« Mycobacterium » et « Ochréa » : différence entre les pages

De Le dictionnaire
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|VM_Etymologie=grec μύκης ''múkês'' champignon et βaκτηρία ''baktêría'' [[Bâton|bâton]]
|VM_Anglais=ochrea
|VM_Définition=Genre faisant  partie de l’ordre des Actinomycétales regroupant des [[Bactérie|bactéries]] filamenteuses et capables de s’assembler en [[Mycélium|mycélium]] avec ou sans [[Hyphe|hyphes]] aériens ; seul genre bactérien de la famille des ''Mycobacteriaceae''. Les mycobactéries se présentent sous la forme de [[Bacille|bacilles]] fins et immobiles (1 à 10 µm de long sur 0,2 à 0,6 de large), aérobies ou microaérophiles, non sporulés, non capsulés, sans conidies ni [[Hyphe|hyphes]] aériens.<br />''L’ultrastructure particulière de leur paroi est constituée d’acides mycoliques à très longues chaines (60 à 90 atomes de carbone) associés à l’arabinogalactane. De ce fait, elles ne prennent pas la coloration de Gram bien que ce soient des [[Bactérie|bactéries]] à Gram positif, mais elles sont acido-alcoolo-résistantes (BAAR).<br />Le temps de génération des mycobactéries est long ; ainsi pour ''M. tuberculosis'', il est de l’ordre de 20 h, impliquant un délai de croissance de deux à trois semaines. Des milieux de culture spécifiques complémentés sont nécessaires pour la croissance des mycobactéries d’intérêt pathologique. Le plus utilisé est le milieu de Löwenstein-Jensen (milieu gélosé incluant sels minéraux, [[Glycérol|glycérol]], œuf et vert de malachite). Il existe des milieux semi-synthétique : Middlebrook 7H10 et 7H11 nécessitant une supplémentation en OADC (acide oléique, [[Albumine|albumine]] bovine fraction V, dextrose, catalase) et Middlebrook 7H9, supplémenté par un additif ADC ([[Albumine|albumine]] bovine fraction V, dextrose, catalase), qui n’est utilisé que pour les subcultures et les tests d’identification. Elles possèdent un GC % compris entre 61 et 71 % sauf pour ''M. leprae'' (54 à 57 %). En outre, elles présentent une résistance aux antiseptiques et désinfectants ainsi qu’aux antibiotiques''.<br /><br />L’identification d’une espèce de mycobactérie est basée sur :
|VM_Espagnol=ócrea
:1- un diagnostic d’orientation sur la [[Base|base]] des aspects macroscopiques et microscopiques de la croissance :
|VM_Etymologie=grec ''ὠχρός'' ''ôkhros'' jaune pâle
::* caractères culturaux (délais et tests de croissance, pigmentation, …),
|VM_Définition=Manchon membraneux, d'origine stipulaire entourant la tige au-dessus de l'insertion du pétiole, caractéristique de la famille des ''Polygonaceae'' ([[Rhubarbe|rhubarbe]], [[Oseille|oseille]], sarrasin).
::* coloration différentielle de [[Ziehl – Neelsen (coloration de)|Ziehl-Neelsen]] (ou méthodes alternatives) permettant l’identification de BAAR ;
|VM_Légende_illustration=Ochréa.
:2- des méthodes d’identification qui font appel à :
::*    des tests phénotypiques de caractérisation des acides mycoliques par [[Chromatographie|chromatographie]] permettant l’obtention de profils stables à l’intérieur d’une même espèce,
::*    des tests phénotypiques biochimiques (Niacine, Nitrates, Catalase, …), de l’étude de la sensibilité au TCH (hydrazide de l’acide [[Thiophène|thiophène]] 2-carboxylique) ainsi que celle aux [[Antituberculeux|antituberculeux]],
::*    l’étude du pouvoir pathogène expérimental,
::*    des tests génotypiques par hybridation des sondes nucléiques.
 
:La classification des espèces à l’intérieur du genre Mycobacterium a beaucoup évolué. De nouvelles espèces proviennent de l’environnement ou sont isolées de prélèvements humains, notamment chez les immunodéprimés, ou animaux. Parmi les espèces actuellement identifiées, les unes sont toujours pathogènes et jamais retrouvées dans l’environnement (''Mycobacterium tuberculosis, M. africanum, M. leprae''). D’autres plus nombreuses (plus de 100), ubiquistes, sont responsables de colonisation chez l’Homme ou l’animal et pour certaines peuvent se comporter comme des [[Bactérie|bactéries]] pathogènes opportunistes (''M. avium-intracellulare'' Complex).
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|VM_Définition=Ensemble  regroupant les [[Bacille|bacilles]] responsables de la tuberculose : ''M. tuberculosis'' ou [[Bacille|bacille]] de Koch et ''M. africanum'', tous deux strictement humains, ''M. bovis'' qui présente un large spectre d’hôtes chez les mammifères ainsi que ''M. cannetti'' (variant ''smooth'' - ou lisse - de ''M. tuberculosis''), ''M. microti'' pathogène des rongeurs et ''M. pinnipedii'' chez les mammifères marins pinnipèdes (phoques, morses, …).<br /><br />'''''M. africanum'''''<br />Génétiquement très proche de ''M. tuberculosis'', elle s’en différencie notamment par l’absence de nitrate-réductase et sa sensibilité au TCH. Cette espèce est retrouvée plus particulièrement en Afrique de l’Ouest. Sa mise en évidence en Europe est rare mais possible.<br /><br />'''''M. bovis''''' <br />Espèce provoquant la [[Tuberculose|tuberculose]] des bovidés ainsi que d’autres espèces animales (chien, chat, caprins, ovins, …). Il existe deux sous-espèces différenciées par leur sensibilité à la pyrazinamide : ''M. bovis subsp bovis'' (résistante) et ''M. bovis subsp caprae'' (sensible). Le caractère pathogène pour l’Homme est identique à celui de M. tuberculosis. La [[Contamination|contamination]] est surtout digestive. Le vaccin Bilié de Calmette et Guérin ([[BCG|BCG]]) provient d’une souche atténuée de M. bovis.<br /><br />'''''Mycobacterium tuberculosis'''''<br /> ou [[Bacille|bacille]] tuberculeux, [[Bacille|bacille]] de Koch, BK (de Heinrich Hermann Robert Koch, 1843 - 1910, médecin allemand bactériologiste qui l’a découvert en 1882, Prix Nobel de Médecine en 1905, un des fondateurs avec Louis Pasteur de la Bactériologie médicale).<br />Agent principal de la [[Tuberculose|tuberculose]], cette mycobactérie cultive facilement sur milieux spéciaux (''Cf supra'') mais très lentement (deux à trois semaines). L’homme malade, atteint souvent de lésions pulmonaires, est le réservoir principal de cette mycobactérie et joue un rôle essentiel dans la dissémination par voie aérienne. Il atteint également quelques animaux domestiques (chien, chat, perroquet…).<br />Il est important de souligner que le phénomène de multirésistance vis-à-vis des [[Antituberculeux|antituberculeux]] prend de l’ampleur au niveau mondial posant un problème majeur de santé publique notamment dans les pays en développement.
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|VM_Définition=Les mycobactéries non tuberculeuses (ou mycobactéries autres que tuberculeuses, anglais ''non tuberculous mycobacteria'', NTM ou ''mycobacteria others than tuberculosis'', MOTT) incluent ''M. leprae'' et ''M. lepraemurium'' ainsi que ''M. ulcerans'' (''Cf infra''). Le terme  de "mycobactéries atypiques" est ambigu et impropre.<br />Sous ce nom, définies par opposition aux mycobactéries tuberculeuses, sont rassemblées diverses espèces du genre ''Mycobacterium'', présentes dans l’environnement (terre, eau, aérosols, plantes), le plus souvent commensales ou opportunistes, pouvant néanmoins provoquer des affections appelées mycobactérioses. Leur culture est plus rapide que les autres espèces en donnant des colonies pigmentées et lisses (sauf pour ''M. leprae'' et ''M. lepraemurium'').<br />Ces mycobactéries entraînent des diverses pathologies et en particulier chez les sujets immunodéprimés (VIH, SIDA, traitements immuno-suppresseurs, [[Inhibiteur|inhibiteurs]] du TNF-α, corticoïdes au long cours).<br />Dans les mycobactérioses pulmonaires, les espèces les plus souvent responsables sont ''M. kansasii, M. avium-intracellulare, M. xenopi'' mais aussi ''M. malmoense, M. szulgai, M. asiaticum et M. simiae.''<br />Dans les adénites chez des enfants jeunes avec une [[Localisation|localisation]] cervicale fréquente, ''M. avium-intracellulare'' est l’espèce la plus fréquemment retrouvée et plus rarement ''M. scrofulaceum''.<br />Dans les affections cutanées, sous cutanées et [[Abcès|abcès]], ''M. marinum'' est principalement isolée. ''M. ulcerans'' est retrouvée en régions tropicales. ''M. haemophilum'' est isolée de lésions cutanées disséminées chez les sujets immunodéprimés. Des mycobactéries à croissance rapide sont les principales responsables d’[[Abcès|abcès]] sous-cutanées provenant de plaies, de piqûres infectées voire de mésothérapie (''M. fortuitum, M. peregrinum, M. abcessus et M. chelonae'').<br /><br />'''''Mycobacterium avium-intracellulare'' Complex'''<br />''M. avium'' et ''M. intracellulare'' sont deux espèces distinctes mais proches pour être regroupées dans ''M. avium-intracellulare Complex''. Elles sont retrouvées dans l’environnement (eau, sol, air, …) ainsi que dans l’environnement hospitalier et domestique.<br />''M. avium'' est responsable de la [[Tuberculose|tuberculose]] aviaire, occasionnellement pathogène pour l’Homme, responsable d’infections pulmonaires ou ganglionnaires et de mycobactériose généralisée. Elle est la mycobactérie la plus fréquemment isolée chez les sujets atteints de [[Sida|sida]] à un stade avancé (CD4 < 100 / µL). Il existe des souches particulièrement résistantes aux antibiotiques.<br />''M. avium'' (ATCC 15769) et ''M. terrae'' (ATCC 15755) sont les mycobactéries de référence pour la détermination de l’activité mycobactéricide selon les normes européennes. ''M. intracellulare'' est plutôt responsable d’infections pulmonaires ou d’adénites.
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|VM_Définition=Les mycobactéries responsables de la lèpre sont ''M. leprae'' chez l’Homme et ''M. lepraemurium'' chez les rongeurs.<br />'''''Mycobacterium leprae''''' ou '''[[Bacille|bacille]] de Hansen''' (de Gerhard Henrik Armauer Hansen, 1841 - 1912, médecin norvégien bactériologiste et dermatologue) est un [[Bacille|bacille]] acido-alcoolo-résistant et immobile plus grêle que ''M. tuberculosis''. A ce jour, aucune culture n’a pu être obtenue sur milieu artificiel ou en culture cellulaire. En conséquence, ses caractères biochimiques ont été peu étudiés. En revanche, sa paroi est assez différente de celle des autres mycobactéries (présence d’une glycine au lieu de la L-alanine et d’acides mycoliques proches de ceux de ''M. gordonae''). ''M. leprae'' possède une capsule constituée principalement d’un glycopeptide phénolique immunogène chez la souris. Le temps de génération de M. leprae est de 13 jours soit le plus long de tous les [[Bacille|bacilles]].<br />L’étude du génome de ''M. leprae'' et ''M. tuberculosis'' par Stewart Cole a mis en évidence une évolution réductrice du génome de ''M. leprae''. Ainsi, bien que provenant du même ancêtre commun, ''M. leprae'' aurait perdu 2 000 gènes : les fonctions de ces derniers ne sont plus nécessaires en raison d’une [[Localisation|localisation]] intra-cellulaire.<br />''M. leprae'' est l’agent de la [[Lèpre|lèpre]] humaine, maladie infectieuse d’évolution lente et progressive à tropisme cutané et nerveux. L’Homme est le seul réservoir.
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|VM_Définition=Mycobactérie responsable de l’ulcère de Buruli, infection chronique débilitante de la peau et des tissus mous pouvant entraîner des déformations et des incapacités permanentes. Pour se développer, ''M. ulcerans'' a besoin d’une température comprise en 29 et 33 °C (et non à 37 °C) et d’une faible concentration en oxygène (2,5 %). Ce micro-organisme produit une toxine particulière, la mycolactone, qui provoque des lésions tissulaires et inhibe la réponse immunitaire.
|VM_Commentaires=En régions tropicales, subtropicales et tempérées, 33 pays ont signalé l’ulcère de Buruli en Afrique, en Amérique du Sud et dans le Pacifique occidental. En 2014, 12 des 33 pays ont signalé près de 2 200 nouveaux cas.
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Dernière version du 6 février 2024 à 20:46

Nosocomial ←

Nursage n. m. Ensemble de soins infirmiers destinés à éviter lapparition de complications ou à en limiter limportance, chez un patient gravement atteint, handicapé ou grabataire.

Nusinersen n. m. Oligonucléotide (18-mère) antisens, où les groupes 2-hydroxyl des ribofuranoses sont remplacés par des groupes 2-O-méthoxyéthyl et les liaisons phoshodiesters sont remplacées par des groupes phosphorothioates. Il est administré, par voie intrathécale, pour améliorer les fonctions motrices et ralentir lévolution de lamyotrophie spinale proximale (ou…

Nutraceutique adj. et n. m. Terme défini par un seul pays, le Canada : « Un nutraceutique est un produit isolé ou purifié à partir dun aliment, qui est généralement vendu sous la forme dun médicament » et qui na plus rien à voir avec laliment. Un nutraceutique doit avoir…

Nutriment n. m. Élément organique ou inorganique nécessaire à tout organisme vivant pour son développement, sa croissance et l’entretien de sa vie. Le nutriment est un composant élémentaire des aliments. Il faut distinguer les nutriments énergétiques (glucides, lipides, protides) des nutriments non énergétiques (vitamines, sels minéraux, éléments-traces, eau).…

Nutrition n. f. Ensemble des processus métaboliques dabsorption et de transformation des aliments et nutriments par un organisme vivant ; 2- Discipline pluridisciplinaire en charge de létude de ces processus.

Nutrivigilance .

Nyctaginaceae Famille appartenant au grade des Préastéridées, composée de 350 espèces comprenant les belles de nuit, Mirabilis jalapa L. originaires dAmérique du Sud à tépales pétaloïdes soudés en tube et les bougainvillées, hybrides possédant trois bractées vivement colorées en rose, disposées autour dune cyme triflore réduite…

Nycthémère n. m. Espace de temps dune durée de 24 heures, comprenant une nuit et un jour, soit une période de sommeil et une période de veille correspondant à un cycle biologique. Le rythme nycthéméral (ou cycle nycthéméral), régulé par les variations rythmiques et naturelles de luminosité…

Nympheaceae Famille du grade des Monoporées, constituée de plantes aquatiques (eau douce) cosmopolites, très anciennes ; elle comporte des nénuphars, genres Nuphar et Nymphea ; les tépales sont colorés souvent blancs ou rosés et quelquefois jaunes (Nuphar lutea (L.) Sm) ; les étamines sont insérées en…

Nystagmus n. m. Phénomène involontaire, spontané ou provoqué, congénital ou acquis par lésion cérébrale, caractérisé par des secousses rythmiques des globes oculaires dans le plan horizontal, plus rarement vertical, parfois déclenchées par simple rotation de la tête.

Nystatine n. f. Mélange dantibiotiques antifongiques de la classe des macrolides polyéniques (constituant principal nystatine A1), produit par fermentation de souches de lactinobactérie Streptomyces noursei ; actif sur des champignons levuriformes et filamenteux, en particulier des Candida et Geotrichum.Inscrite sur la liste des Médicaments essentiels de lOMS et…

OAP

Obatoclax n. m. Inhibiteur des protéines de la famille de Bcl-2. Dans les cellules cancéreuses de la thyroïde, il induit la nécrose ; les cellules saines sont peu affectées.Dans ces cellules, l’obatoclax se localise rapidement dans les lysosomes, bloque la fusion lysosomale avec des vacuoles autophagiques et induit…

Obdiplostémonie n. f. Se dit de landrocée dune fleur dans laquelle il y a deux verticilles détamines, dont le plus externe est opposé aux pétales, aboutissant à une superposition du verticille externe avec celui des pétales. Exemples : fleurs des géraniums, de la saponaire.

Obésité n. f. Pathologie métabolique par « excès de masse grasse qui entraîne des conséquences néfastes pour la santé » (OMS 1997). Elle expose à des complications cardiovasculaires, endocrines, gastro-intestinales, métaboliques, neurologiques, orthopédiques, pulmonaires. Elle est la conséquence du dérèglement du lipostat, avec augmentation du ratio des masses…

Obésogène adj. Se dit des comportements, des environnements, des substances (aliments, médicaments...) qui favorisent l’obésité.

Acide obéticholique n. m. Acide biliaire synthétique proche de l’acide chénodésoxycholique, conçu pour être un activateur puissant du récepteur X des farnésoïdes (FXR, Farnesoid X receptor), de la superfamille des récepteurs nucléaires.En plus de réguler l’homéostasie des acides biliaires, le récepteur FXR activé joue un…

Obiltoxaximab n. m. Anticorps monoclonal chimérique (IgG1κ) dirigé contre l’antigène protecteur, composé de 735 acides aminés, commun à 2 facteurs (le facteur œdématogène et le facteur létal) du Bacillus anthracis, responsable de la maladie du charbon ou anthrax ; lassociation antigène protecteur et facteur létal est indispensable pour…

Obinutuzumab n. m. Anticorps monoclonal recombinant humanisé reconnaissant la boucle extracellulaire de lantigène transmembranaire CD20 présent à la surface des lymphocytes pré-B et B matures. Il induit une mort cellulaire directe par cytotoxicité cellulaire dépendante des anticorps et, dans une faible mesure, dans la cytotoxicité dépendante du complément.…

Objectif n. m. But que lon cherche à atteindre.

Objectivation n. f. Action de rapporter à une réalité extérieure.

Objet personnel connecté n. m. Désigne tout instrument, appareil, équipement, matière, produit ou autre article utilisé seul ou en association, y compris les accessoires et logiciels, doté de capteurs et de systèmes de connectivité, communiquant via un réseau et permettant de récupérer, stocker, transférer et traiter, sans discontinuité entre les mondes…

Observance n. f. Action de respecter scrupuleusement une loi, une règle.

Observatoire n. m. Établissement scientifique ou structure institutionnelle chargés dobservations à caractère spécifique : météorologie, climatologie, astronomie, santé, faits sociaux ou sociétaux

Obsession n. f. Pensée qui accapare lesprit. Idée fixe.

Obstination n. f. Attachement tenace dune personne à ses idées, à ses résolutions, à ses entreprises en dépit des difficultés quelle rencontre.

Obturateur n. m. Dispositif conçu pour fermer une ouverture.

Occlusion n. f. Action de fermer un conduit, un orifice.

Oceanospirillum Genre nouveau du groupe Proteobacteria, bactéries mobiles, à Gram négatif, ne formant pas de spores, de 0,3 à 1,2 μm, réunissant plusieurs espèces rencontrées dans certaines eaux et éventuellement pathogènes.

Ochratoxine A L’ochratoxine A (ou OTA) est une mycotoxine produite par différentes souches de Penicillium et d’Aspergillus ; elle est présente dans de nombreux produits végétaux du monde entier. Elle est résistante à la chaleur (non détruite par la cuisson), et a souvent été responsable de toxicités alimentaires.…


Ochrobactrum Genre de bacilles à Gram négatif mobiles, aérobies stricts, à métabolisme strictement respiratoire, oxydase positive. Croissance optimale pour une température comprise entre 20 et 37 °C. Colonies obtenues non pigmentées. Plusieurs espèces dont lhabitat est le sol, leau et les végétaux. O. anthropi est également…

Ocimum Genre de la famille des Lamiaceae représenté en Europe uniquement par le basilic (Ocimum basilicum L.), herbe aromatique et condiment.

Ocrélizumab n. m. Version humanisée de lanticorps monoclonal murin / humain, le rituximab, dirigé contre lantigène membranaire CD20 des lymphocytes B. Les lymphocytes CD20 seraient impliqués dans les désordres immunitaires (destruction de la myéline, des axones) observés dans la sclérose en plaques. Cf rituximab.

Ocriplasmine n. f. Produite par la technique de lADN recombinant », locriplasmine est similaire à la plasmine humaine, une enzyme naturellement présente dans lœil et qui est capable de dégrader les protéines entre lhumeur vitrée et la rétine, protéines qui sont responsables de ladhérence; elle réduit ainsi le…

OCT-43 n. m. Immunostimulant variant recombinant de linterleukine-1β (IL‑1β) où la cystéine 71 a été substituée par une sérine.

Acide octanoïque n. m. Acide carboxylique saturé de formule CHCf acide caprylique

Octisalate n. m. Ester salicylique figurant sur la liste positive des filtres solaires autorisés dans les produits cosmétiques, constituant lAnnexe VI du Règlement cosmétique européen. La concentration maximale autorisée est de 5 %. Filtre à spectre étroit, très stable, bien toléré.

Octocog alfa n. m. Glycoprotéine biologiquement équivalente à la glycoprotéine du facteur VIII présente dans le plasma humain, constituée de 2332 acides aminés avec un poids moléculaire approximatif de 280 kDa. Lorsquil est perfusé à un patient hémophile, loctocog alfa se lie, dans la circulation sanguine, au facteur von…

Octocrylène n. m. Ester formé par condensation d’un diphénylcyanoacrylate avec le 2éthylhexanol, alcool gras qui lui confère des propriétés émollientes et de résistance à l’eau. Liquide huileux incolore et visqueux.

Octréotide (acétate d') n. m. Octapeptide analogue de la somastatine naturelle, mais exerçant un effet inhibiteur plus puissant que lhormone naturelle. Il inhibe, entre autres, la sécrétion de la gastrine, de la cholécystokinine, du glucagon, de lhormone de croissance, de linsuline, de la sécrétine pancréatique, de la TSH, et du…

Oculaire 1- adj. qui a rapport à loeil 2- n.m. lentille d’un instrument d’optique devant lequel on place l’œil.

Ocytocine n. f. Nonapeptide cyclique de composition identique chez tous les mammifères. Neuromodulateur synthétisé par les noyaux paraventriculaire et supraoptique de lhypothalamus, puis stocké dans le lobe postérieur de lhypophyse ou neurohypophyse. Sa sécrétion est stimulée par la distension de lutérus au cours de la parturition, via…

Odésivimab

Odévixibat n. m. Petite molécule de synthèse qui est un inhibiteur puissant et réversible du transporteur iléal des acides biliaires, IBAT (ileal bile acid transporter). Ce transporteur joue un rôle important dans la circulation entérohépatique.

Odiparcil n. m. Petite molécule de synthèse, analogue du β-D-thioxyloside, qui a le potentiel de réduire l’accumulation des glycosaminoglycanes sulfatés, dermatane-sulfate, chondroïtine-sulfate, dans les lysosomes des patients atteints de la mucopolysaccharidose de type VI (ou maladie de Maroteaux — Lamy). Cette maladie est due à labsence, ou diminution,…

Odontologie n. f. Discipline consacrée à létude et à la médecine de la dent et des tissus environnants : gencives, os maxillaire et glandes salivaires. Le cursus de chirurgie dentaire débute par la PACES puis se poursuit par un enseignement spécifique de 5 ans à lissue duquel est…

Odontologique adj. Relatif à lodontologie. Exemple : études odontologiques.

Œdème n. m. Symptôme par augmentation pathologique du volume des liquides de lespace interstitiel dun tissu, dun organe ou dune partie de lorganisme. Son étiologie résulte dun déséquilibre de pression marqué par laugmentation de celle du secteur interstitiel. Cf ascite

OEDT

Œil n. m. Organe de la vision permettant à l’homme de capter la lumière, pour ensuite l’analyser et interagir avec son environnement. L’œil logé dans une cavité osseuse, l’orbite, est constitué d’un globe oculaire, formé de 3 enveloppes ou tuniques, entourant une substance gélatineuse, le corps vitré qui maintient…

Œillette

Œnanthate

Œnanthe Nom générique de plantes herbacées de la famille des Apiaceae.

Œnothère

Œsophage n. m. Segment du tube digestif, de 25 à 30 cm chez ladulte, reliant le pharynx à lestomac dont les mouvements péristaltiques de la paroi assurent la progression du bol alimentaire après la déglutition. Doté, à son extrémité supérieure, dun sphincter empêchant le reflux des aliments, il…

Œsophagite n. f. Inflammation aiguë ou chronique de la muqueuse de lœsophage.

Œstradiol n. m. Principal œstrogène de la femme non ménopausée, et en dehors de la grossesse, dont la sécrétion, par la thèque interne des follicules ovariens, est régulée par la follitropine (FSH) selon une rétroaction négative.

Œstriol n. m. Principal œstrogène de la grossesse, métabolite de lœstradiol et de lœstrone ; sa concentration plasmatique est déterminée pour apprécier la vitalité fœto-placentaire et est proposée comme un des marqueurs sériques maternels de la trisomie 21 fœtale.

Œstrogène adj. et n. m. Désigne ou qualifie les stéroïdes hormonaux dérivés de lestrane. Les principaux œstrogènes naturels, œstradiol (17β-œstradiol), œstriol et œstrone (ou folliculine) sont synthétisés, chez la femme, dans les follicules ovariens, le corps jaune et dans le placenta au cours de la grossesse. Leur synthèse, dans…

Œstrogènes conjugués équins n. m. Association d’œstrogènes (sous forme de sulfates d’œstrone, d’œstradiol, d’équiline,..) extraite de juments gravides.



→ Oligonucléotide

Ochréa

Dernière modification de cette page le 20 novembre 2015 (Version originale de cette page)


Anglais : ochrea
Espagnol : ócrea
Étymologie : Grec ὠχρός ôkhros jaune pâle.

n. f. Manchon membraneux, d'origine stipulaire entourant la tige au-dessus de l'insertion du pétiole, caractéristique de la famille des Polygonaceae (rhubarbe, oseille, sarrasin).