A - B - C - D - E - F - G - H - I - J - K - L - M - N - O - P - Q - R - S - T - U - V - W - X - Y - Z - Autres

Autogreffe

De acadpharm
Révision datée du 6 mai 2017 à 19:01 par Automate-maintenance (discussion | contributions) (Mise à jour date de révision)
(diff) ← Version précédente | Voir la version actuelle (diff) | Version suivante → (diff)
Sauter à la navigation Sauter à la recherche
Dernière modification de cette page le 06 mai 2017
Synonyme(s) : greffe autologue
Anglais : autologous graft
Espagnol : autotrasplante
Étymologie : grec ἀύτος aútos de soi-même, latin grăphĭum stylet, poinçon pour écrire sur la cire
n. f. Greffe dont le greffon est prélevé sur l’individu qui le reçoit (greffe où donneur et receveur sont la même personne). Le taux de réussite de ce type de greffe est maximal, étant donné que le complexe majeur d’histocompatibilité (CMH) du donneur et du receveur est le même. Aucune réaction immunitaire n'est déclenchée.

Différents types d’autogreffes sont possibles. On peut avoir, par exemple, des autogreffes de peau et, maintenant, des autogreffes d'autres types de cellules, grâce aux médicaments de thérapie innovante faisant appel à l'ingénierie tissulaire. Par exemple, le médicament « ChondroCelect » prévoit la biopsie de cellules cartilagineuses du patient, la culture in vitro et l’amplification de ces cellules, puis la réinjection des cellules amplifiées dans la lésion cartilagineuse du patient.
Dans le cas d’une autogreffe de moelle osseuse à un patient dont la moelle est pathologique, cette dernière est détruite par des traitements dits myéloablatifs. La moelle est ensuite reconstituée par la réinjection, après purification pour éliminer les cellules malades, des cellules prélevées chez le même patient avant les traitements myéloablatifs.