renouvellent et s’auto-organisent grâce à des interactions cellule - cellule et cellule - matrice reproduisant, in vitro, certains aspects architecturaux et fonctionnels des tissus natifs.</Br>On distingue :</Br> 1- les '''organoïdes épithéliaux''', qui sont des structures dérivées d’une seule couche germinale et ont la capacité de s’auto-renouveler. Dans certains cas, les organoïdes épithéliaux peuvent être cultivés avec d’autres types cellulaires, tels que des cellules issues du mésoderme qui peuvent servir de « support » ;</Br>2- les '''organoïdes multitissulaires''', contenant des cellules dérivées d’au moins deux couches germinales, qui sont établis à partir de la coculture de cellules dérivées de couches germinales ou à partir de la différenciation de cellules pluripotentes ;</Br>3- les '''organoïdes multiorganes''', ou '''assembloïdes''', qui représentent la forme la plus complexe, avec l’assemblage ou la juxtaposition de plusieurs types de tissus ou organes ; concernant le foie, il s’agit d’un ensemble incluant les tissus biliaire, hépatique et pancréatique.</BR></Br>Notons que, contrairement aux organoïdes qui sont liés à la notion de fonction, les « sphéroïdes » désignent un agrégat cellulaire, également formé en 3D, qui adopte une forme plus ou moins sphérique.</Br>Les organoïdes permettent notamment d’étudier le processus d’organisation des tissus, de modéliser des maladies, d’étudier des mécanismes cellulaires ou de comprendre la toxicité et l’action d’une molécule pharmacologique.</Br>Les organoïdes dérivés de tumeurs (ou tumoroïdes) sont des outils de choix pour la médecine de précision en oncologie ; il est désormais possible d’établir des tumoroïdes à partir de presque tout type de tumeur, notamment en vue de la mise en place de tests fonctionnels prédictifs et/ou de l’identification de signatures moléculaires prédictives.
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|VM_Commentaires=Les organoïdes cérébraux, intestinaux, coronaires, rénaux, colorectaux… et les organoïdes sur puce sont des dispositifs technologiques en pleine émergence, conçus pour assurer le suivi en temps réel de fonctions biologiques d’intérêt.</Br>Ces nouveaux systèmes servent aussi bien la recherche fondamentale, l’industrie pharmaceutique, que la médecine personnalisée, voire la production de tissus pour la médecine régénératrice.</BR></Br>Toutefois, les organoïdes produits actuellement demeurent « incomplets » puisque, pour la plupart, ils ne sont pas vascularisés ou innervés, et leur taille reste réduite à quelques millimètres au maximum. Ceci les rend fondamentalement différents des organes complexes et fonctionnels. Pour ces raisons, si les organoïdes se sont révélés très prometteurs en tant que modèles pour l’étude des maladies et l’essai de traitements potentiels, ils sont encore loin de reproduire in vitro toutes les fonctions d’un organe entier et d’être utilisés pour restaurer la fonction de cet organe. Les similitudes entre un organoïde et un organe complet conduisent, à tort, à l’emploi métaphorique du terme de « mini-organe ».
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|VM_Définition=Dispositif miniaturisé qui reproduit, autant que faire se peut, la structure et la fonction d’un organe humain. Il s’agit d’un système microfluidique qui intègre des cellules vivantes, des biomatériaux et des micro-capteurs pour simuler l’environnement physiologique d’un organe réel.</Br></Br>Les organoïdes sur puce sont fabriqués à l’aide de techniques de microfabrication, similaires à celles utilisées pour la fabrication de circuits intégrés. Cela permet de créer des dispositifs de petite taille (souvent de la taille d’une puce) avec des structures complexes et des canaux microfluidiques précis.</Br>Les cellules utilisées dans les organes sur puce peuvent provenir de différentes sources, telles que des cellules souches pluripotentes induites (iPSC, induced pluripotent stem cells), des cellules primaires ou des lignées cellulaires immortalisées. Les cellules sont cultivées dans des conditions soigneusement contrôlées afin de reproduire la structure et la fonction de l’organe réel.</Br>Les biomatériaux utilisés dans les organoïdes sur puce fournissent un support aux cellules et permettent de créer un microenvironnement tridimensionnel. Les biomatériaux peuvent être naturels, synthétiques ou une combinaison des deux.</Br>Les microcapteurs intégrés dans les organoïdes sur puce permettent de mesurer divers paramètres physiologiques, tels que la concentration en oxygène, le pH et la tension mécanique. Ces données permettent aux chercheurs d’étudier le comportement des cellules et l’effet des médicaments et d’autres agents sur l’organoïde.
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Version du 6 mai 2024 à 17:29

Onglet ←

Opsonisation n. f. Fixation de protéines sanguines (opsonines) à la surface dun corps étranger (microorganisme, vecteur colloïdal) favorisant la phagocytose et conduisant à lélimination du corps étranger.

Optimisation n. f. Action consistant à rendre une chose la meilleure possible.

Optique adj. et. subst. f. Domaine scientifique limité, à lorigine, aux phénomènes lumineux perçus par lœil, ce terme englobe aussi, dans son sens le plus large, la transmission des informations par la lumière (fibres optiques). Traite de la formation des images et des instruments dobservation, mais aussi des rayonnements émis,…

Optochine n. f. Dérivé de l’hydroquinine, de formule brute C, introduit en 1911 pour traiter les infections à pneumococoques. L’optochine inhibe la F0F1 H1-ATPase membranaire de S. pneumoniae.

Optode n. f. Capteur constitué dun réactif, en général coloré ou fluorescent, immobilisé souvent à la surface intérieure dune fibre optique et dont la transmission ou lémission lumineuse est modifiée par la présence à son contact dun analyte. Ce dernier est ainsi détecté par un dispositif photométrique.

Optogénétique n. f. Technique permettant de contrôler, par la lumière, l’activité de cellules rendues préalablement photosensibles par génie génétique. Ce nouvel outil de recherche, en particulier en neurosciences (mis au point par Karl Deisseroth, Université de Stanford, Californie) est basé sur lutilisation de rhodopsines (essentiellement halorhodopsines, canal-rhodopsines)…

Opuntia n. m. Plante succulente appartenant à la famille des Cactaceae, ordre des Caryophyllales, grade des Préastéridées caractérisées par la présence de fleurs naissant au sommet des tiges chlorophylliennes (cladodes) articulées recouvertes dépines. Exemple : figuier de Barbarie, Opuntia ficus-indica L. (Mill.) dont le fruit est une grosse…

Or n. m. , élément de la troisième série des métaux de transition, appartenant à la 11. Métal noble, inoxydable à toute température.

Oranger n. m. Nom désignant des arbres ou arbustes sempervirents, les orangers amers et les orangers doux, appartenant au genre Citrus, de la famille des Rutaceae, dont les fruits sont des baies cortiquées (agrumes ou hespérides) ; les orangers sont considérés par certains comme appartenant à deux sous-espèces…

Orbifloxacine n. f. Antibactérien de la famille des fluoroquinolones.Inscrite à la Pharmacopée Européenne (monographie 01/2010, 2259).

Orbitale n. f. En physique, équation mathématique définissant la distribution spatiale des électrons dans un atome ou une molécule.

Orbivirus n. m. Genre de virus de la famille des Reoviridae à ARN bicaténaire, dont il existe plus de 60 types. Il se multiplie chez les Insectes, hôtes intermédiaires dans la transmission aux Mammifères. Pour lanimal, lespèce type est le virus de la fièvre catarrhale maligne ovine (blue…

Orchidaceae Famille constituée de 779 genres et 22.500 espèces. Appartient à lordre des Asparagales, clade des Monocotylédones ; renferme des plantes répandues dans le monde entier et diversifiées dans les régions intertropicales pluvieuses. Cette famille est caractérisée par sa biologie particulière (symbiose obligatoire avec des champignons…

Orchite n. f. Inflammation chronique ou aiguë des testicules.

Ordinal adj. Qui marque lordre, le rang, relatif à un ordre professionnel.

Ordonnance n. f. 1- Prescription, chose ordonnée, ordre donné par un prescripteur habilité ; 2- écrit qui contient la prescription.En France, lordonnance a une double finalité : sanitaire (mise en œuvre dun diagnostic et de traitements appropriés) et socio-économique (ouverture éventuelle dun droit à la prise en charge des…

Ordonnancier n. m. Registre sur lequel doivent être transcrites, par un pharmacien dofficine, les ordonnances comportant la prescription de médicaments inscrits sur une des listes de substances vénéneuses ou de stupéfiants ainsi que les préparations magistrales.

Ordre n. m. 1- Disposition, organisation, succession régulière. 2- Catégorie, classe d’êtres ou de choses.

Oreillette n. f. Cavité supérieure du cœur à paroi musculaire mince, au nombre de deux, recevant le sang veineux (veines caves supérieure et inférieure, à droite et pulmonaires, à gauche) et le délivrant aux ventricules.

Oreillons n. m. Pathologie virale très contagieuse due au virus ourlien (Mumps virus, genre Rubulavirus de la famille des Paramyxoviridae). Infection bénigne de lenfance survenant par épidémies, en hiver et au printemps, dans les collectivités denfants de 2 à 7 ans après contamination aérienne et se manifestant le…

Orexine n. f. Neuropeptide hormonal existant sous deux formes issues du même précurseur protéique et très proches structurellement, lorexine A (33 acides aminés) et lorexine B (28 acides aminés). Produite par un petit groupe de neurones localisés dans les parties latérales et postérieures de lhypothalamus, lorexine agit sur…

Organe n. m. Ensemble déléments cellulaires physiologiquement différenciés et combinés, remplissant une fonction déterminée (exemples : organes des sens, foie).

Organique adj. Relatif à un organe ou un organisme (un être vivant, une administration, une association...).

Organisation n. f. 1- Action de préparer de mettre en place les éléments nécessaires à une action ; 2- Manière dont sont agencés plusieurs éléments ; 3- Ensemble des personnes appartenant à un corps, un groupement, une association.

Organisme n. m. 1- Etre vivant organisé ; 2- Ensemble d’éléments composant une structure fonctionnelle.

Organite n. m. Structure composée de membranes ou limitée par des membranes, présente dans le cytosol des cellules eucaryotes, hautement spécialisée et indépendante, mais assurant avec dautres la vie de la cellule, par exemple, le noyau, le réticulum endoplasmique, lappareil de Golgi, les lysosomes, les endosomes, les peroxysomes,…

Organochloré adj. et n. m. Composé organique comportant au moins une liaison carbone-chlore. Exemples : chloroforme CHClCl...

Organoétain n. m. Nom générique désignant les composés organostanniques pour lesquels l’étain est associé à un ou plusieurs atomes de carbone avec une grande diversité de structures, selon les groupes organiques liés à l’étain. Certains organoétains ont été exploités pour leurs propriétés biocides comme les tributylétains. Ces derniers…

Organogel n. m. Gel composé dun liquide organique (solvant organique ou huile) piégé dans un réseau tridimensionnel complexe. Ce réseau est formé soit par des polymères réticulés physiquement ou chimiquement soit par lautoassemblage de petites molécules organiques appelées organogélateurs.

Organogélateur Cf organogel.


Organoleptique adj. Se dit dun caractère distinctif fondé sur une réponse sensorielle.

Organométallique n. m. Composé organique comportant au moins une liaison carbone-métal. Exemples : méthyllithium CHMgBr.

Organophosphoré adj. et n. m. Stricto sensu substance organique dans laquelle il existe au moins une liaison de covalence carbone-phosphore. Ce type de liaison caractérise certaines classes de composés utilisés en thérapeutique. Ainsi, les phosphamides utilisés comme précurseurs de moutardes à lazote (exemple : cyclophosphamide), les sels dacides diphosphoniques utilisés…

Organotrophe adj. Se dit dun micro-organisme dont le métabolisme utilise un substrat organique comme donneur délectrons, par opposition à lithotrophe utilisant un donneur délectrons minéral.

Orge n. f. Céréale (Hordeum vulgare L., Poaceae ex-Graminées) utilisée principalement en alimentation humaine (brasserie) et animale. Est à lorigine du malt, obtenu par germination des graines en milieu humide. Présence dans les touraillons (radicelles) de N,N‑diméthyltyramine (hordénine), à propriétés sympathomimétiques s’exerçant principalement au niveau intestinal.

Oridonine n. f. Diterpène tétracyclique à squelette ent-kauranique isolée d’Isodon rubescens (Hemsl.) H. Hara (= Rabdosia rubescens [Hemsl.] H. Hara), Lamiaceae ex-Labiées, herbacée extrême-orientale utilisée en médecine traditionnelle chinoise (propriétés principalement anti-inflammatoires, antibactériennes et anticancéreuses). Action inhibitrice du facteur de transcription nucléaire kappa-B (NF-κB) ; études en cours…

Origan n. m. Herbacée vivace (Origanum vulgare L., Lamiaceae ex-Labiées) commune en France. Présence dans la sommité fleurie dune huile essentielle de composition variable (carvacrol ou thymol majoritaire, selon le chimiotype), à propriétés antiseptiques et antispasmodiques.Inscrit à la Pharmacopée Européenne (monographie 08/2019, 1880 corrigé 10.0).

Oripavine

Oritavancine n. f. Antibiotique de la classe des lipoglycopeptides préparé par hémisynthèse à partir d’un antibiotique naturel, la chloroérémomycine, elle-même obtenue par fermentation de souches d’une actinobactérie, Amycolatopsis orientalis. Mécanisme d’action et spectre antibactérien semblable à celui des autres lipoglycopeptides ; activité bactéricide sur les staphylocoques résistant à…

Orlistat n. m. Dérivé de la lipstatine isolé de la bactérie Streptomyces toxytricini, agent anti-obésité inhibiteur des lipases digestives, en particulier de la lipase pancréatique, nécessaires à la conversion des graisses alimentaires en monoglycérides absorbables. Il réduit ainsi, de manière significative, labsorption des graisses et conduit à une…

Ornidazole n. m. Dérivé nitré de limidazole substitué, sur lazote, par une chaîne aliphatique chlorée et hydroxylée, actif contre les bactéries, en particulier anaérobies, et contre des parasites comme Trichomonas vaginalis, Giardia intestinalis, Entamoeba histolytica.

Ornithine n. f. Acide aminé dibasique, H)-COOH, n’entrant pas dans la constitution des protéines. Sous la forme L, est un intermédiaire dans la biosynthèse de l’urée.

Ornithogalum Genre de plantes herbacées, les ornithogales, vivaces par un bulbe, appartenant à la famille des Asparagaceae, précédemment Liliaceae, majoritairement originaires des régions méridionales de l’Europe et de l’Afrique. Certaines sont comestibles, d’autres sont toxiques ; plusieurs espèces sont cultivées comme ornementales. Dans le bulbe d’Ornithogalum…

Ornithophile adj. Qualifie les fleurs pollinisées par des oiseaux nectarivores, notamment les colibris ou les souïmangas qui viennent se nourrir du nectar des fleurs. Certaines espèces de souimangas peuvent aussi participer à la pollinisation ornithophile des fleurs en se nourrissant daraignées prédatrices de petits insectes attirés par…

Ornithose n. f. Maladie infectieuse bénigne due à Chlamydia psittaci, évoluant comme une pneumonie atypique. Transmise à lHomme par contact avec des oiseaux et leurs déjections (pigeon en particulier).

Orobanchaceae Famille de lordre des Lamiales (Astéridées-Lamiidées), forte de 2100 espèces. Ce sont soit des plantes herbacées chlorophylliennes hémiparasites des régions tempérées (mélampyre, rhinanthe, euphraise, pédiculaire…) soit des plantes herbacées holoparasites (orobanche). Les premières possèdent de la chlorophylle, prélèvent de la sève brute et meurent en…

Orodispersible adj. Qualifie un SDM ( système de délivrance des médicaments) qui se disperse rapidement dans la bouche au contact de la salive.

Oropharynx n. m. Partie moyenne du pharynx limitée, en haut, par le voile du palais et, en bas, par los hyoïde. Il communique, avec la bouche, par lorifice du gosier et intervient dans la respiration, la déglutition et la phonation.

Orosomucoïde n. m. Glycoprotéine du groupe des α‑1‑globulines, la plus acide du plasma sanguin et la plus riche en résidus osidyle (40 %). Se lie aux xénobiotiques basiques.

Orpin n. m. Nom vernaculaire de plusieurs plantes succulentes de la famille des Crassulaceae, appartenant généralement au genre Sedum.

ORS

Orthèse n. f. Appareillage destiné à corriger les malformations ou les déficiences fonctionnelles, congénitales ou acquises, de ladulte ou de lenfant, touchant le système locomoteur, les articulations en particulier. Exemples : attelle, bande de contention, ceinture, chaussure orthopédique, chevillère, genouillère, gouttière…

Orthoacide n. m. Composé hypothétique comportant trois groupes hydroxyle OH sur le même carbone, dérivant formellement de lhydratation de lacide carboxylique correspondant. Exemples : acide orthoformique HC(OH). On en isole les esters.

Orthobenzamide n. m. Nom d’une classe thérapeutique constituée par des amides de l’acide ortho-anisique (ou acide 2-méthoxybenzoïque). La position « ortho » du groupe OCH.

Orthochromatique adj. Qualifie un érythroblaste acidophile dont le cytoplasme, après coloration au May – Grünwald – Giemsa, a la couleur de lhématie.

Orthodontie n. f. Spécialité de la chirurgie dentaire qui corrige la position des dents et des mâchoires, dans un but fonctionnel et esthétique.

Orthodontiste n. m. Praticien pratiquant l’orthodontie, par exemple un chirurgien dentiste, spécialiste titulaire d’un des quatre titres suivants : Diplôme d’Études spécialisées en orthopédie dento-faciale (DES ODT), Certificat d’Études cliniques spéciales Mention Orthopédie dento-faciale (CECS MO), Titre européen de formation de praticien de l’art dentaire spécialiste en orthopédie…

Orthoester n. m. Composé résultant du remplacement formel des atomes dhydrogène des groupes hydroxyle dun orthoacide par des groupes alkyles. Exemple : orthoformiate de triméthyle HC(OCH.

Orthoforme n. m. Nom devenu un terme générique donné aux esters para-aminobenzoïques dalcools simples utilisés comme anesthésiques locaux de surface (exemple : butoforme).

Orthohepadnavirus n. m. Genre de virus de la famille des Hepadnaviridae, à ADN circulaire partiellement bicaténaire associé à la polymérase virale et entouré dune capside et dune enveloppe. Comprend une espèce pathogène pour lHomme, le virus de lhépatite B (HBV), et les virus des hépatites de la marmotte,…



→ Osmotrophie

Organoïde

Dernière modification de cette page le 06 mai 2024


Anglais : organoid
Espagnol : organoide
Allemand : Organoid
Étymologie : Grec ὄργανον órganon instrument de travail, de musique ; latin orgănum, instrument, instrument de musique, orgue ; et –είδῆς –eidễs suffixe –oïde marquant la parenté, la ressemblance.

n. m. Structure tridimensionnelle dérivée de cellules souches pluripotentes ou multipotentes, de cellules progénitrices qui s’auto-renouvellent et s’auto-organisent grâce à des interactions cellule - cellule et cellule - matrice reproduisant, in vitro, certains aspects architecturaux et fonctionnels des tissus natifs.
On distingue :
1- les organoïdes épithéliaux, qui sont des structures dérivées d’une seule couche germinale et ont la capacité de s’auto-renouveler. Dans certains cas, les organoïdes épithéliaux peuvent être cultivés avec d’autres types cellulaires, tels que des cellules issues du mésoderme qui peuvent servir de « support » ;
2- les organoïdes multitissulaires, contenant des cellules dérivées d’au moins deux couches germinales, qui sont établis à partir de la coculture de cellules dérivées de couches germinales ou à partir de la différenciation de cellules pluripotentes ;
3- les organoïdes multiorganes, ou assembloïdes, qui représentent la forme la plus complexe, avec l’assemblage ou la juxtaposition de plusieurs types de tissus ou organes ; concernant le foie, il s’agit d’un ensemble incluant les tissus biliaire, hépatique et pancréatique.

Notons que, contrairement aux organoïdes qui sont liés à la notion de fonction, les « sphéroïdes » désignent un agrégat cellulaire, également formé en 3D, qui adopte une forme plus ou moins sphérique.
Les organoïdes permettent notamment d’étudier le processus d’organisation des tissus, de modéliser des maladies, d’étudier des mécanismes cellulaires ou de comprendre la toxicité et l’action d’une molécule pharmacologique.
Les organoïdes dérivés de tumeurs (ou tumoroïdes) sont des outils de choix pour la médecine de précision en oncologie ; il est désormais possible d’établir des tumoroïdes à partir de presque tout type de tumeur, notamment en vue de la mise en place de tests fonctionnels prédictifs et/ou de l’identification de signatures moléculaires prédictives.


Les organoïdes cérébraux, intestinaux, coronaires, rénaux, colorectaux… et les organoïdes sur puce sont des dispositifs technologiques en pleine émergence, conçus pour assurer le suivi en temps réel de fonctions biologiques d’intérêt.
Ces nouveaux systèmes servent aussi bien la recherche fondamentale, l’industrie pharmaceutique, que la médecine personnalisée, voire la production de tissus pour la médecine régénératrice.

Toutefois, les organoïdes produits actuellement demeurent « incomplets » puisque, pour la plupart, ils ne sont pas vascularisés ou innervés, et leur taille reste réduite à quelques millimètres au maximum. Ceci les rend fondamentalement différents des organes complexes et fonctionnels. Pour ces raisons, si les organoïdes se sont révélés très prometteurs en tant que modèles pour l’étude des maladies et l’essai de traitements potentiels, ils sont encore loin de reproduire in vitro toutes les fonctions d’un organe entier et d’être utilisés pour restaurer la fonction de cet organe. Les similitudes entre un organoïde et un organe complet conduisent, à tort, à l’emploi métaphorique du terme de « mini-organe ».


Organoïde sur puce

Anglais : Organ on-a-chip (OoC)
Espagnol : órgano en un chip
Allemand : Organ-on-Chip

n. m. Dispositif miniaturisé qui reproduit, autant que faire se peut, la structure et la fonction d’un organe humain. Il s’agit d’un système microfluidique qui intègre des cellules vivantes, des biomatériaux et des micro-capteurs pour simuler l’environnement physiologique d’un organe réel.

Les organoïdes sur puce sont fabriqués à l’aide de techniques de microfabrication, similaires à celles utilisées pour la fabrication de circuits intégrés. Cela permet de créer des dispositifs de petite taille (souvent de la taille d’une puce) avec des structures complexes et des canaux microfluidiques précis.
Les cellules utilisées dans les organes sur puce peuvent provenir de différentes sources, telles que des cellules souches pluripotentes induites (iPSC, induced pluripotent stem cells), des cellules primaires ou des lignées cellulaires immortalisées. Les cellules sont cultivées dans des conditions soigneusement contrôlées afin de reproduire la structure et la fonction de l’organe réel.
Les biomatériaux utilisés dans les organoïdes sur puce fournissent un support aux cellules et permettent de créer un microenvironnement tridimensionnel. Les biomatériaux peuvent être naturels, synthétiques ou une combinaison des deux.
Les microcapteurs intégrés dans les organoïdes sur puce permettent de mesurer divers paramètres physiologiques, tels que la concentration en oxygène, le pH et la tension mécanique. Ces données permettent aux chercheurs d’étudier le comportement des cellules et l’effet des médicaments et d’autres agents sur l’organoïde.