Hypoxis

De Le dictionnaire
Hyperéosinophilie ←

Hypocalcémie n. f. Concentration du calcium total plasmatique inférieure ou égale à 2,20 mmol/L. Linterprétation physiopathologique dune hypocalcémie doit tenir compte de la valeur de lalbuminémie au moment de la mesure. Son étiologie peut être liée à une insuffisance rénale chronique, une carence en vitamine D ou en…

Hypochloreux (acide) n. m. Acide faible (pKa = 7,5) HClO, où lélément chlore est à létat doxydation + I. Acide instable, se décomposant en présence dions chlorure en donnant du dichlore :, doù la notion de degré chlorométrique : nombre de litres de dichlore gazeux, dans les conditions normales,…

Hypochlorite n. m. Anion, base conjuguée de lacide hypochloreux, ClO. Lélément chlore se trouve dans lun et lautre au degré doxydation +I.

Hypocholestérolémiant adj. et n. m. Qualifie ou désigne une substance capable de diminuer la concentration plasmatique de cholestérol. Il existe plusieurs classes dhypocholestérolémiants qui se distinguent par leur mécanisme daction, leurs effets sur le cholestérol associé aux HDL (high density lipoproteins) ou le cholestérol associé aux LDL (low density lipoproteins)…

Hypochondre n. m. Régions droite et gauche de labdomen situées directement sous le diaphragme.

Hypochrome adj. Se dit dun effet qui diminue labsorption optique ou la couleur dune molécule, dune cellule. Résultat de cet effet.

Hypochromie n. f. Nom générique des diminutions de la pigmentation cutanée (vitiligo...). En hématologie, caractéristique de certaines anémies (exemple : anémie ferriprive où chaque hématie contient moins de 30 pg dhémoglobine).

Hypoderma n. f. Mouche dont la larve cause un abcès sous-cutané (Hypoderma bovis et H. lineatum).

Hypodermoclyse n. f. Perfusion lente et prolongée dans lespace sous-cutané permettant dadministrer des volumes importants de solutions injectables isotoniques (glucose ou chlorure de sodium) sans avoir recours à la voie intraveineuse.

Hypogé adj. Qui reste et se développe sous terre, par exemple une plantule dont les cotylédons ne sélèvent pas au-dessus du sol. En rapport avec le type de germination de la graine quand celle-ci reste à lintérieur du sol. Exemples : le pois, le chêne et de…

Hypoglycémiant adj. et n. m. Qualifie ou désigne une substance capable dabaisser la glycémie.

Hypoglycémie n. f. Abaissement de la concentration du glucose sanguin en dessous de 3,6 mmol/L, entraînant des troubles généraux variés (faiblesse, sueurs, fringale, syncopes). Pour une valeur de glycémie inférieure ou égale à 2,8 mmol/L, sans prise en charge sans délai, survient un coma hypoglycémique avec séquelles neurologiques…

Hypogonadisme n. m. Ensemble des troubles par insuffisance fonctionnelle des gonades (ovaires, testicules) ou par carence en récepteurs de leurs hormones. Il peut être dû à une atteinte primitive, congénitale ou acquise de la gonade ou secondaire à une insuffisance hypothalamique ou hypophysaire, elle-même congénitale ou acquise. Peut…

Hypogyne adj. Se dit dune fleur possédant un ovaire supère ; les autres pièces florales sont insérées en dessous de lovaire. Exemple : lœillet.

Hypokaliémiant adj. et n. m. Qualifie ou désigne une substance qui abaisse la concentration de potassium plasmatique (kaliémie). Cas de certains diurétiques, de la famille des thiazidiques et diurétiques de lanse, qui accroissent lélimination urinaire du potassium.

Hypolipémiant Cf normolipémiant.

Hypomanie n. f. Trouble léger de lhumeur marqué par un accroissement de lactivité physique et mentale ainsi que de lirritabilité, mais demeurant encore contrôlable par le sujet, à la différence de la manie.

Hypophosphatasie n. f. Maladie héréditaire due à une mutation du gène ALPL (Alkaline phosphatase liver) qui code la phosphatase alcaline non spécifique dorgane, la TNSALP (Tissue nonspecific alkaline phosphatase), enzyme qui réalise la déphosphorylation du pyrophosphate inorganique (PPi) en phosphate inorganique (Pi) et joue un…

Hypophyse n. f. Petite masse neuroglandulaire située dans la selle turcique de los sphénoïde, appendue à lhypothalamus par la tige pituitaire, constituée de deux lobes séparés par la pars intermedia : le lobe antérieur ou adénohypophyse et le lobe postérieur ou neurohypophyse.La posthypophyse, constituée de terminaisons nerveuses issues…

Hypoplasie n. f. Diminution du volume dun organe en raison dune insuffisance numérique des cellules qui le constituent.

Hyposialie n. f. Insuffisance de sécrétion salivaire avec insuffisance du rinçage physiologique des dents, favorisant linstallation de caries. Elle peut être détiologie iatrogène ou auto-immune.

Hypotension n. f. Diminution de la tension aux parois dune cavité lorsque la pression du fluide quelle contient sabaisse au-dessous de ses valeurs physiologiques.

Hypothalamus n. m. Structure localisée dans le plancher de lencéphale en arrière du chiasma optique, douée de capacités fonctionnelles multiples, endocriniennes via lhypophyse, végétatives via le système nerveux autonome. Joue un rôle dans la thermorégulation, les rythmes de veille et de sommeil et dans de nombreux comportements, par…

Hypothermie n. f. Diminution de la température corporelle au-dessous des valeurs usuelles physiologiques chez les homéothermes, inférieure ou égale à 35 °C. Il y a risque vital en dessous de 32 °C.

Hypothermisant adj. Qui provoque une hypothermie.

Hypothyroïdie n. f. Dérèglement de la glande thyroïde saccompagnant dune diminution de la sécrétion des hormones thyroïdiennes. Elle se traduit par un ralentissement du métabolisme et la perturbation de nombreuses fonctions de lorganisme, entraînant notamment : fatigue chronique, sensation de froid, prise de poids, ralentissement…

Hypo-uricémiant adj. et n. m. Qualifie ou désigne une substance abaissant la concentration plasmatique dacide urique et utilisée dans le traitement de fond de la goutte. Peut agir selon trois mécanismes différents : 1- par inhibition de la synthèse de lacide urique (exemple : allopurinol) ; 2- par accroissement de…

Hypoxanthine n. f. Base purique qui se différencie de ladénine par la présence dun groupement OH, au lieu de NH2, sur le carbone 6. Très largement répandue dans le règne animal et végétal, elle est le produit de dégradation, par la nucléoside phosphorylase, de linosine formée elle même…

Hypoxanthine-guanine phosphoribosyltransférase (HGPRT) n. f. Enzyme qui catalyse la reconversion des deux bases puriques, hypoxanthine et guanine, en nucléotides monophosphate, IMP et GMP, en présence de phosphoribosyl-pyrophosphate (5-PRPP).

Hypoxie n. f. État dun tissu ou dun organe présentant une oxygénation insuffisante. Le déficit doxygène peut avoir des causes variées; elle peut être la conséquence dune hypoxémie, diminution de la quantité d’oxygène contenue dans le sang (baisse de loxygène atmosphérique, par exemple en haute altitude), dune hémoglobinopathie…


Hypromellose n. m. Éther de la méthylcellulose et de lalcool propylique secondaire, donnant naissance à des solutions aqueuses très visqueuses.

Hypsochrome adj. Se dit dun effet qui déplace une bande spectrale dun composé de référence vers une longueur donde plus élevée.

Hysope n. f. Arbrisseau touffu polymorphe vivace (Hyssopus officinalis L., Lamiaceae ex-Labiées) des régions méditerranéennes, cultivé dans toute l’Europe. Feuille et sommités fleuries renferment des composés polyphénoliques (acides - phénols, flavonoïdes), des substances terpéniques (en particulier diterpéniques : marrubiine…) et une huile essentielle de composition variable (existence…

Hystérésis n. f. Persistance dun phénomène quand la cause a disparu.

Hystérie n. f. Névrose dorigine psychogène, sans cause organique établie, caractérisée par des expressions cliniques variées, dune part des troubles de la personnalité avec anxiété et tristesse, hallucinations, délires, mythomanies, dautre part des symptômes somatiques avec chutes, spasmes et contractures, convulsions, hyperalgies.

Hystéroscopie n. f. Examen par endoscopie permettant l’exploration visuelle de lintérieur de lutérus (canal cervical, cavité utérine, endomètre, orifices des trompes utérines).Réalisée à laide dun hystéroscope, elle permet une exploration diagnostique ou une intervention (hystéroscopie chirurgicale).

IAChE

IAS

Iatrogène adj. Qualifie les conséquences indésirables ou négatives, sur létat de santé individuel ou collectif, de tout acte ou mesure pratiqué ou prescrit par un professionnel de santé habilité et qui vise à préserver, à améliorer ou à rétablir la santé. Tout médicament a des effets bénéfiques,…

Iatrogénie n. f. Trouble ou maladie causée par un acte médical (diagnostique ou thérapeutique) ou par ladministration dun médicament (iatrogénie médicamenteuse).

Ibacitabine n. f. Dérivé iodé en 5 de la désoxycytidine, antimétabolite antiviral.

Ibalizumab n. m. Anticorps monoclonal recombinant humanisé  (IgG4), non immunosuppresseur, dirigé contre le cluster de différenciation CD4, récepteur primaire du VIH. Sa fixation au CD4 interrompt la suite des réactions impliquant les corécepteurs de chimiokines, situés à la surface des leucocytes, CD195 (ou CCR5, C‑C chemokine receptor type 5)…

Ibandronate

Ibandronique (acide) n. m. Composé de la classe des biphosphonates dont laction sélective sur le tissu osseux découle de la grande affinité pour les constituants minéraux osseux. In vivo, la résorption osseuse due aux pathologies malignes se caractérise par une ostéolyse osseuse excessive qui nest pas compensée par une…

Iboga n. m. Arbrisseau dAfrique équatoriale (Tabernanthe iboga Baill., Apocynaceae) dont la racine contient des alcaloïdes indolomonoterpéniques (ibogaïne, tabernanthine…) à propriétés hypnofuges, anorexigènes, psychostimulantes de type amphétaminique, devenant hallucinogènes à dose plus élevée ; réputation daphrodisiaque ; neurotoxicité marquée.

Iboxamycine n. f. Antibiotique bactériostatique synthétique de la famille du lincosamide ou de l’oxépanoprolinamide, qui se lie — avec une affinité 70 fois plus grande que celle de la clindamycine — à la grande sous-unité ribosomale des bactéries à Gram négatives et à Gram positives, pour éradiquer les…

Ibrexafungerp n. m. Triterpène hémisynthétique obtenu à partir de l’ enfumafungine, hétéroside triterpénique isolé du milieu de fermentation d’un champignon, Hormonema sp., endophyte des feuilles du genévrier commun (Juniperus communis L., Cupressaceae). Sa structure chimique se distingue de celle du modèle naturel par : a) le remplacement…

Ibritumomab tiuxétan n. m. Anticorps monoclonal IgG1 dorigine murine produit par la technologie de lADN recombinant, dont la cible est un cluster de différenciation (CD20) présent sur les cellules B CD20-positives, et conjugué au chélateur MX-DTPA qui se lie à lyttrium-90. Il se présente sous la forme dune trousse…

Ibrutinib n. m. Molécule inhibant la tyrosine kinase de Bruton, utilisée par voie orale dans certaines leucémies ; lexpression de cette enzyme est augmentée par les lymphocytes B mutés, responsables de la leucémie lymphoïde chronique. Son inhibition provoque lapopotose de ces lymphocytes. Des résistances à librutinib ont…

Ibuprofène n. m. Anti-inflammatoire non stéroïdien du groupe des acides arylpropioniques. Ses propriétés sont liées à une inhibition de la synthèse des prostaglandines et se traduisent par des effets antalgique, antipyrétique; anti-inflammatoire et inhibiteur de courte durée des fonctions plaquettaires.Inscrit sur la liste des Médicaments essentiels de lOMS…

Ibutilide (fumarate d') n. m. Antiarythmique de la classe III selon la classification de Vaughan – Williams. Il est capable de prolonger la durée du potentiel daction et de la période réfractaire au niveau du myocarde en bloquant la sortie des ions potassium et en activant légèrement lentrée des ions…

Icariine n. f. Glycoside de flavonol présent dans Epimedium brevicornum (herbe de la médecine traditionnelle chinoise utilisée dans le traitement de lostéoporose), ayant une activité potentiellement antinéoplasique (lignées cellulaires lymphoïdes malignes), mais surtout réputée pour ses effets aphrodisiaques par la stimulation de la fonction érectile.

Icatibant (acétate de) n. m. Décapeptide de synthèse à structure proche de celle de la bradykinine, mais comptant cinq acides aminés non naturels. Il agit comme antagoniste compétitif sélectif au niveau du récepteur de la bradykinine de type 2 (B2).

ICH (International council for harmonisation of technical requirements ICH (International council for harmonisation of technical requirements for pharmaceuticals for human use ICH (International council for harmonisation of technical requirements for pharmaceuticals for human use) Conférence internationale sur l’harmonisation des exigences techniques pour l’enregistrement des médicaments à usage humain.ICH est l’acronyme d’un conseil international qui est une initiative prise en 1990 par la Commission européenne et la Fédération Internationale de lIndustrie du Médicament (FIIM), ayant pour objectif datteindre un accord…

Ichthyolammonium n. m. Icht(h)yosulfonate dammonium, composé obtenu par sulfatation et ammoniation dun distillat de schistes bitumineux (contenant des poissons fossiles) originaires du Tyrol. Son squelette est formé dun enchaînement de noyaux thiophène.

Ichtyosarcotoxisme n. m. Intoxication alimentaire aux manifestations polymorphes, par ingestion de poissons dont la chair, la peau ou les viscères ont accumulé des toxines produites par des bactéries contaminant gazon algal, algues ou phytoplanctons dont ils se nourrissent.5 -le chélonitoxisme, survenant après ingestion de chair de tortues marines.…

Ichtyose n. f. Terme générique dune famille de maladies de la peau marquées par un épaississement de lépiderme avec craquelures et squames lui donnant laspect de peau de poisson. Les propriétés protectrices de lépiderme, contre la perte hydrique ou la pénétration intradermique dagents infectieux ou dallergènes, sont…

Iclaprime n. m. Dérivé de la diaminopyrimidine, analogue du triméthoprime, antifolinique par inhibition de la dihydrofolate réductase. Administré par voie IV, il est actif contre différentes bactéries Gram +, dont le Staphylococcus aureus résistant à la méthycilline et vancomycine.

Icosaédrique adj. Qui a la forme dun icosaèdre, solide à 12 sommets, 20 faces planes et 30 arêtes.

Icosanoïde



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Hypoxis

Dernière modification de cette page le 19 janvier 2016



Pharmacognosie



Anglais : hypoxis ou African potato ou African star grass
Espagnol : hypoxis ou patata africana
Étymologie : Grec ὑπο hupo hypo– préfixe signifiant en dessous de ; en langues modernes : petite quantité, diminution, insuffisance et ὀξίς oxís, génitif ὀξίδος oxídos, vase pour le vinaigre, rappelant la forme du bulbe.

n. m. Nom d’un genre d’Hypoxidaceae, mais désignant de façon courante une espèce particulière, H. hemerocallidea Fisch., C.A. Mey & Avé-Lall., plante originaire du sud de l’Afrique, vivace par un bulbe. Présence dans le bulbe de phytostérols (principalement des glucosides de β-sitostérol) et d’un hétéroside (hypoxoside) pharmacologiquement inactif, rattaché au groupe phytochimique des norlignanes ; celui-ci, après hydrolyse par une β-glucosidase intestinale, libère son aglycone (roopérol) auquel sont attribuées les très nombreuses activités revendiquées pour cette plante, parmi lesquelles antibactériennes, antivirales, anti-inflammatoires, antioxydantes, hypoglycémiantes, cytotoxiques, immunostimulantes.

Très large emploi en médecine traditionnelle locale (Afrique du Sud) dans des indications aussi variées que non fondées (y compris sida, cancers...). Dans certains pays européens (Allemagne en particulier), emploi d’un extrait en cas d’hypertrophie bénigne de la prostate, sans preuve formelle d’efficacité clinique. Possibilité d’interactions médicamenteuses, notamment avec des médicaments antirétroviraux, en raison d’une inhibition de la glycoprotéine P et de l’isoforme CYP3A4 du cytochrome P450. Le genre Hypoxis est cité par la Pharmacopée européenne comme source extractive du « phytostérol » (défini dans ce cadre comme étant un mélange naturel de stérols titrant au minimum 70% de β-sitostérol).