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|VM_Etymologie=latin ''Mercŭrĭus'' du nom du dieu Mercure, messager des dieux, dieu de l'éloquence, des poètes et du commerce et ''captans'' du verbe ''căpĕre'' prendre, choisir, s'emparer de, obtenir, recueillir, littéralement qui capte le mercure, terme créé en 1834 par W. C. Zeise, 1789–1847, chimiste danois.
|VM_Définition=Agent [[Antimétabolite|antimétabolite]], analogue de la [[Purine|purine]], doué de propriétés immunosuppressives et cytostatiques. Utilisé dans le traitement des [[Leucémie|leucémies]]. Son utilisation et les réponses pharmacologiques sont sous la [[Dépendance|dépendance]] d'un [[Polymorphisme|polymorphisme]] génétique, lié à l'activité de la thiopurineméthyltransférase (TPMT). La TMPT greffe un reste méthyle sur le soufre de la mercaptopurine, mais également de la [[Thioguanine|thioguanine]] et de l'[[Azathioprine|azathioprine]]. La S-méthylation conduit à une inactivation de la substance active. Il existe 3 génotypes de TPMT associés à 3 phénotypes : 89 % d'homozygotes normaux avec une activité TPMT élevée, 11 % d'hétérozygotes avec une TPMT à activité intermédiaire et 1 personne sur 300 homozygotes mutés déficiente en TPMT. Chez les sujets homozygotes mutés, déficients en TPMT, un traitement par la mercaptopurine entraîne une toxicité hématologique (leucopénie, aplasie médullaire) liée à une production plus importante de 6-thiopurine-nucléotides.<br /><br />Inscrite sur la liste des Médicaments essentiels de l'OMS et à la Pharmacopée Européenne (monographie  01/2008, 0096).
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|VM_Commentaires=Les mercaptans ont une activité [[Dépilatoire|dépilatoire]]. Actuellement, l'acide thioglycolique et ses sels, de calcium et ammonium, sont les plus utilisés, car ils présentent une meilleure tolérance vis-à-vis de la peau. Ils sont soumis à la réglementation cosmétique européenne : la concentration maximale en acide thioglycolique est de 5 % pour un pH compris entre 7 et 12,7 et l'étiquetage du produit doit mentionner « contient de l'acide thioglycolique », « suivre le mode d'emploi », « à conserver hors de la portée des enfants »
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Version du 6 février 2024 à 19:53

Méglumine ←

Mémoire n. f. Activité biologique et psychique permettant de conserver et de restituer des informations.

Ménadione

Ménière (syndrome de) n. m. Pathologie par altération vasomotrice avec hydrops endolymphatique de loreille interne provoquant, lors de crises répétées survenant brutalement, des vertiges rotatoires, dintenses acouphènes, une surdité unilatérale.

Ménière (vertige de) Cf Ménière (syndrome de).

Méninges n. f. Nom dun ensemble de trois membranes enveloppant la totalité du système nerveux central constitué : Par la dure-mère attachée à la paroi osseuse, épaisse et très résistante ; Larachnoïde, ensemble fibreux lâche qui détermine un espace rempli de liquide céphalorachidien ; La…

Méningiome n. m. Tumeur se développant lentement à partir des cellules constitutives des méninges, de caractère bénin, mais provoquant finalement des troubles cérébraux par compression du tissu nerveux.

Méningite n. f. Processus inflammatoire aigu ou chronique des méninges, dorigine infectieuse le plus souvent, caractérisé par une fièvre élevée et un syndrome méningé avec céphalées violentes, diffuses, photophobie et vomissements, une raideur de la nuque et des signes neurologiques associés. Lexamen cytologique et chimique du liquide céphalorachidien…

Méningocoque n. m. Nom vernaculaire de Neisseria meningitidis.

Méningo-encéphalite n. f. Combinaison de réactions inflammatoires, réaction primitive de lencéphale et secondaire des méninges, dorigine virale (exemple : arbovirus) microbienne, fongique ou parasitaire.

Menispermaceae Famille de lordre des Renonculales, composée de plantes tropicales généralement lianescentes et possédant des fleurs unisexuées dioïques ; le genre Chondrodendron est une source de curares.

Ménisque n. m. Structure fibrocartilagineuse localisée au niveau de larticulation du genou. Le ménisque interne et le ménisque externe favorisent la flexion et le glissement des condyles fémoraux sur les plateaux tibiaux. Ils ont un rôle de cale, stabilisant le genou, et un rôle damortisseur.

Ménopause n. f. Diminution progressive puis arrêt des sécrétions endocrines des ovaires et de la libération mensuelle des ovules survenant habituellement chez la femme entre 48 et 55 ans. Lâge de la ménopause est fortement influencé par les facteurs génétiques.

Ménorragie n. f. Volume du sang menstruel ≥ 80 mL et/ou de durée supérieure à sept jours. Elle peut être provoquée par un dysfonctionnement endocrinien, une endométriose ou un fibrome.

Ménotropine n. f. Gonadotrophine humaine postménopausique, produit purifié dextraction urinaire, composé dhormone folliculostimulante (FSH) et dhormone lutéinisante (LH). Ces deux hormones sont nécessaires à la maturation normale des gamètes et à la production hormonale ovarienne et testiculaire.

Menthe n. f. Nom générique désignant des plantes herbacées vivaces du genre Mentha (Lamiaceae ex-Labiées), présentes dans les régions tempérées ; classification complexe des taxons (hybridation, polyploïdie, variabilité morphologique) ; intérêt lié notamment à la présence d’huiles essentielles de composition variable selon l’espèce et le cultivar, mais toutes…

Menthol n. m. Alcool monoterpénique monocyclique ; molécule chirale dont lénantiomère lévogyre, le (1R,2S,5R)-menthol (lévomenthol, DCI) est le constituant principal de l’huile essentielle de menthe poivrée. Obtention industrielle du (-)-menthol surtout par extraction à partir de M. canadensis L. ou lors de la préparation de l’huile essentielle partiellement…

Menyanthaceae Famille de lordre des Astérales ; les plantes poussent dans les régions tempérées notamment en milieu aquatique, les fleurs sont en cyme et le fruit est une capsule ; exemple : ményanthe ou trèfle deau.

Ményanthe n. m. Herbacée rhizomateuse semi-aquatique commune en Europe (Menyanthes trifoliata L., Menyanthaceae). Feuilles possèdent 3 folioles doù son nom despèce ; fleurs en haut dune longue tige, de couleur blanche à rose. Feuille de saveur amère en raison de la présence d’iridoïdes (dihydromenthiafoline, loganoside…) ; à cette…

Mépacrine (chlorhydrate de) n. f. Antiparasitaire leishmanicide.

Méphédrone n. f. La méphédrone ou 4-méthylméthcathinone, est une drogue stimulante synthétique, dérivée de la cathinone, lalcaloïde du khat (que lon trouve essentiellement dans lest de lAfrique). Elle appartient à la famille des phényléthylamines (contenant entre autres lecstasy -MDMA- et lamphétamine) ; sa structure est proche de la…

Méphénésine n. f. Éther de lorthocrésol et du glycérol à propriétés myorelaxantes, sédatives et psychotropes.

Mépivacaïne (chlorhydrate de) n. f. Anesthésique local à liaison amide dont laction est reliée à sa capacité dempêcher la conduction nerveuse par blocage des canaux sodiques et ainsi du potentiel daction.Inscrite à la Pharmacopée Européenne (monographie 01/2008, 1242).

Mépolizumab n. m. Anticorps monoclonal humanisé dirigé contre l’interleukine-5, glycoprotéine qui stimule les lymphocytes B, la production de leucocytes éosinophiles et les immunoglobulines A.

Méprobamate n. m. Bisuréthanne aliphatique.Inscrit à la Pharmacopée Européenne (monographie 01/2008, 0407).

Mépyramine (maléate de) n. f. Dérivé de léthylène diamine dont un des azotes est diméthylé et lautre est substitué, dune part, par un noyau pyridine et, dautre part, par un reste benzyle méthoxylé. A été lun des premiers antihistaminiques H1.Inscrite à la Pharmacopée Européenne (monographie 01/2008, 0278).

Méquinol n. m. Monométhylhydroquinone; agent dépigmentant par inhibition de la synthèse de la mélanine.

Méquitazine n. f. Antihistaminique H du groupe des phénothiazines sédatif et à effets anticholinergiques.

Merbromine n. f. Composé organomercuriel dérivé dune fluorescéine dibromée.

Mercaptamine (bitartrate de) n. f. Forme gastro-résistante de la cystéamine, HS-CHLe bitartrate de mercaptamine réagit avec la cystine pour former un mélange de disulfures de cystéamine et de cystéine, ainsi que de la cystéine. Le mélange est ensuite transporté hors des lysosomes par le système intact de transport des acides aminés…

Mercaptan n. m. Nom de composés organiques comportant un groupement thiol, -SH, attaché à un atome de carbone. Cf thiol


Mercure n. m. , élément de la 3.

Mercurescéine sodique n. f. Dérivé organo-mercuriel (rouge) dune fluorescéine bromée, antiseptique à usage externe.

Mercurobutol n. m. Composé organomercuriel dérivé dun para-tert-butyl-phénol ; antiseptique à action locale.

Méristémone adj. Se dit dun androcée dont les étamines, nombreuses, sont ramifiées et insérées en verticille sur le réceptacle. Un androcée méristémone possède de nombreuses étamines provenant de la subdivision de pièces staminales. Exemple : Papaveraceae.

Méronte Cf schizonte.

Méropénème n. m. Antibactérien antibiotique de la famille des β-lactamines appartenant à la classe des carbapénèmes. Comparé à limipénème, le méropénème est stable vis-à-vis de la déhydropeptidase rénale (DHP-1) et ne nécessite pas dadministration simultanée dun inhibiteur de DHP-1 comme la cilastatine.

Mérozoïte n. m. Forme uninucléée du cycle de développement dun sporozoaire. Provient de léclatement dun schizonte et est capable de pénétrer dans dautres cellules (épithéliales ou hématies) pour assurer la poursuite du cycle biologique.

Mertansine

Mésalazine (5-ASA) n. f. Anti-inflammatoire non stéroïdien du groupe des salicylés.Inscrite à la Pharmacopée Européenne (monographie 04/2013, 1699).

Mésappariement n. m. Alliance inopportune.

Mescaline n. f. Alcaloïde hallucinogène dérivé de la phénéthylamine (3,4,5-triméthoxyphénéthylamine), isolé à partir de plusieurs Cactaceae du Mexique et du sud des États-Unis (genres Echinopsis, Lophophora…), en particulier le peyotl, Lophophora williamsii (Lem. ex Salm-Dyck) J.M. Coult. ; également obtenu par synthèse. Agoniste non sélectif des récepteurs 5-HT…

Mésenchyme n. m. Tissu embryonnaire qui peut se développer à partir de nimporte lequel des trois feuillets primordiaux, mais qui dérive principalement du mésoderme. Il est à lorigine des cellules du tissu conjonctif.

Mésilate n. m. Sel ou ester de l’acide mésylique, abréviation de méthane sulfonique ou méthylsulfonate CHH employés dans l’industrie pharmaceutique (ex : mésylate d’imatinib). Les esters mésylates d’alcools à chaîne courte sont des agents alkylants réactifs, à action directe, génotoxiques et potentiellement cancérogènes. Les inquiétudes concernant la formation possible…

Mésylate Cf mésilate.

Mesna n. m. Sel organosoufré, acronyme pour 2-mercaptoéthanesulfonate de sodium.Inscrit sur la liste des Médicaments essentiels de lOMS et à la Pharmacopée Européenne (monographie 01/2008, 1674).

Mésocarpe n. m. Partie moyenne du péricarpe des fruits, situé entre lépicarpe et lendocarpe. Exemple : la pêche à mésocarpe comestible, charnu et sucré.

Mésoinositol n. m. Le plus courant des neuf isomères de configuration envisageables du cyclohexane -1,2,3,4,5,6-hexol ; il est de configuration méso (non chiral), car il possède un plan de symétrie passant par les carbones en position 2 et 5.

Mésomérie n. f. Phénomène qui résulte dune délocalisation électronique et nécessite de représenter une entité chimique sous plusieurs formes mésomères. Lexistence dune mésomérie se traduit, sur le plan énergétique, par une stabilisation de lentité chimique considérée. Exemple : laromaticité du benzène se traduit par une énergie de résonance…

Mésophile adj. Se dit dun micro-organisme dont la croissance optimale a lieu à une température allant de 25 à 40 °C. Sapplique à la plupart des bactéries.

Mésophylle n. m. En botanique, désigne le tissu de la feuille compris entre les épidermes supérieur et inférieur.

MESOR (Midline estimating statistic of rhythm) n. m. Niveau moyen ajusté du rythme qui correspond à la moyenne arithmétique lorsque les données expérimentales sont équidistantes et couvrent un cycle complet.

Acide mésotartrique n. m. Forme méso de lacide tartrique HOOC-CHOH-CHOH-COOH ; diacide carboxylique dihydroxylé possédant deux carbones asymétriques de configuration méso achirale.

Mésothérapie

Messicole adj. Se dit des plantes annuelles, à germination préférentiellement hivernale, habitant dans les moissons (exemples : coquelicots, bleuets). Longtemps disparues des champs de céréales modernes, elles ont maintenant réapparu avec lapparition dherbicides plus spécifiques et/ou avec la réduction de lemploi de ce type de produits.

Mesurage n. m. Processus consistant à obtenir expérimentalement une ou plusieurs valeurs que lon peut raisonnablement attribuer à une grandeur.

Mesurande n. m. Grandeur particulière soumise à un mesurage.

Mesure n. f. Évaluation dune grandeur par rapport à une grandeur de même espèce prise comme unité.

Méta-analyse n. f. Méthode d’analyses statistiques utilisée pour interpréter et faire la synthèse de données concernant une question précise, issues détudes distinctes indépendantes. Cette méthode agrégative permet, à partir de données quantitatives et selon un protocole rigoureux et reproductible, daugmenter la probabilité de trouver un…

Métabolisme n. m. Ensemble des fonctions et des transformations (biosynthèse, dégradation) des substances présentes dans les organismes vivants.

Métabolite n. m. Substance organique issue du métabolisme : 2– soit secondaire : terme désignant des molécules, le plus souvent de petite taille, ne participant pas directement aux processus vitaux, produites par les organismes vivants de façon parfois très spécifique et contribuant à leur adaptation à lenvironnement (par…



→ Méthanogène

Mercaptopurine

Dernière modification de cette page le 14 février 2017


Mercaptopurine.


n. f.  (DCI). Agent antimétabolite, analogue de la purine, doué de propriétés immunosuppressives et cytostatiques. Utilisé dans le traitement des leucémies. Son utilisation et les réponses pharmacologiques sont sous la dépendance d'un polymorphisme génétique, lié à l'activité de la thiopurineméthyltransférase (TPMT). La TMPT greffe un reste méthyle sur le soufre de la mercaptopurine, mais également de la thioguanine et de l'azathioprine. La S-méthylation conduit à une inactivation de la substance active. Il existe 3 génotypes de TPMT associés à 3 phénotypes : 89 % d'homozygotes normaux avec une activité TPMT élevée, 11 % d'hétérozygotes avec une TPMT à activité intermédiaire et 1 personne sur 300 homozygotes mutés déficiente en TPMT. Chez les sujets homozygotes mutés, déficients en TPMT, un traitement par la mercaptopurine entraîne une toxicité hématologique (leucopénie, aplasie médullaire) liée à une production plus importante de 6-thiopurine-nucléotides.

Inscrite sur la liste des Médicaments essentiels de l'OMS et à la Pharmacopée Européenne (monographie 01/2008, 0096).


Avant l'instauration d'un traitement par la mercaptopurine, il est recommandé de réaliser un phénotypage de la TPMT (mesure de l'activité de la TMPT in vitro sur un prélèvement de globules rouges) ou un génotypage. Il faut exclure le traitement, par la mercaptopurine, chez les homozygotes mutés à activité TPMT nulle ou très faible et adapter la posologie, chez les hétérozygotes, en fonction de l'activité de la TPMT. L'activation, en métabolites actifs, est réalisée par la formation de nucléotides (via l'hypoxanthine-guanine phosphoribosyl-transférase HGPRT), qui inhibent la biosynthèse de l'ADN et la synthèse de novo des purines. Les effets secondaires sont des nausées et des vomissements, une alopécie, des rashs cutanés.