Phlorizine

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Phénoxy-2-éthanol n. m. Éther de glycol aromatique de formule CLe 2-phénoxyéthanol figure sur la liste positive des conservateurs autorisés dans les produits cosmétiques constituant lannexe V du Règlement cosmétique européen. Sa concentration maximale est de 1%. Il est particulièrement efficace vis-à-vis des bactéries à Gram négatif dont…

Phénoxyméthylpénicilline Cf pénicilline.

Phénoxypropanol n. m. Éther aromatique de formule brute CLe 2-phénoxypropanol figure sur la liste positive des conservateurs antimicrobiens autorisés dans les produits cosmétiques constituant lannexe V du Règlement cosmétique européen. Sa concentration maximale est de 1% et il est destiné uniquement pour les produits cosmétiques rincés après usage.

Phentermine n. f. Anorexigène de la famille des phénylbutylamines tertiaires ; ce dérivé de lamphétamine est principalement utilisé pour réduire lappétit, prescrit aux personnes présentant des risques accrus de complications médicales dues à leur poids, en opposition à la perte de poids pour raisons esthétiques.

Phentolamine (mésilate de) n. f. Dérivé imidazolinique, α‑bloquant non sélectif.Inscrite à la Pharmacopée Européenne (monographie 04/2016, 1138).

Phénylalanine – ammoniac lyase n. f. Enzyme (PAL ; E.C. 4.3.1.5) de la famille des lyases qui catalyse la transformation biologique de la L-phénylalanine en acide trans-cinnamique et en ammoniac. Cette réaction chimique de rupture de liaison carbone – azote n’est pas due à une réaction d’oxydation, mais elle est assisté par un…

Phénylalanine (Phe, F) n. f. Acide aminé aromatique indispensable chez lHomme, précurseur de la tyrosine et de nombreuses autres molécules aromatiques (catécholamines, hormones thyroïdiennes, pigments mélaniques, nombreux alcaloïdes chez les végétaux).Son défaut dhydroxylation en tyrosine, par déficit génétique en phénylalanine hydroxylase, entraîne son accumulation dans le sang et, par suite…

Phénylalanine/tyrosine – ammoniac lyase n. f. Enzyme (PTAL ; E.C. 4.3.1.25) de la famille des lyases qui catalyse la transformation biologique de la L-phénylalanine en acide trans-cinnamique et en ammoniac et celle de la L tyrosine en acide trans-para-hydroxycinnamique (ou acide 4-coumarique) et en ammoniac. Voir : Lyase ; Phénylalanine ; Phénylalanine –…

Phénylbutazone n. f. Dérivé de la pyrazolidine, appartenant à la famille des anti-inflammatoires non stéroïdiens, antipyrétiques et analgésiques.Inscrite à la Pharmacopée Européenne (monographie 01/2008, 0422).

Phénylcétonurie n. f. Maladie métabolique héréditaire due à lune des 500 mutations (notamment R408W) affectant le gène PAH (chr12q22-q24.2) transmise sur le mode autosomique récessif et inactivant de manière plus ou moins profonde la formation de phénylalanine hydroxylase. Elle est caractérisée par une hyperphénylalaninémie et phénylcétonurie. Les formes…

Phényle n. m. Groupe datomes obtenu formellement, à partir du benzène, par enlèvement dun atome dhydrogène.

Phényléphrine n. f. Dérivé de ladrénaline, sen différenciant par labsence de la fonction phénol en para de la chaîne éthanolamine, à propriétés α‑adrénergiques moins intenses, mais plus spécifiques.Inscrite à la Pharmacopée Européenne, monographie 01/2008, 1035 et 0632 (chlorhydrate de).

Phényléthylamine n. f. C. Le squelette de cette amine est présent dans ladrénaline, la noradrénaline, la dopamine, produits naturels adrénergiques et dans nombre de substances utilisées en thérapeutique douées de propriétés adrénergiques α (exemple : phényléphrine) ou β (exemple : isoprénaline), ainsi que dans des antagonistes α-adrénergiques (exemple…

Phénylmercure n. m. Composés organiques mercuriques, de type C et R = H) de phénylmercure sont utilisés comme antiseptiques et conservateurs. Ils figurent, avec lacétate, sur la liste positive des conservateurs antimicrobiens autorisés dans les produits cosmétiques constituant lannexe V du Règlement cosmétique européen. La concentration maximale…

Phénylphénol

2-phénylphénol n. m. Composé organique constitué de deux cycles benzéniques liés lun à lautre et dun groupe hydroxyle phénolique. Cest un solide cristallin et friable de couleur blanche ou roussâtre.

Phénylpropanolamine (chlorhydrate de) n. f. Dérivé de la phényléthylamine. Employé autrefois comme décongestionnant nasal et anorexigène (de type amphétaminique). Il existe 4 stéréo-isomères, dont lun, la cathine (ou D‑nor-pseudoéphédrine), est présente naturellement dans le khat (Catha edulis (Vahl) Forssk., Célestracées utilisé, notamment au Yémen, comme plante stimulante).

Phénylpropylamine n. f. C. Cette amine constitue le squelette dune classe dantiparkinsoniens symptomatiques (exemples : trihexylphénidyle, bipéridène).

Phényltoloxamine (citrate de) n. f. Antihistaminique H et anticholinergique.

Phénytoïne n. f. Dérivé de lhydantoïne agissant par blocage de canaux sodium.Inscrite sur la liste des Médicaments essentiels de lOMS et à la Pharmacopée Européenne,monographie 04/2009, 1253 et 04/2011, 0521 (phénytoïne sodique).

Phéochromocytome n. m. Tumeur rare, le plus souvent bénigne, des cellules chromaffines de la médullosurrénale ou ectopique (paragangliomes, tumeurs se développant aux dépens des ganglions sympathiques), sécrétant adrénaline et noradrénaline en grand excès. Il se traduit par une hypertension artérielle paroxystique ou permanente hautement morbide. Sil est malin,…

-phile Suffixe qui, en botanique, sert à exprimer une affinité. Exemples : sols nitrophiles, pollinisation entomophile, anémophile.

–phile Suffixe qui, en botanique, sert à exprimer une affinité. Exemples : sols nitrophiles, pollinisation entomophile, anémophile.

Phlébite n. f. Inflammation dune veine, douloureuse, septique ou non, associée à un œdème, fréquemment consécutive à une thrombose (phlébothrombose ou thrombophlébite). Elle peut être « superficielle » avec douleur et rougeur locale, ou « profonde » avec douleur diffuse, inflammation et aspect bleuté de la région atteinte.…

Phlébothrombose n. f. Occlusion partielle dun ou plusieurs troncs veineux superficiels ou profonds, par formation dun caillot, dun thrombus n’adhérant pas complètement à la paroi veineuse. Elle siège avec prédilection sur les troncs veineux des membres inférieurs.

Phlébotome n. m. Petit diptère Nématocère du genre Phlebotomus (famille des Psychodidae), hématophage répandu dans les régions chaudes de lAncien Monde et du Nouveau Monde, dont la piqûre peut transmettre plusieurs maladies infectieuses et parasitaires, dont les leishmanioses et les arboviroses (fièvre des trois jours, fièvre à pappataci,…

Phlébotrope adj. et n. m. Caractérise ou désigne un médicament renforçant le tonus des parois veineuses. Permet de limiter les distensions de ces derniers, à l‘origine de varices, en particulier au niveau des jambes.

Phlebovirus Genre de la famille des Bunyaviridae, avec le virus de la vallée du Rift, principal agent pathogène pour lhomme. Virus de forme sphérique à ARN monocaténaire de polarité négative constitué de 3 segments de tailles différentes, enveloppé. Se transmet par de nombreuses espèces de moustiques…

Phlegmon n. m. Inflammation aiguë détiologie bactérienne des tissus conjonctifs sous-cutanés, parfois autour dun tendon, ou profonde, autour dun viscère, pouvant se propager de manière diffuse.

Phloème n. m. Tissu conducteur chez les plantes vasculaires, transportant la sève élaborée durant la photosynthèse. A également un rôle de réserve avec les parenchymes et un rôle de soutien avec les fibres. On distingue le phloème primaire issu de la différenciation du procambium et le phloème…


Phloroglucinol n. m. 1,3,5-Triphénol.Inscrit à la Pharmacopée Européenne, monographie 01/2011, 2301 et 2302 (phloroglucinol dihydraté).

Phlyctène n. f. Décollement délimité et circonscrit de lépiderme, bulleux ou vésiculeux avec collection de sérosité claire. Elle sobserve, en particulier, au cours des brûlures du second degré, de frottements répétés, dexposition à des produits chimiques, de gelures ou dune infection bactérienne.

Ph-métrie n. f. Mesure du pH. Fait appel à plusieurs méthodologies telles que lutilisation dindicateurs colorés de pH dont la zone de virage est la plus large possible, de mesures cinétiques et, surtout, de mesures potentiométriques avec une électrode indicatrice de verre (ou toute autre électrode indicatrice de…

Phobie n. f. Trouble mental avec anxiété, déclenché par lexposition à une situation particulière (par exemple agoraphobie, claustrophobie), par la mise en présence ou lévocation dun facteur déclenchant, (par exemple zoophobie) ou encore par la crainte dentrer dans une relation sociale. Ce trouble reste sans conséquences dommageables, tant…

Phocomélie n. f. Malformation congénitale caractérisée par labsence ou le raccourcissement de la partie proximale dun ou plusieurs membres, avec la main ou le pied plus ou moins bien formé sattachant directement au tronc par un petit os de forme irrégulière (exemple : lésion provoquée par le…

Pholcodine n. f. Dérivé hémisynthétique de la morphine (éther morpholinoéthylique de la fonction phénolique). Activité antitussive dorigine centrale plus puissante que celle de la codéine, peu analgésique, faiblement dépresseur respiratoire, ninduisant pas ou peu de pharmacodépendance.Inscrite à la Pharmacopée Européenne (monohydratée, monographie 04/2017, 0522).

Phorbol n. m. Diterpène tétracyclique polyhydroxylé, présent sous forme desters chez des Euphorbiaceae, en particulier dans les graines du croton cathartique, Croton tiglium L., à partir desquelles il a été isolé. Toxicité élevée de ces esters. Le plus étudié est le 12-O-tétradécanoylphorbol-13-acétate (TPA) ou phorbol-12-myristate-13-acétate (PMA) ; très…

Phosphamide n. m. Dérivé de lacide orthophosphorique avec au moins une liaison P–N à la place dune liaison P–O. Les moutardes à lazote, de type oxazaphosphorines (exemple : cyclophosphamide) utilisées comme agents anticancéreux et immunosuppresseurs, sont des diphosphamides cycliques.

Phosphatase n. f. Enzyme catalysant des réactions de déphosphorylation par hydrolyse. Les phosphatases, très nombreuses, différent par leur substrat qui peut être une molécule simple (glucose-6-phosphate, pyrophosphates, etc.) ou une macromolécule, par leur pH dactivité, par leur localisation cellulaire. la phosphatase acide, famille de 5 isoenzymes dont une seule,…

Phosphatasémie n. f. Terme désuet désignant lactivité phosphatasique plasmatique due à la présence de phosphatases de diverses origines tissulaires, en particulier hépatiques et osseuses.Cf phosphatase.

Phosphate n. m. Nom ambigu, car donné à la fois aux sels et aux esters des acides phosphoriques, en particulier de lacide orthophosphorique.

Phosphatémie n. f. Concentration plasmatique des phosphates exprimée en phosphore (0,80 – 1,45 mmol/L).

Phosphatidylcholine n. f. Glycérophospholipide dérivé de lacide phosphatidique (1,2‑diacylglycérol phosphate) dont le groupement phosphoryle en 3 est estérifié par un aminoalcool, la choline. Se caractérise par son caractère amphiphile et ses propriétés émulsionnantes.

Phosphatidyléthanolamine n. f. Glycérophospholipide dérivé de lacide phosphatidique (1,2‑diacylglycérol phosphate) dont le groupement phosphoryle en 3 est estérifié par léthanolamine.

Phosphatidylinositol n. m. Glycérophospholipide dérivé de lacide phosphatidique (1,2‑diacylglycérol phosphate) dont le groupement phosphoryle en 3 du glycérol est estérifié par le myoinositol.

Phosphatidylsérine n. f. Glycérophospholipide dérivé de lacide phosphatidique (1,2‑diacylglycérol phosphate) dont le groupement phosphoryle en 3 du glycérol est estérifié par la sérine.

Phosphaturie n. f. Concentration des phosphates dans lurine.

Phosphocréatine n. m. Substance résultant dune liaison amide entre la créatine et lacide phosphorique. Elle constitue une réserve énergétique musculaire rapidement utilisable grâce à sa liaison phosphamide P-N à haut potentiel énergétique.

Phosphodiestérase n. f. Enzyme réalisant l’hydrolyse d’une liaison phosphodiester, par exemple les phospholipases C et D, les ADNases, les ARNases, les phosphodiestérases des nucléotides cycliques.

Phosphoinositide

Phospholipase n. f. Enzyme réalisant lhydrolyse des glycérophospholipides. Des phospholipases spécifiques, les phospholipases A1, A2, C et D, attaquent chacune des liaisons ester formant ces lipides (voir schéma). Il existe en outre une spécificité de substrat, par exemple une phospholipase C, sur une trentaine identifiée, hydrolyse spécifiquement le…

Phospholipide n. m. Lipide renfermant un groupement phosphate. On distingue les phosphoglycérolipides et les phosphosphingolipides, constituants essentiels des membranes biologiques.

Phosphomonoestérase

Acide phosphonique n. m. Composé inorganique phosphoré H-P(O)(OH), également appelés acides phosphoniques. Les esters des acides phosphoniques sont des phosphonates. Certains phosphonates sont des antagonistes des ions calcium, utilisés en thérapeutique comme anti-ostéoclastiques, en particulier dans la maladie de Paget (exemple : étidronate, dérivé bisphosphonique). La fosfomycine et les…

Phosphonopeptide n. m. Nom générique dune classe dantibiotiques peptidiques qui doivent leur activité à une liaison C–P. Certains sont actifs, même sans avoir de partie peptidique (exemple : fosfomycine), parce quils se combinent in vivo aux peptides qui leur sont nécessaires.

Phosphoprotéine n. f. Protéine renfermant des résidus orthophosphoriques par suite de la phosphorylation des acides aminés hydroxylés (thréonine, sérine, tyrosine) par les protéine-kinases.

Phosphore n. m. , élément non métallique, de la 15).

Phosphorémie

Phosphorescence n. f. Phénomène de photoluminescence. La réémission de lumière visible seffectue à partir dune molécule dont les électrons, portés au niveau excité, sont à létat triplet. Le niveau énergétique de létat triplet excité étant inférieur à celui de létat singulet excité, la différence dénergie, entre cet état…

Phosphorescent adj. Se dit dune substance qui donne lieu au phénomène de phosphorescence.



→ Acide phtalique

Phlorizine

Dernière modification de cette page le 01 décembre 2015 (Version originale de cette page)



Pharmacognosie



Phlorizine.

Synonyme(s) : phloridzine
Anglais : phlorizin
Espagnol : floricina ou florizina
Étymologie : Grec φλοιός phloios écorce et ῥίζα riza racine, suffixe -ine.

n. f. Substance naturelle de structure glucosidique dont l’aglycone, la phlorétine, est une dihydrochalcone ; découverte dès 1835 dans l’écorce de racine d’un pommier, Malus sp., Rosaceae ; isolée ensuite dans d’autres organes (feuille) de pommiers, ainsi que dans d’autres espèces de Rosaceae et dans des Symplocaceae ; reproduite par synthèse seulement en 1942. Provoque, chez l’animal et chez l’Homme, par administration parentérale, une glycosurie par suite d’un blocage de la réabsorption du glucose au niveau du rein ; le mécanisme d’action, connu à la fin du XXe siècle avec la découverte des cotransporteurs rénaux sodium-glucose (SGLTs : Sodium-Glucose Linked Transporters), fait intervenir une inhibition du cotransporteur rénal sodium-glucose de type 1 (SGLT1) et de celui de type 2 (SGLT2).

Non utilisée en thérapeutique, la phlorizine a pendant de nombreuses années constitué un outil de premier choix pour l’étude de la physiologie rénale et la création d’un modèle expérimental de diabète animal. La connaissance de la structure et du mécanisme d’action de la phlorizine a été à l’origine de la conception et de la synthèse d’une nouvelle classe d’antidiabétiques oraux, les inhibiteurs spécifiques du SGLT2 (« gliflozines »), dont plusieurs représentants (dapagliflozine, canagliflozine, ipragliflozine, empagliflozine…) sont actuellement utilisés en thérapeutique ou en cours d’évaluation.
L’étymologie du mot phlorizine évoque sa découverte dans une écorce de racine.