« Adénosine » : différence entre les versions

De Le dictionnaire
Aucun résumé des modifications
(Suppression lien mort vers Adénine)
Ligne 19 : Ligne 19 :
|VM_Espagnol=adenosina
|VM_Espagnol=adenosina
|VM_Synonyme=adénylate
|VM_Synonyme=adénylate
|VM_Définition=[[Nucléoside|Nucléoside]] présent dans toutes les cellules, formé par hydrolyse de l'AMP par la 5’nucléotidase. Sous l’action de l’adénylate désaminase, il est transformé  en [[Inosine|inosine]] (OH en position 6) qui pourra redonner de l'AMP  sans passer par l’[[Adénine|adénine]]. L’adénosine libérée dans l’espace extracellulaire a une [[Demi-vie|demi-vie]] très brève et est considérée comme un médiateur chimique. Elle  agit sur de nombreux tissus par interaction avec des  récepteurs membranaires  (4 types différents) qui peuvent former des hétérocomplexes avec d’autres protéines, ce qui peut moduler les effets intracellulaires de l’[[Adénine|adénine]].
|VM_Définition=[[Nucléoside|Nucléoside]] présent dans toutes les cellules, formé par hydrolyse de l'AMP par la 5’nucléotidase. Sous l’action de l’adénylate désaminase, il est transformé  en [[Inosine|inosine]] (OH en position 6) qui pourra redonner de l'AMP  sans passer par l’adénine. L’adénosine libérée dans l’espace extracellulaire a une [[Demi-vie|demi-vie]] très brève et est considérée comme un médiateur chimique. Elle  agit sur de nombreux tissus par interaction avec des  récepteurs membranaires  (4 types différents) qui peuvent former des hétérocomplexes avec d’autres protéines, ce qui peut moduler les effets intracellulaires de l’adénine.
|VM_Commentaires=Physiologiquement, l’adénosine, au niveau du système nerveux central, ralentit l’activité neuronale et intervient dans le cycle éveil/sommeil. En cardiologie, elle a une action vasodilatatrice des coronaires et peut entraîner une conversion rapide et de courte durée en rythme sinusal, des tachycardies supraventriculaires paroxystiques. Cette dernière activité est mise à profit en secteur hospitalier pour mesurer, après injection intraveineuse, la réserve coronaire dite maximale.
|VM_Commentaires=Physiologiquement, l’adénosine, au niveau du système nerveux central, ralentit l’activité neuronale et intervient dans le cycle éveil/sommeil. En cardiologie, elle a une action vasodilatatrice des coronaires et peut entraîner une conversion rapide et de courte durée en rythme sinusal, des tachycardies supraventriculaires paroxystiques. Cette dernière activité est mise à profit en secteur hospitalier pour mesurer, après injection intraveineuse, la réserve coronaire dite maximale.
|VM_Illustration=Rédaction-Adénosine1.png
|VM_Illustration=Rédaction-Adénosine1.png

Version du 12 mars 2024 à 17:25

Actinide ←

Acyltransférase n. f. Famille d’enzymes catalysant le transfert dun reste acyle (activé le plus souvent sous forme dacylcoenzyme A) sur un accepteur pour former principalement des liaisons ester ou thioester. Exemple : la cholestérol acyltransférase hépatique catalyse lestérification du cholestérol par des acides gras.

Adagrasib n. m. Petite molécule de synthèse, qui est un inhibiteur irréversible des protéines RAS mutées, petites GTPases, notamment KRAS G12C, à la suite de la formation d’une liaison covalente avec la cystéine 12. Cette liaison irréversible annihile les voies de signalisation en aval (différenciation, prolifération, invasion, métastases),…

Adalimumab n. m. Anticorps monoclonal humanisé recombinant qui se lie à la cytokine TNF alpha et bloque sa liaison aux récepteurs TNF p55 et p75 présents à la surface des cellules, provoquant une réduction de la migration de leucocytes et une diminution de la production d interleukines telle…

Adamantane n. m. Polycyclo-alkane dont plusieurs dérivés sont utilisés en thérapeutique, par exemple le chlorhydrate damantadine, antagoniste des récepteurs du glutamate-N-méthyl-D-aspartate, et adapalène, qui est un antiacnéique local appartenant à la famille des rétinoïdes.

Adamantinome n. m. Tumeur maligne de la face antérieure du tibia proliférant lentement en détruisant sa trame osseuse. Souvent silencieuse, elle peut se manifester par une douleur. Son étiologie est inconnue.

Adams-stokes (syndrome d’) n. m. Brusques accidents neurologiques avec ou sans convulsions (vertiges, syncope, mort subite), secondaires à la réduction anormale du débit sanguin cérébral par atteinte de la fonction cardiaque (bloc auriculo-ventriculaire permanent ou paroxystique).

Adapalène n. m. Rétinoïde aromatique possédant en outre des propriétés anti-inflammatoires.Inscrit à la Pharmacopée Européenne (monographie 01/2010, 2445).

Adaptateur n. m. Dispositif médical permettant de connecter deux dispositifs médicaux (tubulure, robinet, poche de stomie, sonde…) ou conçu pour modifier les conditions d’utilisation d’un appareil.

Adaptation n. f. Modification morphologique et anatomique génétiquement fixée qui permet à un végétal de vivre dans un milieu particulier : aquatique, xérique...

ADCC (Antibody dependant cellular cytotoxicity) Cytotoxicité à médiation cellulaire dépendante des anticorps.Cette cytotoxicité est exercée par des cellules mononucléées (exprimant des récepteurs de la portion Fc des immunoglobulines) vis-à-vis des cellules-cibles recouvertes danticorps spécifiques. Mécanisme de défense vis-à-vis des virus, des parasites, de certaines bactéries et des cellules tumorales.

ADCP Phagocytose à médiation cellulaire dépendante des anticorps.Réaction immunitaire dans laquelle une cellule ou un microbe cible est recouvert d’anticorps ; elle fait appel à un mécanisme d’endocytose, permettant à certaines cellules spécialisées (macrophages, polynucléaires neutrophiles) l’ingestion de particules étrangères telles que des bactéries, virus, débris…

ADDFMS

Addiction n. f. Pathologie qui repose sur la consommation répétée d’une substance ou sur une pratique anormalement excessive. Les addictions les plus fréquentes sont celles relatives aux substances psychoactives réglementées (tabac, alcool...), détournées de leur usage (médicaments, poppers, colles, solvants…) ou illicites (cannabis, cocaïne, ectasy...). Les jeux d’argent,…

Addictovigilance n. f.

Addison (maladie d’) n. f. Maladie endocrine par déficit de sécrétion des hormones surrénaliennes (cortico et minéralocorticoïdes) par les glandes surrénales. Le patient souffre d’asthénie, de mélanodermie et d’hypotension.

Additif n. m. En pharmacie galénique, terme générique désignant certains excipients notamment ceux ajoutés pour améliorer certaines qualités, par exemple organoleptiques, d’une forme pharmaceutique.

Addition n. f. 1- Opération consistant à incorporer dans un milieu une certaine quantité de substance ; 2- union de molécules ou ions sans perte d’aucun de leurs éléments constitutifs ; 3- réaction correspondant à la formation de cette union.

Adduction n. f. Mouvement qui rapproche un membre du plan médio-sagittal du corps.

Adduit n. m.

Adéfovir dipivoxil n. m. Analogue nucléotidique, phosphonate acyclique de ladénosine monophosphate où la fonction phosphonate est protégée par deux groupes protecteurs labiles (prodrogue).

ADEME

Adénine (A) n. f. Base purique comportant un groupe NH sur le noyau pyrimidine en position 6 (carbone jouxtant la jonction des cycles).

Adénite n. f. Inflammation aiguë ou chronique, dun ganglion lymphatique, associée ou non à une infection, avec atteinte du territoire de ses vaisseaux lymphatiques.

Adénocarcinome n. m. Tumeur maligne plus ou moins différenciée proliférant aux dépens d’un tissu épithélial (vésicule biliaire), d’une muqueuse (bronche du fumeur, œsophage, côlon, rectum, endomètre) ou de l’épithélium d’une glande (prostate, pancréas, ovaire, sein).

Adénofibrome n. m. Tumeur bénigne du tissu conjonctif de la glande mammaire de la femme jeune.

Adénogramme n. m. Examen cytologique du frottis du suc ganglionnaire après ponction d’un ganglion qui, normalement, est composé presque exclusivement de lymphocytes.

Adénomatose n. f. Adénome développé aux dépens de plusieurs tissus ou glandes.

Adénome n. m. Tumeur bénigne proliférant à partir de la cellule d’un épithélium (ex vessie), d’un organe (ex prostate), d’une muqueuse (ex côlon) ou d’un tissu endocrinien. Dans ce dernier cas, l’adénome peut secréter ou non l’hormone de ce tissu.

Adénopathie n. f. Terme générique désignant une pathologie d’un ganglion et de son territoire lymphatique.

Adénosarcome n. m. Tumeur maligne mixte qui associe la tumeur du tissu conjonctif d’une glande et de son épithélium.


Adenoviridae Famille de virus (Adenovirus) subdivisée en 5 genres : Atadenovirus, Aviadenovirus, Ichatadenovirus, Siadenovirus et Mastadenovirus. Le genre Mastadenovirus comprend 22 espèces parmi lesquelles 7 (Human adenovirus A, B, C, D, E, F et G) infectent lHomme. Une cinquantaine de sérotypes humains sont associés à différentes…

Adénovirose n. f. Affection par un adénovirus d’affinité notoire pour le tissu lymphoïde. Marquée par des bronchopneumonies, pharyngites aiguës, conjonctivites, kératoconjonctivites, gastroentérites, adénites mésentériques. Cette affection est le plus souvent bénigne chez ladulte. Chez le nourrisson ou lenfant, la pneumopathie par adénovirus de sérotypes 3 et 7 expose…

Adénovirus n. m. Virus à ADN bicaténaire de la famille des Adenoviridae. Capside icosaédrique non enveloppée composée de 252 capsomères : 240 hexons situés sur les faces et les arêtes de l’icosaèdre et 12 pentons localisés sur les sommets portant une projection filamenteuse constituée de glycoprotéines.

Adénylcyclase n. f. Enzyme transmembranaire des membranes plasmiques de nombreuses cellules animales, liée aux protéines G. Catalyse la formation de lAMP cyclique à partir de lATP avec libération de pyrophosphate.

Adénylique acide

ADEPT Acronyme anglo-saxon pour Antibody directed enzyme prodrug therapy.3 - hydrolyse de cette dernière par l’enzyme localisée au niveau de la tumeur donc seulement au voisinage de la cible.

Adhérence n. f. État de proximité de deux surfaces tendant à s’opposer à leur séparation.

Adhérent adj. En botanique, qualifie des organes différents se trouvant partiellement unis, par exemple ovaire infère et adhérent du pommier. Cf adné.

Adhésif adj. et n. m. Qualifie ou désigne une substance ou une composition capable de fixer superficiellement des matériaux entre eux par adhérence. Un produit adhésif est généralement appliqué sur un support qui assure la fixation (par exemple, sparadrap, film, bande, dispositif médical).

Adhésine n. f. Glycoprotéine participant au mécanisme permettant de lier les cellules et les bactéries entre elles et à leur récepteur, ou à une surface inerte.

Adhésion n. f. 1-action de saffilier à un organisme 2- phénomène créant ladhérence

Adhésivité n. f. 1- Aptitude d’un matériau à adhérer à un autre par affinité lorsque l’un des deux est liquide ou pâteux; 2- aptitude d’une matière à produire l’adhésion.

Adiabatique adj. En thermodynamique, qualifie une transformation sans échange de chaleur entre le système étudié et le milieu extérieur.

Adipiodone n. f. Composé formé de deux molécules dun acide benzoïque triiodé et aminé, réunies par une chaîne aliphatique à fonction amide.

Acide adipique n. m. Diacide de formule HOOC-(CHInscrit à la Pharmacopée Européenne (monographie 01/2008, 1586).

Adipocyte n. m. Cellule conjonctive constitutive du tissu adipeux qui participe à la biosynthèse, à l’accumulation et à la libération des triacylglycérols, avec des fonctions endocrine (leptine, résistine…) et paracrine (interleukines, facteurs angiogéniques…).

Adipokine n. f. Terme générique désignant un ensemble d’hormones peptidiques strictement produites et sécrétées par le tissu adipeux blanc. Les adipokines ont une action centrale (hypothalamus) et périphérique (muscle, hépatocyte, chondrocyte…). Ils participent à l’équilibre énergétique et à l’homéostasie du glucose et ont des actions pro- ou anti-inflammatoires.

Adiponectine n. f. Hormone protéique sécrétée par l’adipocyte. Elle potentialise l’effet de l’insuline et accroît la translocation de GLUT4 vers la membrane plasmique, ce qui augmente l’internalisation du glucose par les tissus, diminue la production du glucose par l’hépatocyte et augmente l’oxydation des acides gras.

Adjoint adj. et n. m. Qualifie ou désigne une personne qui en assiste une autre dans certaines fonctions. Cf pharmacien adjoint.

Adjuvant adj. et n. m. Nom d’une préparation qui, administrée en même temps et au même site quun antigène, accroît de façon non spécifique la réponse immunitaire spécifique de l’antigène auquel il est ajouté (par exemple adjuvant de Freund incomplet ou complet, sels minéraux, substances tensioactives, saponine, squalène, émulsions huile…

ADME Sigle désignant quatre processus pharmacocinétiques : absorption, distribution, métabolisme et excrétion.

ADMET Sigle ajoutant la toxicité de la substance active aux quatre processus de l’ADME (absorption, distribution, métabolisme et excrétion).

Admicelle n. f. Agrégat de molécules amphiphiles, d’épaisseur bimoléculaire et de dimension variable, adsorbé à la surface d’un substrat solide.

ADN

Adné adj. Qualifie des organes différents soudés entre eux sur une certaine longueur (par exemple filets des étamines et pétales de pervenche).

ADN (réparation de l') n. f. Ensemble de processus par lesquels une cellule détecte et corrige les dommages affectant la molécule d’acide désoxyribonucléique (ADN). Dans des conditions habituelles dactivité métabolique et dexposition aux facteurs environnementaux, lADN dune cellule humaine normale subit plusieurs dizaines de milliers de lésions chaque jour. Ces lésions…

Adolescence n. f. Phase du développement humain physique et cérébral qui survient généralement entre la puberté et lâge adulte et qui suit celle de lenfance.

Adonis n. m. Herbacée indigène protégée (Adonis vernalis L., Ranunculaceae) à fleurs jaunes. Parties aériennes contenant des hétérosides cardiotoniques cardénolides maintenant délaissés. Plante toxique.

Ado-trastuzumab emtansine

Adoucissant adj. Se dit en cosmétologie d’une substance qui calme, apaise et adoucit les sensations d’irritation, de démangeaison, de tiraillement et de picotement de la peau, des muqueuses et du cuir chevelu, par exemple l’alpha-bisabolol.



→ Aeromonas

Adénosine

Dernière modification de cette page le 15 décembre 2018


Adénosine.

Synonyme(s) : adénylate
Anglais : adenosine
Espagnol : adenosina

n. f. Nucléoside présent dans toutes les cellules, formé par hydrolyse de l'AMP par la 5’nucléotidase. Sous l’action de l’adénylate désaminase, il est transformé en inosine (OH en position 6) qui pourra redonner de l'AMP sans passer par l’adénine. L’adénosine libérée dans l’espace extracellulaire a une demi-vie très brève et est considérée comme un médiateur chimique. Elle agit sur de nombreux tissus par interaction avec des récepteurs membranaires (4 types différents) qui peuvent former des hétérocomplexes avec d’autres protéines, ce qui peut moduler les effets intracellulaires de l’adénine.

Physiologiquement, l’adénosine, au niveau du système nerveux central, ralentit l’activité neuronale et intervient dans le cycle éveil/sommeil. En cardiologie, elle a une action vasodilatatrice des coronaires et peut entraîner une conversion rapide et de courte durée en rythme sinusal, des tachycardies supraventriculaires paroxystiques. Cette dernière activité est mise à profit en secteur hospitalier pour mesurer, après injection intraveineuse, la réserve coronaire dite maximale.


Adénosine désaminase

Synonyme(s) : adénylate désaminase
Anglais : adenosine deaminase
Espagnol : adenosina desaminasa

Enzyme catalysant la désamination hydrolytique de l’adénosine ou de la désoxyadénosine en inosine et désoxyinosine. C'est une enzyme ubiquitaire avec toutefois des activités particulièrement élevées dans le thymus, le cerveau et le tractus intestinal.

Un déficit en adénosine désaminase est responsable d'une maladie génétique familiale rare, le déficit immunitaire combiné sévère par déficit en adénosine désaminase (ADA-SCID, Adenosine deaminase severe combined immune deficiency).


Adénosine diphosphate (ADP)

Anglais : adenosine diphosphate
Espagnol : adenosín difosfato

Nucléotide de l'adénosine portant, sur la fonction alcool en 5' du ribose, deux résidus phosphate combinés entre eux par une liaison pyrophosphate riche en énergie. Constitue une étape intermédiaire dans l'interconversion de l'AMP et de l'ATP.

Puissant agrégant plaquettaire utilisé dans des examens in vitro pour le diagnostic différentiel des thrombopénies.


Adénosine monophosphate (AMP)

Synonyme(s) : acide adénylique
Anglais : adenosine monophosphate
Espagnol : adenosín monofosfato

Nucléotide de l'adénosine portant, sur la fonction alcool en 5' du ribose, un résidu phosphate. In vivo, formé principalement par "amination" de l'inosine monophosphate. L'AMP est considéré comme un signal de basse énergie car intervient dans la réaction réversible catalysée par l'adénylate kinase, ATP + AMP ↔ 2 ADP.

Une consommation d'ATP se traduit simultanément par un rééquilibrage de la réaction aux dépens de l'ADP avec augmentation de l'AMP, ce qui favorise les catabolismes.


Adénosine monophosphate cyclique (AMPc)

Anglais : cyclic adenosine mono-phosphate
Espagnol : adenosín monofosfato cíclico

Nucléotide cyclique résultant de la double fixation en 3' et 5' d'une molécule d'acide phosphorique sur l'adénosine.

Se forme à partir de l'ATP sous l'action de l'adénylcyclase membranaire et est hydrolysé par les phosphodiestérases. Présent dans toutes les cellules, joue un rôle très important de "second messager" entre les protéines G et les protéines kinases, activatrices d'enzymes de mobilisation métabolique.


Adénosine triphosphate (ATP)

Adénosine triphosphate (ATP).

Anglais : adenosine triphosphate
Espagnol : adenosín trifosfato

Nucléotide résultant de la fixation, sur la fonction alcool primaire en 5' de l'adénosine, d'une chaîne de trois restes orthophosphoriques liés entre eux par deux liaisons pyrophosphosphate "riches en énergie".

Se forme par phosphorylation de l'adénosine diphosphate lors des oxydations phosphorylantes liées au substrat (glycolyse) ou accompagnant la chaîne respiratoire dans les mitochondries. C'est la molécule à haute énergie primordiale de l'organisme pour satisfaire aux besoins énergétiques immédiats (fonctionnement des pompes ioniques, contraction musculaire, phosphorylations et biosynthèses diverses).
Son utilisation comme myorelaxant dans les douleurs dorsales n’est pas recommandée compte-tenu d’une balance bénéfices-risques défavorable.