Électrode

De Le dictionnaire
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EHPAD

Ehrlichia Genre de bacilles intracellulaires, à Gram négatif, transmis à l’homme par morsure de tique. Actuellement classé dans l’ordre des Rickettsiales. Responsable de lehrlichiose, pathologie proche de la grippe.

EIAS

Eicosanoïde n. m. Terme générique désignant les métabolites à 20 atomes de carbone issus de loxydation de lacide arachidonique et des acides eicosatriénoïque et eicosapentaénoïque. Les eicosanoïdes comprennent quatre familles de molécules de signalisation, les prostaglandines, prostacyclines, thromboxanes et leucotriènes, qui interviennent dans de nombreux tissus de l’organisme,…

Eikenella corrodens Bacille à Gram négatif appartenant au groupe des HACEK (Haemophilus, Actinobacillus actinomycetemcomitans, Cardiobacterium homini, Eikenella corrodens et Kingella sp.). Croissance lente et difficile sur gélose au sang avec tendance à s’incruster dans la gélose, aéro-anaérobie facultatif, catalase négatif et oxydase positif. Saprophyte de la cavité…

Eimeria Genre de Protozoaires coccidiomorphes intracellulaires de la famille des Eimeriidae, groupant les genres Isospora, Eimeria, Sarcocystis et Toxoplasma. Eimeria stiedai provoque la coccidiose du lapin et E. tenella celle du poulet. Simple cellule de 25 μm de diamètre vivant dans les cellules épithéliales des canaux…

Élacestrant n. m. Petite molécule de synthèse, qui agit comme un régulateur négatif spécifique des récepteurs des œstrogènes (SERD, specific estrogen receptor down-regulators), en se liant aux récepteurs alpha des œstrogènes (ERα, estrogen receptors-α). Dans les cellules cancéreuses du sein positives pour les récepteurs des œstrogènes (ERVoir : Récepteur ;…

Élacytarabine n. f. Précurseur pharmacologique (prodrogue) de la cytarabine qui est conjuguée à l’acide élaïdique par une liaison ester en 5’ de l’arabinose. Cette molécule lipophile pénètre de façon passive dans les cellules, sans avoir à utiliser des transporteurs, du type hENT1 (human equilibrative nucleoside transporter 1) qui…

Éladocagène exuparvovec n. m. Après perfusion dans le putamen, le produit entraîne l’expression de l’enzyme AADC et la production ultérieure de dopamine et, par conséquent, le développement des fonctions motrices chez les patients atteints d’un déficit en AADC traités.

Élagolix n. m. Petite molécule non peptidique, antagoniste puissant et sélectif du récepteur de la gonadolibérine ou GnRH (Gonadotropin-releasing hormone). En bloquant ce récepteur, l’élagolix réduit la libération des gonadotrophines antéhypophysaires, LH et FSH, et, par suite, chez la femme, la sécrétion d’œstradiol et de progestérone.

Élapégadémase n. f. Adénosine désaminase recombinante produite dans des souches d’Escherischia coli et dont la séquence est d’origine bovine ; elle est ensuite conjuguée de façon covalente à du monométhoxypolyéthylène glycol.

Élasoméran n. m. DCI officielle du vaccin à ARNm de ModernaIl contient de la N1-méthylpseudouridine au lieu de l’uridine.

Élastase n. f. Sérine protéase active sur l’élastine des fibres élastiques des tissus conjonctifs.

Élastine n. f. Protéine fibreuse présente notamment dans les ligaments et les parois artérielles, douée de propriétés d’étirement et de rétraction. Synthétisée par les fibroblastes, les cellules musculaires lisses, les cellules endothéliales vasculaires sous forme de tropoélastine.

Élastofibrome n. f. Tumeur bénigne, ferme et encapsulée, formée par accumulation de fibres élastiques et de collagène formant une masse épaisse et irrégulière.

Élastome n. f. Tumeur de la peau constituée de fibres élastiques et de collagènes anormales.

Élastomère n. m. Nom générique de polymères naturels ou synthétiques ayant des propriétés analogues à celles du caoutchouc. Les élastomères sont généralement obtenus par polymérisation ou copolymérisation de monomères insaturés. Ils peuvent contenir des additifs : vulcanisants (agents de réticulation), stabilisants, antioxydants, pigments, colorants.

Élastorrhéxie n. f. Rupture congénitale ou acquise des fibres d’un tissu élastique.

Élastose n. f. Dégénérescence de la composante élastique d’un tissu conjonctif du derme.

Elbasvir n. m. Inhibiteur de la protéine non structurale NS5A du virus de l’hépatite C, modérément hydrophile, qui existe sous deux formes distinctes différant par leur degré de phosphorylation et qui participe à la régulation de l’activité de l’ARN polymérase dépendante de l’ARN. Le daclatasvir inhibe la…

Eleagnaceae Famille appartenant aux Rosales et au clade des Rosidae. Elle a les caractères généraux voisins de la famille des Thymeleaceae (exemple Daphne mezereum L.) avec quasi absence de corolle. Elle en diffère par l’absence de liber interne, la présence de poils peltés sur les feuilles…

Électroactif adj. Qualifie une substance qui peut s’oxyder ou se réduire par voie électrochimique. L’électroactivité d’un composé dépend de sa structure chimique, de la nature de l’électrode et autres facteurs expérimentaux.L’existence de l’électroactivité d’un composé ne constitue pas un prérequis à son analyse par voie électrochimique. En…

Électroactivité n. f. Propriété d’une espèce qui la rend oxydable ou réductible par voie électrochimique.

Électrocardiogramme (ECG) n. m. Enregistrement graphique de l’activité électrique du cœur, reflet de l’alternance des périodes de dépolarisation et de repolarisation du myocarde. L’électrocardiogramme est enregistré par un électrocardiographe à partir de dérivations standardisées. Le tracé normal comporte essentiellement cinq ondes successives pour lesquelles ont été adoptées les appellations…

Électroceutique adj. et n. m. Terme désignant ou qualifiant l’utilisation thérapeutique de stimulations électriques ou magnétiques ayant pour objet d’agir sur les fonctions cérébrales, lors de diverses pathologies neurologiques ou psychiatriques telles que, par exemple, la maladie de Parkinson, les troubles obsessionnels compulsifs, les état dépressifs ou encore chez des…

Électrochimie n. f. Discipline qui étudie les phénomènes chimiques couplés à des échanges d’énergie électrique.

Électrochimiothérapie n. f. Administration intracellulaire d’une substance cytostatique peu absorbable par injection intratumorale ou systémique suivie d’une application d’impulsions électriques de haut voltage au niveau de la tumeur.

Électrochimique adj. Qualifie tout ce qui a trait à l’électrochimie.Cf méthode électrochimique.

Électrochoc n. m. Méthode de traitement empirique d’états psychotiques et surtout dépressifs majeurs pour lesquels elle conserve encore un intérêt. Dérive de la convulsivothérapie au cardiazol et du choc insulinique et repose sur le fait qu’un changement de comportement était observé après la crise convulsive.

Électrocinétique adj. Partie de la physique qui se propose d’étudier les courants électriques associés aux déplacements d’ensemble de particules chargées.


Électroencéphalogramme (EEG)

Électroencéphalographie (EEG) n. f. Méthode de recueil et denregistrement des activités électriques du cortex cérébral recueillies sur le cuir chevelu au moyen d’un ensemble d’électrodes et visualisées sur écran ou sous forme d’enregistrements graphiques. L’analyse de l’amplitude, de la fréquence, du rythme et de la forme des variations continues…

Électroendosmose n. f. Phénomène physique qui se manifeste par le déplacement dans une même direction de l’ensemble d’une solution dun électrolyte contenue dans un tube capillaire en verre lorsque ce dernier est soumis à une différence de potentiel entre ses extrémités. Toutes les espèces de la solution sont…

Électrogravimétrie n. f. Méthode électrochimique d’analyse quantitative reposant sur la gravimétrie, mesure de l’augmentation de poids de l’électrode de travail due au dépôt de métal à sa surface au cours d’une électrolyse totale.

Électrolyse n. f. Opération consistant à transformer une substance grâce au passage d’un courant électrique, d’oxydation ou de réduction, appelé courant d’électrolyse ou courant faradaique. Les lois de Faraday stipulent que le passage d’une charge de 96485 coulombs libère 1/n mole d’un ion portant n charges électriques élémentaires.Les…

Électrolyte n. m. Toute espèce susceptible de se dissocier en anions et cations. Peut être une solution liquide, un sel fondu ou un solide conducteur de courant.

Électromagnétisme n. m. Branche de la physique étudiant les phénomènes découlant de l’émission d’un champ électrique et d’un champ magnétique et de leurs interactions avec la matière.

Électron n. m. Particule élémentaire de charge électrique négative de 1,60207 ± 0,00007 x 10 C et de masse égale à 1/1837 fois celle de l’atome d’hydrogène. Les électrons compensent les charges positives des protons et assurent la neutralité électrique de l’atome.

Électronégativité n. f. Aptitude d’un élément à attirer à lui les électrons d’une liaison où il est engagé, supposée covalente. Par extension, aptitude d’un groupe d’éléments. Concept qualitatif ne permettant pas des mesures directes. Plusieurs échelles d’électronégativité, issues de méthodes indirectes d’évaluation existent, notamment celles de Pauling (de…

Électronique n. f. Branche de lélectromagnétisme dans laquelle interviennent des électrons libres. Terme utilisé plus généralement pour désigner un domaine où le courant électrique intervient essentiellement comme véhicule de linformation, spécialement grâce aux conducteurs et semiconducteurs.

Électron-volt n. m. Unité de mesure dénergie (hors SI) représentant l’énergie acquise par une particule de charge égale à la charge élémentaire, accélérée par une différence de potentiel de 1 volt. Symbole eV. Exprimée en unités S.I., elle est égale à 1,60218 x10 J.

Électrophile adj. Qualifie une espèce chimique qui est avide d’électrons. Se dit aussi d’une réaction dans laquelle un réactif commence par se fixer sur un site du substrat riche en électrons. Cas par exemple de réactions de substitution en série aromatique et de réactions d’addition en série…

Électrophorèse n. f. Méthode de séparation et d’identification et, dans certains cas, méthode d’analyse quantitative, basée sur la migration d’ions sous l’influence d’un champ électrique. On distingue l’électrophorèse capillaire et l’électrophorèse classique sur support. Quel que soit le type, les ions et espèces chargées, plus complexes, présentent une…

Électroporation n. f. Méthode utilisée pour faire pénétrer des molécules dans les cellules recourant à des impulsions électriques de haut voltage pour augmenter la perméabilité membranaire.

Électrostatique n. f. Branche de lélectromagnétisme qui étudie les phénomènes engendrés par des charges électriques dans un repère où elles sont fixes.

Électrosynérèse n. f. Migration électrophorétique dérivée de limmunodiffusion radiale double dOuchterlony, dix fois plus sensible. Lapplication dun champ électrique accélère la migration de lantigène et de lanticorps dans un gel vierge, facilitant ainsi leur rencontre sous la forme de lignes de précipitation. Résultats en une heure.

Électrotransfert n. m. Transfert électrique.

Électrovalence n. f. Aptitude dune espèce de former une liaison entre ions par l’intervention de forces électrostatiques en constituant un ensemble très stable au plan énergétique car chacun des ions constitutifs y possède une structure électronique semblable à celle d’un gaz rare.

Élément n. m. Corps simple. Plus précisément, ensemble des atomes de même nombre atomique Z mais dont les nombres de masse A peuvent être différents. Dans ce cas l’élément possède des isotopes.

Élémi n. m. Oléo-résine provenant d’un arbre des Philippines, Canarium luzonicum A.Gray, famille des Burseraceae. C’est une masse molle, blanc-jaunâtre, d’odeur forte et de saveur piquante et aromatique. Elle renferme une essence composée de dérivés terpéniques (élémol) et une résine constituée d’acides triterpéniques hydroxylés.

Éléosome n. m. Appendice alimentaire présent sur certaines graines et permettant leur dissémination par exemple par les fourmis (myrmécochorie). Exemple : violette sauvage, cyclamen, chélidoine.

Éléphantiasis n. m. Augmentation considérable du volume d’un membre ou d’une partie du corps, causée par un œœdème dur des téguments, d’évolution chronique, avec hyperkératose épidermique due à un blocage du système lymphatique.

Élesclomol cuivrique n. m. L’élesclomol (DCI) est une petite molécule de synthèse, le bis-(amide thiohydrazide) qui — lorsqu’il est complexé à l’ion cuivrique Cu dans des compartiments subcellulaires contenant des cuproenzymes (passage du cuivre au niveau intestinal et de la barrière hémato-encéphalique), a bénéficié d’un repositionnement pour le traitement…

Élétriptan (bromhydrate de) n. m. Agoniste sélectif des récepteurs de la sérotonine (5-HT, récepteurs présynaptiques de rétrocontrôle qui sopposent à la libération de la sérotonine. Ses propriétés pharmacologiques incluent un effet vasoconstricteur sur les vaisseaux sanguins cérébraux, un effet inhibiteur sur le système trigéminovasculaire bloquant ainsi la libération de médiateurs…

Éleuthérocoque n. m. Arbuste buissonnant épineux (Eleutherococcus senticosus Maxim., Araliaceae) dorigine asiatique (Sibérie orientale, Chine, Corée, Japon), possédant des feuilles palmées et des fleurs petites diversement colorées selon le sexe. Organes souterrains (racine et rhizome) contenant des coumarines, des acides phénylpropaniques, des lignanes, des saponosides triterpéniques ; substances…

Éléxacaftor n. m. Molécule de synthèse dite "correcteur" qui vise à corriger le défaut de maturation de la protéine régulatrice de la perméabilité transmembranaire CFTR.Elle empêche l’élimination des protéines CFTR défectueuses dans la cellule, corrige leur repliement et aide à son transport intracellulaire jusqu’au pôle apical pour rétablir…

Éliglustat n. m. Inhibiteur de la glucosylcéramide synthase , utilisé dans le traitement, par voie orale et à long terme, de la maladie de Gaucher de type 1. Il sagit dune maladie génétique qui touche moins de 10 000 personnes dans le monde, caractérisée par un déficit enzymatique…

Éligobiotique n. m. Antibiotique de synthèse élaboré à partir de l’enveloppe d’un bactériophage reconnaissant spécifiquement un type de bactérie dans laquelle est placée une nucléase qui élimine la bactérie ainsi ciblée en détruisant son ADN. L’endodésoxyribonucléase 9 est un exemple de nucléase qui détruit l’ADN de…

Élimination n. f. Action d’écarter, de supprimer d’un groupe.

Elisa Cf immuno-enzymologie.



→ Embranchement

Électrode

Dernière modification de cette page le 16 février 2022


Anglais : electrode
Espagnol : electrodo
Allemand : Elektrode
Étymologie : Grec ἤλεκτρον ếlektron ambre jaune et ὁδός odós voie, route, chemin, moyen de faire quelque chose.

n. f. Phase à travers laquelle une charge est transportée par le mouvement des électrons. Une électrode est l’une des deux phases constituant une interface électrique, l’autre étant un électrolyte. Peut être un métal ou un semi-conducteur. Peut être solide ou liquide.



Chimie analytique



Électrode auxiliaire

Anglais : auxiliary electrode
Espagnol : electrodo auxiliar
Allemand : Hilfselektrode

Dans une cellule électrochimique à trois électrodes, électrode qui n’est ni de référence ni indicatrice et qui, usuellement, est soumise à une intensité élevée.

Permet d’éviter que l’électrode de référence soit soumise à une intensité importante qui la polariserait et rendrait incertaine la valeur du potentiel de travail.


Électrode au calomel

Anglais : calomel electrode
Espagnol : electrodo de calomelano
Allemand : Kalomelektrode

Électrode de référence secondaire dont la partie sensible est constituée par un mélange de calomel, Hg2Cl2, et de chlorure de potassium. Sa solution interne est le plus souvent saturée en chlorure de potassium afin de garantir la constance de l’activité de l’ion chlorure.

D'utilisation extrêmement courante, peut être remplacée par l’électrode au chlorure d’argent.


Électrode au chlorure d’argent

Anglais : silver chloride electrode
Espagnol : electrodo de cloruro de plata
Allemand : Silberchloridelektrode

Électrode de structure analogue à l'électrode au calomel.


Électrode combinée

Anglais : combination electrode
Espagnol : electrodo combinado
Allemand : kombinierte Elektrode

Dispositif regroupant dans un espace très restreint une électrode sensible à un ion et une électrode de référence.

Très pratique, notamment en biologie, pour l’étude de mini-échantillons. Il ne s’agit donc absolument pas d’une seule électrode.


Électrode cristalline

Anglais : single crystal electrode
Espagnol : electrodo de membrana cristalina
Allemand : kristalline Elektrode

Variété d’électrode solide.

Par exemple, électrode dont la surface sensible est constituée par un monocristal de fluorure de lanthane, utilisée en potentiométrie pour déterminer l’ion fluorure.


Électrode collectrice d’ions ou d’électrons

Anglais : electron or ion collecting electrode
Espagnol : electrodo colector de electrones o iones
Allemand : Elektronen- oder Ionen-Sammelelektrode

Cf spectrométrie de masse, cellule de collision.


Électrode à enzyme

Anglais : enzyme substrate electrode
Espagnol : electrodo enzimático
Allemand : Enzymelektrode

Capteur électrochimique recouvert en surface par une couche contenant une enzyme qui réagit avec une substance organique avec formation d’une espèce à laquelle est sensible le capteur.

Par exemple électrode à uréase constituée par une électrode de verre sensible aux ions ammonium libérés à partir de l’urée grâce à l’uréase contenue dans un gel de polyacrylamide la recouvrant. A distinguer d’un biocapteur dont l’organe de reconnaissance peut être une enzyme. Utilisée en potentiométrie.


Électrode à goutte de mercure

Anglais : dropping mercury electrode
Espagnol : electrodo de gotas de mercurio
Allemand : Quecksilbertropfenelektrode

Cf polarographie.


Électrode indicatrice

Synonyme(s) : électrode de travail, de mesure
Anglais : working electrode, indicator electrode
Espagnol : electrodo indicador
Allemand : Indikator-Elektrode

Électrode servant de transducteur d’un signal et dont le potentiel est fonction de l’activité de l’analyte, quel que soit le courant qui traverse la cellule.

Utilisé essentiellement en potentiométrie.


Électrode de mesure

Anglais : measuring electrode
Espagnol : electrodo de medición
Allemand : Messelektrode

Cf électrode indicatrice.


Électrode de référence

Anglais : reference electrode
Espagnol : electrodo de referencia
Allemand : Bezugselektrode

Électrode dont le potentiel doit être constant dans les conditions de la mesure électrochimique, quel que soit le courant qui traverse la cellule.

Dans une expérience électrochimique, ce qui est mesuré ou qui est pris en compte est la différence de potentiel régnant entre l’électrode indicatrice et celle de référence, différence appelée potentiel de l’électrode indicatrice. L’électrode de référence doit être impolarisable comme l’est l’électrode standard à hydrogène qui est l’électrode primaire de référence et comme le sont les électrodes au calomel et argent/chlorure d’argent, électrodes de référence secondaires.


Électrode sélective

Anglais : ion-selective electrode
Espagnol : electrodo selectivo
Allemand : selektive Elektrode

Capteur électrochimique dont le potentiel dépend linéairement du logarithme de l’activité d’un ion donné de la solution.

Par exemple l’électrode de verre qui répond au proton. Utilisée en potentiométrie.


Électrode solide

Anglais : sparingly soluble inorganic salt, membrane sensor electrode
Espagnol : electrodo de estado sólido
Allemand : Festelektrod

Electrode utilisée en potentiométrie dont la surface sensible, appelée membrane, est constituée par un monocristal conducteur ionique (Cf électrode cristalline) ou par un mélange de poudres conductrices par exemple membranes Ag2S / AgCl, Ag2S / CuS etc...


Électrode spécifique

Anglais : specific electrode
Espagnol : electrodo específico
Allemand : spezifische Elektrode

Terme désignant couramment une électrode sélective mais terme impropre car l’adjectif spécifique implique un capteur sensible à un seul ion seulement, ce qui n’est jamais le cas.


Électrode standard à hydrogène

Anglais : normal standard hydrogen electrode
Espagnol : electrodo estándar de hidrógeno
Allemand : Standard-Wasserstoff-Elektrode

Électrode de référence primaire, impolarisable et constituée par une feuille de platine trempant dans une solution d’acide chlorhydrique où l’activité du proton est en principe égale à l’unité, le tout sous une pression d’hydrogène de 1 bar. Son potentiel a été fixé arbitrairement égal à 0,0000 V à toute température.

A servi pour mesurer, une fois pour toutes, les potentiels standard des couples redox. Cf potentiel standard.


Électrode de travail

Anglais : working electrode
Espagnol : electrodo de trabajo
Allemand : Arbeitselektrode

Cf électrode indicatrice.


Électrode de verre

Anglais : glass electrode
Espagnol : electrodo de vidrio
Allemand : Glaselektrode

Type même de capteur électrochimique dont le potentiel est fonction de l’activité en protons de la solution et aussi à un degré moindre de celle d’autres ions métalliques tels que certains ions alcalins. Fabriquée avec des verres de compositions variées suivant la sélectivité cherchée vis-à-vis de tel ou tel ion.

Essentiellement et universellement utilisée pour la mesure du pH.



Médecine




En physiologie et en médecine, on utilise des microélectrodes qui sont disposées dans des tissus ou placées à leur contact. En tant que dispositif médical, l’électrode est utilisée, par exemple, avec un électrocardiographe, un électromyographe.