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{{Titre et classement
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|VM_Etymologie=grec συν– ''sun–'' ''syn–'' préfixe signifiant réunion dans un même lieu ou le même moment, communauté d’action, rassemblement et βίος ''bíos'' vie en soi, l’existence, temps de la vie, durée de la vie, condition de vie, genre de vie, moyen de vivre, ressources pour vivre, récit d’une vie, biographie
|VM_Définition=Association intime entre deux organismes d'espèces différentes leur procurant un avantage sélectif à long terme. Chaque partenaire, par exemple végétal ou fongique, tire bénéfice de sa juxtaposition ou de son anastomose avec l'autre.
|VM_Commentaires=Il existe un continuum entre symbiose et parasitisme : certaines symbioses peuvent, en effet, tourner au [[Parasitisme|parasitisme]] ou devenir préjudiciables dans certaines conditions stressantes. Lors de relations parasitaires durables au fil des générations, on assiste à une « course » entre l’espèce hôte et l’espèce parasite, pouvant conduire à une spécialisation aussi efficace que fragilisante. De même lorsqu’un parasite profite des fonctions vitales de son hôte, ces mêmes fonctions et organes tendent à régresser au fil des générations chez le parasite, conduisant à une [[Dépendance|dépendance]] à l’hôte de plus en plus importante. Il en résulte que la disparition d’une espèce hôte peut condamner l’espèce parasite. Cf [[Parasitisme|parasitisme]].<br />
|VM_Historique=Le terme symbiose fut créé, en 1877, par le botaniste et mycologue Albert Bernhard Frank (1839 – 1900), professeur à l’École supérieure d’Agriculture de Berlin, qui parlait de ''Zusammenleben'' (vivre ensemble, en allemand) et forgea le mot ''Symbiotismus'' ; ce mot fut popularisé, en 1879, sous la forme ''Symbiosis'', par le botaniste et biologiste allemand Heinrich-Anton de Bary (1831 – 1888), qui, bizarrement, ne cite pas A.B. Frank. Grâce à ses travaux et ceux du botaniste suisse Simon Schwendener (1829 – 1919), on admit progressivement, dans la deuxième moitié du XIXe siècle, que ces structures, auparavant considérées comme des organismes à part entière, associaient en fait un champignon et des algues.
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|VM_Anglais=mycorrhizal symbiosis
|VM_Espagnol=simbiosis micorrizíca
|VM_Allemand=Mykorriza-Symbiose
|VM_Définition=Symbiose basée sur des échanges réciproques entre les racines des végétaux et certains champignons du sol. Certaines espèces végétales ne peuvent croître normalement sans leur symbiote fongique. Le nouvel organe mixte résulte de l’assemblage de tissus de la plante hôte et du champignon mycorrhizien et chaque composante de la symbiose optimise son développement grâce à ces interactions bidirectionnelles.
|VM_Commentaires=Le rôle majeur des mycorhizes consiste dans la mobilisation, pour la plante, d’éléments nutritifs très peu mobiles dans le sol, par exemple le phosphore. L’amélioration de la [[Nutrition|nutrition]] hydrique des plantes associées à des champignons mycorrhiziens a également  été observée.<br />Cette symbiose permet aux [[Légumineuse|légumineuses]] d’être cultivées dans des sols relativement pauvres en azote. Par exemple, les [[Bactérie|bactéries]] du genre Rhizobium, qui ont la capacité d’assimiler l’azote moléculaire et de transformer l’azote gazeux en ammoniac, ont développé des relations symbiotiques avec les [[Légumineuse|légumineuses]]. Elles se fixent sur les racines des [[Légumineuse|légumineuses]] et y forment des bulbes appelés nodosités. Elles reçoivent de la plante hôte les hydrates de carbone et lui fournissent, en retour, de l’azote et des phytohormones.
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|VM_Sous-entrée=mycorrhizienne arbusculaire
|VM_Anglais=arbuscular mycorrhizal symbiosis
|VM_Espagnol=simbiosis micorrizíca arbuscular
|VM_Allemand=arbuskulär Mykorriza-Symbiose
|VM_Définition=Dans le cas de la symbiose mycorrhizienne à arbuscules, le champignon (Gloméromycète) développe à partir des [[Hyphe|hyphes]] intercellulaires (cellules tubulaires des champignons filamenteux), des structures intracellulaires très ramifiées, les arbuscules. Ces structures intracellulaires sont le site des échanges de [[Nutriment|nutriments]] entre les deux partenaires.
|VM_Commentaires=L’étude de fossiles du Dévonien supérieur a révélé que les [[Mycorrhize|mycorrhizes]] arbusculaires existaient avant même l’apparition des plantes terrestres, il y a plus de 460 millions d’années. Les mycorhizes arbusculaires établissent des relations symbiotiques avec près de 80 % des plantes terrestres, parmi lesquelles on retrouve les plantes cultivées telles que céréales, [[Légumineuse|légumineuses]], divers fruits et légumes et autres produits horticoles.
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{{Références}}

Dernière version du 15 février 2024 à 19:12