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Dernière modification de cette page le 29 avril 2017
Anglais : antithrombin
Espagnol : antitrombina
Étymologie : grec άντί anti opposé à et θρομβός thrombós grain arrondi d’où caillot, suffixe –ine protéine
n. f. (DCI). Substance s'opposant à l'activité de la thrombine.

Plusieurs constituants du plasma sanguin possèdent cette activité, parmi lesquels le fibrinopeptide γ issu de l'hydrolyse de la fibrine par la plasmine, mais les plus puissants sont :
1- l’antithrombine III - (AT III) (DCI), glycoprotéine plasmatique stable, synthétisée par le foie, inhibitrice des facteurs IIa (thrombine), IXa et Xa, XIa, XIIa, longtemps connue comme « cofacteur de l'héparine ». Relativement lente, l'inhibition devient extrêmement rapide en présence d'héparine en proportions stœchiométriques. Les héparines de faible masse moléculaire accélèrent surtout l'antithrombine III vis-à-vis des facteurs IXa et Xa. L'action vis-à-vis du facteur IIa est nettement plus faible qu'avec l'héparine non fractionnée. Existence de déficits acquis et constitutionnels. L'absence totale ou partielle d'AT III se traduit par l'apparition de thromboses. Valeur usuelle : 70 à 100 %. Le déficit peut être compensé par administration d’antithrombine III humaine,
2- l’antithrombine IV (AT IV) fibrinopeptide γ formé au cours de l'hydrolyse de la fibrine par la plasmine, proche de l’antithrombine III.