https://dictionnaire.acadpharm.org/w/api.php?action=feedcontributions&user=Lewin&feedformat=atomacadpharm - Contributions de l’utilisateur [fr]2024-03-29T10:32:37ZContributions de l’utilisateurMediaWiki 1.34.0https://dictionnaire.acadpharm.org/w/index.php?title=Groupe_4:Camphre&diff=342057Groupe 4:Camphre2021-12-21T14:17:39Z<p>Lewin : </p>
<hr />
<div>{{Définition-base-état<br />
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|VM_Etymologie=persan كافور, ''kāfūr'', étymologiquement apparenté au sanscrit कर्पुर ''karpura'', arabe كافور ''kāfūr'' camphre<br />
|VM_Définition=Cétone monoterpénique obtenue à partir du bois de camphrier sous forme dextrogyre et par [[Synthèse|synthèse]] sous la forme racémique utilisée aujourd’hui. Masse cristalline blanche, d’odeur pénétrante caractéristique.<br /><br />Inscrit à la Pharmacopée Européenne, monographies 01/2008, 0655 (camphre racémique) et 01/2015, 1400 (d-camphre).<br />
|VM_Commentaires=Le camphre est présent à des teneurs variables dans de nombreuses plantes aromatiques alimentaires (coriandre, romarin, sauge...), ce qui en fait la principale source d’exposition de la population générale.<br />
|VM_Illustration=Groupe 4-Camphre.png<br />
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|VM_Définition=Très utilisé autrefois comme analeptique cardio-respiratoire. Présent encore aujourd’hui en association dans quelques spécialités antitussives à usage interne (sous forme de camphosulfonate de codéine) et surtout à usage externe (crème, pommade, tampon pour inhalation) comme décongestionnant respiratoire et dans le traitement d’appoint des douleurs musculaires et tendino-ligamenteuses. Ne pas administrer aux nourrissons et aux jeunes enfants (risque d'accidents convulsifs).<br />
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|VM_Définition=En cosmétologie, le camphre est utilisé comme matière première aromatique en parfumerie, voire comme antiseptique. Neurotoxique pouvant provoquer des convulsions chez l’enfant, il ne peut être ajouté tel quel à des produits cosmétiques qui lui sont destinés (voir rubrique toxicologie).Il ne peut être apporté que par des huiles essentielles parfumantes (par exemple le lavandin) à une concentration inférieure à 0.15% pour les produits destinés aux enfants.<br />
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|VM_Définition=Au niveau industriel, le camphre est notamment utilisé dans la fabrication de plastifiants pour cellulose, de laques, de vernis et, plus récemment, de nanotubes de carbone.<br />
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|VM_Définition=Le camphre est facilement absorbé après [[Inhalation|inhalation]] (instillation nasale) et par voie dermique. Son absorption par le tractus gastro intestinal est rapide.<br />Le camphre n’est pas mutagène ni tératogène chez l’animal.<br />Chez l’homme, le camphre est un produit irritant à forte concentration pour la peau et les muqueuses.<br />Chez le jeune enfant, des doses voisines de 1 g de camphre par voie orale se sont avérées mortelles. Le camphre est également toxique chez l’enfant par [[Inhalation|inhalation]], conduisant à des collapsus. Enfin, il peut entrainer des effets systémiques, pertes de connaissance, convulsions quand il est appliqué sur la peau. En conséquence, l’administration aux nourrissons et aux jeunes enfants (moins de 36 mois) est strictement contre-indiquée.<br />Chez l’adulte, la toxicité aigüe s’observe à des doses plus élevées ; des doses supérieures à 2 g entrainent des symptômes toxiques Les signes cliniques sont principalement neurologiques avec vertige, confusion mentale, delirium, convulsions, coma, suivis d’une insuffisance respiratoire pouvant conduire à la mort.<br />
|VM_Légende_illustration=Camphre.<br />
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}}</div>Lewinhttps://dictionnaire.acadpharm.org/w/index.php?title=Groupe_4:Camphre&diff=342056Groupe 4:Camphre2021-12-21T13:51:05Z<p>Lewin : </p>
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|VM_Etymologie=persan كافور, ''kāfūr'', étymologiquement apparenté au sanscrit कर्पुर ''karpura'', arabe كافور ''kāfūr'' camphre<br />
|VM_Définition=Cétone monoterpénique obtenue à partir du bois de camphrier sous forme dextrogyre et par [[Synthèse|synthèse]] sous la forme racémique utilisée aujourd’hui. Masse cristalline blanche, d’odeur pénétrante caractéristique.<br /><br />Inscrit à la Pharmacopée Européenne, monographies 01/2008, 0655 (camphre racémique) et 01/2015, 1400 (d-camphre).<br />
|VM_Commentaires=Le camphre est présent à des teneurs variables dans de nombreuses plantes aromatiques alimentaires (coriandre, romarin, sauge), ce qui en fait la principale source d’exposition de la population générale.<br />
|VM_Illustration=Groupe 4-Camphre.png<br />
|VM_Légende_illustration=Camphre.<br />
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|VM_Définition=Très utilisé autrefois comme analeptique cardio-respiratoire. Présent encore aujourd’hui en association dans quelques spécialités à usage interne sous forme de camphosulfonate) et à usage externe (décongestionnant respiratoire, traitement d’appoint des douleurs musculaires et tendino-ligamenteuses).<br />
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|VM_Définition=En cosmétologie, le camphre est utilisé comme matière première aromatique en parfumerie, voire comme antiseptique. Neurotoxique pouvant provoquer des convulsions chez l’enfant, il ne peut être ajouté tel quel à des produits cosmétiques qui lui sont destinés (voir rubrique toxicologie).Il ne peut être apporté que par des huiles essentielles parfumantes (par exemple le lavandin) à une concentration inférieure à 0.15% pour les produits destinés aux enfants.<br />
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|VM_Définition=L’huile de camphre est utilisée en aromathérapie compte tenu de ses nombreuses propriétés décrites notamment par la médecine traditionnelle chinoise. L’exemple le plus connu étant le baume du tigre qui contient 25% de camphre. Au niveau industriel, le camphre est utilisé dans la fabrication de plastifiants pour cellulose, de laque, de vernis, il intervient dans l’élaboration de produit d’embaumement, de pesticides et plus récemment dans la fabrication de nanotubes de carbone.<br />
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|VM_Définition=Le camphre est facilement absorbé après [[Inhalation|inhalation]] (instillation nasale) et par voie dermique. Son absorption par le tractus gastro intestinal est rapide.<br />Le camphre n’est pas mutagène ni tératogène chez l’animal.<br />Chez l’homme, le camphre est un produit irritant à forte concentration pour la peau et les muqueuses.<br />Chez le jeune enfant, des doses voisines de 1 g de camphre par voie orale se sont avérées mortelles. Le camphre est également toxique chez l’enfant par [[Inhalation|inhalation]], conduisant à des collapsus. Enfin, il peut entrainer des effets systémiques, pertes de connaissance, convulsions quand il est appliqué sur la peau. En conséquence, l’administration aux nourrissons et aux jeunes enfants (moins de 36 mois) est strictement contre-indiquée.<br />Chez l’adulte, la toxicité aigüe s’observe à des doses plus élevées ; des doses supérieures à 2 g entrainent des symptômes toxiques Les signes cliniques sont principalement neurologiques avec vertige, confusion mentale, delirium, convulsions, coma, suivis d’une insuffisance respiratoire pouvant conduire à la mort.<br />
|VM_Légende_illustration=Camphre.<br />
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|VM_Dimension_illustration=1.25<br />
}}</div>Lewinhttps://dictionnaire.acadpharm.org/w/index.php?title=R%C3%A9daction:Absinthe&diff=342055Rédaction:Absinthe2021-12-21T13:17:33Z<p>Lewin : </p>
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<div>{{Définition-base-état<br />
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|VM_Anglais=wormwood ou mugwort<br />
|VM_Espagnol=ajenjo común<br />
|VM_Synonyme=grande absinthe<br />
|VM_Etymologie=latin ''absinthĭum'' absinthe<br />
|VM_Définition=Herbacée vivace (''Artemisia absinthium'' L., ''[[Asteraceae|Asteraceae]]'' ex-Composées) des régions tempérées eurasiennes et du Maghreb. Sommités fleuries contenant des substances amères (lactones sesquiterpéniques) et une [[Huile essentielle|huile essentielle]] riche en [[Thuyone|thuyones]] (cétones monoterpéniques neurotoxiques).<br /><br />Inscrite à la Pharmacopée Européenne (monographie 08/2019, 1380 corrigé 10.0).<br />
|VM_Commentaires=Emploi traditionnel comme stimulant de l’appétit et dans les troubles dyspeptiques. La liqueur d’absinthe (« fée verte ») a été interdite en France à partir de 1915 ; depuis 1998, les boissons à [[Base|base]] d’absinthe sont à nouveau autorisées (teneur maximale en [[Thuyone|thuyones]] 35 mg/kg). Cette absinthe ne doit pas être confondue avec la petite absinthe, synonyme absinthe romaine ou absinthe pontique, ''A. pontica'' L., également utilisée en liquoristerie ([[Huile essentielle|huile essentielle]] généralement moins riche en [[Thuyone|thuyones]]).<br />
|VM_Légende_illustration=Absinthe.<br />
|VM_Position_illustration=Right<br />
|VM_Dimension_illustration=1.25<br />
}}</div>Lewinhttps://dictionnaire.acadpharm.org/w/index.php?title=Groupe_4:Streptomycine&diff=341264Groupe 4:Streptomycine2021-11-04T16:34:15Z<p>Lewin : </p>
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<div>{{Définition-base-état<br />
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|VM_Etymologie_requise=Oui<br />
}}<br />
{{Définition-base<br />
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|VM_Discipline=Pharmacognosie<br />
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|VM_Sous-entrée_italique=Non<br />
|VM_Anglais=streptomycin<br />
|VM_Espagnol=estreptomicina<br />
|VM_Allemand=Streptomycin<br />
|VM_Définition=Chef de file historique des antibiotiques [[Antibactérien|antibactériens]] de la classe des [[Aminoside|aminosides]], obtenu par fermentation d’une souche de l’actinobactérie ''[[Streptomyces|Streptomyces griseus]]''. Seul [[Aminoside|aminoside]] utilisé en thérapeutique comportant une génine streptidine. Profil d'activité biologique générale des [[Aminoside|aminosides]] ; activité spécifique sur les mycobactéries ; ototoxicité, vestibulaire puis cochléaire, très marquée ; également néphrotoxicité.<br /><br />Inscrite sur la liste des Médicaments essentiels de l'OMS et à la Pharmacopée Européenne, monographie 01/2021, 0053 (sulfate de).<br />
|VM_Commentaires=[[Antituberculeux|Antituberculeux]] autrefois de première intention. Réservée ensuite, toujours en polychimiothérapie, aux [[Tuberculose|tuberculoses]] très bacillifères ou en cas de résistance à l'un des autres [[Antituberculeux|antituberculeux]] ; autres indications : [[Brucellose|brucellose]], peste, tularémie. Administration sous forme de sulfate, par voie parentérale (intramusculaire, IV, intrarachidienne). À partir de 2021, la streptomycine n'est plus commercialisée en France.<br/>Cf [[Aminoside|aminoside]].<br /><br />
|VM_Historique=La streptomycine a été isolée en 1943 à partir d’une souche de ''Streptomyces griseus'' par Albert Schatz (1920-2005), doctorant dans le laboratoire de Selman Abraham Waksman (1888-1973), responsable du département de microbiologie à la Rutgers University (New Jersey, États-Unis). La mise en évidence de son activité contre le [[Bacille|bacille]] de Koch, rapidement confirmée chez des malades tuberculeux, a permis sa commercialisation dès 1946. La découverte de la streptomycine, premier médicament réellement efficace contre la [[Tuberculose|tuberculose]], a considérablement amélioré, à l’époque, le pronostic très sombre de cette maladie. Cependant, l’apparition rapide de résistances à la streptomycine, sa toxicité et la découverte d’autres [[Antituberculeux|antituberculeux]] ont progressivement réduit son emploi, jusqu'à une disparition totale dans certains pays.<br />
|VM_Illustration=Groupe 4-Streptomycine.png<br />
|VM_Légende_illustration=Streptomycine.<br />
|VM_Position_illustration=Right<br />
|VM_Dimension_illustration=1.25<br />
}}</div>Lewinhttps://dictionnaire.acadpharm.org/w/index.php?title=Groupe_4:Pelargonium&diff=341263Groupe 4:Pelargonium2021-11-04T16:27:02Z<p>Lewin : </p>
<hr />
<div>{{Définition-base-état<br />
|VM_Rédigé=Oui<br />
|VM_Relu_fond=Oui<br />
|VM_Relu_forme=Oui<br />
|VM_Groupes=4<br />
|VM_Traduction_requise=Oui<br />
|VM_Etymologie_requise=Oui<br />
}}<br />
{{Définition-base<br />
|VM_Affiche_discipline=Oui<br />
|VM_Discipline=Pharmacognosie<br />
|VM_DCI=Non<br />
|VM_Ajout_entrée=Oui<br />
|VM_Sous-entrée_gras=Oui<br />
|VM_Sous-entrée_italique=Non<br />
|VM_Etymologie=grec πελαργός ''pelargós'' cigogne, en raison de la forme habituelle du fruit évoquant le bec de l'échassier<br />
|VM_Définition=Genre de la famille des ''Geraniaceae'' comportant de nombreuses espèces herbacées ou des arbrisseaux, en majorité originaires de l’Afrique du Sud. Beaucoup d’espèces de ''Pelargonium'' sont improprement désignées sous le nom de « géranium ».<br />
|VM_Commentaires=Certaines espèces sont cultivées comme ornementales (par exemple les « géraniums des balcons », ''P. peltatum'' [L.] L’Hér., ''P. zonale'' [L.] L’Hér. Ex Aiton, et espèces voisines et hybrides). D’autres, en particulier des cultivars d’hybrides du « géranium rosat », souvent désigné à tort par ''Pelargonium graveolens'', sont cultivées dans de nombreuses contrées, principalement en Chine, en Égypte, au Maroc, aux Comores et à la Réunion ; leurs feuilles fournissent une [[Huile essentielle|huile essentielle]] à odeur de rose renfermant majoritairement des alcools monoterpéniques ([[Géraniol|géraniol]], nérol, linalol, citronellol). Cette [[Huile essentielle|huile essentielle]] est utilisée comme matière première aromatique en parfumerie, voire comme substance parfumante dans des produits cosmétiques.<br/>Cf Géranium<br />
|VM_Légende_illustration=Pelargonium.<br />
|VM_Position_illustration=Right<br />
|VM_Dimension_illustration=1.25<br />
}}<br />
{{Définition-base<br />
|VM_Affiche_discipline=Oui<br />
|VM_DCI=Non<br />
|VM_Sous-entrée=sidoides<br />
|VM_Ajout_entrée=Oui<br />
|VM_Sous-entrée_gras=Oui<br />
|VM_Sous-entrée_italique=Non<br />
|VM_Anglais=South African geranium<br />
|VM_Espagnol=geranio de Sudáfrica<br />
|VM_Synonyme=géranium du Cap (nom vernaculaire)<br />
|VM_Allemand=Pelargonium-sidoides-Wurzeln, Kapland-Pelargonie<br />
|VM_Définition=''P. sidoides'' DC. est une espèce d’origine sud-africaine dont la racine renferme des composés polyphénoliques (acides-[[Phénol|phénols]], [[Flavanol|flavanols]], proanthocyanidols, [[Tanin|tanins]] et de nombreuses [[Coumarine|coumarines]]) ; propriétés antibactériennes, antivirales et immunostimulantes non spécifiques, peut-être liées aux proanthocyanidols.<br/><br/>Inscrit à la Pharmacopée Européenne, monographie 08/2018, 2264 corrigé 10.0 (racine de).<br />
|VM_Commentaires=Un extrait largement diffusé sur internet et commercialisé récemment en France avec le statut de médicament est préconisé dans le traitement symptomatique d’affections respiratoires ou ORL (rhume, sinusite, bronchite aiguë) ; plusieurs évaluations cliniques ont conclu à une [[Efficacité|efficacité]] incomplètement prouvée, douteuse ou limitée dans les infections des voies respiratoires ; l’unique indication retenue par le HMPC (Committee on Herbal Medicinal Products de l’EMA), sur la seule base de l’ancienneté d’utilisation, est le traitement symptomatique du rhume, chez l’adulte et chez l’enfant de plus de 6 ans ; une [[Vigilance|vigilance]] particulière est vivement recommandée en raison de soupçons d’hépatotoxicité ; prudence chez les patients sous traitement par AVK.<br/>En 2010, l’Office européen des brevets a abrogé le brevet détenu sur cette plante par un laboratoire allemand ; ce remède étant issu d’un savoir ancestral sud-africain, son appropriation relèverait de la biopiraterie.<br/>Une espèce sud-africaine voisine, ''P. reniforme'' Curt., est également admise par la Pharmacopée européenne ; l’extrait de racine est préconisé dans les mêmes indications que celui de ''P. sidoides''.<br />
|VM_Légende_illustration=Pelargonium.<br />
|VM_Position_illustration=Right<br />
|VM_Dimension_illustration=1.25<br />
}}</div>Lewinhttps://dictionnaire.acadpharm.org/w/index.php?title=Groupe_4:Melaleuca&diff=341262Groupe 4:Melaleuca2021-11-04T16:15:20Z<p>Lewin : </p>
<hr />
<div>{{Définition-base-état<br />
|VM_Rédigé=Oui<br />
|VM_Relu_fond=Oui<br />
|VM_Relu_forme=Oui<br />
|VM_Groupes=4<br />
|VM_Traduction_requise=Oui<br />
|VM_Etymologie_requise=Oui<br />
}}<br />
{{Définition-base<br />
|VM_Affiche_discipline=Oui<br />
|VM_Discipline=Pharmacognosie<br />
|VM_DCI=Non<br />
|VM_Ajout_entrée=Oui<br />
|VM_Sous-entrée_gras=Oui<br />
|VM_Sous-entrée_italique=Non<br />
|VM_Etymologie=grec μέλας ''mélas'' noir et λευκός ''leukós'' blanc, en référence à la couleur du tronc de certaines espèces, noirâtre à sa partie inférieure et blanchâtre à sa partie supérieure<br />
|VM_Définition=Important genre de la famille des ''Myrtaceae''. Espèces originaires pour la plupart d’Australie, Nouvelle-Calédonie et Indonésie ; utilisées pour l’extraction de leur [[Huile essentielle|huile essentielle]] contenant majoritairement des composés terpéniques (1,8-[[Cinéole|cinéole]], α- et γ-terpinènes, terpinène-4-ol, nérolidol, viridiflorol…) de nature et en proportions variables selon l’espèce et le [[Chimiotype|chimiotype]]. Propriétés antibactériennes et [[Antifongique|antifongiques]] de ces huiles essentielles.<br />Les trois espèces de ''Melaleuca'' d’intérêt pharmaceutique, détaillées ci-dessous, sont : ''M. alternifolia'' (l'arbre à [[Thé|thé]]), ''M. cajuputi'' (le cajeput) et ''M. quinquenervia'' (le niaouli).<br />
|VM_Commentaires=Emplois en [[Aromathérapie|aromathérapie]], par voie orale ou en usage externe, comme antiseptique en traitement d’appoint de [[Rhinite|rhinites]] et d’infections broncho-pulmonaires ou de lésions cutanées infectées.<br/>En décembre 2020, l’Anses a publié une mise en garde relative à l’utilisation des huiles essentielles de ''Melaleuca'' dans la composition de compléments alimentaires ; ingérées en quantité importante, elle peuvent présenter des effets neurotoxiques, notamment chez le jeune enfant, auxquels peuvent s’ajouter dans certains cas des risques cancérigènes, génotoxiques et reprotoxiques. L’Anses formule donc, entre autres, des recommandations d’interdiction éventuelle de l’ingestion de ces huiles essentielles par les enfants de moins de 30 mois et par ceux présentant des antécédents d’épilepsie ou de convulsions fébriles ; de façon générale, l’Agence déconseille leur consommation par les enfants et par les femmes enceintes ou allaitantes.<br/>Également emploi dans la formulation de produits cosmétiques ou d’hygiène (shampooings, dentifrices, savons…).<br />
<br />
<br />
<br />
|VM_Légende_illustration=Melaleuca.<br />
|VM_Position_illustration=Right<br />
|VM_Dimension_illustration=1.25<br />
}}<br />
{{Définition-base<br />
|VM_Affiche_discipline=Oui<br />
|VM_DCI=Non<br />
|VM_Sous-entrée=alternifolia<br />
|VM_Ajout_entrée=Oui<br />
|VM_Sous-entrée_gras=Oui<br />
|VM_Sous-entrée_italique=Non<br />
|VM_Anglais=tea tree<br />
|VM_Espagnol=árbol del té<br />
|VM_Synonyme=arbre à [[Thé|thé]], australian tea tree (noms vernaculaires)<br />
|VM_Définition=Le mélaleuque à feuilles alternes (''M. alternifolia'' [Maiden & Betche) Cheel], arbuste endémique de la côte orientale de l’Australie, a été introduit et est cultivé notamment en Chine, en Afrique du Sud, au Kénya ; il est plus connu sous son nom vernaculaire « arbre à [[Thé|thé]] » qui peut prêter à confusion avec le théier, ''Camellia sinensis'' (L.) Kuntze, ''Theaceae'', et avec d’autres espèces australiennes de ''Melaleuca''. À partir des feuilles et des tiges terminales de cet arbuste, obtention d’une [[Huile essentielle|huile essentielle]] inscrite à la Pharmacopée européenne sous le nom de « [[Huile essentielle|huile essentielle]] de mélaleuca » (monographie 01/2008, 1837), mais couramment désignée par « [[Huile essentielle|huile essentielle]] d’arbre à [[Thé|thé]] » ou « de tea tree » ; d’autres espèces de ''Melaleuca'' (''M. linariifolia'' Smith, ''M. dissitiflora'' F. Muell. et espèces voisines) sont également admises par la Pharmacopée, à condition que l’huile essentielle obtenue soit conforme aux exigences de sa monographie. Selon le [[Chimiotype|chimiotype]], présence majoritaire de terpinène-4-ol, de 1,8-[[Cinéole|cinéole]] ou de terpinolène ; présence possible et non souhaitable d’ascaridole, produit néoformé provenant de la peroxydation de l’α-terpinène et se formant en cas de mauvaise conservation de l’huile essentielle.<br />
|VM_Commentaires=Nombreux emplois de cette [[Huile essentielle|huile essentielle]] en [[Aromathérapie|aromathérapie]], par voie orale et surtout locale ou respiratoire, pour ses propriétés antibactériennes et [[Antifongique|antifongiques]] (rhinopharyngites, aphtes, blessures superficielles ou piqûres d’insectes, furoncles, acné, mycoses locales, pied d’athlète, inflammations mineures de la muqueuse buccale). Également utilisation en cosmétologie et en tant qu’arôme dans l’alimentation.<br />
|VM_Légende_illustration=Melaleuca.<br />
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|VM_Anglais=cajeput tree<br />
|VM_Espagnol=cajeput ou cayeput<br />
|VM_Synonyme=mélaleuque blanc<br />
|VM_Définition=Le cajeput (''M. cajuputi'' Powell) est un arbre largement distribué du nord de l’Australie à l’Asie du Sud-Est, dont l’[[Huile essentielle|huile essentielle]] des feuilles, pouvant contenir jusqu’à 65% de [[Cinéole|cinéole]], a longtemps été réputée en usage externe contre les douleurs rhumatismales.<br />
|VM_Commentaires=Emploi dans certains pays, surtout en usage local, pour son activité antibactérienne ; également en cosmétologie.<br />
|VM_Légende_illustration=Melaleuca.<br />
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|VM_Anglais=niaouli ou niauli<br />
|VM_Espagnol=niaouli ou niaulí<br />
|VM_Synonyme=niaouli (nom vernaculaire)<br />
|VM_Définition=Le niaouli (''M. quinquenervia'' (Cav.) S.T. Blake) est un arbre originaire de la côte orientale de l’Australie et de Nouvelle-Calédonie dont l’[[Huile essentielle|huile essentielle]] des feuilles fraîches et des jeunes rameaux feuillés est produite par entraînement à la vapeur d’eau, principalement dans ces pays et à Madagascar où l’espèce a été introduite au XIX<sup>e</sup> siècle. Existence de plusieurs [[Chimiotype|chimiotypes]] ; la composition de l’huile essentielle de niaouli est variable selon la provenance et le [[Chimiotype|chimiotype]], le [[Cinéole|cinéole]] (1,8-[[Cinéole|cinéole]]) pouvant représenter dans certains cas jusqu’à 75%. Propriétés antivirales, antibactériennes, [[Antifongique|antifongiques]], expectorantes et insectifuges.<br /><br />L'[[Huile essentielle|huile essentielle]] de niaouli type [[Cinéole|cinéole]] est inscrite à la Pharmacopée Européenne (monographie 07/2012, 2468).<br />
|VM_Commentaires=L’huile essentielle de niaouli type [[Cinéole|cinéole]] est utilisée en [[Aromathérapie|aromathérapie]], souvent en mélange avec d’autres huiles essentielles, par voie orale (grippe), en application locale (bronchite, varicelle, herpès labial) et en [[Inhalation|inhalation]] (rhino-pharyngite). Présentant une certaine toxicité aiguë, elle ne doit pas être utilisée chez la femme enceinte ou allaitante et chez l’enfant de moins de 36 mois ; il est fortement déconseillé de l’ appliquer sur le visage et dans le nez des jeunes enfants (risque de convulsions). L’[[Huile essentielle|huile essentielle]] purifiée, de type [[Cinéole|cinéole]], est connue sous le nom de « goménol ».<br/>L’espèce ''M. quinquenervia'' (Cav.) S.T. Blake est souvent confondue avec ''M. viridiflora'' Sol. ex Gaertn.<br />
|VM_Légende_illustration=Melaleuca.<br />
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}}</div>Lewinhttps://dictionnaire.acadpharm.org/w/index.php?title=Groupe_4:Melaleuca&diff=341261Groupe 4:Melaleuca2021-11-04T16:13:54Z<p>Lewin : </p>
<hr />
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|VM_Etymologie=grec μέλας ''mélas'' noir et λευκός ''leukós'' blanc, en référence à la couleur du tronc de certaines espèces, noirâtre à sa partie inférieure et blanchâtre à sa partie supérieure<br />
|VM_Définition=Important genre de la famille des ''Myrtaceae''. Espèces originaires pour la plupart d’Australie, Nouvelle-Calédonie et Indonésie ; utilisées pour l’extraction de leur [[Huile essentielle|huile essentielle]] contenant majoritairement des composés terpéniques (1,8-[[Cinéole|cinéole]], α- et γ-terpinènes, terpinène-4-ol, nérolidol, viridiflorol…) de nature et en proportions variables selon l’espèce et le [[Chimiotype|chimiotype]]. Propriétés antibactériennes et [[Antifongique|antifongiques]] de ces huiles essentielles.<br />Les trois espèces de ''Melaleuca'' d’intérêt pharmaceutique, détaillées ci-dessous, sont : ''M. alternifolia'' (l'arbre à [[Thé|thé]]), ''M. cajuputi'' (le cajeput) et ''M. quinquenervia'' (le niaouli).<br />
|VM_Commentaires=Emplois en [[Aromathérapie|aromathérapie]], par voie orale ou en usage externe, comme antiseptique en traitement d’appoint de [[Rhinite|rhinites]] et d’infections broncho-pulmonaires ou de lésions cutanées infectées.<br/>En décembre 2020, l’Anses a publié une mise en garde relative à l’utilisation des huiles essentielles de ''Melaleuca'' dans la composition de compléments alimentaires ; ingérées en quantité importante, elle peuvent présenter des effets neurotoxiques, notamment chez le jeune enfant, auxquels peuvent s’ajouter dans certains cas des risques cancérigènes, génotoxiques et reprotoxiques. L’Anses formule donc, entre autres, des recommandations d’interdiction éventuelle de l’ingestion de ces huiles essentielles par les enfants de moins de 30 mois et par ceux présentant des antécédents d’épilepsie ou de convulsions fébriles ; de façon générale, l’Agence déconseille leur consommation par les enfants et par les femmes enceintes ou allaitantes.<br/>Également emploi dans la formulation de produits cosmétiques ou d’hygiène (shampooings, dentifrices, savons…).<br />
<br />
<br />
<br />
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|VM_Synonyme=arbre à [[Thé|thé]], australian tea tree (noms vernaculaires)<br />
|VM_Définition=Le mélaleuque à feuilles alternes (''M. alternifolia'' [Maiden & Betche) Cheel], arbuste endémique de la côte orientale de l’Australie, a été introduit et est cultivé notamment en Chine, en Afrique du Sud, au Kénya ; il est plus connu sous son nom vernaculaire « arbre à [[Thé|thé]] » qui peut prêter à confusion avec le théier, ''Camellia sinensis'' (L.) Kuntze, ''Theaceae'', et avec d’autres espèces australiennes de ''Melaleuca''. À partir des feuilles et des tiges terminales de cet arbuste, obtention d’une [[Huile essentielle|huile essentielle]] inscrite à la Pharmacopée européenne sous le nom de « [[Huile essentielle|huile essentielle]] de mélaleuca » (monographie 01/2008, 1837), mais couramment désignée par « [[Huile essentielle|huile essentielle]] d’arbre à [[Thé|thé]] » ou « de tea tree » ; d’autres espèces de ''Melaleuca'' (''M. linariifolia'' Smith, ''M. dissitiflora'' F. Muell. et espèces voisines) sont également admises par la Pharmacopée, à condition que l’huile essentielle obtenue soit conforme aux exigences de sa monographie. Selon le [[Chimiotype|chimiotype]], présence majoritaire de terpinène-4-ol, de 1,8-[[Cinéole|cinéole]] ou de terpinolène ; présence possible et non souhaitable d’ascaridole, produit néoformé provenant de la peroxydation de l’α-terpinène et se formant en cas de mauvaise conservation de l’huile essentielle.<br />
|VM_Commentaires=Nombreux emplois de cette [[Huile essentielle|huile essentielle]] en [[Aromathérapie|aromathérapie]], par voie orale et surtout locale ou respiratoire, pour ses propriétés antibactériennes et [[Antifongique|antifongiques]] (rhinopharyngites, aphtes, blessures superficielles ou piqûres d’insectes, furoncles, acné, mycoses locales, pied d’athlète, inflammations mineures de la muqueuse buccale. Également utilisation en cosmétologie et en tant qu’arôme dans l’alimentation.<br />
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|VM_Définition=Le cajeput (''M. cajuputi'' Powell) est un arbre largement distribué du nord de l’Australie à l’Asie du Sud-Est, dont l’[[Huile essentielle|huile essentielle]] des feuilles, pouvant contenir jusqu’à 65% de [[Cinéole|cinéole]], a longtemps été réputée en usage externe contre les douleurs rhumatismales.<br />
|VM_Commentaires=Emploi dans certains pays, surtout en usage local, pour son activité antibactérienne ; également en cosmétologie.<br />
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|VM_Définition=Le niaouli (''M. quinquenervia'' (Cav.) S.T. Blake) est un arbre originaire de la côte orientale de l’Australie et de Nouvelle-Calédonie dont l’[[Huile essentielle|huile essentielle]] des feuilles fraîches et des jeunes rameaux feuillés est produite par entraînement à la vapeur d’eau, principalement dans ces pays et à Madagascar où l’espèce a été introduite au XIX<sup>e</sup> siècle. Existence de plusieurs [[Chimiotype|chimiotypes]] ; la composition de l’huile essentielle de niaouli est variable selon la provenance et le [[Chimiotype|chimiotype]], le [[Cinéole|cinéole]] (1,8-[[Cinéole|cinéole]]) pouvant représenter dans certains cas jusqu’à 75%. Propriétés antivirales, antibactériennes, [[Antifongique|antifongiques]], expectorantes et insectifuges.<br /><br />L'[[Huile essentielle|huile essentielle]] de niaouli type [[Cinéole|cinéole]] est inscrite à la Pharmacopée Européenne (monographie 07/2012, 2468).<br />
|VM_Commentaires=L’huile essentielle de niaouli type [[Cinéole|cinéole]] est utilisée en [[Aromathérapie|aromathérapie]], souvent en mélange avec d’autres huiles essentielles, par voie orale (grippe), en application locale (bronchite, varicelle, herpès labial) et en [[Inhalation|inhalation]] (rhino-pharyngite). Présentant une certaine toxicité aiguë, elle ne doit pas être utilisée chez la femme enceinte ou allaitante et chez l’enfant de moins de 36 mois ; il est fortement déconseillé de l’ appliquer sur le visage et dans le nez des jeunes enfants (risque de convulsions). L’[[Huile essentielle|huile essentielle]] purifiée, de type [[Cinéole|cinéole]], est connue sous le nom de « goménol ».<br/>L’espèce ''M. quinquenervia'' (Cav.) S.T. Blake est souvent confondue avec ''M. viridiflora'' Sol. ex Gaertn.<br />
|VM_Légende_illustration=Melaleuca.<br />
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}}</div>Lewinhttps://dictionnaire.acadpharm.org/w/index.php?title=Groupe_4:Melaleuca&diff=341260Groupe 4:Melaleuca2021-11-04T16:09:33Z<p>Lewin : </p>
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|VM_Définition=Important genre de la famille des ''Myrtaceae''. Espèces originaires pour la plupart d’Australie, Nouvelle-Calédonie et Indonésie ; utilisées pour l’extraction de leur [[Huile essentielle|huile essentielle]] contenant majoritairement des composés terpéniques (1,8-[[Cinéole|cinéole]], α- et γ-terpinènes, terpinène-4-ol, nérolidol, viridiflorol…) de nature et en proportions variables selon l’espèce et le [[Chimiotype|chimiotype]]. Propriétés antibactériennes et [[Antifongique|antifongiques]] de ces huiles essentielles.<br />Les trois espèces de ''Melaleuca'' d’intérêt pharmaceutique, détaillées ci-dessous, sont : ''M. alternifolia'' (l'arbre à [[Thé|thé]]), ''M. cajuputi'' (le cajeput) et ''M. quinquenervia'' (le niaouli).<br />
|VM_Commentaires=Emplois en [[Aromathérapie|aromathérapie]], par voie orale ou en usage externe, comme antiseptique en traitement d’appoint de [[Rhinite|rhinites]] et d’infections broncho-pulmonaires ou de lésions cutanées infectées.<br/>En décembre 2020, l’Anses a publié une mise en garde relative à l’utilisation des huiles essentielles de ''Melaleuca'' dans la composition de compléments alimentaires ; ingérées en quantité importante, elle peuvent présenter des effets neurotoxiques, notamment chez le jeune enfant, auxquels peuvent s’ajouter dans certains cas des risques cancérigènes, génotoxiques et reprotoxiques. L’Anses formule donc, entre autres, des recommandations d’interdiction éventuelle de l’ingestion de ces huiles essentielles par les enfants de moins de 30 mois et par ceux présentant des antécédents d’épilepsie ou de convulsions fébriles ; de façon générale, l’Agence déconseille leur consommation par les enfants et par les femmes enceintes ou allaitantes.<br/>Également emploi dans la formulation de produits cosmétiques ou d’hygiène (shampooings, dentifrices, savons…).<br />
<br />
<br />
<br />
|VM_Légende_illustration=Melaleuca.<br />
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|VM_Commentaires=Nombreux emplois de cette [[Huile essentielle|huile essentielle]] en [[Aromathérapie|aromathérapie]], par voie orale et surtout locale ou respiratoire, pour ses propriétés antibactériennes et [[Antifongique|antifongiques]] (rhinopharyngites, aphtes, blessures superficielles ou piqûres d’insectes, furoncles, acné, mycoses locales, pied d’athlète, inflammations mineures de la muqueuse buccale. Également utilisation en cosmétologie et en tant qu’arôme dans l’alimentation.<br />
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|VM_Définition=Le cajeput (''M. cajuputi'' Powell) est un arbre largement distribué du nord de l’Australie à l’Asie du Sud-Est, dont l’[[Huile essentielle|huile essentielle]] des feuilles, pouvant contenir jusqu’à 65% de [[Cinéole|cinéole]], a longtemps été réputée en usage externe contre les douleurs rhumatismales.<br />
|VM_Commentaires=Emploi dans certains pays, surtout en usage local, pour son activité antibactérienne ; également en cosmétologie.<br />
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|VM_Définition=Le niaouli (''M. quinquenervia'' (Cav.) S.T. Blake) est un arbre originaire de la côte orientale de l’Australie et de Nouvelle-Calédonie dont l’[[Huile essentielle|huile essentielle]] des feuilles fraîches et des jeunes rameaux feuillés est produite par entraînement à la vapeur d’eau, principalement dans ces pays et à Madagascar où l’espèce a été introduite au XIX<sup>e</sup> siècle. Existence de plusieurs [[Chimiotype|chimiotypes]] ; la composition de l’huile essentielle de niaouli est variable selon la provenance et le [[Chimiotype|chimiotype]], le [[Cinéole|cinéole]] (1,8-[[Cinéole|cinéole]]) pouvant représenter dans certains cas jusqu’à 75%. Propriétés antivirales, antibactériennes, [[Antifongique|antifongiques]], expectorantes et insectifuges.<br /><br />L'[[Huile essentielle|huile essentielle]] de niaouli type [[Cinéole|cinéole]] est inscrite à la Pharmacopée Européenne (monographie 07/2012, 2468).<br />
|VM_Commentaires=L’huile essentielle de niaouli type [[Cinéole|cinéole]] est utilisée en [[Aromathérapie|aromathérapie]], souvent en mélange avec d’autres huiles essentielles, par voie orale (grippe), en application locale (bronchite, varicelle, herpès labial) et en [[Inhalation|inhalation]] (rhino-pharyngite). Présentant une certaine toxicité aiguë, elle ne doit pas être utilisée chez la femme enceinte ou allaitante et chez l’enfant de moins de 36 mois ; il est fortement déconseillé de l’ appliquer sur le visage et dans le nez des jeunes enfants (risque de convulsions). L’[[Huile essentielle|huile essentielle]] purifiée, de type [[Cinéole|cinéole]], est connue sous le nom de « goménol ».<br/>L’espèce ''M. quinquenervia'' (Cav.) S.T. Blake est souvent confondue avec ''M. viridiflora'' Sol. ex Gaertn.<br />
|VM_Légende_illustration=Melaleuca.<br />
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}}</div>Lewinhttps://dictionnaire.acadpharm.org/w/index.php?title=Groupe_4:Insuline&diff=341259Groupe 4:Insuline2021-11-04T15:54:30Z<p>Lewin : </p>
<hr />
<div>{{Définition-base-état<br />
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}}<br />
{{Définition-base<br />
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|VM_Type_grammatical=Nom<br />
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|VM_Genre=Masculin<br />
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|VM_Sous-entrée=LES ANALOGUES DE L'INSULINE<br />
|VM_Ajout_entrée=Non<br />
|VM_Sous-entrée_gras=Oui<br />
|VM_Sous-entrée_italique=Non<br />
|VM_Anglais=insulin analogs<br />
|VM_Espagnol=análogos de insulina<br />
|VM_Définition=Substances de structure voisine de celle de l’insuline humaine, obtenues par [[Génie|génie]] génétique (insulines recombinantes). Même pouvoir hypoglycémiant que l’insuline humaine, mais propriétés [[Pharmacocinétique|pharmacocinétiques]] différentes (insulines d’action ultrabrève ou d’action prolongée) s'expliquant toujours par la modification de la séquence en acides aminés par rapport à celle de l'insuline humaine (''vide infra'').<br />
|VM_Commentaires=Emploi dans tout diabète nécessitant un traitement par l’insuline. Sont actuellement utilisées, par ordre alphabétique : l'insuline asparte, l'insuline dégludec, l'insuline détémir, l'insuline glargine, l'insuline glulisine, l'insuline lispro, toutes à une concentration de 100 unités par mL ; toutefois, l’insuline lispro et l'insuline dégludec sont également disponibles dans une présentation dosée à 200 unités par mL et l’insuline glargine dans une présentation dosée à 300 unités par mL ; dans les trois cas il s’agit d’une présentation en stylo prérempli. La coexistence sur le marché d’insulines à 100 unités/mL, 200 unités/mL et 300 unités/mL est une source d’erreurs de doses aux conséquences parfois graves.<br />
|VM_Légende_illustration=Insuline.<br />
|VM_Position_illustration=Right<br />
|VM_Dimension_illustration=1.25<br />
}}<br />
{{Définition-base<br />
|VM_Affiche_discipline=Oui<br />
|VM_Type_grammatical=Nom<br />
|VM_DCI=Oui<br />
|VM_Genre=Féminin<br />
|VM_Nombre=Singulier<br />
|VM_Sous-entrée=1- insuline asparte<br />
|VM_Ajout_entrée=Non<br />
|VM_Sous-entrée_gras=Oui<br />
|VM_Sous-entrée_italique=Non<br />
|VM_Anglais=insulin aspart<br />
|VM_Espagnol=insulina asparta<br />
|VM_Définition=Molécule différant de l'insuline humaine sur la chaîne B (acide aspartique en B28 à la place de la proline) ; insuline ultrabrève administrée par voie sous-cutanée (SC) et, en cas d'urgence, par voie intraveineuse (IV).<br /><br />Inscrite à la Pharmacopée Européenne (monographie 08/2019, 2084 corrigé 10.0).<br />
|VM_Commentaires=Le profil [[Pharmacocinétique|pharmacocinétique]] de l'insuline asparte après administration par voie SC (délai et durée d'action raccourcis par rapport à l'insuline humaine) s'explique par une moindre stabilité des agrégats d'insuline sous forme d'hexamères et donc par leur dissociation plus rapide en [[Monomère|monomères]]. En 2018 a été mise sur le marché une nouvelle formulation d’insuline asparte avec ajout de deux excipients, le [[Nicotinamide|nicotinamide]] devant permettre une absorption initiale plus rapide, et du chlorhydrate d’arginine pour augmenter la stabilité.<br />
|VM_Légende_illustration=Insuline.<br />
|VM_Position_illustration=Right<br />
|VM_Dimension_illustration=1.25<br />
}}<br />
{{Définition-base<br />
|VM_Affiche_discipline=Oui<br />
|VM_Type_grammatical=Nom<br />
|VM_DCI=Oui<br />
|VM_Genre=Féminin<br />
|VM_Nombre=Singulier<br />
|VM_Sous-entrée=2- insuline dégludec<br />
|VM_Ajout_entrée=Non<br />
|VM_Sous-entrée_gras=Oui<br />
|VM_Sous-entrée_italique=Non<br />
|VM_Anglais=insulin degludec<br />
|VM_Espagnol=insulina degludec<br />
|VM_Définition=L'insuline dégludec diffère de l’insuline détémir par la nature de la chaîne comprenant un diacide gras à 16 carbones et amidifiant la lysine en B29 ; insuline d’action très prolongée par un mécanisme semblable à celui intervenant dans le cas de l'insuline détémir ; administration par voie SC. Elle a été commercialisée en France en 2016 associée à un analogue du GLP-1 (le [[Liraglutide|liraglutide]]) et seule en 2018.<br />
|VM_Légende_illustration=Insuline.<br />
|VM_Position_illustration=Right<br />
|VM_Dimension_illustration=1.25<br />
}}<br />
{{Définition-base<br />
|VM_Affiche_discipline=Oui<br />
|VM_Type_grammatical=Nom<br />
|VM_DCI=Oui<br />
|VM_Genre=Féminin<br />
|VM_Nombre=Singulier<br />
|VM_Sous-entrée=3- insuline détémir<br />
|VM_Ajout_entrée=Non<br />
|VM_Sous-entrée_gras=Oui<br />
|VM_Sous-entrée_italique=Non<br />
|VM_Anglais=insulin detemir<br />
|VM_Espagnol=insulina detemir<br />
|VM_Définition=Molécule différant de l'insuline humaine sur la chaîne B (absence d'acide aminé en B30 et amidification de la lysine en B29 par l'acide myristique) ; insuline d'action prolongée administrée par voie SC.<br />
|VM_Commentaires=Le profil [[Pharmacocinétique|pharmacocinétique]] de l'insuline détémir après administration par voie SC (délai et durée d'action prolongés par rapport à l'insuline humaine) s'explique par un double mécanisme : ralentissement de son absorption par formation d'agrégats d'hexamères dans le tissu sous-cutané, et liaison réversible à l'[[Albumine|albumine]] circulante.<br />
|VM_Légende_illustration=Insuline.<br />
|VM_Position_illustration=Right<br />
|VM_Dimension_illustration=1.25<br />
}}<br />
{{Définition-base<br />
|VM_Affiche_discipline=Oui<br />
|VM_Type_grammatical=Nom<br />
|VM_DCI=Oui<br />
|VM_Genre=Féminin<br />
|VM_Nombre=Singulier<br />
|VM_Sous-entrée=4- insuline glargine<br />
|VM_Ajout_entrée=Non<br />
|VM_Sous-entrée_gras=Oui<br />
|VM_Sous-entrée_italique=Non<br />
|VM_Anglais=insulin glargine<br />
|VM_Espagnol=insulina glargina<br />
|VM_Définition=Molécule différant de l'insuline humaine sur la chaîne A (glycine en A21 à la place de l'asparagine) et sur la chaîne B (addition de deux arginines en B31 et B32) ; insuline d'action prolongée administrée par voie SC.<br /><br />Inscrite à la Pharmacopée Européenne (monographie 08/2019, 2571 corrigé 10.0).<br />
|VM_Commentaires=Le profil [[Pharmacocinétique|pharmacocinétique]] de l'insuline glargine après administration par voie SC (délai et durée d'action prolongés par rapport à l'insuline humaine) s'explique, après injection, par une précipitation de cette insuline (en rapport avec son pH isoélectrique), et donc une résorption plus lente.<br/>Depuis juin 2016, une nouvelle formulation de l'insuline glargine, à une concentration de 300 unités par mL, est disponible ; après injection sous-cutanée, la diminution de la glycémie observée est plus stable et plus prolongée avec cette formulation qu’avec celle à la concentration habituelle de 100 unités par mL.<br />
|VM_Légende_illustration=Insuline.<br />
|VM_Position_illustration=Right<br />
|VM_Dimension_illustration=1.25<br />
}}<br />
{{Définition-base<br />
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|VM_Type_grammatical=Nom<br />
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|VM_Genre=Féminin<br />
|VM_Nombre=Singulier<br />
|VM_Sous-entrée=5- insuline glulisine<br />
|VM_Ajout_entrée=Non<br />
|VM_Sous-entrée_gras=Oui<br />
|VM_Sous-entrée_italique=Non<br />
|VM_Anglais=insulin glulisine<br />
|VM_Espagnol=insulina glulisina<br />
|VM_Définition=Molécule différant de l'insuline humaine sur la chaîne B (lysine en B3 à la place de l'asparagine et acide glutamique en B29 à la place de la lysine) ; insuline ultrabrève administrée par voie SC et, en cas d'urgence, par voie IV.<br />
|VM_Commentaires=Le profil [[Pharmacocinétique|pharmacocinétique]] de l'insuline glulisine après administration par voie SC (délai et durée d'action raccourcis par rapport à l'insuline humaine) s'explique par une moindre stabilité des agrégats d'insuline sous forme d'hexamères et donc par leur dissociation plus rapide en [[Monomère|monomères]].<br />
|VM_Légende_illustration=Insuline.<br />
|VM_Position_illustration=Right<br />
|VM_Dimension_illustration=1.25<br />
}}<br />
{{Définition-base<br />
|VM_Affiche_discipline=Oui<br />
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|VM_Nombre=Singulier<br />
|VM_Sous-entrée=6- insuline lispro<br />
|VM_Ajout_entrée=Non<br />
|VM_Sous-entrée_gras=Oui<br />
|VM_Sous-entrée_italique=Non<br />
|VM_Anglais=insulin lispro<br />
|VM_Espagnol=insulina lispro<br />
|VM_Définition=Molécule différant de l'insuline humaine sur la chaîne B (inversion des acides aminés proline et lysine en B28 et B29) ; insuline ultrabrève administrée par voie SC et, en cas d'urgence, par voie IV.<br /><br />Inscrite à la Pharmacopée Européenne (monographie 08/2019, 2085 corrigé 10.0).<br />
|VM_Commentaires=Le profil [[Pharmacocinétique|pharmacocinétique]] de l'insuline lispro après administration par voie SC (délai et durée d'action raccourcis par rapport à l'insuline humaine) s'explique par une moindre stabilité des agrégats d'insuline sous forme d'hexamères et donc par leur dissociation plus rapide en [[Monomère|monomères]].<br />
|VM_Légende_illustration=Insuline.<br />
|VM_Position_illustration=Right<br />
|VM_Dimension_illustration=1.25<br />
}}<br />
{{Définition-base<br />
|VM_Affiche_discipline=Oui<br />
|VM_Type_grammatical=Nom<br />
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|VM_Genre=Féminin<br />
|VM_Nombre=Singulier<br />
|VM_Sous-entrée=7- insuline icodec<br />
|VM_Ajout_entrée=Non<br />
|VM_Sous-entrée_gras=Oui<br />
|VM_Sous-entrée_italique=Non<br />
|VM_Anglais=insulin icodec<br />
|VM_Espagnol=insulina icodec<br />
|VM_Définition=Molécule différant de l’insuline humaine par la nature de trois acides aminés en positions A14, B16 et B25 ainsi que par la suppression de la thréonine terminale B30 (comme dans les insulines détémir et dégludec) et l’amidification de la lysine B29 par une chaîne comprenant un diacide gras à 20 carbones. Il en résulte une liaison forte et réversible à l’albumine plasmatique à partir de laquelle l’insuline icodec est libérée très lentement et progressivement ; l’allongement important de sa [[Demi-vie|demi-vie]] permet une administration hebdomadaire aux diabétiques. En juillet 2021 cette insuline basale est en cours d’évaluation clinique avancée.<br />
|VM_Légende_illustration=Insuline.<br />
|VM_Position_illustration=Right<br />
|VM_Dimension_illustration=1.25<br />
}}</div>Lewinhttps://dictionnaire.acadpharm.org/w/index.php?title=Groupe_4:G%C3%A9ranium&diff=341258Groupe 4:Géranium2021-11-04T15:42:40Z<p>Lewin : </p>
<hr />
<div>{{Définition-base-état<br />
|VM_Rédigé=Oui<br />
|VM_Relu_fond=Oui<br />
|VM_Relu_forme=Oui<br />
|VM_Groupes=4,5b,15<br />
|VM_Traduction_requise=Oui<br />
|VM_Etymologie_requise=Oui<br />
}}<br />
{{Définition-base<br />
|VM_Affiche_discipline=Non<br />
|VM_Discipline=Botanique, Cosmétologie, Pharmacognosie<br />
|VM_DCI=Non<br />
|VM_Ajout_entrée=Oui<br />
|VM_Sous-entrée_gras=Oui<br />
|VM_Sous-entrée_italique=Non<br />
|VM_Etymologie=grec γεράνιον ''geránion'' géranium, de γέρανος ''géranos'' grue (par allusion à la forme très allongée des graines qui évoque le bec d'une grue)<br />
|VM_Définition=''Geranium'' est un genre botanique de la famille des ''Geraniaceae'' constitué de plantes des régions tempérées ; une espèce indigène, le géranium herbe à Robert, est utilisée en pharmacie.<br />
|VM_Commentaires=La majorité des géraniums d'ornement (habituellement désignés par le nom de « géraniums des fleuristes » ou « géraniums des balcons » ne sont pas réellement des géraniums mais des variétés cultivées du genre ''Pelargonium'' appartenant également à la famille des ''Geraniaceae'' ; il en est de même dans le cas du « géranium rosat ». De façon totalement impropre, le nom « géranium » est abusivement donné à des plantes n'appartenant pas à la famille des ''Geraniaceae'' ; c'est le cas du « géranium indien » ''Cymbopogon martinii'' (Roxb.) W. Watson, ''[[Poaceae|Poaceae]]'' ex-Graminées, qui fournit l'[[Huile essentielle|huile essentielle]] de palmarosa.<br />
|VM_Légende_illustration=Géranium.<br />
|VM_Position_illustration=Right<br />
|VM_Dimension_illustration=1.25<br />
}}<br />
{{Définition-base<br />
|VM_Affiche_discipline=Non<br />
|VM_DCI=Non<br />
|VM_Sous-entrée=herbe à Robert<br />
|VM_Ajout_entrée=Oui<br />
|VM_Sous-entrée_gras=Oui<br />
|VM_Sous-entrée_italique=Non<br />
|VM_Anglais=herb Robert<br />
|VM_Espagnol=geranio robertiano<br />
|VM_Synonyme=herbe à Robert (nom vernaculaire)<br />
|VM_Définition=Herbacée commune sur les bords des chemins et à proximité ses habitations (''G. robertianum'' L., ''Geraniaceae''), souvent considérée comme une « mauvaise herbe ». Présence abondante de [[Tanin|tanins]] à l'origine des propriétés astringentes de cette plante.<br />
|VM_Commentaires=Parties aériennes fleuries traditionnellement utilisées dans le traitement symptomatique des diarrhées légères et, en bain de bouche, pour l’hygiène buccale.<br />
|VM_Légende_illustration=Géranium.<br />
|VM_Position_illustration=Right<br />
|VM_Dimension_illustration=1.25<br />
}}<br />
{{Définition-base<br />
|VM_Affiche_discipline=Non<br />
|VM_DCI=Non<br />
|VM_Sous-entrée=rosat<br />
|VM_Ajout_entrée=Oui<br />
|VM_Sous-entrée_gras=Oui<br />
|VM_Sous-entrée_italique=Non<br />
|VM_Définition=Souvent désigné à tort par ''Pelargonium graveolens'', le « géranium rosat » est, en fait, un ensemble complexe de nombreux hybrides et cultivars issus de plusieurs espèces de ''Pelargonium'' d’origine sud-africaine ; arbrisseaux très ramifiés largement cultivés d’abord en France (région de Grasse) au XIX<sup>e</sup> siècle, puis introduits dans de nombreuses contrées, notamment en Chine, en Égypte, au Maroc, aux Comores et à la Réunion. Par extraction à partir des feuilles, obtention de l’[[Huile essentielle|huile essentielle]] de géranium rosat, au parfum de rose, renfermant majoritairement des alcools monoterpéniques (linalol et surtout citronellol et [[Géraniol|géraniol]], sous forme libre et estérifiée ; également présence de cétones monoterpéniques (menthone, isomenthone…) ; composition variable de l’huile essentielle selon la provenance et les pratiques culturales ; celle originaire de La Réunion, de type « Bourbon », est l’une des plus recherchées pour la finesse de sa fragrance. Propriétés antiseptiques modestes, antispasmodiques, [[Anti-inflammatoire|anti-inflammatoires]], hémostatiques, insectifuges.<br />
|VM_Commentaires=Emplois en [[Aromathérapie|aromathérapie]], par voie topique et par diffusion, rarement par voie orale ; utilisation surtout comme matière première aromatique en parfumerie, voire comme substance parfumante dans des produits cosmétiques.<br />
|VM_Légende_illustration=Géranium.<br />
|VM_Position_illustration=Right<br />
|VM_Dimension_illustration=1.25<br />
}}</div>Lewinhttps://dictionnaire.acadpharm.org/w/index.php?title=Groupe_5b:Esp%C3%A8ce&diff=341257Groupe 5b:Espèce2021-11-04T15:34:56Z<p>Lewin : </p>
<hr />
<div>{{Définition-base-état<br />
|VM_Rédigé=Oui<br />
|VM_Relu_fond=Oui<br />
|VM_Relu_forme=Oui<br />
|VM_Groupes=5b,3,4,12<br />
|VM_Traduction_requise=Oui<br />
|VM_Etymologie_requise=Oui<br />
}}<br />
{{Définition-base<br />
|VM_Affiche_discipline=Oui<br />
|VM_Type_grammatical=Nom<br />
|VM_DCI=Non<br />
|VM_Genre=Féminin<br />
|VM_Nombre=Singulier<br />
|VM_Ajout_entrée=Oui<br />
|VM_Sous-entrée_gras=Oui<br />
|VM_Sous-entrée_italique=Non<br />
|VM_Anglais=species<br />
|VM_Espagnol=especie<br />
|VM_Etymologie=latin ''spěcĭes'' vue, regard, ce qui apparît au regard, aspect extérieur, air, dehors, apparence, semblant, espèce<br />
|VM_Définition=Groupe de populations naturelles interfécondes dans des conditions naturelles, isolées d'autres groupes semblables par leur incapacité de reproduction avec ces derniers. C'est la plus grande unité de population au sein de laquelle le flux génétique est possible. Taxon de [[Base|base]] de la systématique, diverses espèces étant rassemblées dans des genres, eux-mêmes réunis dans des familles dont le regroupement constitue des ordres.<br />
|VM_Commentaires=Notion ou concept de [[Base|base]] difficile à définir; unité fondamentale de toute classification des êtres vivants. D’après Cuvier, collection des individus nés les uns des autres ou issus de parents communs (et de tous ceux qui leur ressemblent autant qu’ils se ressemblent entre eux); si les anciens auteurs considéraient ces espèces comme fixes, les modernes admettent au contraire qu’elles sont variables et donc qu’elles évoluent (évolution des espèces).<br />
|VM_Légende_illustration=Espèce.<br />
|VM_Position_illustration=Right<br />
|VM_Dimension_illustration=1<br />
}}<br />
{{Définition-base<br />
|VM_Affiche_discipline=Oui<br />
|VM_Discipline=Botanique<br />
|VM_DCI=Non<br />
|VM_Ajout_entrée=Oui<br />
|VM_Sous-entrée_gras=Oui<br />
|VM_Sous-entrée_italique=Non<br />
|VM_Définition=Il existe un classement des plantes hiérarchisé où l’espèce constitue le groupement le plus restreint qui est l’unité de [[Base|base]] du naturaliste. Depuis Linné, chaque espèce possède une dénomination scientifique binomiale écrite en latin, le premier étant le nom de genre, le second le nom d’espèce suivi par le nom d’auteur qui l’a nommé le premier, exemple ''Rosa canina'' L. A la notion de ressemblance faisant appel à des caractères morphologiques s’est substituée, depuis 1965, la notion d’espèce en mouvement, leur regroupement étant fondé sur des similitudes moléculaires (ADN). Le critère de ressemblance morphologique bien qu’empirique reste cependant intéressant à conserver notamment pour la botanique de terrain (flores notamment).<br />
|VM_Légende_illustration=Espèce.<br />
|VM_Position_illustration=Right<br />
|VM_Dimension_illustration=1<br />
}}<br />
{{Définition-base<br />
|VM_Affiche_discipline=Oui<br />
|VM_Discipline=Chimie<br />
|VM_DCI=Non<br />
|VM_Ajout_entrée=Oui<br />
|VM_Sous-entrée_gras=Oui<br />
|VM_Sous-entrée_italique=Non<br />
|VM_Définition='''1-''' Ensemble d’atomes ou d’entités moléculaires structuralement et chimiquement identiques.<br />'''2-''' Corps pur ou variété allotropique d’un corps pur jouissant de propriétés particulières, constitué d’un seul élément de la classification périodique (exemple : argent, soufre, iode) ou de plusieurs éléments (exemple : nitrate d'argent, acétate de sodium).<br />
|VM_Légende_illustration=Espèce.<br />
|VM_Position_illustration=Right<br />
|VM_Dimension_illustration=1<br />
}}<br />
{{Définition-base<br />
|VM_Affiche_discipline=Oui<br />
|VM_Discipline=Pharmacognosie<br />
|VM_DCI=Non<br />
|VM_Ajout_entrée=Oui<br />
|VM_Sous-entrée_gras=Oui<br />
|VM_Sous-entrée_italique=Non<br />
|VM_Définition=Mélange de drogues végétales dans leur état naturel ou réduites en fragments grossiers, auquel on attribue des propriétés thérapeutiques analogues (exemple : espèces pectorales, [[Vulnéraire|vulnéraires]], laxatives…) ; ces espèces sont utilisées sous forme de tisanes habituellement préparées par infusion. En novembre 2020, deux monographies de l’Union européenne ont été adoptées par le HMPC (''Committee of Herbal Medicinal Products'') de l’EMA, concernant respectivement les espèces amères et les espèces sédatives.<br />
|VM_Légende_illustration=Espèce.<br />
|VM_Position_illustration=Right<br />
|VM_Dimension_illustration=1<br />
}}<br />
{{Définition-base<br />
|VM_Affiche_discipline=Non<br />
|VM_Discipline=Pharmacognosie<br />
|VM_DCI=Non<br />
|VM_Sous-entrée=espèces amères<br />
|VM_Ajout_entrée=Non<br />
|VM_Sous-entrée_gras=Oui<br />
|VM_Sous-entrée_italique=Non<br />
|VM_Anglais=herbal tea combinations for use in loss of appetite<br />
|VM_Espagnol=combinaciones de substancias vegetales para uso en tisana con acción estimulante del apetito<br />
|VM_Définition=Les espèces amères (''Species amarae'') sont constituées d’un mélange de drogues végétales broyées, dans la limite de quatre, choisies dans la liste suivante : [[Achillée|achillée]] millefeuille (partie aérienne), [[Absinthe|absinthe]] (partie aérienne), petite centaurée (partie aérienne), [[Chicorée|chicorée]] (racine), gentiane jaune (racine), marrube (partie aérienne), ményanthe (feuille), pissenlit (partie aérienne et racine).<br />
|VM_Commentaires=Ces espèces amères sont traditionnellement utilisées en cas de perte temporaire d’appétit.<br />
|VM_Légende_illustration=Espèce.<br />
|VM_Position_illustration=Right<br />
|VM_Dimension_illustration=1<br />
}}<br />
{{Définition-base<br />
|VM_Affiche_discipline=Non<br />
|VM_DCI=Non<br />
|VM_Sous-entrée=espèces sédatives<br />
|VM_Ajout_entrée=Non<br />
|VM_Sous-entrée_gras=Oui<br />
|VM_Sous-entrée_italique=Non<br />
|VM_Anglais=sedative herbal tea combinations<br />
|VM_Espagnol=combinaciones de substancias vegetales para uso en tisana con acción sedante<br />
|VM_Définition=Les espèces sédatives (''Species sedativae'') sont constituées d’un mélange de drogues végétales broyées, dans la limite de quatre, choisies dans la liste suivante : houblon (cône), lavande officinale (partie aérienne), mélisse (feuille), passiflore (partie aérienne), [[Valériane|valériane]] (racine).<br />
|VM_Commentaires=Ces espèces sédatives sont traditionnellement utilisées en cas de stress modéré et de troubles mineurs du sommeil.<br />
|VM_Légende_illustration=Espèce.<br />
|VM_Position_illustration=Right<br />
|VM_Dimension_illustration=1.25<br />
}}</div>Lewinhttps://dictionnaire.acadpharm.org/w/index.php?title=Groupe_5b:Esp%C3%A8ce&diff=341256Groupe 5b:Espèce2021-11-04T15:34:05Z<p>Lewin : </p>
<hr />
<div>{{Définition-base-état<br />
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|VM_Relu_fond=Oui<br />
|VM_Relu_forme=Oui<br />
|VM_Groupes=5b,3,4,12<br />
|VM_Traduction_requise=Oui<br />
|VM_Etymologie_requise=Oui<br />
}}<br />
{{Définition-base<br />
|VM_Affiche_discipline=Oui<br />
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|VM_Etymologie=latin ''spěcĭes'' vue, regard, ce qui apparît au regard, aspect extérieur, air, dehors, apparence, semblant, espèce<br />
|VM_Définition=Groupe de populations naturelles interfécondes dans des conditions naturelles, isolées d'autres groupes semblables par leur incapacité de reproduction avec ces derniers. C'est la plus grande unité de population au sein de laquelle le flux génétique est possible. Taxon de [[Base|base]] de la systématique, diverses espèces étant rassemblées dans des genres, eux-mêmes réunis dans des familles dont le regroupement constitue des ordres.<br />
|VM_Commentaires=Notion ou concept de [[Base|base]] difficile à définir; unité fondamentale de toute classification des êtres vivants. D’après Cuvier, collection des individus nés les uns des autres ou issus de parents communs (et de tous ceux qui leur ressemblent autant qu’ils se ressemblent entre eux); si les anciens auteurs considéraient ces espèces comme fixes, les modernes admettent au contraire qu’elles sont variables et donc qu’elles évoluent (évolution des espèces).<br />
|VM_Légende_illustration=Espèce.<br />
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|VM_Dimension_illustration=1<br />
}}<br />
{{Définition-base<br />
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|VM_Définition=Il existe un classement des plantes hiérarchisé où l’espèce constitue le groupement le plus restreint qui est l’unité de [[Base|base]] du naturaliste. Depuis Linné, chaque espèce possède une dénomination scientifique binomiale écrite en latin, le premier étant le nom de genre, le second le nom d’espèce suivi par le nom d’auteur qui l’a nommé le premier, exemple ''Rosa canina'' L. A la notion de ressemblance faisant appel à des caractères morphologiques s’est substituée, depuis 1965, la notion d’espèce en mouvement, leur regroupement étant fondé sur des similitudes moléculaires (ADN). Le critère de ressemblance morphologique bien qu’empirique reste cependant intéressant à conserver notamment pour la botanique de terrain (flores notamment).<br />
|VM_Légende_illustration=Espèce.<br />
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|VM_Dimension_illustration=1<br />
}}<br />
{{Définition-base<br />
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|VM_Sous-entrée_italique=Non<br />
|VM_Définition='''1-''' Ensemble d’atomes ou d’entités moléculaires structuralement et chimiquement identiques.<br />'''2-''' Corps pur ou variété allotropique d’un corps pur jouissant de propriétés particulières, constitué d’un seul élément de la classification périodique (exemple : argent, soufre, iode) ou de plusieurs éléments (exemple : nitrate d'argent, acétate de sodium).<br />
|VM_Légende_illustration=Espèce.<br />
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|VM_Dimension_illustration=1<br />
}}<br />
{{Définition-base<br />
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|VM_Définition=Mélange de drogues végétales dans leur état naturel ou réduites en fragments grossiers, auquel on attribue des propriétés thérapeutiques analogues (exemple : espèces pectorales, [[Vulnéraire|vulnéraires]], laxatives…) ; ces espèces sont utilisées sous forme de tisanes habituellement préparées par infusion. En novembre 2020, deux monographies de l’Union européenne ont été adoptées par le HMPC (''Committee of Herbal Medicinal Products'') de l’EMA, concernant respectivement les espèces amères et les espèces sédatives.<br />
|VM_Légende_illustration=Espèce.<br />
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|VM_Dimension_illustration=1<br />
}}<br />
{{Définition-base<br />
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|VM_Espagnol=combinaciones de substancias vegetales para uso en tisana con acción estimulante del apetito<br />
|VM_Définition=Les espèces amères (''Species amarae'') sont constituées d’un mélange de drogues végétales broyées, dans la limite de quatre, choisies dans la liste suivante : [[achillée|Achillée]] millefeuille (partie aérienne), [[Absinthe|absinthe]] (partie aérienne), petite centaurée (partie aérienne), [[Chicorée|chicorée]] (racine), gentiane jaune (racine), marrube (partie aérienne), ményanthe (feuille), pissenlit (partie aérienne et racine).<br />
|VM_Commentaires=Ces espèces amères sont traditionnellement utilisées en cas de perte temporaire d’appétit.<br />
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{{Définition-base<br />
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|VM_Définition=Les espèces sédatives (''Species sedativae'') sont constituées d’un mélange de drogues végétales broyées, dans la limite de quatre, choisies dans la liste suivante : houblon (cône), lavande officinale (partie aérienne), mélisse (feuille), passiflore (partie aérienne), [[Valériane|valériane]] (racine).<br />
|VM_Commentaires=Ces espèces sédatives sont traditionnellement utilisées en cas de stress modéré et de troubles mineurs du sommeil.<br />
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}}</div>Lewinhttps://dictionnaire.acadpharm.org/w/index.php?title=Groupe_4:Emtansine&diff=341255Groupe 4:Emtansine2021-11-04T15:29:22Z<p>Lewin : </p>
<hr />
<div>{{Définition-base-état<br />
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|VM_Relu_fond=Oui<br />
|VM_Relu_forme=Oui<br />
|VM_Groupes=4<br />
|VM_Traduction_requise=Oui<br />
|VM_Etymologie_requise=Oui<br />
}}<br />
{{Définition-base<br />
|VM_Affiche_discipline=Oui<br />
|VM_Discipline=Pharmacognosie<br />
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|VM_Nombre=Singulier<br />
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|VM_Sous-entrée_gras=Oui<br />
|VM_Sous-entrée_italique=Non<br />
|VM_Anglais=emtansine<br />
|VM_Espagnol=emtansina<br />
|VM_Définition=Substance de la famille des [[Maytansinoïde|maytansinoïdes]] obtenue par [[Hémisynthèse|hémisynthèse]] à partir d’un mélange d’ansamitocines, en particulier l'ansamitocine P-3, produites par fermentation de l’actinobactérie ''Actinosynnema pretiosum''. Puissante activité cytotoxique liée à l’inhibition de l’assemblage des [[Tubuline|tubulines]] en [[Microtubule|microtubules]]. En raison de sa forte toxicité, l’emtansine ne peut pas être utilisée seule, mais elle constitue la partie cytotoxique d’un [[Immunoconjugué|immunoconjugué]] dans lequel l’anticorps monoclonal, le [[Trastuzumab|trastuzumab]], est dirigé contre le récepteur 2 du facteur de croissance épidermique humain, la protéine HER2 (''Human Epidermal growth factor Receptor-2'') qui est surexprimée à la surface de certaines cellules tumorales (sein,…). La liaison entre l’emtansine et le [[Trastuzumab|trastuzumab]] se fait par un bras maléimidométhyl cyclohexane carboxylique par création d’une liaison amide entre la fonction carboxylique et une lysine du [[Trastuzumab|trastuzumab]] ; il y a en moyenne 3,5 parties cytotoxiques reliées à une molécule de [[Trastuzumab|trastuzumab]].<br />
|VM_Commentaires=Cet immunoconjugué, l’ado-[[Trastuzumab|trastuzumab]] emtansine, plus simplement nommé [[Trastuzumab|trastuzumab]] emtansine (DCI) et souvent désigné par l’abréviation T-DM1, est utilisé en monothérapie depuis 2013 dans le traitement de patients adultes atteints d’un cancer du sein HER2 positif, métastatique ou localement avancé non résécable, ayant reçu au préalable du [[Trastuzumab|trastuzumab]] et un [[Taxane|taxane]], ensemble ou séparément.<br/>Depuis 2020, le [[Trastuzumab|trastuzumab]] emtansine peut être utilisé en monothérapie, dans le cadre d’une extension d’indication, pour le traitement [[Adjuvant|adjuvant]] de patients adultes atteints d’un cancer du sein à un stade précoce, HER2 positif, qui présentent une maladie résiduelle invasive, au niveau du sein et/ou des ganglions lymphatiques, après un traitement néoadjuvant à base de [[Taxane|taxane]] et d’un traitement anti-HER2. Utilisation en perfusion IV. Nombreux effets indésirables potentiellement graves, en particulier insuffisance cardiaque, insuffisance respiratoire aiguë, thrombopénies, hémorragies, hépatites.<br/>Depuis la commercialisation du [[Trastuzumab|trastuzumab]] emtansine, des confusions avec le [[Trastuzumab|trastuzumab]] ont été rapportées, certaines ont eu des conséquences mortelles. C’est pour éviter ces erreurs que le nom ado-[[Trastuzumab|trastuzumab]] emtansine a été proposé dans un deuxième temps à cet immunoconjugué, mais il n’est plus guère utilisé.<br />
|VM_Illustration=Groupe 4-Emtansine.png<br />
|VM_Légende_illustration=Trastuzumab emtansine.<br />
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|VM_Dimension_illustration=1.5<br />
}}</div>Lewinhttps://dictionnaire.acadpharm.org/w/index.php?title=Groupe_4:Emtansine&diff=341254Groupe 4:Emtansine2021-11-04T15:24:45Z<p>Lewin : </p>
<hr />
<div>{{Définition-base-état<br />
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|VM_Relu_fond=Oui<br />
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|VM_Traduction_requise=Oui<br />
|VM_Etymologie_requise=Oui<br />
}}<br />
{{Définition-base<br />
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|VM_Anglais=emtansine<br />
|VM_Espagnol=emtansina<br />
|VM_Définition=Substance de la famille des [[Maytansinoïde|maytansinoïdes]] obtenue par [[Hémisynthèse|hémisynthèse]] à partir d’un mélange d’ansamitocines, en particulier l'ansamitocine P-3, produites par fermentation de l’actinobactérie ''Actinosynnema pretiosum''. Puissante activité cytotoxique liée à l’inhibition de l’assemblage des [[Tubuline|tubulines]] en [[Microtubule|microtubules]]. En raison de sa forte toxicité, l’emtansine ne peut pas être utilisée seule, mais elle constitue la partie cytotoxique d’un [[Immunoconjugué|immunoconjugué]] dans lequel l’anticorps monoclonal, le [[Trastuzumab|trastuzumab]], est dirigé contre le récepteur 2 du facteur de croissance épidermique humain, la protéine HER2 (''Human Epidermal growth factor Receptor-2'') qui est surexprimée à la surface de certaines cellules tumorales (sein,…). La liaison entre l’emtansine et le [[Trastuzumab|trastuzumab]] se fait par l’intermédiaire d’un bras maléimidométhyl cyclohexane carboxylique par création d’une liaison amide entre la fonction carboxylique et une lysine du [[Trastuzumab|trastuzumab]] ; il y a en moyenne 3,5 parties cytotoxiques reliées à une molécule de [[Trastuzumab|trastuzumab]].<br />
|VM_Commentaires=Cet immunoconjugué, l’ado-[[Trastuzumab|trastuzumab]] emtansine, plus simplement nommé [[Trastuzumab|trastuzumab]] emtansine (DCI) et souvent désigné par l’abréviation T-DM1, est utilisé en monothérapie depuis 2013 dans le traitement de patients adultes atteints d’un cancer du sein HER2 positif, métastatique ou localement avancé non résécable, ayant reçu au préalable du [[Trastuzumab|trastuzumab]] et un [[Taxane|taxane]], ensemble ou séparément.<br/>Depuis 2020, le [[Trastuzumab|trastuzumab]] emtansine peut être utilisé en monothérapie, dans le cadre d’une extension d’indication, pour le traitement [[Adjuvant|adjuvant]] de patients adultes atteints d’un cancer du sein à un stade précoce, HER2 positif, qui présentent une maladie résiduelle invasive, au niveau du sein et/ou des ganglions lymphatiques, après un traitement néoadjuvant à base de [[Taxane|taxane]] et d’un traitement anti-HER2. Utilisation en perfusion IV. Nombreux effets indésirables potentiellement graves, en particulier insuffisance cardiaque, insuffisance respiratoire aiguë, thrombopénies, hémorragies, hépatites.<br/>Depuis la commercialisation du [[Trastuzumab|trastuzumab]] emtansine, des confusions avec le [[Trastuzumab|trastuzumab]] ont été rapportées, certaines ont eu des conséquences mortelles. C’est pour éviter ces erreurs que le nom ado-[[Trastuzumab|trastuzumab]] emtansine a été proposé dans un deuxième temps à cet immunoconjugué, mais il n’est plus guère utilisé.<br />
|VM_Illustration=Groupe 4-Emtansine.png<br />
|VM_Légende_illustration=Trastuzumab emtansine.<br />
|VM_Position_illustration=Right<br />
|VM_Dimension_illustration=1.5<br />
}}</div>Lewinhttps://dictionnaire.acadpharm.org/w/index.php?title=Groupe_4:Oranger&diff=341253Groupe 4:Oranger2021-11-04T14:32:57Z<p>Lewin : </p>
<hr />
<div>{{Définition-base-état<br />
|VM_Rédigé=Oui<br />
|VM_Relu_fond=Oui<br />
|VM_Relu_forme=Oui<br />
|VM_Groupes=4<br />
|VM_Traduction_requise=Oui<br />
|VM_Etymologie_requise=Oui<br />
}}<br />
{{Définition-base<br />
|VM_Affiche_discipline=Oui<br />
|VM_Discipline=Pharmacognosie<br />
|VM_Type_grammatical=Nom<br />
|VM_DCI=Non<br />
|VM_Genre=Masculin<br />
|VM_Nombre=Singulier<br />
|VM_Ajout_entrée=Oui<br />
|VM_Sous-entrée_gras=Oui<br />
|VM_Sous-entrée_italique=Non<br />
|VM_Etymologie=arabe نارنج ''narandj'', emprunté au persan نارنگ ''nârang'', du sanskrit नारङ्ग ''nāraṅga'' oranger<br />
|VM_Définition=Nom désignant des arbres ou arbustes sempervirents, les orangers amers et les orangers doux, appartenant au genre ''[[Citrus|Citrus]]'', de la famille des ''Rutaceae'', dont les fruits sont des baies cortiquées (agrumes ou hespérides) ; les orangers sont considérés par certains comme appartenant à deux sous-espèces ou variétés d’une même espèce, mais constituent selon d’autres deux espèces distinctes.<br />
|VM_Légende_illustration=Oranger.<br />
|VM_Position_illustration=Right<br />
|VM_Dimension_illustration=1.25<br />
}}<br />
{{Définition-base<br />
|VM_Affiche_discipline=Oui<br />
|VM_DCI=Non<br />
|VM_Sous-entrée=amer<br />
|VM_Ajout_entrée=Oui<br />
|VM_Sous-entrée_gras=Oui<br />
|VM_Sous-entrée_italique=Non<br />
|VM_Anglais=bitter orange tree<br />
|VM_Espagnol=naranjo amargo<br />
|VM_Synonyme=bigaradier<br />
|VM_Définition=Petit arbre (''[[Citrus|Citrus]]'' × ''aurantium'' L., = ''C. aurantium'' L. ssp. ''amara'' Engl., = ''C. aurantium'' L. ssp ''aurantium'') ; à l’origine, hybride entre le pamplemoussier ''C. maxima'' (Burm.) Merr. et le [[Mandarinier|mandarinier]] ''C. reticulata'' Blanco ; il est cultivé principalement dans le bassin méditerranéen, son fruit est la bigarade ou orange amère. Feuille et fleur renferment une [[Huile essentielle|huile essentielle]] et des [[Flavonoïde|flavonoïdes]] ; propriétés modestement sédatives. Dans l’ « écorce » du fruit, outre une [[Huile essentielle|huile essentielle]], présence de [[Flavonoïde|flavonoïdes]] (citroflavonoïdes) représentés notamment par des [[Hétéroside|hétérosides]] de [[Flavanone|flavanones]] (hespéridoside, naringoside…) et des flavones polyméthoxylées (nobilétine…), des [[Furocoumarine|furocoumarines]] ([[Psoralène|psoralène]]…) et des phénéthylamines ([[Oxédrine (tartrate d')|synéphrine]]…) plus abondantes dans le fruit immature.<br /><br />Inscrit à la Pharmacopée Européenne, monographies 08/2019, 1810 corrigé 10.0 (fleur d’) et 01/2008, 1175 ([[Huile essentielle|huile essentielle]] de fleur, appelée également [[Huile essentielle|huile essentielle]] de néroli) ainsi que l’orange amère, monographies 08/2019, 1603 corrigé 10.0 (épicarpe et mésocarpe) et 01/2008, 1604 (teinture d’épicarpe et de mésocarpe).<br />
|VM_Commentaires=Feuille et fleur sont traditionnellement utilisées dans le traitement symptomatique des états neurotoniques des adultes et des enfants, notamment en cas de troubles mineurs du sommeil. Par entraînement à la vapeur d’eau des fleurs fraîches, obtention de l’[[Huile essentielle|huile essentielle]] « de néroli » et de l’eau distillée de fleurs d’oranger.<br/>Par [[Distillation|distillation]] des feuilles, ramilles et petits fruits encore verts, obtention de l’huile essentielle de « petit grain bigaradier », habituellement désignée par huile essentielle de petit grain bigarade, dont les principaux constituants sont le linalol et surtout l’acétate de linalyle ; propriétés sédatives, antispasmodiques, [[Anxiolytique|anxiolytiques]] ; emplois en [[Aromathérapie|aromathérapie]] contre le stress, les troubles du sommeil, la nervosité excessive ; l’absence d’effets indésirables connus permet de l’utiliser à partir de 3 mois par voie olfactive (diffusion et inhalation) et après 6 ans par voie orale. L’huile essentielle de petit grain bigarade ne doit pas être confondue avec les huiles essentielles de « petit grain » provenant d’autres ''Citrus'' (mandarine, citron, bergamote…).<br/>Le péricarpe frais d’orange amer (orange bigarade) fournit par expression sans chauffage l’huile essentielle (souvent nommée « essence ») d’orange amère.<br/>Des extraits du fruit vert ont été fréquemment incorporés dans des compléments alimentaires à visée amaigrissante, en raison de la présence en quantité variable, parfois élevée, de [[Oxédrine (tartrate d')|synéphrine]] (= ''p''-synéphrine), sous sa forme énantiomérique R-(−), [[Sympathomimétique|sympathomimétique]] structuralement apparenté à l’éphédrine, souvent associée dans ces produits à d’autres substances ([[Caféine|caféine]]…). La survenue d’effets indésirables cardiovasculaires et neurologiques parfois graves, ainsi que d'atteintes hépatiques, est à l’origine de l’interdiction en France (avril 2012) de l’importation, la préparation, la prescription et la [[Délivrance|délivrance]] de préparations magistrales, officinales et hospitalières, y compris les préparations homéopathiques, composées de ce fruit ; l’interdiction porte également sur la prescription, la [[Délivrance|délivrance]] et l’administration à l’Homme du fruit vert. L’imputabilité supposée de ces effets indésirables à la synéphrine fait l’objet de controverses. Quoi qu’il en soit, l’Anses en 2014 a fixé à 20 mg/jour la dose de synéphrine à ne pas dépasser ; de plus, elle a recommandé de ne pas associer la consommation de compléments alimentaires qui en contiennent à celle de [[Caféine|caféine]] et elle a mis en garde les populations à risque accru (enfants, femmes enceintes ou allaitantes, sujets hypertendus, etc.) contre l’utilisation de ces produits.<br/>En cosmétologie, les huiles essentielles issues de l’oranger amer sont employées comme matières premières aromatiques en parfumerie et comme substances parfurmantes dans ls produits cosmétiques.<br />
|VM_Illustration=Groupe 4-Oranger.png<br />
|VM_Légende_illustration=Oranger.<br />
|VM_Position_illustration=Right<br />
|VM_Dimension_illustration=1.25<br />
}}<br />
{{Définition-base<br />
|VM_Affiche_discipline=Oui<br />
|VM_DCI=Non<br />
|VM_Sous-entrée=doux<br />
|VM_Ajout_entrée=Oui<br />
|VM_Sous-entrée_gras=Oui<br />
|VM_Sous-entrée_italique=Non<br />
|VM_Anglais=orange tree<br />
|VM_Espagnol=naranjo dulce<br />
|VM_Définition=Petit arbre (''C. sinensis'' [L.] Osbeck, = ''C. aurantium'' L. var. ''dulcis'') dont la culture, pour son fruit alimentaire, a une importance économique considérable (États-Unis, pays méditerranéens, Chine…).<br />
|VM_Commentaires=Feuille et fleur traditionnellement utilisées dans la même indication que celle de l’oranger amer. Le zeste du fruit (très riche en citroflavonoïdes dont il constitue une matière première industrielle) est traditionnellement utilisé dans le traitement symptomatique des troubles fonctionnels de la fragilité capillaire cutanée (ecchymoses, pétéchies…). Le zeste frais fournit par expression sans chauffage l’huile essentielle d’orange douce (souvent désignée par le terme technique « essence » en raison de son mode d’obtention par expression à froid et non par entraînement à la vapeur d’eau), inscrite à la Pharmacopée européenne (monographie 04/2022, 1811). Elle est constituée principalement (entre 49 et 94 % selon la provenance) de (+)-''R''-limonène, accompagné de petites quantités d’alcools et de cétones monoterpéniques (linalol, carvone…) ; utilisation en [[Aromathérapie|aromathérapie]] par voie orale comme [[Anxiolytique|anxiolytique]] et sédatif ; empoi également par diffusion pour parfumer l’air ambiant (effet « bonne humeur ») et l’assainir.<br />
|VM_Légende_illustration=Oranger.<br />
|VM_Position_illustration=Right<br />
|VM_Dimension_illustration=1.25<br />
}}</div>Lewinhttps://dictionnaire.acadpharm.org/w/index.php?title=Groupe_4:Lurbinect%C3%A9dine&diff=341252Groupe 4:Lurbinectédine2021-11-04T14:15:15Z<p>Lewin : </p>
<hr />
<div>{{Définition-base-état<br />
|VM_Rédigé=Oui<br />
|VM_Relu_fond=Oui<br />
|VM_Relu_forme=Oui<br />
|VM_Groupes=4<br />
|VM_Traduction_requise=Oui<br />
|VM_Etymologie_requise=Oui<br />
}}<br />
{{Définition-base<br />
|VM_Affiche_discipline=Oui<br />
|VM_Discipline=Pharmacognosie<br />
|VM_Type_grammatical=Nom<br />
|VM_DCI=Oui<br />
|VM_Genre=Féminin<br />
|VM_Nombre=Singulier<br />
|VM_Ajout_entrée=Oui<br />
|VM_Sous-entrée_gras=Oui<br />
|VM_Sous-entrée_italique=Non<br />
|VM_Anglais=lurbinectedin<br />
|VM_Espagnol=lurbinectedina<br />
|VM_Synonyme=PM01183<br />
|VM_Définition=[[Alcaloïde|Alcaloïde]] analogue de la [[Trabectédine|trabectédine]] dont la structure se distingue de celle de la [[Trabectédine|trabectédine]] par la présence d’une tétrahydro-β-[[Carboline|carboline]] à la place d’une tétrahydroisoquinoléine. Isolée en faible quantité d’un tunicier marin, l’ascidie des mangroves ''Ecteinascidia turbinata'' Herdman, la lurbinectédine est produite industriellement par [[Hémisynthèse|hémisynthèse]] à partir de la cyanosafracine B elle-même obtenue par fermentation de souches de ''[[Pseudomonas|Pseudomonas]] fluorescens''. Propriétés antitumorales dues à son intercalation covalente dans le petit sillon de l’ADN, interférant ainsi avec la machinerie de réparation de l’ADN par excision de nucléotides couplée à la transcription ; les cassures de l’ADN provoquent l’apoptose. La différence structurale de la lurbinectédine par rapport à la [[Trabectédine|trabectédine]] lui confère des propriétés [[Pharmacocinétique|pharmacocinétiques]] améliorées et une meilleure interaction avec le petit sillon de l’ADN. Toxicité élevée.<br />
|VM_Commentaires=Emploi en perfusion IV avec le statut de médicament orphelin dans le traitement de cancers ovariens résistants au platine ou récidivants ; également, à partir de février 2019, dans le traitement du cancer du poumon à petites cellules métastasé, ayant progressé après une [[Chimiothérapie|chimiothérapie]] comportant un sel de platine ; dans cette indication, approbation par la [[FDA (Food and Drug Administration)|FDA]] en juin 2020 (procédure accélérée). Évaluation en cours dans divers autres cancers (sein, pancréas, mésothéliome…) ; dans cette dernière indication, la lurbinectédine bénéficie à partir d’août 2021 du statut de médicament orphelin dans l’Union européenne.<br/>Cf [[Trabectédine|trabectédine]].<br />
|VM_Illustration=Groupe 4-Lurbinectédine.png<br />
|VM_Légende_illustration=Lurbinectédine.<br />
|VM_Position_illustration=Right<br />
|VM_Dimension_illustration=1<br />
}}</div>Lewinhttps://dictionnaire.acadpharm.org/w/index.php?title=Groupe_4:Ivermectine&diff=341251Groupe 4:Ivermectine2021-11-04T14:00:11Z<p>Lewin : </p>
<hr />
<div>{{Définition-base-état<br />
|VM_Rédigé=Oui<br />
|VM_Relu_fond=Oui<br />
|VM_Relu_forme=Oui<br />
|VM_Groupes=4,7<br />
|VM_Traduction_requise=Oui<br />
|VM_Etymologie_requise=Oui<br />
}}<br />
{{Définition-base<br />
|VM_Affiche_discipline=Oui<br />
|VM_Discipline=Pharmacognosie, Pharmacologie<br />
|VM_Type_grammatical=Nom<br />
|VM_DCI=Oui<br />
|VM_Genre=Féminin<br />
|VM_Nombre=Singulier<br />
|VM_Ajout_entrée=Oui<br />
|VM_Sous-entrée_gras=Oui<br />
|VM_Sous-entrée_italique=Non<br />
|VM_Anglais=ivermectin<br />
|VM_Espagnol=ivermectina<br />
|VM_Définition=Mélange de deux constituants possédant une structure de macrocycle lactonique (ivermectines B<sub>1a</sub> et B<sub>1b</sub>), obtenu par [[Hémisynthèse|hémisynthèse]] à partir d’un mélange d’[[Avermectine|avermectines]], lui-même produit par fermentation de l'actinobactérie ''[[Streptomyces|Streptomyces]] avermectinius'' (synonyme ''S. avermitilis''). Importante activité antiparasitaire (sur parasites internes et externes) résultant d'une affinité importante pour les canaux chlorure glutamate-dépendants, une cible présente dans les cellules nerveuses et musculaires des invertébrés mais absente chez les mammifères. L'ivermectine entraîne ainsi une [[Paralysie|paralysie]] neuro-musculaire et la mort des organismes parasitaires.<br /><br />Inscrite sur la liste des Médicaments essentiels de l'OMS et à la Pharmacopée Européenne (monographie 01/2017, 1336).<br />
|VM_Commentaires=Utilisation par voie orale dans le traitement de l’[[Onchocercose|onchocercose]], de la microfilarémie chez les sujets atteints de [[Filariose|filariose]] lymphatique (= [[Filariose|filariose de Bancroft]]) due à ''Wuchereria bancrofti'', de l’anguillulose (= [[Strongyloïdose|strongyloïdose]]) gastro-intestinale et de la [[Gale|gale]] sarcoptique ; également emploi dans certains pays dans d'autres indications (gnathostomose...).<br/>Également utilisation depuis 2015 par voie cutanée pour le traitement topique des lésions inflammatoires de la rosacée ; le mécanisme d'action serait en rapport avec une action [[Anti-inflammatoire|anti-inflammatoire]] propre et une action antiparasitaire sur les [[Acarien|acariens]] [[Demodex|Demodex]], impliqués dans les éruptions faciales de cette maladie.<br/>Des études en cours ayant déjà donné des résultats encourageants montrent que l’ivermectine pourrait être utilisée pour s’opposer à la transmission du [[Paludisme|paludisme]] par les anophèles, vecteurs de la [[Contamination|contamination]] humaine par les '' [[Plasmodium|Plasmodium]]'' (mort des anophèles après piqûre des individus préalablement traités par l’ivermectine). Des applications dans le traitement de certains cancers sont également à l’étude.<br/>Emploi en médecine vétérinaire (porcs...) comme antiparasitaire interne et externe.<br/>Une substance macrocyclique lactonique proche de l’ivermectine, la moxidectine (DCI), obtenue par [[Hémisynthèse|hémisynthèse]] à partir de la némadectine (DCI), elle-même produite par fermentation d’une souche de ''[[Streptomyces|Streptomyces]] cyanogriseus'' subsp. ''noncyanogenus'', possède le même mécanisme d’action que l’ivermectine ; elle est active sur un large éventail de parasites internes et externes. Par rapport à l’ivermectine, elle présente l’avantage d’une durée d’action plus longue ; elle a été approuvée en juin 2018 par la [[FDA (Food and Drug Administration)|FDA]] aux États-Unis pour le traitement par voie orale de l’[[Onchocercose|onchocercose]] chez les malades âgés de 12 ans au minimum ; des études cliniques se poursuivent, notamment pour le traitement de la [[Strongyloïdose|strongyloïdose]] pour laquelle des résultats prometteurs ont été obtenus. Elle est également largement utilisée en médecine vétérinaire, par voies orale et topique, dans le traitement de diverses parasitoses chez les bovins, ovins, chevaux, chiens, chats…<br/>Deux autres [[Avermectine|avermectines]], la [[doramectine|doramectine]] (DCI), produite par une souche mutante de ''S. avermectinius'', et son dérivé hémisynthétique, la [[Sélamectine|sélamectine]] (DCI), sont également utilisées en médecine vétérinaire. Une autre substance appartenant à la même famille, l’abamectine, est utilisée comme produit [[Phytosanitaire|phytosanitaire]].<br/>Cf [[Avermectine|avermectine]].<br />
|VM_Historique=L'ivermectine a été mise au point à la fin des années 70 à partir de l'[[Avermectine|avermectine]] dont la découverte, quelques années plus tôt, par l’Irlandais William C. Campbell (Merck, Sharp & Dohme, États-Unis) et le Japonais Satoshi Ōmura ([[Institut|Institut]] Kitasato, Japon) a été couronnée par le prix Nobel de médecine en 2015.<br />
|VM_Illustration=Groupe 4-Ivermectine.png<br />
|VM_Légende_illustration=Ivermectine.<br />
|VM_Position_illustration=Right<br />
|VM_Dimension_illustration=1.25<br />
}}</div>Lewinhttps://dictionnaire.acadpharm.org/w/index.php?title=Groupe_4:Ibrexafungerp&diff=341250Groupe 4:Ibrexafungerp2021-11-04T13:45:55Z<p>Lewin : </p>
<hr />
<div>{{Définition-base-état<br />
|VM_Rédigé=Oui<br />
|VM_Relu_fond=Oui<br />
|VM_Relu_forme=Oui<br />
|VM_Groupes=5a<br />
|VM_Traduction_requise=Oui<br />
|VM_Etymologie_requise=Oui<br />
}}<br />
{{Définition-base<br />
|VM_Affiche_discipline=Oui<br />
|VM_Discipline=Pharmacognosie<br />
|VM_Type_grammatical=Nom<br />
|VM_DCI=Oui<br />
|VM_Genre=Masculin<br />
|VM_Nombre=Singulier<br />
|VM_Ajout_entrée=Oui<br />
|VM_Sous-entrée_gras=Oui<br />
|VM_Sous-entrée_italique=Non<br />
|VM_Anglais=ibrexafungerp<br />
|VM_Espagnol=ibrexafungerp<br />
|VM_Définition=[[Triterpène|Triterpène]] hémisynthétique obtenu à partir de l’ [[Enfumafungine|enfumafungine]], [[Hétéroside|hétéroside]] triterpénique isolé du milieu de fermentation d’un champignon, ''Hormonema'' sp., endophyte des feuilles du [[Genévrier|genévrier commun]] (''Juniperus communis'' L., ''Cupressaceae''). Sa structure chimique se distingue de celle du modèle naturel par : a) le remplacement en C-2 du groupe acétoxy par un enchaînement pyridyltriazole ; b) le remplacement en C-3 du β-glucoside par une chaîne aminoéther ; c) la réduction de la fonction [[Hémiacétal|hémiacétal]] en C-25 en éther cyclique.<br/>Substance [[Antifongique|antifongique]] présentant une importante activité vis-à-vis de souches pathogènes de [[Candida|''Candida'']] et d’[[Aspergillus|''Aspergillus'']] ; elle agit par inhibition spécifique d’une enzyme, la 1,3-ß-D-glucane synthétase, empêchant ainsi la formation du 1,3-ß-D-glucane, constituant essentiel de la paroi cellulaire de nombreux champignons filamenteux et de [[Levure|levures]]. Ce mécanisme d’action est à la fois identique (par l’enzyme inhibée) à celui des [[Échinocandine|échinocandines]], ([[Caspofungine|caspofungine]], [[Anidulafungine|anidulafungine]], [[Micafungine|micafungine]], ...), et différent par le mécanisme de l’inhibition enzymatique (probablement fixation sur un site différent de l’enzyme), ce qui pourrait expliquer l’efficacité de l’ibrexafungerp vis-à-vis de certaines souches pathogènes résistant aux [[Échinocandines|échinocandines]].<br />
|VM_Commentaires=D’actvité [[Antifongique|antifongique]] plus puissante et de profil [[Pharmacocinétique|pharmacocinétique]] plus favorable (meilleure [[Biodisponibilité|biodisponibilité]] par voie orale) que l’[[Enfumafungine|enfumafungine]], l’ibrexafungerp a été approuvé aux États-Unis en juin 2021 par la FDA dans le traitement, sous forme de citrate, de la [[Candidose|candidose]] vulvo-vaginale, par voie orale. Réservé aux femmes adultes et aux jeunes filles après la ménarche ; en raison d’un risque de toxicité foetale, nécessité d’une [[Contraception|contraception]] efficace et contre-indication chez la femme enceinte. En raison de la métabolisation de l’ibrexafungerp par le cytochrome CYP3A4, interaction avec les substances inhibitrices et inductrices de ce cytochrome en particulier le [[Kétoconazole|kétoconazole]] et l’[[Itraconazole|itraconazole]] (deux [[Antifongique|antifongiques]]). Effets indésirables principalement d’ordre digestif (diarrhées, nausées, vomissements). Des évaluations cliniques sont en cours dans d’autres infections fongiques, entre autres l’aspergillose pulmonaire invasive et la [[Candidose|candidose]] invasive ; dans cette dernière indication, l’ibrexafungerp bénéficie du statut de médicament orphelin depuis fin 2021.<br/>L’ibrexafungerp est le premier représentant d’une nouvelle classe d’antifongiques dont la DCI comporte le suffixe -''fungerp''. Ces ''fungerps'' sont caractérisés par une structure triterpénique, un mode d’action par inhibition de la 1,3-ß-D-glucane synthétase et une activité par voie orale.<br />
|VM_Illustration=Groupe 4-Ibrexafungerp.png<br />
|VM_Légende_illustration=Ibrexafungerp.<br />
|VM_Position_illustration=Right<br />
|VM_Dimension_illustration=1.75<br />
}}</div>Lewinhttps://dictionnaire.acadpharm.org/w/index.php?title=Groupe_4:Ibrexafungerp&diff=341249Groupe 4:Ibrexafungerp2021-11-04T13:44:30Z<p>Lewin : </p>
<hr />
<div>{{Définition-base-état<br />
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|VM_Définition=[[Triterpène|Triterpène]] hémisynthétique obtenu à partir de l’ [[Enfumafungine|enfumafungine]], [[Hétéroside|hétéroside]] triterpénique isolé du milieu de fermentation d’un champignon, ''Hormonema'' sp., endophyte des feuilles du [[Genévrier|genévrier commun]] (''Juniperus communis'' L., ''Cupressaceae''). Sa structure chimique se distingue de celle du modèle naturel par : a) le remplacement en C-2 du groupe acétoxy par un enchaînement pyridyltriazole ; b) le remplacement en C-3 du β-glucoside par une chaîne aminoéther ; c) la réduction de la fonction [[Hémiacétal|hémiacétal]] en C-25 en éther cyclique.<br/>Substance [[Antifongique|antifongique]] présentant une importante activité vis-à-vis de souches pathogènes de [[Candida|''Candida'']] et d’[[Aspergillus|''Aspergillus'']] ; elle agit par inhibition spécifique d’une enzyme, la 1,3-ß-D-glucane synthétase, empêchant ainsi la formation du 1,3-ß-D-glucane, constituant essentiel de la paroi cellulaire de nombreux champignons filamenteux et de [[Levure|levures]]. Ce mécanisme d’action est à la fois identique (par l’enzyme inhibée) à celui des [[Échinocandine|échinocandines]], ([[Caspofungine|caspofungine]], [[Anidulafungine|anidulafungine]], [[Micafungine|micafungine]], ...), et différent par le mécanisme de l’inhibition enzymatique (probablement fixation sur un site différent de l’enzyme), ce qui pourrait expliquer l’efficacité de l’ibrexafungerp vis-à-vis de certaines souches pathogènes résistant aux [[Échinocandines|échinocandines]].<br />
|VM_Commentaires=D’actvité [[Antifongique|antifongique]] plus puissante et de profil [[Pharmacocinétique|pharmacocinétique]] plus favorable (meilleure [[Biodisponibilité|biodisponibilité]] par voie orale) que l’[[Enfumafungine|enfumafungine]], l’ibrexafungerp a été approuvé aux États-Unis en juin 2021 par la FDA dans le traitement, sous forme de citrate, de la [[Candidose|candidose]] vulvo-vaginale, par voie orale. Réservé aux femmes adultes et aux jeunes filles après la ménarche ; en raison d’un risque de toxicité foetale, nécessité d’une [[Contraception|contraception]] efficace et contre-indication chez la femme enceinte. En raison de la métabolisation de l’ibrexafungerp par le cytochrome CYP3A4, interaction avec les substances inhibitrices et inductrices de ce cytochrome en particulier le [[Kétoconazole|kétoconazole]] et l’[[Itraconazole|itraconazole]] (deux [[Antifongique|antifongiques]]). Effets indésirables principalement d’ordre digestif (diarrhées, nausées, vomissements). Des évaluations cliniques sont en cours dans d’autres infections fongiques, entre autres l’aspergillose pulmonaire invasive et la [[Candidose|candidose]] invasive ; dans cette dernière indication, l’ibrexafungerp bénéficie du statut de médicament orphelin depuis fin 2021.<br/>L’ibrexafungerp est le premier représentant d’une nouvelle classe d’antifongiques dont la DCI comporte le suffixe-''fungerp''. Ces ''fungerps'' sont caractérisés par une structure triterpénique, un mode d’action par inhibition de la 1,3-ß-D-glucane synthétase et une activité par voie orale.<br />
|VM_Illustration=Groupe 4-Ibrexafungerp.png<br />
|VM_Légende_illustration=Ibrexafungerp.<br />
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|VM_Dimension_illustration=1.75<br />
}}</div>Lewinhttps://dictionnaire.acadpharm.org/w/index.php?title=Groupe_4:Govit%C3%A9can&diff=341248Groupe 4:Govitécan2021-11-04T13:34:03Z<p>Lewin : </p>
<hr />
<div>{{Définition-base-état<br />
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}}<br />
{{Définition-base<br />
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|VM_Définition=Terme désignant une entité chimique constituée d’un puissant agent cytotoxique, la 7-éthyl-10-hydroxycamptothécine (couramment désignée par SN-38) et d’un bras de liaison, permettant l’accrochage du SN-38 à un [[Anticorps|anticorps]] monoclonal, formant ainsi un [[Immunoconjugué|immunoconjugué]] (conjugué [[Anticorps|anticorps]]-médicament : ''antibody-drug conjugate = ADC''). Après fixation de l'[[Immunoconjugué|immunoconjugué]] sur l'[[Antigène|antigène]] ciblé par l'[[Anticorps|anticorps]] monoclonal, puis internalisation par [[Endocytose|endocytose]], le bras de liaison est éliminé ; ainsi, l’agent cytotoxique (lSN-38) est libéré directement au sein des cellules cancéreuses ciblées dans le but de diminuer sa toxicité générale. Le SN-38 est un métabolite actif de l’[[Irinotécan|irinotécan]] (CPT-11), un dérivé hémisynthétique de la [[Camptothécine|camptothécine]] (CPT). Agent cytotoxique et [[Anticancéreux|anticancéreux]], entre 100 et 1 000 fois plus puissant que l’[[Irinotécan|irinotécan]], le SN-38 exerce son activité par une inhibition des [[Topoisomérase|topoisomérases]] I, en stabilisant le complexe covalent enzyme-ADN, engendrant une cassure monobrin de l’ADN ; il en résulte la mort cellulaire par [[Apoptose|apoptose]].<br />
|VM_Commentaires=Plusieurs [[Immunoconjugué|immunoconjugués]] comportant le govitécan sont en cours d’évaluation clinique plus ou moins avancée. L’un d’entre eux, le [[Sacituzumab govitécan|sacituzumab govitécan]] (DCI), connu sous le nom de code IMMU-132, cible le récepteur Trop-2 (''Trophoblast antigen 2''), une glycoprotéine surexprimée principalement à la surface des cellules de diverses tumeurs épithéliales telles que le cancer du sein triple négatif, de la prostate, du pancréas… Le [[Sacituzumab govitécan|sacituzumab govitécan]] bénéficie du statut de médicament orphelin, aux États-Unis pour le traitement du cancer du poumon à petites cellules et du cancer du pancréas, en Europe pour cette dernière indication. En avril 2020, la [[FDA (Food and Drug Administration)|FDA]] a approuvé aux États-Unis la mise sur le marché du [[Sacituzumab govitécan|sacituzumab govitécan]], dans le cadre d’une procédure accélérée, pour le traitement de patientes présentant un cancer du sein métastatique triple négatif, ayant subi auparavant au moins deux traitements de leur maladie métastatique. Il est disponible en France depuis novembre 2020 dans le cadre d’une ATU nominative et en septembre 2021 la HAS l’a autorisé en accès précoce, en monothérapie, pour le traitement du cancer du sein non résécable ou métastatique triple négatif, chez des malades ayant reçu au préalable au moins deux lignes de traitement systémique ; dans cette indication, fin 2021 une AMM européenne lui a été attribuée. Le sacituzumab govitécan est également en cours d’évaluation clinique dans divers autres cancers : urothéliaux, prostatiques, endométriaux, glioblastome, métastases cérébrales. Administré en perfusion IV, il peut provoquer des effets indésirables sérieux, notamment des neutropénies et des diarrhées sévères.<br/>Parmi les autres [[Immunoconjugué|immunoconjugués]] comportant le govitécan actuellement en cours d’expérimentationn clinique figure le labétuzumab govitécan (DCI, nom de code IMMU-130), dirigé contre l’antigène carcinoembryonnaire CEACAM5 (''carcinoembryonic antigen-related cell adhesion molecule 5'') surexprimé dans diverses tumeurs solides, entre autres dans plus de 80% des cancers colorectaux métastatiques ; il est évalué dans ces cancers, chez des patients ayant reçu précédemment au moins un traitement comportant de l’[[Irinotécan|irinotécan]].<br />
|VM_Illustration=Groupe 4-Govitécan.png<br />
|VM_Position_illustration=Right<br />
|VM_Dimension_illustration=1.25<br />
}}</div>Lewinhttps://dictionnaire.acadpharm.org/w/index.php?title=R%C3%A9daction:Art%C3%A9sunate&diff=341247Rédaction:Artésunate2021-11-04T13:01:06Z<p>Lewin : </p>
<hr />
<div>{{Définition-base-état<br />
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|VM_Groupes=4,7<br />
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}}<br />
{{Définition-base<br />
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|VM_Discipline=Pharmacognosie, Pharmacologie<br />
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|VM_Nombre=Singulier<br />
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|VM_Sous-entrée_gras=Oui<br />
|VM_Sous-entrée_italique=Non<br />
|VM_Anglais=artesunate<br />
|VM_Espagnol=artesunato<br />
|VM_Allemand=Artesunat<br />
|VM_Définition=[[Antipaludique|Antipaludique]] d’origine hémisynthétique de la famille de l'[[Artémisinine|artémisinine]]. L’artésunate, utilisé sous forme de son sel de sodium, est l’ester hémisuccinique de la 10''R''-dihydroartémisinine dont il constitue un précurseur pharmacologique (prodrogue).<br /><br />Inscrit (seul et en association avec l'amodiaquine, la [[Méfloquine (chlorhydrate de)|méfloquine]] ou le tétraphosphate de pyronaridine) sur la liste des Médicaments essentiels de l'OMS.<br />
|VM_Commentaires=L'artésunate est utilisé exclusivement en traitement curatif : par voie orale dans l’accès palustre non compliqué à ''[[Plasmodium|Plasmodium]] falciparum'', en association avec l’amodiaquine, la [[Méfloquine (chlorhydrate de)|méfloquine]] ou la pyronaridine ; par voie parentérale (soluté aqueux d’artésunate de sodium par voie IV) dans les formes sévères ou multirésistantes de [[Paludisme|paludisme]]. L’artésunate par voie IV est devenu le traitement de choix des accès sévères à ''P. falciparum'' chez l’adulte et chez l’enfant, devant l’artéméther (voie IM) puis la [[Quinine|quinine]] (voie IV).<br/>L’artésunate bénéficie du statut de médicament orphelin pour le traitement du [[Paludisme|paludisme]]. Aux États-Unis, la [[FDA (Food and Drug Administration)|FDA]] a délivré en mai 2020 une AMM à une forme injectable par voie IV d’artésunate, pour le traitement des adultes et des enfants souffrant d’accès graves de [[Paludisme|paludisme]] ; ce traitement doit toujours être suivi d’une cure complète par un [[Antipaludique|antipaludique]] oral approprié. En France l’artésunate est disponible dans le cadre réglementaire des ATU nominatives, sous deux formulations destinées respectivement à la voie orale (comprimés) et à la voie parentérale IV (poudre et solvant pour solution injectable). Fin 2021, une AMM a été octroyée à une forme injectable d’artésunate par la Commission européenne, pour le traitement initial de l’accès palustre sévère chez l’adulte et l’enfant.<br/>L’artésunate présente l’inconvénient d’avoir une solubilité dans l’eau limitée et une hydrolyse rapide de la fonction ester en solution. Pour y remédier, des éthers et non des esters, de la 10R-dihydroartémisinine, non ont été préparés. Parmi eux, l’artélinate de sodium (sel sodique du 4-carboxybenzyléther de la dihydroartémisinine) a fait l’objet d’une évaluation préclinique et s’est révélé plus actif que l’artésunate ; son développement semble toutefois avoir été arrêté en raison d’une neurotoxicité plus élevée.<br />
|VM_Illustration=Rédaction-Artésunate.png<br />
|VM_Légende_illustration=Artésunate.<br />
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|VM_Dimension_illustration=1.25<br />
}}</div>Lewinhttps://dictionnaire.acadpharm.org/w/index.php?title=Groupe_4:V%C3%A9dotine&diff=341040Groupe 4:Védotine2021-10-26T17:52:29Z<p>Lewin : </p>
<hr />
<div>{{Définition-base-état<br />
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}}<br />
{{Définition-base<br />
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|VM_Discipline=Pharmacognosie<br />
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|VM_Genre=Féminin<br />
|VM_Nombre=Singulier<br />
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|VM_Sous-entrée_gras=Oui<br />
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|VM_Anglais=vedotin<br />
|VM_Espagnol=vedotina<br />
|VM_Allemand=Vedotin<br />
|VM_Définition=Terme désignant une entité chimique constituée d’un puissant agent [[Antimitotique|antimitotique]], la [[Monométhylauristatine|monométhylauristatine E]] (abréviation MMAE), et d’un ensemble structural (comprenant notamment un motif dipeptidique valine-citrulline) permettant la liaison de la [[Monométhylauristatine|MMAE]] à un [[Anticorps|anticorps]] monoclonal, formant ainsi un [[Immunoconjugué|immunoconjugué]] (conjugué [[Anticorps|anticorps]]-médicament : ''antibody-drug conjugate = ADC''). Après fixation de l'[[Immunoconjugué|immunoconjugué]] sur l'[[Antigène|antigène]] ciblé par l'[[Anticorps|anticorps]] monoclonal, internalisation par [[Endocytose|endocytose]] puis coupure enzymatique au niveau du dipeptide, suivie de l’élimination spontanée d’un espaceur ''p''-aminobenzylcarbamate, l’agent cytotoxique (la [[Monométhylauristatine|MMAE]]) est libéré directement au sein des cellules cancéreuses ciblées, dans le but de diminuer sa toxicité générale. La [[Monométhylauristatine|MMAE]] est un analogue synthétique de la [[Dolastatine|dolastatine 10]], conçu sur le modèle structural de ce peptide naturel isolé d’un mollusque marin, ''Dolabella [[Auricularia|auricularia]]'' Lightfoot ; très puissante activité [[Antimitotique|antimitotique]] résultant de l’inhibition de l’assemblage des [[Tubuline|tubulines]] en [[Microtubule|microtubules]] ; la liaison de la [[Monométhylauristatine|MMAE]] à la [[Tubuline|tubuline]] perturbe le réseau de [[Microtubule|microtubules]] dans la cellule, induit l’arrêt du cycle cellulaire et se traduit par la mort apoptotique des cellules tumorales. Toxicité très élevée de la [[Monométhylauristatine|MMAE]] interdisant son emploi direct en [[Chimiothérapie|chimiothérapie]] anticancéreuse si elle n’est pas incluse dans un [[Immunoconjugué|immunoconjugué]].<br />
|VM_Commentaires=Deux [[Immunoconjugué|immunoconjugués]] comportant la védotine sont sur le marché en France.<br/>Le premier (AMM européenne en 2012) est le [[Brentuximab védotine|brentuximab védotine]] (DCI) dans lequel la védotine est liée à un [[Anticorps|anticorps]] monoclonal anti-CD30, le brentuximab. Il est indiqué chez l’adulte dans le traitement du [[Lymphome|lymphome hodgkinien]] CD30 positif récidivant ou réfractaire, et en cas de risque accru de récidive ou de progression après une greffe autologue de cellules souches ; également dans le traitement du [[Lymphome|lymphome]] anaplasique systémique à grandes cellules récidivant ou réfractaire. À partir de 2018, plusieurs extensions successives d’indications chez l’adulte ont été autorisées : [[Lymphome|lymphome]] cutané à cellules T CD30 positif, après au moins un traitement systémique préalable ; en association avec la [[Doxorubicine|doxorubicine]], la [[Vinblastine|vinblastine]] et la [[Dacarbazine|dacarbazine]], [[Lymphome|lymphome]] hodgkinien CD30 positif de stade IV non traité précédemment ; en association avec le [[Cyclophosphamide|cyclophosphamide]], la [[Doxorubicine|doxorubicine]] et la [[Prednisone|prednisone]], [[Lymphome|lymphome]] anaplasique systémique à grandes cellules non traité précédemment. Nombreux effets indésirables souvent graves, parfois mortels (neuropathies périphériques motrices et sensitives, infections, atteintes hématologiques…) ; risque avéré de survenue d’une pancréatite aiguë, d’une perforation intestinale ou d’une leucoencéphalite multifocale progressive.<br/>Le second [[Immunoconjugué|immunoconjugué]] (AMM en janvier 2020) est le [[Polatuzumab védotine|polatuzumab védotine]] (DCI). Ciblant une protéine (CD79b) modérément ou fortement exprimée à la surface des lymphocytes B, cet [[Immunoconjugué|immunoconjugué]] a pour indication, en association avec la [[Bendamustine|bendamustine]] et le [[Rituximab|rituximab]], le traitement du [[Lymphome|lymphome]] diffus à grandes cellules B, réfractaire ou en rechute, chez des patients adultes non éligibles à une greffe de cellules souches hématopoïétiques. Depuis 2018, le [[Polatuzumab védotine|polatuzumab védotine]] bénéficie dans l’Union européenne du statut de médicament orphelin. En juin 2019, il a été approuvé par la [[FDA (Food and Drug Administration)|FDA]] aux États-Unis, en association avec la [[Bendamustine|bendamustine]] et le [[Rituximab|rituximab]].<br/>En outre, deux autres immunoconjugués comportant la védotine ont été approuvés par la FDA aux États-Unis :<br/>- en décembre 2019, l’[[Enfortumab védotine|enfortumab védotine]] (DCI), pour le traitement de patients souffrant d’un cancer urothélial localement avancé ou métastatique ; dans cet [[Immunoconjugué|immunoconjugué]], l’anticorps monoclonal cible la nectine-4, une protéine exprimée sur de nombreuses tumeurs solides, tout particulièrement les cancers de la vessie ;<br/>- en septembre 2021, approbation accélérée pour le tisotumab védotine (DCI ), pour le traitement du cancer du col de l’utérus récurrent ou métastatique chez les patientes adultes dont la maladie a progressé pendant ou après la chimiothérapie ; dans cet immunoconjugué, l’anticorps monoclonal cible le facteur tissulaire, fortement exprimé sur les cellules cancéreuses de tumeurs avancées.<br />
|VM_Illustration=Groupe 4-Védotine.png<br />
|VM_Légende_illustration=Védotine.<br />
|VM_Position_illustration=Right<br />
|VM_Dimension_illustration=1.75<br />
}}</div>Lewinhttps://dictionnaire.acadpharm.org/w/index.php?title=Groupe_4:V%C3%A9dotine&diff=341039Groupe 4:Védotine2021-10-26T17:50:45Z<p>Lewin : </p>
<hr />
<div>{{Définition-base-état<br />
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|VM_Allemand=Vedotin<br />
|VM_Définition=Terme désignant une entité chimique constituée d’un puissant agent [[Antimitotique|antimitotique]], la [[Monométhylauristatine|monométhylauristatine E]] (abréviation MMAE), et d’un ensemble structural (comprenant notamment un motif dipeptidique valine-citrulline) permettant la liaison de la [[Monométhylauristatine|MMAE]] à un [[Anticorps|anticorps]] monoclonal, formant ainsi un [[Immunoconjugué|immunoconjugué]] (conjugué [[Anticorps|anticorps]]-médicament : ''antibody-drug conjugate = ADC''). Après fixation de l'[[Immunoconjugué|immunoconjugué]] sur l'[[Antigène|antigène]] ciblé par l'[[Anticorps|anticorps]] monoclonal, internalisation par [[Endocytose|endocytose]] puis coupure enzymatique au niveau du dipeptide, suivie de l’élimination spontanée d’un espaceur ''p''-aminobenzylcarbamate, l’agent cytotoxique (la [[Monométhylauristatine|MMAE]]) est libéré directement au sein des cellules cancéreuses ciblées, dans le but de diminuer sa toxicité générale. La [[Monométhylauristatine|MMAE]] est un analogue synthétique de la [[Dolastatine|dolastatine 10]], conçu sur le modèle structural de ce peptide naturel isolé d’un mollusque marin, ''Dolabella [[Auricularia|auricularia]]'' Lightfoot ; très puissante activité [[Antimitotique|antimitotique]] résultant de l’inhibition de l’assemblage des [[Tubuline|tubulines]] en [[Microtubule|microtubules]] ; la liaison de la [[Monométhylauristatine|MMAE]] à la [[Tubuline|tubuline]] perturbe le réseau de [[Microtubule|microtubules]] dans la cellule, induit l’arrêt du cycle cellulaire et se traduit par la mort apoptotique des cellules tumorales. Toxicité très élevée de la [[Monométhylauristatine|MMAE]] interdisant son emploi direct en [[Chimiothérapie|chimiothérapie]] anticancéreuse si elle n’est pas incluse dans un [[Immunoconjugué|immunoconjugué]].<br />
|VM_Commentaires=Deux [[Immunoconjugué|immunoconjugués]] comportant la védotine sont sur le marché en France.<br/>Le premier (AMM européenne en 2012) est le [[Brentuximab védotine|brentuximab védotine]] (DCI) dans lequel la védotine est liée à un [[Anticorps|anticorps]] monoclonal anti-CD30, le brentuximab. Il est indiqué chez l’adulte dans le traitement du [[Lymphome|lymphome hodgkinien]] CD30 positif récidivant ou réfractaire, et en cas de risque accru de récidive ou de progression après une greffe autologue de cellules souches ; également dans le traitement du [[Lymphome|lymphome]] anaplasique systémique à grandes cellules récidivant ou réfractaire. À partir de 2018, plusieurs extensions successives d’indications chez l’adulte ont été autorisées : [[Lymphome|lymphome]] cutané à cellules T CD30 positif, après au moins un traitement systémique préalable ; en association avec la [[Doxorubicine|doxorubicine]], la [[Vinblastine|vinblastine]] et la [[Dacarbazine|dacarbazine]], [[Lymphome|lymphome]] hodgkinien CD30 positif de stade IV non traité précédemment ; en association avec le [[Cyclophosphamide|cyclophosphamide]], la [[Doxorubicine|doxorubicine]] et la [[Prednisone|prednisone]], [[Lymphome|lymphome]] anaplasique systémique à grandes cellules non traité précédemment. Nombreux effets indésirables souvent graves, parfois mortels (neuropathies périphériques motrices et sensitives, infections, atteintes hématologiques…) ; risque avéré de survenue d’une pancréatite aiguë, d’une perforation intestinale ou d’une leucoencéphalite multifocale progressive.<br/>Le second [[Immunoconjugué|immunoconjugué]] (AMM en janvier 2020) est le [[Polatuzumab védotine|polatuzumab védotine]] (DCI). Ciblant une protéine (CD79b) modérément ou fortement exprimée à la surface des lymphocytes B, cet [[Immunoconjugué|immunoconjugué]] a pour indication, en association avec la [[Bendamustine|bendamustine]] et le [[Rituximab|rituximab]], le traitement du [[Lymphome|lymphome]] diffus à grandes cellules B, réfractaire ou en rechute, chez des patients adultes non éligibles à une greffe de cellules souches hématopoïétiques. Depuis 2018, le [[Polatuzumab védotine|polatuzumab védotine]] bénéficie dans l’Union européenne du statut de médicament orphelin. En juin 2019, il a été approuvé par la [[FDA (Food and Drug Administration)|FDA]] aux États-Unis, en association avec la [[Bendamustine|bendamustine]] et le [[Rituximab|rituximab]].<br/>En outre, deux autres immunoconjugués comportant la védotine ont été approuvés par la FDA aux États-Unis :<br/>- en décembre 2019, l’[[Enfortumab védotine|enfortumab védotine]] (DCI), pour le traitement de patients souffrant d’un cancer urothélial localement avancé ou métastatique ; dans cet [[Immunoconjugué|immunoconjugué]], l’anticorps monoclonal cible la nectine-4, une protéine exprimée sur de nombreuses tumeurs solides, tout particulièrement les cancers de la vessie ;<br/>- en septembre 2021, approbation accélérée pour le tisotumab védotine (DCI ), pour le traitement du cancer du col de l’utérus récurrent ou métastatique chez les patientes adultes dont la maladie a progressé pendant ou après la chimiothérapie ; dans cet immunocojugué, l’anticorps monoclonal cible le facteur tissulaire, fortement exprimé sur les cellules cancéreuses de tumeurs avancées.<br />
|VM_Illustration=Groupe 4-Védotine.png<br />
|VM_Légende_illustration=Védotine.<br />
|VM_Position_illustration=Right<br />
|VM_Dimension_illustration=1.75<br />
}}</div>Lewinhttps://dictionnaire.acadpharm.org/w/index.php?title=Groupe_4:Terpine&diff=341038Groupe 4:Terpine2021-10-26T16:40:00Z<p>Lewin : </p>
<hr />
<div>{{Définition-base-état<br />
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}}<br />
{{Définition-base<br />
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|VM_Discipline=Pharmacognosie<br />
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|VM_Sous-entrée_gras=Oui<br />
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|VM_Anglais=terpin<br />
|VM_Espagnol=terpina<br />
|VM_Synonyme=terpinol ou p‑menthane‑1,8‑diol<br />
|VM_Etymologie=français [[Terpène|terpène]], suffixe ''–ine''<br />
|VM_Définition=Nom désignant des monoterpènes obtenus par hydratation des pinènes en milieu acide dilué. Le stéréo-isomère désigné habituellement par « ''cis''‑terpine », plus stable et cristallisant avec une molécule d'eau (« hydrate de terpine »), est celui utilisé en thérapeutique.<br/><br/>Inscrite à la Pharmacopée Européenne, monographie 04/2022, 2940 (monohydratée).<br />
|VM_Commentaires=Employée (voies orale et rectale) comme expectorant, seule ou en association avec des huiles essentielles à visée antiseptique et/ou d'autres expectorants dans le traitement d’appoint au cours des affections bronchiques aiguës bénignes (utilisée surtout chez l'adulte et, plus rarement, chez l'enfant au-dessus de 30 mois).<br />
|VM_Illustration=Groupe 4-Terpine.png<br />
|VM_Légende_illustration=Terpine.<br />
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}}</div>Lewinhttps://dictionnaire.acadpharm.org/w/index.php?title=Groupe_4:Teicoplanine&diff=341037Groupe 4:Teicoplanine2021-10-26T16:38:11Z<p>Lewin : </p>
<hr />
<div>{{Définition-base-état<br />
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|VM_Anglais=teicoplanin<br />
|VM_Espagnol=teicoplanina<br />
|VM_Définition=Antibiotique [[Antibactérien|antibactérien]] de la classe des lipoglycopeptides obtenu par fermentation de certaines souches de l’actinobactérie ''Actinoplanes teichomyceticus'' ; mélange de plusieurs composants chlorés distincts par la chaîne latérale lipophile portée par l’un des oses. Spectre [[Antibactérien|antibactérien]], mécanisme d’action et indications semblables à ceux des autres glycopeptides, en particulier de la [[Vancomycine|vancomycine]], dont elle constitue une alternative en cas d’infection grave par des bactéries aérobies et anaérobies à Gram positif devenues résistantes ; également emploi chez des patients allergiques aux bêta-lactamines.<br/><br/>Inscrite à la Pharmacopée Européenne (monographie 04/2022, 2358).<br />
|VM_Commentaires=Administration par voie IV (bolus ou perfusion) ou IM (cette dernière non utilisable dans le cas de la [[Vancomycine|vancomycine]]) ; utilisation possible chez le nourrisson (en perfusion) dès la naissance. Par voie orale, la teicoplanine est également indiquée comme alternative thérapeutique pour le traitement d’infections intestinales (diarrhées, colites) dues à ''[[Clostridium|Clostridium (Clostridioides) difficile]]''.<br/>La teicoplanine bénéficie également, depuis août 2017, du statut de médicament orphelin dans le traitement de la [[Mucoviscidose|mucoviscidose]].<br/>Variante orthographique : téicoplanine.<br />
|VM_Illustration=Groupe 4-Teicoplanine.png<br />
|VM_Légende_illustration=Teicoplanine.<br />
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}}</div>Lewinhttps://dictionnaire.acadpharm.org/w/index.php?title=Groupe_4:Teicoplanine&diff=341036Groupe 4:Teicoplanine2021-10-26T16:35:17Z<p>Lewin : </p>
<hr />
<div>{{Définition-base-état<br />
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|VM_Définition=Antibiotique [[Antibactérien|antibactérien]] de la classe des lipoglycopeptides obtenu par fermentation de certaines souches de l’actinobactérie ''Actinoplanes teichomyceticus'' ; mélange de plusieurs composants chlorés distincts par la chaîne latérale lipophile portée par l’un des oses. Spectre [[Antibactérien|antibactérien]], mécanisme d’action et indications semblables à ceux des autres glycopeptides, en particulier de la [[Vancomycine|vancomycine]], dont elle constitue une alternative en cas d’infection grave par des bactéries aérobies et anaérobies à Gram positif devenues résistantes ; également emploi chez des patients allergiques aux bêta-lactamines.<br />
|VM_Commentaires=Administration par voie IV (bolus ou perfusion) ou IM (cette dernière non utilisable dans le cas de la [[Vancomycine|vancomycine]]) ; utilisation possible chez le nourrisson (en perfusion) dès la naissance. Par voie orale, la teicoplanine est également indiquée comme alternative thérapeutique pour le traitement d’infections intestinales (diarrhées, colites) dues à ''[[Clostridium|Clostridium (Clostridioides) difficile]]''.<br/>La teicoplanine bénéficie également, depuis août 2017, du statut de médicament orphelin dans le traitement de la [[Mucoviscidose|mucoviscidose]].<br/>Variante orthographique : téicoplanine.<br />
|VM_Illustration=Groupe 4-Teicoplanine.png<br />
|VM_Légende_illustration=Teicoplanine.<br />
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}}</div>Lewinhttps://dictionnaire.acadpharm.org/w/index.php?title=Groupe_4:S%C3%A9n%C3%A9&diff=341032Groupe 4:Séné2021-10-26T07:59:25Z<p>Lewin : </p>
<hr />
<div>{{Définition-base-état<br />
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|VM_Anglais=senna ou Alexandrian senna<br />
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|VM_Etymologie=arabe ''sanā'' ou ''sena'' séné<br />
|VM_Définition=Sous-arbrisseau (''Senna alexandrina'' Mill., ''[[Fabaceae|Fabaceae]]'' ex-Césalpiniacées) à feuilles composées paripennées, spontané et cultivé dans certaines régions désertiques africaines (Somalie, Soudan) et asiatiques (Inde, Pakistan). Les folioles et le fruit (gousse aplatie, improprement appelé follicule) renferment des [[Anthracénoïde|anthracénoïdes]] (hydroxyanthracénosides) dont les principaux sont les sennosides A, B, C et D, glucosides de génines dianthroniques, les sennidines, dans lesquelles deux anthrones, identiques (rhéine anthrone et rhéine anthrone dans les sennidines A et B) ou différentes (rhéine anthrone et émodol anthrone dans les sennidines C et D) sont unies par une liaison carbone-carbone entre les carbones C-10. Propriétés laxatives « stimulantes », purgatives à dose élevée.<br /><br />Inscrit sur la liste des Médicaments essentiels de l'OMS et à la Pharmacopée Européenne, monographies 04/2020, 0206 (feuille de) et 0207 (fruit de), 04/2022, 1261 (extrait sec titré de foliole de), 04/2022, 3084 (extrait aqueux sec titré de fruit de) et 04/2022, 3127 (extrait hydroalcoolique sec titré de fruit de).<br />
|VM_Commentaires=Le traitement symptomatique de la constipation par ces drogues, sous forme d’infusé, de poudre ou d’extrait titré, doit être de courte durée, en cas de constipation occasionnelle, et suivre des règles de prescription et de [[Dispensation|dispensation]] rigoureuses. Cf [[Anthracénoïde|anthracénoïde]].<br/>Jusqu’à un passé récent, il était admis que les sénés officinaux (Pharmacopée européenne) provenaient de deux espèces distinctes rattachées au genre ''Cassia'' : ''C. angustifolia'' Vahl, d’origine asiatique, connu sous le nom de séné de l’Inde ou de Tinnevelly, et ''C. senna'' L., d’origine est-africaine, connu sous le nom de séné d’Alexandrie ou de Khartoum ; désormais, on considère que ces deux espèces n’en font qu’une, placée dans le genre ''Senna'', ''S. alexandrina'' Mill.<br/>Le vocable impropre « séné de Provence » désigne parfois la globulaire (= globulaire buissonnante ou globulaire turbith), ''Globularia alypum'' L., ''Plantaginaceae'' (précédemment ''Globulariaceae''), sous-arbrisseau xérophile présent dans le sud de la France. D’origine botanique et composition différentes de celles des sénés officinaux, cette globulaire en constitue un succédané et ses feuilles, qui ne contiennent pas d’[[Anthracénoïde|anthracénoïdes]], ont été utilisées dans des tisanes à visée [[Diurétique|diurétique]] et laxative.<br />
|VM_Légende_illustration=Séné.<br />
|VM_Position_illustration=Right<br />
|VM_Dimension_illustration=1.25<br />
}}</div>Lewinhttps://dictionnaire.acadpharm.org/w/index.php?title=Groupe_4:Streptomycine&diff=341031Groupe 4:Streptomycine2021-10-26T07:55:59Z<p>Lewin : </p>
<hr />
<div>{{Définition-base-état<br />
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|VM_Espagnol=estreptomicina<br />
|VM_Allemand=Streptomycin<br />
|VM_Définition=Chef de file historique des antibiotiques [[Antibactérien|antibactériens]] de la classe des [[Aminoside|aminosides]], obtenu par fermentation d’une souche de l’actinobactérie ''[[Streptomyces|Streptomyces griseus]]''. Seul [[Aminoside|aminoside]] utilisé en thérapeutique comportant une génine streptidine. Profil d'activité biologique générale des [[Aminoside|aminosides]] ; activité spécifique sur les mycobactéries ; ototoxicité, vestibulaire puis cochléaire, très marquée ; également néphrotoxicité.<br /><br />Inscrite sur la liste des Médicaments essentiels de l'OMS et à la Pharmacopée Européenne, monographie 01/2021, 0053 (sulfate de).<br />
|VM_Commentaires=[[Antituberculeux|Antituberculeux]] autrefois de première intention. Réservée aensuite, toujours en polychimiothérapie, aux [[Tuberculose|tuberculoses]] très bacillifères ou en cas de résistance à l'un des autres [[Antituberculeux|antituberculeux]] ; autres indications : [[Brucellose|brucellose]], peste, tularémie. Administration sous forme de sulfate, par voie parentérale (intramusculaire, IV, intrarachidienne). À partir de 2021, la streptomycine n'est plus commercialisée en France.<br/>Cf [[Aminoside|aminoside]].<br /><br />
|VM_Historique=La streptomycine a été isolée en 1943 à partir d’une souche de ''Streptomyces griseus'' par Albert Schatz (1920-2005), doctorant dans le laboratoire de Selman Abraham Waksman (1888-1973), responsable du département de microbiologie à la Rutgers University (New Jersey, États-Unis). La mise en évidence de son activité contre le [[Bacille|bacille]] de Koch, rapidement confirmée chez des malades tuberculeux, a permis sa commercialisation dès 1946. La découverte de la streptomycine, premier médicament réellement efficace contre la [[Tuberculose|tuberculose]], a considérablement amélioré, à l’époque, le pronostic très sombre de cette maladie. Cependant, l’apparition rapide de résistances à la streptomycine, sa toxicité et la découverte d’autres [[Antituberculeux|antituberculeux]] ont progressivement réduit son emploi, jusqu'à une disparition totale dans certains pays.<br />
|VM_Illustration=Groupe 4-Streptomycine.png<br />
|VM_Légende_illustration=Streptomycine.<br />
|VM_Position_illustration=Right<br />
|VM_Dimension_illustration=1.25<br />
}}</div>Lewinhttps://dictionnaire.acadpharm.org/w/index.php?title=Groupe_4:Pycnog%C3%A9nol&diff=341021Groupe 4:Pycnogénol2021-10-25T15:37:07Z<p>Lewin : </p>
<hr />
<div>{{Définition-base-état<br />
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|VM_Etymologie=gr πυκνός ''puknós'' serré et γένος ''génos'' naissance, origine, suffixe ''-ol''<br />
|VM_Définition=Terme synonyme, à l’origine, d’[[Oligomère|oligomère]] proanthocyanidolique (= oligomère procyanidolique, en abréviation OPC) ; mais il est utilisé aujourd’hui essentiellement comme nom de marque pour désigner un extrait standardisé d’écorce de pin maritime, ''Pinus pinaster'' Aiton (''Pinaceae''), composé d’un mélange de substances polyphénoliques, principalement des oligomères proanthocyanidoliques, dont il présente les propriétés vasorelaxantes, antihypertensives, anti-agrégantes plaquettaires, antioxydantes ; utilisation principalement dans le domaine cardiovaculaire, l’hypertension artérielle modérée, le diabète de type 2, les manifestations de l’insuffisance veineuse.<br />
|VM_Commentaires=Terme à éviter ; préférer [[Oligomère|oligomère]] proanthocyanidolique.<br />
|VM_Légende_illustration=Pycnogénol.<br />
|VM_Position_illustration=Right<br />
|VM_Dimension_illustration=1.25<br />
}}</div>Lewinhttps://dictionnaire.acadpharm.org/w/index.php?title=Groupe_4:Pycnog%C3%A9nol&diff=341020Groupe 4:Pycnogénol2021-10-25T15:35:24Z<p>Lewin : </p>
<hr />
<div>{{Définition-base-état<br />
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{{Définition-base<br />
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|VM_Etymologie=gr πυκνός ''puknós'' serré et γένος ''génos'' naissance, origine, suffixe ''-ol''<br />
|VM_Définition=Terme synonyme, à l’origine, d’[[Oligomère|oligomère]] proanthocyanidolique (= oligomère procyanidolique, en abréviation OPC) ; mais il est utilisé aujourd’hui essentiellement comme nom de marque pour désigner un extrait standardisé d’écorce de pin maritime, 'Pinus pinaster'' Aiton ('Pinaceae''), composé d’un mélange de substances polyphénoliques, principalement des oligomères proanthocyanidoliques, dont il présente les propriétés vasorelaxantes, antihypertensives, anti-agrégantes plaquettaires, antioxydantes ; utilisation principalement dans le domaine cardiovaculaire, l’hypertension artérielle modérée, le diabète de type 2, les manifestations de l’insuffisance veineuse.<br />
|VM_Commentaires=Terme à éviter ; préférer [[Oligomère|oligomère]] proanthocyanidolique.<br />
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}}</div>Lewinhttps://dictionnaire.acadpharm.org/w/index.php?title=Groupe_4:Pelargonium&diff=341019Groupe 4:Pelargonium2021-10-25T15:31:00Z<p>Lewin : </p>
<hr />
<div>{{Définition-base-état<br />
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{{Définition-base<br />
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|VM_Sous-entrée_italique=Non<br />
|VM_Etymologie=grec πελαργός ''pelargós'' cigogne, en raison de la forme habituelle du fruit évoquant le bec de l'échassier<br />
|VM_Définition=Genre de la famille des ''Geraniaceae'' comportant de nombreuses espèces herbacées ou des arbrisseaux, en majorité originaires de l’Afrique du Sud. Beaucoup d’espèces de ''Pelargonium'' sont improprement désignées sous le nom de « géranium ».<br />
|VM_Commentaires=Certaines espèces sont cultivées comme ornementales (par exemple les « géraniums des balcons », ''P. peltatum'' [L.] L’Hér., ''P. zonale'' [L.] L’Hér. Ex Aiton, et espèces voisines et hybrides). D’autres, en particulier des cultivars d’hybrides du « géranium rosat », », souvent désigné à tort par ''Pelargonium graveolens'', sont cultivées dans de nombreuses contrées, principalement en Chine, en Égypte, au Maroc, aux Comores et à la Réunion ; leurs feuilles fournissent une [[Huile essentielle|huile essentielle]] à odeur de rose renfermant majoritairement des alcools monoterpéniques ([[Géraniol|géraniol]], nérol, linalol, citronellol). Cette [[Huile essentielle|huile essentielle]] est utilisée comme matière première aromatique en parfumerie, voire comme substance parfumante dans des produits cosmétiques.<br/>Cf Géranium<br />
|VM_Légende_illustration=Pelargonium.<br />
|VM_Position_illustration=Right<br />
|VM_Dimension_illustration=1.25<br />
}}<br />
{{Définition-base<br />
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|VM_DCI=Non<br />
|VM_Sous-entrée=sidoides<br />
|VM_Ajout_entrée=Oui<br />
|VM_Sous-entrée_gras=Oui<br />
|VM_Sous-entrée_italique=Non<br />
|VM_Anglais=South African geranium<br />
|VM_Espagnol=geranio de Sudáfrica<br />
|VM_Synonyme=géranium du Cap (nom vernaculaire)<br />
|VM_Allemand=Pelargonium-sidoides-Wurzeln, Kapland-Pelargonie<br />
|VM_Définition=''P. sidoides'' DC. est une espèce d’origine sud-africaine dont la racine renferme des composés polyphénoliques (acides-[[Phénol|phénols]], [[Flavanol|flavanols]], proanthocyanidols, [[Tanin|tanins]] et de nombreuses [[Coumarine|coumarines]]) ; propriétés antibactériennes, antivirales et immunostimulantes non spécifiques, peut-être liées aux proanthocyanidols.<br/><br/>Inscrit à la Pharmacopée Européenne, monographie 08/2018, 2264 corrigé 10.0 (racine de).<br />
|VM_Commentaires=Un extrait largement diffusé sur internet et commercialisé récemment en France avec le statut de médicament est préconisé dans le traitement symptomatique d’affections respiratoires ou ORL (rhume, sinusite, bronchite aiguë) ; plusieurs évaluations cliniques ont conclu à une [[Efficacité|efficacité]] incomplètement prouvée, douteuse ou limitée dans les infections des voies respiratoires ; l’unique indication retenue par le HMPC (Committee on Herbal Medicinal Products de l’EMA), sur la seule base de l’ancienneté d’utilisation, est le traitement symptomatique du rhume, chez l’adulte et chez l’enfant de plus de 6 ans ; une [[Vigilance|vigilance]] particulière est vivement recommandée en raison de soupçons d’hépatotoxicité ; prudence chez les patients sous traitement par AVK.<br/>En 2010, l’Office européen des brevets a abrogé le brevet détenu sur cette plante par un laboratoire allemand ; ce remède étant issu d’un savoir ancestral sud-africain, son appropriation relèverait de la biopiraterie.<br/>Une espèce sud-africaine voisine, ''P. reniforme'' Curt., est également admise par la Pharmacopée européenne ; l’extrait de racine est préconisé dans les mêmes indications que celui de ''P. sidoides''.<br />
|VM_Légende_illustration=Pelargonium.<br />
|VM_Position_illustration=Right<br />
|VM_Dimension_illustration=1.25<br />
}}</div>Lewinhttps://dictionnaire.acadpharm.org/w/index.php?title=Groupe_4:Oxyt%C3%A9tracycline&diff=341018Groupe 4:Oxytétracycline2021-10-25T13:38:45Z<p>Lewin : </p>
<hr />
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|VM_Anglais=oxytetracycline<br />
|VM_Espagnol=oxitetraciclina<br />
|VM_Définition=Antibiotique [[Antibactérien|antibactérien]] de la classe des [[Cycline|cyclines]] élaboré par fermentation de certaines souches de ''[[Streptomyces|Streptomyces]] rimosus''.<br /><br />Inscrite à la Pharmacopée Européenne, monographies 04/2022, 0198 (chlorhydrate d’) et 07/2020, 0199 (dihydratée).<br />
|VM_Commentaires=Utilisation uniquement par voie locale en association avec la [[Dexaméthasone|dexaméthasone]], seule dans des infections oculaires, et avec aussi deux autres anti-infectieux (polymyxine B et nystatine) dans les otites.<br />
|VM_Illustration=Groupe 4-Oxytétracycline.png<br />
|VM_Légende_illustration=Oxytétracycline.<br />
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}}</div>Lewinhttps://dictionnaire.acadpharm.org/w/index.php?title=Groupe_4:Oranger&diff=341017Groupe 4:Oranger2021-10-25T13:36:28Z<p>Lewin : </p>
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|VM_Etymologie=arabe نارنج ''narandj'', emprunté au persan نارنگ ''nârang'', du sanskrit नारङ्ग ''nāraṅga'' oranger<br />
|VM_Définition=Nom désignant des arbres ou arbustes sempervirents, les orangers amers et les orangers doux, appartenant au genre ''[[Citrus|Citrus]]'', de la famille des ''Rutaceae'', dont les fruits sont des baies cortiquées (agrumes ou hespérides) ; les orangers sont considérés par certains comme appartenant à deux sous-espèces ou variétés d’une même espèce, mais constituent selon d’autres deux espèces distinctes.<br />
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|VM_Espagnol=naranjo amargo<br />
|VM_Synonyme=bigaradier<br />
|VM_Définition=Petit arbre (''[[Citrus|Citrus]]'' × ''aurantium'' L., = ''C. aurantium'' L. ssp. ''amara'' Engl., = ''C. aurantium'' L. ssp ''aurantium'') ; à l’origine, hybride entre le pamplemoussier ''C. maxima'' (Burm.) Merr. et le [[Mandarinier|mandarinier]] ''C. reticulata'' Blanco ; il est cultivé principalement dans le bassin méditerranéen, son fruit est la bigarade ou orange amère. Feuille et fleur renferment une [[Huile essentielle|huile essentielle]] et des [[Flavonoïde|flavonoïdes]] ; propriétés modestement sédatives. Dans l’ « écorce » du fruit, outre une [[Huile essentielle|huile essentielle]], présence de [[Flavonoïde|flavonoïdes]] (citroflavonoïdes) représentés notamment par des [[Hétéroside|hétérosides]] de [[Flavanone|flavanones]] (hespéridoside, naringoside…) et des flavones polyméthoxylées (nobilétine…), des [[Furocoumarine|furocoumarines]] ([[Psoralène|psoralène]]…) et des phénéthylamines ([[Oxédrine (tartrate d')|synéphrine]]…) plus abondantes dans le fruit immature.<br /><br />Inscrit à la Pharmacopée Européenne, monographies 08/2019, 1810 corrigé 10.0 (fleur d’) et 01/2008, 1175 ([[Huile essentielle|huile essentielle]] de fleur, appelée également [[Huile essentielle|huile essentielle]] de néroli) ainsi que l’orange amère, monographies 08/2019, 1603 corrigé 10.0 (épicarpe et mésocarpe) et 01/2008, 1604 (teinture d’épicarpe et de mésocarpe).<br />
|VM_Commentaires=Feuille et fleur sont traditionnellement utilisées dans le traitement symptomatique des états neurotoniques des adultes et des enfants, notamment en cas de troubles mineurs du sommeil. Par entraînement à la vapeur d’eau des fleurs fraîches, obtention de l’[[Huile essentielle|huile essentielle]] « de néroli » et de l’eau distillée de fleurs d’oranger.<br/>Par [[Distillation|distillation]] des feuilles, ramilles et petits fruits encore verts, obtention de l’huile essentielle de « petit grain bigaradier », habituellement désignée par huile essentielle de petit grain bigarade, dont les principaux constituants sont le linalol et surtout l’acétate de linalyle ; propriétés sédatives, antispasmodiques, anxiolytiques ; emplois en aromathérapie contre le stress, les troubles du sommeil, la nervosité excessive ; l’absence d’effets indésirables connus permet de l’utiliser à partir de 3 mois par voie olfactive (diffusion et inhalation) et après 6 ans par voie orale. L’huile essentielle de petit grain bigarade ne doit pas être confondue avec les huiles essentielles de « petit grain » provenant d’autres ''Citrus'' (mandarine, citron, bergamote…).<br/>Le péricarpe frais d’orange amer (orange bigarade) fournit par expression sans chauffage l’huile essentielle (souvent nommée « essence ») d’orange amère.<br/>Des extraits du fruit vert ont été fréquemment incorporés dans des compléments alimentaires à visée amaigrissante, en raison de la présence en quantité variable, parfois élevée, de [[Oxédrine (tartrate d')|synéphrine]] (= ''p''-synéphrine), sous sa forme énantiomérique R-(−), [[Sympathomimétique|sympathomimétique]] structuralement apparenté à l’éphédrine, souvent associée dans ces produits à d’autres substances ([[Caféine|caféine]]…). La survenue d’effets indésirables cardiovasculaires et neurologiques parfois graves, ainsi que d'atteintes hépatiques, est à l’origine de l’interdiction en France (avril 2012) de l’importation, la préparation, la prescription et la [[Délivrance|délivrance]] de préparations magistrales, officinales et hospitalières, y compris les préparations homéopathiques, composées de ce fruit ; l’interdiction porte également sur la prescription, la [[Délivrance|délivrance]] et l’administration à l’Homme du fruit vert. L’imputabilité supposée de ces effets indésirables à la synéphrine fait l’objet de controverses. Quoi qu’il en soit, l’Anses en 2014 a fixé à 20 mg/jour la dose de synéphrine à ne pas dépasser ; de plus, elle a recommandé de ne pas associer la consommation de compléments alimentaires qui en contiennent à celle de [[Caféine|caféine]] et elle a mis en garde les populations à risque accru (enfants, femmes enceintes ou allaitantes, sujets hypertendus, etc.) contre l’utilisation de ces produits.<br/>En cosmétologie, les huiles essentielles issues de l’oranger amer sont employées comme matières premières aromatiques en parfumerie et comme substances parfurmantes dans ls produits cosmétiques.<br />
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|VM_Espagnol=naranjo dulce<br />
|VM_Définition=Petit arbre (''C. sinensis'' [L.] Osbeck, = ''C. aurantium'' L. var. ''dulcis'') dont la culture, pour son fruit alimentaire, a une importance économique considérable (États-Unis, pays méditerranéens, Chine…).<br />
|VM_Commentaires=Feuille et fleur traditionnellement utilisées dans la même indication que celle de l’oranger amer. Le zeste du fruit (très riche en citroflavonoïdes dont il constitue une matière première industrielle) est traditionnellement utilisé dans le traitement symptomatique des troubles fonctionnels de la fragilité capillaire cutanée (ecchymoses, pétéchies…). Le zeste frais fournit par expression sans chauffage l’essence (souvent à tort nommée « huile essentielle » ; c’est une essence en raison de son mode d’obtention par expression à froid et non par entraînement à la vapeur d’eau) d’orange douce, inscrite à la Pharmacopée européenne (monographie 04/2022, 1811). Elle est constituée principalement (entre 49 et 94 % selon la provenance) de (+)-''R''-limonène, accompagné de petites quantités d’alcools et de cétones monoterpéniques (linalol, carvone…) ; utilisation en aromathérapie par voie orale comme anxiolytique et sédatif ; empoi également par diffusion pour parfumer l’air ambiant (effet « bonne humeur ») et l’assainir.<br />
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}}</div>Lewinhttps://dictionnaire.acadpharm.org/w/index.php?title=Groupe_4:Oranger&diff=341016Groupe 4:Oranger2021-10-25T13:32:15Z<p>Lewin : </p>
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|VM_Définition=Petit arbre (''[[Citrus|Citrus]]'' × ''aurantium'' L., = ''C. aurantium'' L. ssp. ''amara'' Engl., = ''C. aurantium'' L. ssp ''aurantium'') ; à l’origine, hybride entre le pamplemoussier ''C. maxima'' (Burm.) Merr. et le [[Mandarinier|mandarinier]] ''C. reticulata'' Blanco ; il est cultivé principalement dans le bassin méditerranéen, son fruit est la bigarade ou orange amère. Feuille et fleur renferment une [[Huile essentielle|huile essentielle]] et des [[Flavonoïde|flavonoïdes]] ; propriétés modestement sédatives. Dans l’ « écorce » du fruit, outre une [[Huile essentielle|huile essentielle]], présence de [[Flavonoïde|flavonoïdes]] (citroflavonoïdes) représentés notamment par des [[Hétéroside|hétérosides]] de [[Flavanone|flavanones]] (hespéridoside, naringoside…) et des flavones polyméthoxylées (nobilétine…), des [[Furocoumarine|furocoumarines]] ([[Psoralène|psoralène]]…) et des phénéthylamines ([[Oxédrine (tartrate d')|synéphrine]]…) plus abondantes dans le fruit immature.<br /><br />Inscrit à la Pharmacopée Européenne, monographies 08/2019, 1810 corrigé 10.0 (fleur d’) et 01/2008, 1175 ([[Huile essentielle|huile essentielle]] de fleur, appelée également [[Huile essentielle|huile essentielle]] de néroli) ainsi que l’orange amère, monographies 08/2019, 1603 corrigé 10.0 (épicarpe et mésocarpe) et 01/2008, 1604 (teinture d’épicarpe et de mésocarpe).<br />
|VM_Commentaires=Feuille et fleur sont traditionnellement utilisées dans le traitement symptomatique des états neurotoniques des adultes et des enfants, notamment en cas de troubles mineurs du sommeil. Par entraînement à la vapeur d’eau des fleurs fraîches, obtention de l’[[Huile essentielle|huile essentielle]] « de néroli » et de l’eau distillée de fleurs d’oranger.<br/>Par [[Distillation|distillation]] des feuilles, ramilles et petits fruits encore verts, obtention de l’huile essentielle de « petit grain bigaradier », habituellement désignée par huile essentielle de petit grain bigarade, dont les principaux constituants sont le linalol et surtout l’acétate de linalyle ; propriétés sédatives, antispasmodiques, anxiolytiques ; emplois en aromathérapie contre le stress, les troubles du sommeil, la nervosité excessive ; l’absence d’effets indésirables connus permet de l’utiliser à partir de 3 mois par voie olfactive (diffusion et inhalation) et après 6 ans par voie orale. L’huile essentielle de petit grain bigarade ne doit pas être confondue avec les huiles essentielles de « petit grain » provenant d’autres ''Citrus'' (mandarine, citron, bergamote…).<br/>Le péricarpe frais d’orange amer (orange bigarade) fournit par expression sans chauffage l’huile essentielle (souvent nommée « essence ») d’orange amère.<br/>Des extraits du fruit vert ont été fréquemment incorporés dans des compléments alimentaires à visée amaigrissante, en raison de la présence en quantité variable, parfois élevée, de [[Oxédrine (tartrate d')|synéphrine]] (= ''p''-synéphrine), sous sa forme énantiomérique R-(−), [[Sympathomimétique|sympathomimétique]] structuralement apparenté à l’éphédrine, souvent associée dans ces produits à d’autres substances ([[Caféine|caféine]]…). La survenue d’effets indésirables cardiovasculaires et neurologiques parfois graves, ainsi que d'atteintes hépatiques, est à l’origine de l’interdiction en France (avril 2012) de l’importation, la préparation, la prescription et la [[Délivrance|délivrance]] de préparations magistrales, officinales et hospitalières, y compris les préparations homéopathiques, composées de ce fruit ; l’interdiction porte également sur la prescription, la [[Délivrance|délivrance]] et l’administration à l’Homme du fruit vert. L’imputabilité supposée de ces effets indésirables à la synéphrine fait l’objet de controverses. Quoi qu’il en soit, l’Anses en 2014 a fixé à 20 mg/jour la dose de synéphrine à ne pas dépasser ; de plus, elle a recommandé de ne pas associer la consommation de compléments alimentaires qui en contiennent à celle de [[Caféine|caféine]] et elle a mis en garde les populations à risque accru (enfants, femmes enceintes ou allaitantes, sujets hypertendus, etc.) contre l’utilisation de ces produits.<br/>En cosmétologie, les huiles essentielles issues de l’oranger amer sont employées comme matières premières aromatiques en parfumerie et comme substances parfurmantes dans ls produits cosmétiques.<br />
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|VM_Commentaires=Feuille et fleur traditionnellement utilisées dans la même indication que celle de l’oranger amer. Zeste du fruit (très riche en citroflavonoïdes dont il constitue une matière première industrielle) traditionnellement utilisé dans le traitement symptomatique des troubles fonctionnels de la fragilité capillaire cutanée (ecchymoses, pétéchies…) ; le zeste frais fournit par expression sans chauffage l’[[Huile essentielle|huile essentielle]] (souvent nommée « essence ») d’orange douce, inscrite à la Pharmacopée européenne (monographie 08/2019, 1811 corrigé 10.0) et constituée presque exclusivement (92 à 97 %) de (+)-''R''-limonène.<br />
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}}</div>Lewinhttps://dictionnaire.acadpharm.org/w/index.php?title=Groupe_4:Oranger&diff=341015Groupe 4:Oranger2021-10-25T13:31:40Z<p>Lewin : </p>
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|VM_Définition=Nom désignant des arbres ou arbustes sempervirents, les orangers amers et les orangers doux, appartenant au genre ''[[Citrus|Citrus]]'', de la famille des ''Rutaceae'', dont les fruits sont des baies cortiquées (agrumes ou hespérides) ; les orangers sont considérés par certains comme appartenant à deux sous-espèces ou variétés d’une même espèce, mais constituent selon d’autres deux espèces distinctes.<br />
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|VM_Définition=Petit arbre (''[[Citrus|Citrus]]'' × ''aurantium'' L., = ''C. aurantium'' L. ssp. ''amara'' Engl., = ''C. aurantium'' L. ssp ''aurantium'') ; à l’origine, hybride entre le pamplemoussier ''C. maxima'' (Burm.) Merr. et le [[Mandarinier|fmandarinier]] ''C. reticulata'' Blanco ; il est cultivé principalement dans le bassin méditerranéen, son fruit est la bigarade ou orange amère. Feuille et fleur renferment une [[Huile essentielle|huile essentielle]] et des [[Flavonoïde|flavonoïdes]] ; propriétés modestement sédatives. Dans l’ « écorce » du fruit, outre une [[Huile essentielle|huile essentielle]], présence de [[Flavonoïde|flavonoïdes]] (citroflavonoïdes) représentés notamment par des [[Hétéroside|hétérosides]] de [[Flavanone|flavanones]] (hespéridoside, naringoside…) et des flavones polyméthoxylées (nobilétine…), des [[Furocoumarine|furocoumarines]] ([[Psoralène|psoralène]]…) et des phénéthylamines ([[Oxédrine (tartrate d')|synéphrine]]…) plus abondantes dans le fruit immature.<br /><br />Inscrit à la Pharmacopée Européenne, monographies 08/2019, 1810 corrigé 10.0 (fleur d’) et 01/2008, 1175 ([[Huile essentielle|huile essentielle]] de fleur, appelée également [[Huile essentielle|huile essentielle]] de néroli) ainsi que l’orange amère, monographies 08/2019, 1603 corrigé 10.0 (épicarpe et mésocarpe) et 01/2008, 1604 (teinture d’épicarpe et de mésocarpe).<br />
|VM_Commentaires=Feuille et fleur sont traditionnellement utilisées dans le traitement symptomatique des états neurotoniques des adultes et des enfants, notamment en cas de troubles mineurs du sommeil. Par entraînement à la vapeur d’eau des fleurs fraîches, obtention de l’[[Huile essentielle|huile essentielle]] « de néroli » et de l’eau distillée de fleurs d’oranger.<br/>Par [[Distillation|distillation]] des feuilles, ramilles et petits fruits encore verts, obtention de l’huile essentielle de « petit grain bigaradier », habituellement désignée par huile essentielle de petit grain bigarade, dont les principaux constituants sont le linalol et surtout l’acétate de linalyle ; propriétés sédatives, antispasmodiques, anxiolytiques ; emplois en aromathérapie contre le stress, les troubles du sommeil, la nervosité excessive ; l’absence d’effets indésirables connus permet de l’utiliser à partir de 3 mois par voie olfactive (diffusion et inhalation) et après 6 ans par voie orale. L’huile essentielle de petit grain bigarade ne doit pas être confondue avec les huiles essentielles de « petit grain » provenant d’autres ''Citrus'' (mandarine, citron, bergamote…).<br/>Le péricarpe frais d’orange amer (orange bigarade) fournit par expression sans chauffage l’huile essentielle (souvent nommée « essence ») d’orange amère.<br/>Des extraits du fruit vert ont été fréquemment incorporés dans des compléments alimentaires à visée amaigrissante, en raison de la présence en quantité variable, parfois élevée, de [[Oxédrine (tartrate d')|synéphrine]] (= ''p''-synéphrine), sous sa forme énantiomérique R-(−), [[Sympathomimétique|sympathomimétique]] structuralement apparenté à l’éphédrine, souvent associée dans ces produits à d’autres substances ([[Caféine|caféine]]…). La survenue d’effets indésirables cardiovasculaires et neurologiques parfois graves, ainsi que d'atteintes hépatiques, est à l’origine de l’interdiction en France (avril 2012) de l’importation, la préparation, la prescription et la [[Délivrance|délivrance]] de préparations magistrales, officinales et hospitalières, y compris les préparations homéopathiques, composées de ce fruit ; l’interdiction porte également sur la prescription, la [[Délivrance|délivrance]] et l’administration à l’Homme du fruit vert. L’imputabilité supposée de ces effets indésirables à la synéphrine fait l’objet de controverses. Quoi qu’il en soit, l’Anses en 2014 a fixé à 20 mg/jour la dose de synéphrine à ne pas dépasser ; de plus, elle a recommandé de ne pas associer la consommation de compléments alimentaires qui en contiennent à celle de [[Caféine|caféine]] et elle a mis en garde les populations à risque accru (enfants, femmes enceintes ou allaitantes, sujets hypertendus, etc.) contre l’utilisation de ces produits.<br/>En cosmétologie, les huiles essentielles issues de l’oranger amer sont employées comme matières premières aromatiques en parfumerie et comme substances parfurmantes dans ls produits cosmétiques.<br />
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|VM_Définition=Petit arbre (''C. sinensis'' [L.] Osbeck, = ''C. aurantium'' L. var. ''dulcis'') dont la culture, pour son fruit alimentaire, a une importance économique considérable (États-Unis, pays méditerranéens, Chine…).<br />
|VM_Commentaires=Feuille et fleur traditionnellement utilisées dans la même indication que celle de l’oranger amer. Zeste du fruit (très riche en citroflavonoïdes dont il constitue une matière première industrielle) traditionnellement utilisé dans le traitement symptomatique des troubles fonctionnels de la fragilité capillaire cutanée (ecchymoses, pétéchies…) ; le zeste frais fournit par expression sans chauffage l’[[Huile essentielle|huile essentielle]] (souvent nommée « essence ») d’orange douce, inscrite à la Pharmacopée européenne (monographie 08/2019, 1811 corrigé 10.0) et constituée presque exclusivement (92 à 97 %) de (+)-''R''-limonène.<br />
|VM_Légende_illustration=Oranger.<br />
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|VM_Dimension_illustration=1.25<br />
}}</div>Lewinhttps://dictionnaire.acadpharm.org/w/index.php?title=Groupe_4:Oranger&diff=341014Groupe 4:Oranger2021-10-25T13:26:05Z<p>Lewin : </p>
<hr />
<div>{{Définition-base-état<br />
|VM_Rédigé=Oui<br />
|VM_Relu_fond=Oui<br />
|VM_Relu_forme=Oui<br />
|VM_Groupes=4<br />
|VM_Traduction_requise=Oui<br />
|VM_Etymologie_requise=Oui<br />
}}<br />
{{Définition-base<br />
|VM_Affiche_discipline=Oui<br />
|VM_Discipline=Pharmacognosie<br />
|VM_Type_grammatical=Nom<br />
|VM_DCI=Non<br />
|VM_Genre=Masculin<br />
|VM_Nombre=Singulier<br />
|VM_Ajout_entrée=Oui<br />
|VM_Sous-entrée_gras=Oui<br />
|VM_Sous-entrée_italique=Non<br />
|VM_Etymologie=arabe نارنج ''narandj'', emprunté au persan نارنگ ''nârang'', du sanskrit नारङ्ग ''nāraṅga'' oranger<br />
|VM_Définition=Nom désignant des arbres ou arbustes sempervirents, les orangers amers et les orangers doux, appartenant au genre ''[[Citrus|Citrus]]'', de la famille des ''Rutaceae'', dont les fruits sont des baies cortiquées (agrumes ou hespérides) ; les orangers sont considérés par certains comme appartenant à deux sous-espèces ou variétés d’une même espèce, mais constituent selon d’autres deux espèces distinctes.<br />
|VM_Légende_illustration=Oranger.<br />
|VM_Position_illustration=Right<br />
|VM_Dimension_illustration=1.25<br />
}}<br />
{{Définition-base<br />
|VM_Affiche_discipline=Oui<br />
|VM_DCI=Non<br />
|VM_Sous-entrée=amer<br />
|VM_Ajout_entrée=Oui<br />
|VM_Sous-entrée_gras=Oui<br />
|VM_Sous-entrée_italique=Non<br />
|VM_Anglais=bitter orange tree<br />
|VM_Espagnol=naranjo amargo<br />
|VM_Synonyme=bigaradier<br />
|VM_Définition=Petit arbre (''[[Citrus|Citrus]]'' × ''aurantium'' L., = ''C. aurantium'' L. ssp. ''amara'' Engl., = ''C. aurantium'' L. ssp ''aurantium'') ; à l’origine, hybride entre le pamplemoussier ''C. maxima'' (Burm.) Merr. et le mandarinier ''C. reticulata'' Blanco ; il est cultivé principalement dans le bassin méditerranéen, son fruit est la bigarade ou orange amère. Feuille et fleur renferment une [[Huile essentielle|huile essentielle]] et des [[Flavonoïde|flavonoïdes]] ; propriétés modestement sédatives. Dans l’ « écorce » du fruit, outre une [[Huile essentielle|huile essentielle]], présence de [[Flavonoïde|flavonoïdes]] (citroflavonoïdes) représentés notamment par des [[Hétéroside|hétérosides]] de [[Flavanone|flavanones]] (hespéridoside, naringoside…) et des flavones polyméthoxylées (nobilétine…), des [[Furocoumarine|furocoumarines]] ([[Psoralène|psoralène]]…) et des phénéthylamines ([[Oxédrine (tartrate d')|synéphrine]]…) plus abondantes dans le fruit immature.<br /><br />Inscrit à la Pharmacopée Européenne, monographies 08/2019, 1810 corrigé 10.0 (fleur d’) et 01/2008, 1175 ([[Huile essentielle|huile essentielle]] de fleur, appelée également [[Huile essentielle|huile essentielle]] de néroli) ainsi que l’orange amère, monographies 08/2019, 1603 corrigé 10.0 (épicarpe et mésocarpe) et 01/2008, 1604 (teinture d’épicarpe et de mésocarpe).<br />
|VM_Commentaires=Feuille et fleur sont traditionnellement utilisées dans le traitement symptomatique des états neurotoniques des adultes et des enfants, notamment en cas de troubles mineurs du sommeil. Par entraînement à la vapeur d’eau des fleurs fraîches, obtention de l’[[Huile essentielle|huile essentielle]] « de néroli » et de l’eau distillée de fleurs d’oranger.<br/>Par [[Distillation|distillation]] des feuilles, ramilles et petits fruits encore verts, obtention de l’huile essentielle de « petit grain bigaradier », habituellement désignée par huile essentielle de petit grain bigarade, dont les principaux constituants sont le linalol et surtout l’acétate de linalyle ; propriétés sédatives, antispasmodiques, anxiolytiques ; emplois en aromathérapie contre le stress, les troubles du sommeil, la nervosité excessive ; l’absence d’effets indésirables connus permet de l’utiliser à partir de 3 mois par voie olfactive (diffusion et inhalation) et après 6 ans par voie orale. L’huile essentielle de petit grain bigarade ne doit pas être confondue avec les huiles essentielles de « petit grain » provenant d’autres ''Citrus'' (mandarine, citron, bergamote…).<br/>Le péricarpe frais d’orange amer (orange bigarade) fournit par expression sans chauffage l’huile essentielle (souvent nommée « essence ») d’orange amère.<br/>Des extraits du fruit vert ont été fréquemment incorporés dans des compléments alimentaires à visée amaigrissante, en raison de la présence en quantité variable, parfois élevée, de [[Oxédrine (tartrate d')|synéphrine]] (= ''p''-synéphrine), sous sa forme énantiomérique R-(−), [[Sympathomimétique|sympathomimétique]] structuralement apparenté à l’éphédrine, souvent associée dans ces produits à d’autres substances ([[Caféine|caféine]]…). La survenue d’effets indésirables cardiovasculaires et neurologiques parfois graves, ainsi que d'atteintes hépatiques, est à l’origine de l’interdiction en France (avril 2012) de l’importation, la préparation, la prescription et la [[Délivrance|délivrance]] de préparations magistrales, officinales et hospitalières, y compris les préparations homéopathiques, composées de ce fruit ; l’interdiction porte également sur la prescription, la [[Délivrance|délivrance]] et l’administration à l’Homme du fruit vert. L’imputabilité supposée de ces effets indésirables à la synéphrine fait l’objet de controverses. Quoi qu’il en soit, l’Anses en 2014 a fixé à 20 mg/jour la dose de synéphrine à ne pas dépasser ; de plus, elle a recommandé de ne pas associer la consommation de compléments alimentaires qui en contiennent à celle de [[Caféine|caféine]] et elle a mis en garde les populations à risque accru (enfants, femmes enceintes ou allaitantes, sujets hypertendus, etc.) contre l’utilisation de ces produits.<br/>En cosmétologie, les huiles essentielles issues de l’oranger amer sont employées comme matières premières aromatiques en parfumerie et comme substances parfurmantes dans ls produits cosmétiques.<br />
|VM_Illustration=Groupe 4-Oranger.png<br />
|VM_Légende_illustration=Oranger.<br />
|VM_Position_illustration=Right<br />
|VM_Dimension_illustration=1.25<br />
}}<br />
{{Définition-base<br />
|VM_Affiche_discipline=Oui<br />
|VM_DCI=Non<br />
|VM_Sous-entrée=doux<br />
|VM_Ajout_entrée=Oui<br />
|VM_Sous-entrée_gras=Oui<br />
|VM_Sous-entrée_italique=Non<br />
|VM_Anglais=orange tree<br />
|VM_Espagnol=naranjo dulce<br />
|VM_Définition=Petit arbre (''C. sinensis'' [L.] Osbeck, = ''C. aurantium'' L. var. ''dulcis'') dont la culture, pour son fruit alimentaire, a une importance économique considérable (États-Unis, pays méditerranéens, Chine…).<br />
|VM_Commentaires=Feuille et fleur traditionnellement utilisées dans la même indication que celle de l’oranger amer. Zeste du fruit (très riche en citroflavonoïdes dont il constitue une matière première industrielle) traditionnellement utilisé dans le traitement symptomatique des troubles fonctionnels de la fragilité capillaire cutanée (ecchymoses, pétéchies…) ; le zeste frais fournit par expression sans chauffage l’[[Huile essentielle|huile essentielle]] (souvent nommée « essence ») d’orange douce, inscrite à la Pharmacopée européenne (monographie 08/2019, 1811 corrigé 10.0) et constituée presque exclusivement (92 à 97 %) de (+)-''R''-limonène.<br />
|VM_Légende_illustration=Oranger.<br />
|VM_Position_illustration=Right<br />
|VM_Dimension_illustration=1.25<br />
}}</div>Lewinhttps://dictionnaire.acadpharm.org/w/index.php?title=Groupe_4:Myrrhe&diff=340974Groupe 4:Myrrhe2021-10-21T20:36:42Z<p>Lewin : </p>
<hr />
<div>{{Définition-base-état<br />
|VM_Rédigé=Oui<br />
|VM_Relu_fond=Oui<br />
|VM_Relu_forme=Oui<br />
|VM_Groupes=4<br />
|VM_Traduction_requise=Oui<br />
|VM_Etymologie_requise=Oui<br />
}}<br />
{{Définition-base<br />
|VM_Affiche_discipline=Oui<br />
|VM_Discipline=Pharmacognosie<br />
|VM_Type_grammatical=Nom<br />
|VM_DCI=Non<br />
|VM_Genre=Féminin<br />
|VM_Nombre=Singulier<br />
|VM_Ajout_entrée=Oui<br />
|VM_Sous-entrée_gras=Oui<br />
|VM_Sous-entrée_italique=Non<br />
|VM_Anglais=myrrh<br />
|VM_Espagnol=mirra<br />
|VM_Synonyme=myrrhe amère<br />
|VM_Allemand=Myrrhe<br />
|VM_Etymologie=grec µύρρα ''múrrha'' myrrhe<br />
|VM_Définition=Gommo-oléorésine obtenue par incision ou exsudation spontanée du tronc et des rameaux du balsamier (synonyme arbre à myrrhe), ''Commiphora myrrha'' (Nees) Engl. (= ''C. molmol'' [Engl.] Engl. ex Tschirch), ''Burseraceae'', et d’espèces voisines, originaires de l’Afrique de l’Est et de la péninsule arabique. Par distillation, obtention de l’[[Huile essentielle|huile essentielle]] de myrrhe, renfermant très majoritairement des composés sesquiterpéniques (santalènes…) et furanosesquiterpéniques (curzérène…) auxquels semblent dues des propriétés anti-infectieuses, antalgiques, anti-inflammatoires, anesthésiques locales et cicatrisantes ; elle est réputée capable d’atténuer anxiété et angoisses et de créer une atmosphère propice à la méditation et à la sérénité.<br /><br />Inscrite à la Pharmacopée Européenne, monographies 08/2019, 1349 et 1877 corrigés 10.0 (teinture de).<br />
|VM_Commentaires=La teinture de myrrhe est traditionnellement utilisée en usage oromuqueux ou cutané pour le traitement des petites plaies, blessures légères et furoncles ; également comme [[Antalgique|antalgique]] dans les affections buccopharyngées mineures (aphtes...).<br/>En aromathérapie, emploi de l’huile essentielle de myrrhe par voie buccale (inflammations bucco-pharyngées), par voie topique (gerçures, psoriasis, douleurs musculaires, contractures…) et par diffusion (pour la relaxation, la méditation, pour apporter la paix intérieure, dans les unités de soins palliatifs). L’huile essentielle de myrrhe est contre-indiquée chez les personnes ayant des antécédents de convulsions, ainsi que chez les femmes enceintes ou allaitantes et chez les enfants de moins de 6 ans.<br/>En cosmétologie, des extraits, en raison de leur odeur chaude, épicée et balsamique, sont utilisés comme matière première en parfumerie.<br />
|VM_Historique=La myrrhe était utilisée dans l’Égypte ancienne pour l’embaumement des momies et elle a été présente dans les rites de plusieurs religions ; dans la tradition chrétienne, elle fait partie avec l’or et l’encens des présents offerts par les Rois mages à l’Enfant-Jésus.<br />
|VM_Légende_illustration=Myrrhe.<br />
|VM_Position_illustration=Right<br />
|VM_Dimension_illustration=1.25<br />
}}</div>Lewinhttps://dictionnaire.acadpharm.org/w/index.php?title=Groupe_4:Myrrhe&diff=340973Groupe 4:Myrrhe2021-10-21T20:34:52Z<p>Lewin : </p>
<hr />
<div>{{Définition-base-état<br />
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}}<br />
{{Définition-base<br />
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|VM_Discipline=Pharmacognosie<br />
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|VM_Anglais=myrrh<br />
|VM_Espagnol=mirra<br />
|VM_Synonyme=myrrhe amère<br />
|VM_Allemand=Myrrhe<br />
|VM_Etymologie=grec µύρρα ''múrrha'' myrrhe<br />
|VM_Définition=Gommo-oléorésine obtenue par incision ou exsudation spontanée du tronc et des rameaux du balsamier (synonyme arbre à myrrhe), ''Commiphora myrrha'' (Nees) Engl. (= ''C. molmol'' [Engl.] Engl. ex Tschirch), ''Burseraceae'', et d’espèces voisines, originaires de l’Afrique de l’Est et de la péninsule arabique. Par distillation, obtention de l’[[Huile essentielle|huile essentielle]] de myrrhe, renfermant très majoritairement des composés sesquiterpéniques (santalènes…) et furanosesquiterpéniques (curzérène…) auxquels semblent dues des propriétés anti-infectieuses, antalgiques, anti-inflammatoires, anesthésiques locales et cicatrisantes ; elle est réputée capable d’atténuer anxiété et angoisses et de créer une atmosphère propice à la méditation et à la sérénité.<br /><br />Inscrite à la Pharmacopée Européenne, monographies 08/2019, 1349 et 1877 corrigés 10.0 (teinture de).<br />
|VM_Commentaires=La teinture de myrrhe est traditionnellement utilisée en usage oromuqueux ou cutané pour le traitement des petites plaies, blessures légères et furoncles ; également comme [[Antalgique|antalgique]] dans les affections buccopharyngées mineures (aphtes...)..<br/>En aromathérapie, emploi de l’huile essentielle de myrrhe par voie buccale (inflammations bucco-pharyngées), par voie topique (gerçures, psoriasis, douleurs musculaires, contractures…) et par diffusion (pour la relaxation, la méditation, pour apporter la paix intérieure, dans les unités de soins palliatifs). L’huile essentielle de myrrhe est contre-indiquée chez les personnes ayant des antécédents de convulsions, ainsi que chez les femmes enceintes ou allaitantes et chez les enfants de moins de 6 ans.<br/>En cosmétologie, des extraits, en raison de leur odeur chaude, épicée et balsamique, sont utilisés comme matière première en parfumerie.<br />
|VM_Historique=La myrrhe était utilisée dans l’Égypte ancienne pour l’embaumement des momies et elle a été présente dans les rites de plusieurs religions ; dans la tradition chrétienne, elle fait partie avec l’or et l’encens des présents offerts par les Rois mages à l’Enfant-Jésus.<br />
|VM_Légende_illustration=Myrrhe.<br />
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}}</div>Lewinhttps://dictionnaire.acadpharm.org/w/index.php?title=Groupe_4:Mandarine&diff=340972Groupe 4:Mandarine2021-10-21T20:22:40Z<p>Lewin : </p>
<hr />
<div>{{Définition-base-état<br />
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|VM_Anglais=mandarin<br />
|VM_Espagnol=mandarina<br />
|VM_Etymologie=de la couleur des tuniques de mandarin en Chine<br />
|VM_Définition=Fruit du mandarinier (''[[Citrus|Citrus]] reticulata'' Blanco, ''Rutaceae''), arbre originaire de l’Asie orientale, introduit au XIX<sup>e</sup> siècle dans la région méditerranéenne ; nombreux cultivars. [[Huile essentielle|Huile essentielle]] obtenue par des moyens mécaniques appropriés (expression), sans chauffage, à partir du zeste du fruit frais ; composition habituellement caractérisée (plusieurs types) par sa richesse en limonène.<br /><br />Inscrite à la Pharmacopée Européenne, monographies 04/2022, 2355 ([[Huile essentielle|huile essentielle]] de) et 08/2019, 2430 corrigé 10.0 (épicarpe et mésocarpe de).<br />
|VM_Commentaires=Emploi en médecine traditionnelle chinoise de l’épicarpe et du mésocarpe du fruit mûr. L’[[Huile essentielle|huile essentielle]] est utilisée comme [[Aromatisant|aromatisant]]. L’emploi principal de la mandarine est alimentaire (fruit de bouche).<br/>En cosmétologie, l’[[Huile essentielle|huile essentielle]] du zeste, ou celle obtenue par hydrodistillation à partir des fleurs et des feuilles, est utilisée comme matière première aromatique en parfumerie et pour donner une odeur spécifique à certains produits cosmétiques, par exemple des dentifrices pour enfants.<br/>La variété américaine de la mandarine est connue sous le nom de tangérine. La clémentine est le fruit, dépourvu de pépins, du clémentinier, hybride entre le mandarinier et l’oranger doux ; elle doit son nom au Frère Clément, de l’ordre de l’Annonciation, qui réalisa ce croisement dans les dernières années du XIX<sup>e</sup> siècle à l’orphelinat de Misserghin, en Algérie.<br />
|VM_Légende_illustration=Mandarine.<br />
|VM_Position_illustration=Right<br />
|VM_Dimension_illustration=1.25<br />
}}</div>Lewinhttps://dictionnaire.acadpharm.org/w/index.php?title=Groupe_4:Mandarine&diff=340971Groupe 4:Mandarine2021-10-21T20:20:27Z<p>Lewin : </p>
<hr />
<div>{{Définition-base-état<br />
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{{Définition-base<br />
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|VM_Etymologie=de la couleur des tuniques de mandarin en Chine<br />
|VM_Définition=Fruit du mandarinier (''[[Citrus|Citrus]] reticulata'' Blanco, ''Rutaceae''), arbre originaire de l’Asie orientale, introduit au XIX<sup>e</sup> siècle dans la région méditerranéenne ; nombreux cultivars. [[Huile essentielle|Huile essentielle]] obtenue par des moyens mécaniques appropriés (expression), sans chauffage, à partir du zeste du fruit frais ; composition habituellement caractérisée (plusieurs types) par sa richesse en limonène.<br /><br />Inscrite à la Pharmacopée Européenne, monographies 04/2022, 2355 ([[Huile essentielle|huile essentielle]] de) et 2430 corrigé 10.0 (épicarpe et mésocarpe de).<br />
|VM_Commentaires=Emploi en médecine traditionnelle chinoise de l’épicarpe et du mésocarpe du fruit mûr. L’[[Huile essentielle|huile essentielle]] est utilisée comme [[Aromatisant|aromatisant]]. L’emploi principal de la mandarine est alimentaire (fruit de bouche).<br/>En cosmétologie, l’[[Huile essentielle|huile essentielle]] du zeste, ou celle obtenue par hydrodistillation à partir des fleurs et des feuilles, est utilisée comme matière première aromatique en parfumerie et pour donner une odeur spécifique à certains produits cosmétiques, par exemple des dentifrices pour enfants.<br/>La variété américaine de la mandarine est connue sous le nom de tangérine. La clémentine est le fruit, dépourvu de pépins, du clémentinier, hybride entre le mandarinier et l’oranger doux ; elle doit son nom au Frère Clément, de l’ordre de l’Annonciation, qui réalisa ce croisement dans les dernières années du XIX<sup>e</sup> siècle à l’orphelinat de Misserghin, en Algérie.<br />
|VM_Légende_illustration=Mandarine.<br />
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}}</div>Lewinhttps://dictionnaire.acadpharm.org/w/index.php?title=Groupe_4:Melaleuca&diff=340970Groupe 4:Melaleuca2021-10-21T20:07:32Z<p>Lewin : </p>
<hr />
<div>{{Définition-base-état<br />
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|VM_Relu_fond=Oui<br />
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}}<br />
{{Définition-base<br />
|VM_Affiche_discipline=Oui<br />
|VM_Discipline=Pharmacognosie<br />
|VM_DCI=Non<br />
|VM_Ajout_entrée=Oui<br />
|VM_Sous-entrée_gras=Oui<br />
|VM_Sous-entrée_italique=Non<br />
|VM_Etymologie=grec μέλας ''mélas'' noir et λευκός ''leukós'' blanc, en référence à la couleur du tronc de certaines espèces, noirâtre à sa partie inférieure et blanchâtre à sa partie supérieure<br />
|VM_Définition=Important genre de la famille des ''Myrtaceae''. Espèces originaires pour la plupart d’Australie, Nouvelle-Calédonie et Indonésie ; utilisées pour l’extraction de leur [[Huile essentielle|huile essentielle]] contenant majoritairement des composés terpéniques (1,8-[[Cinéole|cinéole]], α- et γ-terpinènes, terpinène-4-ol, nérolidol, viridiflorol…) de nature et en proportions variables selon l’espèce et le [[Chimiotype|chimiotype]]. Propriétés antibactériennes et [[Antifongique|antifongiques]] de ces huiles essentielles.<br />Les trois espèces de ''Melaleuca'' d’intérêt pharmaceutique, détaillées ci-dessous, sont : ''M. alternifolia'' (l'arbre à [[Thé|thé]]), ''M. cajuputi'' (le cajeput) et ''M. quinquenervia'' (le niaouli).<br />
|VM_Commentaires=Emplois en [[Aromathérapie|aromathérapie]], par voie orale ou en usage externe, comme antiseptique en traitement d’appoint de [[Rhinite|rhinites]] et d’infections broncho-pulmonaires ou de lésions cutanées infectées. Risque d’intoxication en cas d’ingestion d'une quantité trop importante, notamment chez le jeune enfant. Également emploi dans la formulation de produits cosmétiques ou d’hygiène (shampooings, dentifrices, savons…).<br />
<br />
<br />
<br />
|VM_Légende_illustration=Melaleuca.<br />
|VM_Position_illustration=Right<br />
|VM_Dimension_illustration=1.25<br />
}}<br />
{{Définition-base<br />
|VM_Affiche_discipline=Oui<br />
|VM_DCI=Non<br />
|VM_Sous-entrée=alternifolia<br />
|VM_Ajout_entrée=Oui<br />
|VM_Sous-entrée_gras=Oui<br />
|VM_Sous-entrée_italique=Non<br />
|VM_Anglais=tea tree<br />
|VM_Espagnol=árbol del té<br />
|VM_Synonyme=arbre à [[Thé|thé]], australian tea tree (noms vernaculaires)<br />
|VM_Définition=Le mélaleuque à feuilles alternes (''M. alternifolia'' [Maiden & Betche) Cheel], arbuste endémique de la côte orientale de l’Australie, a été introduit et est cultivé notamment en Chine, en Afrique du Sud, au Kénya ; il est plus connu sous son nom vernaculaire « arbre à [[Thé|thé]] » qui peut prêter à confusion avec le théier, ''Camellia sinensis'' (L.) Kuntze, ''Theaceae'', et avec d’autres espèces australiennes de ''Melaleuca''. À partir des feuilles et des tiges terminales de cet arbuste, obtention d’une [[Huile essentielle|huile essentielle]] inscrite à la Pharmacopée européenne sous le nom de « huile essentielle de mélaleuca » (monographie 01/2008, 1837), mais couramment désignée par « huile essentielle d’arbre à thé » ou « de tea tree » ; d’autres espèces de ''Melaleuca'' (''M. linariifolia'' Smith, ''M. dissitiflora'' F. Muell. et espèces voisines) sont également admises par la Pharmacopée, à condition que l’huile essentielle obtenue soit conforme aux exigences de sa monographie. Selon le [[Chimiotype|chimiotype]], présence majoritaire de terpinène-4-ol, de 1,8-[[Cinéole|cinéole]] ou de terpinolène ; présence possible et non souhaitable d’ascaridole, produit néoformé provenant de la peroxydation de l’a-terpinène et se formant en cas de mauvaise conservation de l’huile essentielle.<br />
|VM_Commentaires=Nombreux emplois de cette huile essentielle en aromathérapie, par voie orale et surtout locale ou respiratoire, pour ses propriétés antibactériennes et antifongiques (rhinopharyngites, aphtes, blessures superficielles ou piqûres d’insectes, furoncles, acné, mycoses locales, pied d’athlète, inflammations mineures de la muqueuse buccale. Également utilisation en cosmétologie et en tant qu’arôme dans l’alimentation.<br />
|VM_Légende_illustration=Melaleuca.<br />
|VM_Position_illustration=Right<br />
|VM_Dimension_illustration=1.25<br />
}}<br />
{{Définition-base<br />
|VM_Affiche_discipline=Oui<br />
|VM_DCI=Non<br />
|VM_Sous-entrée=cajuputi<br />
|VM_Ajout_entrée=Oui<br />
|VM_Sous-entrée_gras=Oui<br />
|VM_Sous-entrée_italique=Non<br />
|VM_Anglais=cajeput tree<br />
|VM_Espagnol=cajeput ou cayeput<br />
|VM_Synonyme=mélaleuque blanc<br />
|VM_Définition=Le cajeput (''M. cajuputi'' Powell) est un arbre largement distribué du nord de l’Australie à l’Asie du Sud-Est, dont l’[[Huile essentielle|huile essentielle]] des feuilles, pouvant contenir jusqu’à 65% de [[Cinéole|cinéole]], a longtemps été réputée en usage externe contre les douleurs rhumatismales.<br />
|VM_Commentaires=Emploi dans certains pays, surtout en usage local, pour son activité antibactérienne ; également en cosmétologie.<br />
|VM_Légende_illustration=Melaleuca.<br />
|VM_Position_illustration=Right<br />
|VM_Dimension_illustration=1.25<br />
}}<br />
{{Définition-base<br />
|VM_Affiche_discipline=Oui<br />
|VM_DCI=Non<br />
|VM_Sous-entrée=quinquenervia<br />
|VM_Ajout_entrée=Oui<br />
|VM_Sous-entrée_gras=Oui<br />
|VM_Sous-entrée_italique=Non<br />
|VM_Anglais=niaouli ou niauli<br />
|VM_Espagnol=niaouli ou niaulí<br />
|VM_Synonyme=niaouli (nom vernaculaire)<br />
|VM_Définition=Le niaouli (''M. quinquenervia'' (Cav.) S.T. Blake) est un arbre originaire de la côte orientale de l’Australie et de Nouvelle-Calédonie dont l’[[Huile essentielle|huile essentielle]] des feuilles fraîches et des jeunes rameaux feuillés est produite par entraînement à la vapeur d’eau, principalement dans ces pays et à Madagascar où l’espèce a été introduite au XIX<sup>e</sup> siècle. Existence de plusieurs [[Chimiotype|chimiotypes]] ; la composition de l’huile essentielle de niaouli est variable selon la provenance et le [[Chimiotype|chimiotype]], le [[Cinéole|cinéole]] (1,8-[[Cinéole|cinéole]]) pouvant représenter dans certains cas jusqu’à 75%. Propriétés antivirales, antibactériennes, [[Antifongique|antifongiques]], expectorantes et insectifuges.<br /><br />L'[[Huile essentielle|huile essentielle]] de niaouli type [[Cinéole|cinéole]] est inscrite à la Pharmacopée Européenne (monographie 07/2012, 2468).<br />
|VM_Commentaires=L’huile essentielle de niaouli type [[Cinéole|cinéole]] est utilisée en [[Aromathérapie|aromathérapie]], souvent en mélange avec d’autres huiles essentielles, par voie orale (grippe), en application locale (bronchite, varicelle, herpès labial) et en [[Inhalation|inhalation]] (rhino-pharyngite). Présentant une certaine toxicité aiguë, elle ne doit pas être utilisée chez la femme enceinte ou allaitante et chez l’enfant de moins de 36 mois ; il est fortement déconseillé de l’ appliquer sur le visage et dans le nez des jeunes enfants (risque de convulsions). L’[[Huile essentielle|huile essentielle]] purifiée, de type [[Cinéole|cinéole]], est connue sous le nom de « goménol ».<br/>L’espèce ''M. quinquenervia'' (Cav.) S.T. Blake est souvent confondue avec ''M. viridiflora'' Sol. ex Gaertn.<br />
|VM_Légende_illustration=Melaleuca.<br />
|VM_Position_illustration=Right<br />
|VM_Dimension_illustration=1.25<br />
}}</div>Lewinhttps://dictionnaire.acadpharm.org/w/index.php?title=Groupe_4:M%C3%A9lilot&diff=340969Groupe 4:Mélilot2021-10-21T18:30:25Z<p>Lewin : </p>
<hr />
<div>{{Définition-base-état<br />
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|VM_Traduction_requise=Oui<br />
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}}<br />
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|VM_Discipline=Pharmacognosie<br />
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|VM_Sous-entrée_gras=Oui<br />
|VM_Sous-entrée_italique=Non<br />
|VM_Anglais=yellow melilot ou melilot<br />
|VM_Espagnol=meliloto amarillo ou trébol de olor amarillo<br />
|VM_Synonyme=mélilot officinal ou mélilot jaune<br />
|VM_Etymologie=grec µελίλωτος ''melílôtos'' ou µελίλωτον ''melílôton'' mélilot<br />
|VM_Définition=Herbacée commune en Europe (''Melilotus officinalis'' (L.) Lam., ''[[Fabaceae|Fabaceae]]'' ex-[[Légumineuse|Légumineuses]]) dégageant une odeur agréable de « foin coupé » en raison de la présence de [[Coumarine|coumarine]]. Parties aériennes renfermant des [[Flavonoïde|flavonoïdes]], des acides-[[Phénol|phénols]], de la [[Coumarine|coumarine]] libre et surtout sous la forme de son précurseur, le mélilotoside (glucoside de l'acide ''o''-hydroxycinnamique). Propriétés anti-œdémateuses. Le mélilot présente un risque potentiel d’hépatotoxicité en raison de la présence de coumarine.<br /><br />Inscrit à la Pharmacopée Européenne (monographie 08/2019, 2120 corrigé 10.0).<br />
|VM_Commentaires=Parties aériennes traditionnellement utilisées par voies orale et locale dans le traitement symptomatique des troubles circulatoires veineux mineurs (inconfort et lourdeur des jambes) ; par voie locale, en traitement symptomatique de contusions, ecchymoses, entorses. En cas de piqûre d’insecte, des emplâtres au mélilot peuvent être utilisés.<br/>En cosmétologie, des extraits de mélilot sont utilisés contre les rougeurs diffuses du visage, voire comme anticellulitique.<br />
|VM_Historique=Des hémorragies parfois mortelles ont été constatées chez des animaux (bovins) ayant consommé du mélilot « gâté » (fermenté et contaminé par un champignon provoquant la transformation de la [[Coumarine|coumarine]] en [[Dicoumarol|dicoumarol]]). Ces observations ont été à l'origine de la conception de la classe des antivitaminiques K coumariniques.<br />
|VM_Légende_illustration=Mélilot.<br />
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|VM_Dimension_illustration=1.25<br />
}}</div>Lewinhttps://dictionnaire.acadpharm.org/w/index.php?title=Groupe_4:M%C3%A9lilot&diff=340968Groupe 4:Mélilot2021-10-21T18:29:42Z<p>Lewin : </p>
<hr />
<div>{{Définition-base-état<br />
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|VM_Anglais=yellow melilot ou melilot<br />
|VM_Espagnol=meliloto amarillo ou trébol de olor amarillo<br />
|VM_Synonyme=mélilot officinal ou mélilot jaune<br />
|VM_Etymologie=grec µελίλωτος ''melílôtos'' ou µελίλωτον ''melílôton'' mélilot<br />
|VM_Définition=Herbacée commune en Europe (''Melilotus officinalis'' (L.) Lam., ''[[Fabaceae|Fabaceae]]'' ex-[[Légumineuse|Légumineuses]]) dégageant une odeur agréable de « foin coupé » en raison de la présence de [[Coumarine|coumarine]]. Parties aériennes renfermant des [[Flavonoïde|flavonoïdes]], des acides-[[Phénol|phénols]], de la [[Coumarine|coumarine]] libre et surtout sous la forme de son précurseur, le mélilotoside (glucoside de l'acide ''o''-hydroxycinnamique). Propriétés anti-œdémateuses. Le mélilot présente un risque potentiel d’hépatotoxicité en raison de la présence de coumarine.<br /><br />Inscrit à la Pharmacopée Européenne (monographie 08/2019, 2120 corrigé 10.0).<br />
|VM_Commentaires=Parties aériennes traditionnellement utilisées par voies orale et locale dans le traitement symptomatique des troubles circulatoires veineux mineurs (inconfort et lourdeur des jambes) ; par voie locale, en traitement symptomatique de contusions, ecchymoses, entorses. En cas de piqûre d’insecte, des emplâtres au mélilot peuvent être utilisés.<br/>En cosmétologie, des extraits de mélilot sont utilisés contre les rougeurs diffuses du visage, voire comme anticellulitique. <br />
<br />
Parties aériennes traditionnellement utilisées par voies orale et locale dans le traitement symptomatique des troubles circulatoires veineux mineurs (inconfort et lourdeur des jambes) ; par voie locale, en traitement symptomatique de contusions, ecchymoses, entorses. En cas de piqûre d’insecte, des emplâtres au mélilot peuvent être utilisés.<br />En cosmétologie, des extraits de mélilot sont utilisés contre les rougeurs diffuses du visage, voire comme anticellulitique.<br />
|VM_Historique=Des hémorragies parfois mortelles ont été constatées chez des animaux (bovins) ayant consommé du mélilot « gâté » (fermenté et contaminé par un champignon provoquant la transformation de la [[Coumarine|coumarine]] en [[Dicoumarol|dicoumarol]]). Ces observations ont été à l'origine de la conception de la classe des antivitaminiques K coumariniques.<br />
|VM_Légende_illustration=Mélilot.<br />
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}}</div>Lewinhttps://dictionnaire.acadpharm.org/w/index.php?title=Groupe_4:Mafodotine&diff=340967Groupe 4:Mafodotine2021-10-21T18:21:46Z<p>Lewin : </p>
<hr />
<div>{{Définition-base-état<br />
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|VM_Espagnol=mafodotina<br />
|VM_Définition=Terme désignant une entité chimique constituée d’un puissant agent [[Antimitotique|antimitotique]], la [[Monométhylauristatine|monométhylauristatine F]] (abréviation MMAF) et d’un bras espaceur maléimidocaproïque, permettant la liaison de la MMAF à un [[Anticorps|anticorps]] monoclonal, formant ainsi un [[Immunoconjugué|immunoconjugué]] (conjugué [[Anticorps|anticorps]]-médicament : ''antibody-drug conjugate = ADC''). Après fixation de l'[[Immunoconjugué|immunoconjugué]] sur l'[[Antigène|antigène]] ciblé par l'[[Anticorps|anticorps]] monoclonal, internalisation par [[Endocytose|endocytose]] puis élimination spontanée de l’espaceur ; ainsi l’agent cytotoxique (la MMAF) est libéré directement au sein des cellules cancéreuses ciblées dans le but de diminuer sa toxicité générale. La MMAF, de structure proche de celle de la [[Monométhylauristatine|monométhylauristatine E]] (MMAE), est un analogue synthétique simplifié de la [[Dolastatine|dolastatine 10]], conçu sur le modèle structural de ce peptide naturel isolé d’un mollusque marin, ''Dolabella [[Auricularia|auricularia]]'' Lightfoot. Très puissante activité [[Antimitotique|antimitotique]] résultant de l’inhibition de l’assemblage des [[Tubuline|tubulines]] en [[Microtubule|microtubules]].<br />
|VM_Commentaires=Plusieurs [[Immunoconjugué|immunoconjugués]] comportant la mafodotine sont en cours d’évaluation clinique plus ou moins avancée. L’un d’entre eux, le [[Bélantamab mafodotine|bélantamab mafodotine]] (DCI), résultant de la liaison d’un anticorps anti-BCMA ( ''B-Cell Maturation Antigen''), le bélantamab, à la mafodotine, cytotoxique antimicrotubules, a été approuvé aux États-Unis par la [[FDA (Food and Drug Administration)|FDA]] en août 2020 ; disponible en France depuis novembre 2019 dans le cadre d’ATU nominatives, il a bénéficié en juillet 2020 d’un avis favorable du CHMP de l’EMA en vue de l’attribution d’une AMM qui lui a été octroyée en août 2020 ; son indication est le traitement par perfusion intraveineuse, en monothérapie, du myélome multiple chez des patients adultes ayant reçu au moins quatre traitements antérieurs et dont la maladie est réfractaire à au moins un inhibiteur de [[Protéasome|protéasome]], un agent immunomodulateur et un [[Anticorps|anticorps]] monoclonal anti-CD38, la maladie étant en progression lors du dernier traitement. Au cours des essais cliniques, les effets indésirables de grade 3 ou 4 les plus fréquents ont été des troubles oculaires (kératopathies, diminution de l’acuité visuelle, vision trouble, sécheresse oculaire), ainsi que des effets hématologiques (thrombopénies, hémorragies parfois graves).<br/>Parmi les autres [[Immunoconjugué|immunoconjugués]] comportant la mafodotine actuellement étudiés figurent notamment le dépatuxizumab mafodotine, le dénintuzumab mafodotine, le vorsetzumab mafodotine.<br />
|VM_Illustration=Groupe 4-Mafodotine.png<br />
|VM_Légende_illustration=Mafodotine.<br />
|VM_Position_illustration=Right<br />
|VM_Dimension_illustration=1.25<br />
}}</div>Lewinhttps://dictionnaire.acadpharm.org/w/index.php?title=Groupe_4:Nalm%C3%A9f%C3%A8ne&diff=340949Groupe 4:Nalméfène2021-10-21T18:11:01Z<p>Lewin : </p>
<hr />
<div>{{Définition-base-état<br />
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}}<br />
{{Définition-base<br />
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|VM_Anglais=nalmefene<br />
|VM_Espagnol=nalmefeno<br />
|VM_Définition=Dérivé morphinique obtenu à partir de la [[Naltrexone|naltrexone]] (elle-même préparée par [[Hémisynthèse|hémisynthèse]] à partir de la [[Thébaïne|thébaïne]] ou de l’[[Thébaïne|oripavine]], [[Alcaloïde|alcaloïdes]] extraits du [[Pavot|pavot]] somnifère). De structure voisine de celle de la [[Naltrexone|naltrexone]], il s’en distingue par la présence en 6 d’un groupe méthylène à la place de l’oxygène de la fonction cétone. [[Antagoniste|Antagoniste]] compétitif des récepteurs [[Opioïde|opioïdes]] μ et δ et [[Agoniste|agoniste]] partiel des récepteurs κ ; également modulateur des fonctions cortico-mésolimbiques (en rapport probable avec l’effet de réduction de la consommation d’alcool).<br />
|VM_Commentaires=Le nalméfène est utilisé sous forme de chlorhydrate par voie orale pour réduire la consommation d’alcool chez les patients adultes ayant une [[Dépendance|dépendance]] à l’alcool avec une consommation comportant un risque élevé, ne présentant pas de symptômes physiques de sevrage et ne nécessitant pas un sevrage immédiat. Le traitement doit être prescrit en association avec un suivi psychosocial continu axé sur l’observance thérapeutique et la réduction de la consommation d’alcool. L’association de nalméfène avec un opioïde, y compris partiel, illicite ou à visée thérapeutique, peut avoir des conséquences graves, avec mise en jeu du pronostic vital, en raison de l’apparition brutale d’un syndrome de sevrage.<br/>Le nalméfène est préconisé par certains comme pouvant être également utilisé dans d'autres comportements addictifs tels que le jeu pathologique.<br />
|VM_Illustration=Groupe 4-Nalméfène.png<br />
|VM_Légende_illustration=Nalméfène.<br />
|VM_Position_illustration=Right<br />
|VM_Dimension_illustration=1.25<br />
}}</div>Lewinhttps://dictionnaire.acadpharm.org/w/index.php?title=Groupe_4:Levure&diff=340948Groupe 4:Levure2021-10-21T15:41:19Z<p>Lewin : </p>
<hr />
<div>{{Définition-base-état<br />
|VM_Rédigé=Oui<br />
|VM_Relu_fond=Oui<br />
|VM_Relu_forme=Oui<br />
|VM_Groupes=4,12<br />
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|VM_Etymologie_requise=Oui<br />
}}<br />
{{Définition-base<br />
|VM_Affiche_discipline=Oui<br />
|VM_Type_grammatical=Nom<br />
|VM_DCI=Non<br />
|VM_Genre=Féminin<br />
|VM_Nombre=Singulier<br />
|VM_Ajout_entrée=Oui<br />
|VM_Sous-entrée_gras=Oui<br />
|VM_Sous-entrée_italique=Non<br />
|VM_Anglais=yeast<br />
|VM_Espagnol=levadura<br />
|VM_Allemand=Hefe<br />
|VM_Etymologie=français lever, par allusion au gonflement de la pâte du boulanger, du latin médiéval ''lĕvātura'' mélange d'herbes employé pour la fermentation de la bière<br />
|VM_Définition=Terme générique pour des Micromycètes unicellulaires (sous-embranchement des Ascomycotina), classe des Hémiascomycètes, famille des ''Saccharomycetaceae'' (exemple : ''[[Saccharomyces|Saccharomyces cerevisiae]]'', levure de bière), se reproduisant par bourgeonnement. Quand la forme sexuée est inconnue, la levure est classée dans le sous-embranchement des Deuteromycotina, classe des [[Blastomycètes|Blastomycètes]], ordre des Cryptococcales, famille des ''Cryptococcaceae''.<br />
|VM_Commentaires=Importance industrielle considérable pour la fermentation alcoolique, la fabrication du pain (''[[Saccharomyces|Saccharomyces]], Rhodotorula, Torulopsis''), du vin, de la bière, des alcools industriels. Rôle pathogène d'espèces appartenant aux genres ''[[Candida|Candida]], Malassezia, Trichosporon, [[Cryptococcus|Cryptococcus]]''.<br />
|VM_Légende_illustration=Levure.<br />
|VM_Position_illustration=Right<br />
|VM_Dimension_illustration=1.25<br />
}}<br />
{{Définition-base<br />
|VM_Affiche_discipline=Oui<br />
|VM_DCI=Non<br />
|VM_Sous-entrée=de bière<br />
|VM_Ajout_entrée=Oui<br />
|VM_Sous-entrée_gras=Oui<br />
|VM_Sous-entrée_italique=Non<br />
|VM_Anglais=beer yeast<br />
|VM_Espagnol=levadura de cerveza<br />
|VM_Allemand=Bierehefe<br />
|VM_Définition=Écume retirée de la bière en fermentation, principalement constituée de ''Saccharomyces cerevisiae'' ou de ''[[Candida|Candida]] utilis'', micro-organismes non pathogènes dont la taille varie de 6 à 10 microns, qui utilisent le glucose et l'[[Amidon|amidon]] des céréales, créant un milieu riche en protéines et en vitamines, principalement du groupe B.<br />
|VM_Commentaires=Sert en boulangerie pour faire lever la pâte et permet la fermentation alcoolique quand elle se développe en anaérobiose sur des milieux glucosés. Utilisée dans le domaine du [[Génie|génie]] génétique pour la production de protéines recombinantes (par exemple insuline humaine et analogues de l'insuline) par la technologie de l'ADN recombinant. En thérapeutique, autrefois utilisée dans la furonculose en raison d’une action antibactérienne modérée ; actuellement indiquée, en association avec du charbon activé, dans le traitement symptomatique d'appoint de la diarrhée, en complément de la réhydratation. Large emploi de la levure de bière comme source d'acides nucléiques et de vitamines, en diététique et comme complément alimentaire.<br/>La levure ''S. boulardii'', simple variété de ''S. cerevisiae'' selon certains critères, espèce distincte selon d'autres, est utilisée dans le traitement symptomatique d’appoint de la diarrhée, en complément de la réhydratation ; son emploi est contre-indiqué chez les patients porteurs d’un cathéter veineux central et chez ceux en état critique ou immunodéprimés, en raison d’un risque de septicémie fongique rare, mais potentiellement grave, dont l’issue a parfois été fatale.<br />
|VM_Légende_illustration=Levure.<br />
|VM_Position_illustration=Right<br />
|VM_Dimension_illustration=1.25<br />
}}<br />
{{Définition-base<br />
|VM_Affiche_discipline=Oui<br />
|VM_Discipline=Pharmacognosie<br />
|VM_DCI=Non<br />
|VM_Sous-entrée=de riz rouge<br />
|VM_Ajout_entrée=Oui<br />
|VM_Sous-entrée_gras=Oui<br />
|VM_Sous-entrée_italique=Non<br />
|VM_Anglais=red rice yeast<br />
|VM_Espagnol=levadura de arroz roja<br />
|VM_Allemand=roten Reis-Hefe<br />
|VM_Définition=Produit de fermentation de riz en présence d'une souche appropriée de plusieurs espèces de champignons ascomycètes du genre ''Monascus'', notamment ''M. purpureus'' Went. Ce produit contient des monacolines, en particulier la monacoline K (identique à la [[Lovastatine|lovastatine]] DCI), qui sont des [[Statine|statines]] naturelles responsables d’une activité hypocholestérolémiante et possiblement préventive de la survenue d’accidents coronariens chez des sujets dyslipidémiques.<br />
|VM_Commentaires=La levure de riz rouge, traditionnellement utilisée en Chine comme ingrédient culinaire et thérapeutique, est largement diffusée avec le statut de complément alimentaire (grande variabilité des produits commerciaux) pouvant revendiquer en Europe l’allégation « contribue au maintien d’une cholestérolémie normale ». Effets indésirables semblables à ceux identifiés avec les [[Statine|statines]] utilisées comme médicament, principalement d’ordre musculaire (myalgies transitoires, mais risque de rhabdomyolyse) ou hépatique (augmentation des enzymes hépatiques avec parfois des signes d’ictère).<br/>De sérieuses mises en garde des consommateurs ont été émises en 2014 par l’ANSM, puis en 2017 par l'Anses. La consommation de levure de riz rouge peut comporter des risques pour la santé, dus à la présence des monacolines, notamment en cas de traitement médical concomitant par une [[Statine|statine]] ou chez des personnes ayant manifesté des effets indésirables lors d’un traitement antérieur par une [[Statine|statine]]. Les compléments alimentaires renfermant la levure de riz rouge ne doivent pas être consommés par les femmes enceintes ou allaitantes, les enfants et adolescents, les sujets de plus de 70 ans ou atteints de certaines pathologies. En 2021, une réglementation européenne visant à limiter l’apport journalier de monacoline K dans ces produits est en attente de finalisation. Certaines souches de ''Monascus'' élaborent, outre les monacolines, des azaphilones (monascine, ankaflavine…) présumées susceptibles d’améliorer le « syndrome métabolique » ; mais elles peuvent également produire une autre azaphilone, la citrinine, une mycotoxine néphrotoxique, hépatotoxique, potentiellement génotoxique et cancérogène ; en 2019, la Commission européenne a abaissé la teneur maximale en citrinine acceptable pour les compléments alimentaires à base de levure de riz rouge.<br />La dénomination commerciale « levure de riz rouge » est ambiguë et peut prêter à confusion avec des variétés de riz de couleur rouge avant d’être décortiqué (variétés africaines et malgaches, riz de Camargue ou du Bhoutan…).<br />
|VM_Légende_illustration=Levure.<br />
|VM_Position_illustration=Right<br />
|VM_Dimension_illustration=1.25<br />
}}</div>Lewinhttps://dictionnaire.acadpharm.org/w/index.php?title=Groupe_4:Lurbinect%C3%A9dine&diff=340947Groupe 4:Lurbinectédine2021-10-21T15:31:25Z<p>Lewin : </p>
<hr />
<div>{{Définition-base-état<br />
|VM_Rédigé=Oui<br />
|VM_Relu_fond=Oui<br />
|VM_Relu_forme=Oui<br />
|VM_Groupes=4<br />
|VM_Traduction_requise=Oui<br />
|VM_Etymologie_requise=Oui<br />
}}<br />
{{Définition-base<br />
|VM_Affiche_discipline=Oui<br />
|VM_Discipline=Pharmacognosie<br />
|VM_Type_grammatical=Nom<br />
|VM_DCI=Oui<br />
|VM_Genre=Féminin<br />
|VM_Nombre=Singulier<br />
|VM_Ajout_entrée=Oui<br />
|VM_Sous-entrée_gras=Oui<br />
|VM_Sous-entrée_italique=Non<br />
|VM_Anglais=lurbinectedin<br />
|VM_Espagnol=lurbinectedina<br />
|VM_Synonyme=PM01183<br />
|VM_Définition=[[Alcaloïde|Alcaloïde]] analogue de la [[Trabectédine|trabectédine]] dont la structure se distingue de celle de la [[Trabectédine|trabectédine]] par la présence d’une tétrahydro-β-[[Carboline|carboline]] à la place d’une tétrahydroisoquinoléine. Isolée en faible quantité d’un tunicier marin, l’ascidie des mangroves ''Ecteinascidia turbinata'' Herdman, la lurbinectédine est produite industriellement par [[Hémisynthèse|hémisynthèse]] à partir de la cyanosafracine B elle-même obtenue par fermentation de souches de ''[[Pseudomonas|Pseudomonas]] fluorescens''. Propriétés antitumorales dues à son intercalation covalente dans le petit sillon de l’ADN, interférant ainsi avec la machinerie de réparation de l’ADN par excision de nucléotides couplée à la transcription ; les cassures de l’ADN provoquent l’apoptose. La différence structurale de la lurbinectédine par rapport à la [[Trabectédine|trabectédine]] lui confère des propriétés [[Pharmacocinétique|pharmacocinétiques]] améliorées et une meilleure interaction avec le petit sillon de l’ADN. Toxicité élevée.<br />
|VM_Commentaires=Emploi en perfusion IV avec le statut de médicament orphelin dans le traitement de cancers ovariens résistants au platine ou récidivants ; également, à partir de février 2019, dans le traitement du cancer du poumon à petites cellules métastasé, ayant progressé après une [[Chimiothérapie|chimiothérapie]] comportant un sel de platine ; dans cette indication, approbation par la [[FDA (Food and Drug Administration)|FDA]] en juin 2020 (procédure accélérée). Évaluation en cours dans divers autres cancers (sein, pancréas, mésothéliome…) ; dans cette dernière indication, la lurbinectédine bénéficie à partir d’août 2021 du statut de médicament orphelin dans l’Union européenne).<br/>Cf [[Trabectédine|trabectédine]].<br />
|VM_Illustration=Groupe 4-Lurbinectédine.png<br />
|VM_Légende_illustration=Lurbinectédine.<br />
|VM_Position_illustration=Right<br />
|VM_Dimension_illustration=1<br />
}}</div>Lewinhttps://dictionnaire.acadpharm.org/w/index.php?title=Groupe_4:D%C3%A9ruxt%C3%A9can&diff=340946Groupe 4:Déruxtécan2021-10-21T14:00:33Z<p>Lewin : </p>
<hr />
<div>{{Définition-base-état<br />
|VM_Rédigé=Oui<br />
|VM_Relu_fond=Oui<br />
|VM_Relu_forme=Oui<br />
|VM_Groupes=4<br />
|VM_Traduction_requise=Oui<br />
|VM_Etymologie_requise=Oui<br />
}}<br />
{{Définition-base<br />
|VM_Affiche_discipline=Non<br />
|VM_Discipline=Pharmacognosie<br />
|VM_DCI=Non<br />
|VM_Ajout_entrée=Oui<br />
|VM_Sous-entrée_gras=Oui<br />
|VM_Sous-entrée_italique=Non<br />
|VM_Commentaires=Cf camptothécine.<br />
|VM_Légende_illustration=Déruxtécan.<br />
|VM_Position_illustration=Right<br />
|VM_Dimension_illustration=1.25<br />
}}</div>Lewinhttps://dictionnaire.acadpharm.org/w/index.php?title=Groupe_4:D%C3%A9ruxt%C3%A9can&diff=340945Groupe 4:Déruxtécan2021-10-21T13:59:44Z<p>Lewin : </p>
<hr />
<div>{{Définition-base-état<br />
|VM_Rédigé=Oui<br />
|VM_Relu_fond=Oui<br />
|VM_Relu_forme=Oui<br />
|VM_Groupes=4<br />
|VM_Traduction_requise=Oui<br />
|VM_Etymologie_requise=Oui<br />
}}<br />
{{Définition-base<br />
|VM_Affiche_discipline=Non<br />
|VM_Discipline=Pharmacognosie<br />
|VM_DCI=Non<br />
|VM_Ajout_entrée=Oui<br />
|VM_Sous-entrée_gras=Oui<br />
|VM_Sous-entrée_italique=Non<br />
|VM_Commentaires=Cf ça.ptothécine.<br />
|VM_Légende_illustration=Déruxtécan.<br />
|VM_Position_illustration=Right<br />
|VM_Dimension_illustration=1.25<br />
}}</div>Lewinhttps://dictionnaire.acadpharm.org/w/index.php?title=Groupe_4:D%C3%A9ruxt%C3%A9can&diff=340944Groupe 4:Déruxtécan2021-10-21T13:53:51Z<p>Lewin : Page créée avec « {{Définition-base-état |VM_Rédigé=Oui |VM_Relu_fond=Oui |VM_Relu_forme=Oui |VM_Groupes=4 |VM_Traduction_requise=Oui |VM_Etymologie_requise=Oui }} »</p>
<hr />
<div>{{Définition-base-état<br />
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}}</div>Lewin