Mercure

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Méglumine antimoniate ←

Ménadione

Ménière (syndrome de) n. m. Pathologie par altération vasomotrice avec hydrops endolymphatique de loreille interne provoquant, lors de crises répétées survenant brutalement, des vertiges rotatoires, dintenses acouphènes, une surdité unilatérale.

Ménière (vertige de) Cf Ménière (syndrome de).

Méninges n. f. Nom dun ensemble de trois membranes enveloppant la totalité du système nerveux central constitué : Par la dure-mère attachée à la paroi osseuse, épaisse et très résistante ; Larachnoïde, ensemble fibreux lâche qui détermine un espace rempli de liquide céphalorachidien ; La…

Méningiome n. m. Tumeur se développant lentement à partir des cellules constitutives des méninges, de caractère bénin, mais provoquant finalement des troubles cérébraux par compression du tissu nerveux.

Méningite n. f. Processus inflammatoire aigu ou chronique des méninges, dorigine infectieuse le plus souvent, caractérisé par une fièvre élevée et un syndrome méningé avec céphalées violentes, diffuses, photophobie et vomissements, une raideur de la nuque et des signes neurologiques associés. Lexamen cytologique et chimique du liquide céphalorachidien…

Méningocoque n. m. Nom vernaculaire de Neisseria meningitidis.

Méningo-encéphalite n. f. Combinaison de réactions inflammatoires, réaction primitive de lencéphale et secondaire des méninges, dorigine virale (exemple : arbovirus) microbienne, fongique ou parasitaire.

Menispermaceae Famille de lordre des Renonculales, composée de plantes tropicales généralement lianescentes et possédant des fleurs unisexuées dioïques ; le genre Chondrodendron est une source de curares.

Ménisque n. m. Structure fibrocartilagineuse localisée au niveau de larticulation du genou. Le ménisque interne et le ménisque externe favorisent la flexion et le glissement des condyles fémoraux sur les plateaux tibiaux. Ils ont un rôle de cale, stabilisant le genou, et un rôle damortisseur.

Ménopause n. f. Diminution progressive puis arrêt des sécrétions endocrines des ovaires et de la libération mensuelle des ovules survenant habituellement chez la femme entre 48 et 55 ans. Lâge de la ménopause est fortement influencé par les facteurs génétiques.

Ménorragie n. f. Volume du sang menstruel ≥ 80 mL et/ou de durée supérieure à sept jours. Elle peut être provoquée par un dysfonctionnement endocrinien, une endométriose ou un fibrome.

Ménotropine n. f. Gonadotrophine humaine postménopausique, produit purifié dextraction urinaire, composé dhormone folliculostimulante (FSH) et dhormone lutéinisante (LH). Ces deux hormones sont nécessaires à la maturation normale des gamètes et à la production hormonale ovarienne et testiculaire.

Menthe n. f. Nom générique désignant des plantes herbacées vivaces du genre Mentha (Lamiaceae ex-Labiées), présentes dans les régions tempérées ; classification complexe des taxons (hybridation, polyploïdie, variabilité morphologique) ; intérêt lié notamment à la présence d’huiles essentielles de composition variable selon l’espèce et le cultivar, mais toutes…

Menthol n. m. Alcool monoterpénique monocyclique ; molécule chirale dont lénantiomère lévogyre, le (1R,2S,5R)-menthol (lévomenthol, DCI) est le constituant principal de l’huile essentielle de menthe poivrée. Obtention industrielle du (-)-menthol surtout par extraction à partir de M. canadensis L. ou lors de la préparation de l’huile essentielle partiellement…

Menyanthaceae Famille de lordre des Astérales ; les plantes poussent dans les régions tempérées notamment en milieu aquatique, les fleurs sont en cyme et le fruit est une capsule ; exemple : ményanthe ou trèfle deau.

Ményanthe n. m. Herbacée rhizomateuse semi-aquatique commune en Europe (Menyanthes trifoliata L., Menyanthaceae). Feuilles possèdent 3 folioles doù son nom despèce ; fleurs en haut dune longue tige, de couleur blanche à rose. Feuille de saveur amère en raison de la présence d’iridoïdes (dihydromenthiafoline, loganoside…) ; à cette…

Mépacrine (chlorhydrate de) n. f. Antiparasitaire leishmanicide.

Méphédrone n. f. La méphédrone ou 4-méthylméthcathinone, est une drogue stimulante synthétique, dérivée de la cathinone, lalcaloïde du khat (que lon trouve essentiellement dans lest de lAfrique). Elle appartient à la famille des phényléthylamines (contenant entre autres lecstasy -MDMA- et lamphétamine) ; sa structure est proche de la…

Méphénésine n. f. Éther de lorthocrésol et du glycérol à propriétés myorelaxantes, sédatives et psychotropes.

Mépivacaïne (chlorhydrate de) n. f. Anesthésique local à liaison amide dont laction est reliée à sa capacité dempêcher la conduction nerveuse par blocage des canaux sodiques et ainsi du potentiel daction.Inscrite à la Pharmacopée Européenne (monographie 01/2008, 1242).

Mépolizumab n. m. Anticorps monoclonal humanisé dirigé contre l’interleukine-5, glycoprotéine qui stimule les lymphocytes B, la production de leucocytes éosinophiles et les immunoglobulines A.

Méprobamate n. m. Bisuréthanne aliphatique.Inscrit à la Pharmacopée Européenne (monographie 01/2008, 0407).

Mépyramine (maléate de) n. f. Dérivé de léthylène diamine dont un des azotes est diméthylé et lautre est substitué, dune part, par un noyau pyridine et, dautre part, par un reste benzyle méthoxylé. A été lun des premiers antihistaminiques H1.Inscrite à la Pharmacopée Européenne (monographie 01/2008, 0278).

Méquinol n. m. Monométhylhydroquinone; agent dépigmentant par inhibition de la synthèse de la mélanine.

Méquitazine n. f. Antihistaminique H du groupe des phénothiazines sédatif et à effets anticholinergiques.

Merbromine n. f. Composé organomercuriel dérivé dune fluorescéine dibromée.

Mercaptamine (bitartrate de) n. f. Forme gastro-résistante de la cystéamine, HS-CHLe bitartrate de mercaptamine réagit avec la cystine pour former un mélange de disulfures de cystéamine et de cystéine, ainsi que de la cystéine. Le mélange est ensuite transporté hors des lysosomes par le système intact de transport des acides aminés…

Mercaptan n. m. Nom de composés organiques comportant un groupement thiol, -SH, attaché à un atome de carbone. Cf thiol

Mercaptopurine n. f. Agent antimétabolite, analogue de la purine, doué de propriétés immunosuppressives et cytostatiques. Utilisé dans le traitement des leucémies. Son utilisation et les réponses pharmacologiques sont sous la dépendance dun polymorphisme génétique, lié à lactivité de la thiopurineméthyltransférase (TPMT). La TMPT greffe un reste méthyle sur…


Mercurescéine sodique n. f. Dérivé organo-mercuriel (rouge) dune fluorescéine bromée, antiseptique à usage externe.

Mercurobutol n. m. Composé organomercuriel dérivé dun para-tert-butyl-phénol ; antiseptique à action locale.

Méristémone adj. Se dit dun androcée dont les étamines, nombreuses, sont ramifiées et insérées en verticille sur le réceptacle. Un androcée méristémone possède de nombreuses étamines provenant de la subdivision de pièces staminales. Exemple : Papaveraceae.

Méronte Cf schizonte.

Méropénème n. m. Antibactérien antibiotique de la famille des β-lactamines appartenant à la classe des carbapénèmes. Comparé à limipénème, le méropénème est stable vis-à-vis de la déhydropeptidase rénale (DHP-1) et ne nécessite pas dadministration simultanée dun inhibiteur de DHP-1 comme la cilastatine.

Mérozoïte n. m. Forme uninucléée du cycle de développement dun sporozoaire. Provient de léclatement dun schizonte et est capable de pénétrer dans dautres cellules (épithéliales ou hématies) pour assurer la poursuite du cycle biologique.

Mertansine

Mésalazine (5-ASA) n. f. Anti-inflammatoire non stéroïdien du groupe des salicylés.Inscrite à la Pharmacopée Européenne (monographie 04/2013, 1699).

Mésappariement n. m. Alliance inopportune.

Mescaline n. f. Alcaloïde hallucinogène dérivé de la phénéthylamine (3,4,5-triméthoxyphénéthylamine), isolé à partir de plusieurs Cactaceae du Mexique et du sud des États-Unis (genres Echinopsis, Lophophora…), en particulier le peyotl, Lophophora williamsii (Lem. ex Salm-Dyck) J.M. Coult. ; également obtenu par synthèse. Agoniste non sélectif des récepteurs 5-HT…

Mésenchyme n. m. Tissu embryonnaire qui peut se développer à partir de nimporte lequel des trois feuillets primordiaux, mais qui dérive principalement du mésoderme. Il est à lorigine des cellules du tissu conjonctif.

Mésilate n. m. Sel ou ester de l’acide mésylique, abréviation de méthane sulfonique ou méthylsulfonate CHH employés dans l’industrie pharmaceutique (ex : mésylate d’imatinib). Les esters mésylates d’alcools à chaîne courte sont des agents alkylants réactifs, à action directe, génotoxiques et potentiellement cancérogènes. Les inquiétudes concernant la formation possible…

Mésylate Cf mésilate.

Mesna n. m. Sel organosoufré, acronyme pour 2-mercaptoéthanesulfonate de sodium.Inscrit sur la liste des Médicaments essentiels de lOMS et à la Pharmacopée Européenne (monographie 01/2008, 1674).

Mésocarpe n. m. Partie moyenne du péricarpe des fruits, situé entre lépicarpe et lendocarpe. Exemple : la pêche à mésocarpe comestible, charnu et sucré.

Mésoinositol n. m. Le plus courant des neuf isomères de configuration envisageables du cyclohexane -1,2,3,4,5,6-hexol ; il est de configuration méso (non chiral), car il possède un plan de symétrie passant par les carbones en position 2 et 5.

Mésomérie n. f. Phénomène qui résulte dune délocalisation électronique et nécessite de représenter une entité chimique sous plusieurs formes mésomères. Lexistence dune mésomérie se traduit, sur le plan énergétique, par une stabilisation de lentité chimique considérée. Exemple : laromaticité du benzène se traduit par une énergie de résonance…

Mésophile adj. Se dit dun micro-organisme dont la croissance optimale a lieu à une température allant de 25 à 40 °C. Sapplique à la plupart des bactéries.

Mésophylle n. m. En botanique, désigne le tissu de la feuille compris entre les épidermes supérieur et inférieur.

MESOR (Midline estimating statistic of rhythm) n. m. Niveau moyen ajusté du rythme qui correspond à la moyenne arithmétique lorsque les données expérimentales sont équidistantes et couvrent un cycle complet.

Acide mésotartrique n. m. Forme méso de lacide tartrique HOOC-CHOH-CHOH-COOH ; diacide carboxylique dihydroxylé possédant deux carbones asymétriques de configuration méso achirale.

Mésothérapie

Messicole adj. Se dit des plantes annuelles, à germination préférentiellement hivernale, habitant dans les moissons (exemples : coquelicots, bleuets). Longtemps disparues des champs de céréales modernes, elles ont maintenant réapparu avec lapparition dherbicides plus spécifiques et/ou avec la réduction de lemploi de ce type de produits.

Mesurage n. m. Processus consistant à obtenir expérimentalement une ou plusieurs valeurs que lon peut raisonnablement attribuer à une grandeur.

Mesurande n. m. Grandeur particulière soumise à un mesurage.

Mesure n. f. Évaluation dune grandeur par rapport à une grandeur de même espèce prise comme unité.

Méta-analyse n. f. Méthode d’analyses statistiques utilisée pour interpréter et faire la synthèse de données concernant une question précise, issues détudes distinctes indépendantes. Cette méthode agrégative permet, à partir de données quantitatives et selon un protocole rigoureux et reproductible, daugmenter la probabilité de trouver un…

Métabolisme n. m. Ensemble des fonctions et des transformations (biosynthèse, dégradation) des substances présentes dans les organismes vivants.

Métabolite n. m. Substance organique issue du métabolisme : 2– soit secondaire : terme désignant des molécules, le plus souvent de petite taille, ne participant pas directement aux processus vitaux, produites par les organismes vivants de façon parfois très spécifique et contribuant à leur adaptation à lenvironnement (par…

Métabolome n. m. Ensemble des métabolites dun système vivant retrouvés dans un échantillon biologique et évaluation de leur concentration. Le terme métabolome est construit de la même façon que les mots génome (ensemble de gènes) ou protéome (ensemble de protéines). Le métabolome renferme un grand nombre de molécules…



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Mercure

Dernière modification de cette page le 19 janvier 2016


Synonyme(s) : hydrargyre, argent liquide à l'origine du symbole Hg et vif argent (désuet)
Anglais : mercury
Espagnol : mercurio
Étymologie : Latin Mercŭrĭus Mercure, messager des dieux, dieu de l'éloquence, des poètes, du commerce, planète Mercure.

n. m. , élément de la 3e série des métaux de transition (12e colonne de la classification périodique - 6e période), de configuration électronique [Xe] 4f14 5d10 6s2.



Chimie inorganique




Métal lourd, seul métal liquide à la température ambiante, volatil, donnant naissance à des ions mercuriques Hg2+, à des ions mercureux (Hg2)2+ et à des combinaisons organomercuriques à mercure divalent, presque aussi stables que les sels. Le mercure métal est un des constituants d'amalgames (exemple: en odontologie), de composants électroniques, de thermomètres, de piles ; certains dérivés servent de catalyseurs et entrent dans la composition de pigments et de peintures. Les dérivés du mercure sont : 1- des dérivés minéraux : c'est le cas du dichlorure de dimercure (I) ou dichlorodimercure (I) Hg2Cl2, synonyme chlorure mercureux (synonyme impropre, car il ne s'agit pas d'un sel, mais d'un complexe) ou calomel, utilisé au sein d'électrodes de référence en électrochimie ; c'est le cas aussi du dichlorure de mercure (II) ou dichloromercure (II) HgCl2, synonyme chlorure mercurique (impropre, car c'est un complexe) ou sublimé corrosif, soluble dans l'eau ; c'est le cas encore des oxydes mercuriques, par exemple oxyde jaune, utilisé en ophtalmologie dans le traitement des blépharites infectieuses ou parasitaires (pommade à 1 %) ; 2- des dérivés organiques (organomercuriels), par exemple merbromine sodique, antiseptique local utilisé en dermatologie (solution aqueuse à 2 %).



Chimie thérapeutique




Le mercure est utilisé en France, sous forme de thiomersal, comme conservateur pour certains médicaments.



Toxicologie




Les intoxications dues au mercure résultent d'une pollution (rejet de piles usagées, broyage de tubes fluorescents, absorption de poissons contaminés (intoxication de Minamata au Japon) par rejet de déchets de papeteries et propagation par les chaînes alimentaires). Le mercure se localise dans les hématies, le foie, le rein, le cerveau ; élimination lente urinaire et intestinale. C'est un toxique thioloprive, affectant de nombreuses enzymes à groupement thiol. Grande sensibilité du fœtus. Intoxication aiguë : néphropathie tubulo-interstitielle, anurie, hypersialorrhée, encéphalopathie. Intoxication chronique : troubles digestifs, nerveux, rénaux, cutanés. Traitement par hémodialyse en urgence et agents chélatants (dimercaprol (BAL), D-pénicillamine associée à la vitamine B6).