A - B - C - D - E - F - G - H - I - J - K - L - M - N - O - P - Q - R - S - T - U - V - W - X - Y - Z - Autres

Antiparkinsonien

De acadpharm
Révision datée du 28 avril 2017 à 12:03 par Automate-maintenance (discussion | contributions) (Mise à jour date de révision)
(diff) ← Version précédente | Voir la version actuelle (diff) | Version suivante → (diff)
Sauter à la navigation Sauter à la recherche
Dernière modification de cette page le 28 avril 2017
Anglais : antiparkinsonian
Espagnol : antiparkinsoniano
Étymologie : grec άντί anti opposé à, Sir J. Parkinson, 1755-1824, médecin, géologue, paléontologue anglais
adj. et n. m. Qualifie ou désigne une substance qui traite la maladie de Parkinson. Les antiparkinsoniens disponibles réduisent l’expression des signes cardinaux (tremblement, hypertonie, akinésie), mais sont sans effet sur l’origine et l’évolution de la maladie. Ils agissent principalement en suppléant la transmission dopaminergique défaillante.

On utilise essentiellement la dopathérapie c’est à dire la lévodopa associée à des inhibiteurs de la dopadécarboxylase et/ou des inhibiteurs de la catécholamine O-méthyl transférase (COMT) ou à des stimulants indirects des récepteurs dopaminergiques (dérivé de l’ergot de seigle : bromocriptine, lisuride, ou encore piribédil, voire apomorphine). Effets indésirables : dyskinésies et, pour certains produits, troubles comportementaux tels que exacerbation de la libido ou compulsion pour les jeux d’argent.
Des produits non dopaminergiques tels l’amantadine et un inhibiteur de la monoamine oxydase B, la sélégiline sont également prescrits.
Pour mémoire, les anticholinergiques, délaissés, avaient été préconisés initialement en raison de leur capacité à réduire la salivation, symptôme secondaire de la maladie. Traitement non pharmacologique par stimulation cérébrale profonde, visant principalement le noyau subthalamique.