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Épiphyte ←

Épuisement n. m. Consommation totale, par exemple, épuisement dun gisement de charbon.

Équilibre Etat de repos résultant de forces qui se compensent.

Équipe n. f. Ensemble de personnes travaillant ou concourant à une même tâche.

Equisetaceae Famille contenant un seul genre : le genre Equisetum ; aujourdhui la nouvelle classification comprend les ptéridophytes (anciennement fougères), divisés en différentes classes, dont les Équisétopsides renfermant 15 espèces de prêles caractérisées par des feuilles petites réduites à des écailles.

Équivalence n. f. Qualité de ce qui est égal en valeur ou de ce qui entraîne des effets comparables.

Équivalent n. m. Égal, de même valeur.

Équivalent-gramme Cf équivalent.

Éradication n. f. Action de supprimer, déliminer définitivement et complètement.En médecine : 1- extirpation complète dun organe, dune partie dorgane, dune tumeur ; 2- élimination totale de la surface de la terre dune infection contagieuse, dune maladie endémique, par vaccination ou par destruction de lagent infectieux ou…

Éravacycline n. f. Antibiotique antibactérien à large spectre de la classe des cyclines obtenu par synthèse ; premier représentant de la sous-classe des fluorocyclines, caractérisées par la présence d’un atome de fluor en position 7 sur le cycle aromatique de la cycline. De structure proche de celle de…

Erbium n. m. , lanthanide, dont lisotope radioactif Er a été proposé, sous forme de citrate, pour lutter contre les inflammations, en particulier pour la destruction des synoviales.

Erdafitinib n. m. Petite molécule de synthèse, inhibitrice des fonctions tyrosine kinases des récepteurs du facteur de croissance des fibroblastes, FGFR (fibroblastic growth factor receptor), et plus spécifiquement des FGFR de types 2 et 3. Ces récepteurs FGFR2 et FGFR3 peuvent faire lobjet de mutations dans les cellules…

ERDF

Erdostéine n. f. Dérivé cyclisé de l’homocystéine, amidifié par un diacide soufré, agissant comme mucomodificateur de type mucolytique. Il sagit dune prodrogue qui agit par ses métabolites actifs contenant le groupe thiol libre capable de dépolymériser les mucopolysaccharides de la sécrétion bronchique (phase gel). En rompant les…

Érénumab n. m. Anticorps monoclonal humain (IgG2-λ) dirigé contre le récepteur du peptide relié au gène de la calcitonine, le PRGC (ou CGRP, calcitonin gene-related peptide). Le GRRP, neuropeptide de 37 acides aminés, est impliqué, au niveau du ganglion trigerminal, dans la transmission des informations…

Erg n. m. Unité dénergie appartenant au système centimètre/gramme/seconde (CGS), égale à 10 joules.

Ergobasine Cf ergométrine.

Ergocalciférol n. m. Substance à action vitaminique D, résultant de l’irradiation de l’ergostérol.Inscrit sur la liste des Médicaments essentiels de lOMS et à la Pharmacopée Européenne (monographie 01/2008, 0082).

Ergocornine n. f. Alcaloïde indolique peptidique (ergopeptine) de l’ergot de seigle, dérivé de l’acide lysergique; un des constituants de l’ergotoxine.

Ergocristine n. f. Alcaloïde indolique peptidique (ergopeptine) de l’ergot de seigle, dérivé de l’acide lysergique ; un des constituants de l’ergotoxine.

Ergocryptine (α- et β-) n. f. Alcaloïdes indoliques peptidiques (ergopeptines) de l’ergot de seigle, dérivés de l’acide lysergique, constituants de l’ergotoxine ; isomères différant l’un de l’autre par la nature de l’un des acides aminés de la partie peptidique.

Ergoline n. f. Structure tétracyclique formée par l’accolement d’un indole et d’une quinoléine hydrogénée. Squelette de base de lacide lysergique et des principaux alcaloïdes de lergot de seigle.

Ergométrine n. f. Alcaloïde indolique de l’ergot de seigle (amide de l’acide lysergique avec le 2-aminopropanol). Puissant ocytocique et antihémorragique utérin.Inscrite sur la liste des Médicaments essentiels de lOMS et à la Pharmacopée Européenne, monographie 08/2020, 0223 corrigé 10.3 (maléate d).

Ergonomie n. f. Étude qualitative et quantitative du travail dans l’entreprise s’intéressant aux conditions de travail (techniques, physiologiques, psychologiques, sociologiques) et à l’amélioration de la productivité, en tentant d’adapter le travail à l’individu.

Ergonovine Cf ergométrine.

Ergostérol n. m. Stérol tri-insaturé à 28 atomes de carbone, très répandu dans la nature, présent en particulier dans la membrane des champignons (levures, ergot de seigle d’où son nom). Considéré comme une provitamine D. L’interférence de certains antifongiques (macrolides polyéniques, azolés) avec l’ergostérol et sa biosynthèse intervient…

Ergot n. m. Forme de résistance de certains champignons ascomycètes (genre Claviceps) parasites des fleurs des Poaceae ex-Graminées.

Ergotamine n. f. Alcaloïde indolique peptidique (ergopeptine) de l’ergot de seigle dérivé de l’acide lysergique. Puissant vasoconstricteur par stimulation des récepteurs α-adrénergiques et sérotoninergiques (au niveau des vaisseaux crâniens et périphériques).Inscrite à la Pharmacopée Européenne, monographie 01/2021, 0224 (tartrate d).

Ergothérapie n. f. Technique thérapeutique de rééducation active visant à réinsérer professionnellement des handicapés moteurs (par l’apprentissage et la pratique de réalisations artisanales) ou à réinsérer socialement des handicapés mentaux (par le groupe et la discipline qu’exige le travail lui-même).

Ergotisme n. m. Intoxication généralement aiguë (« feu de Saint Antoine ») due autrefois à la consommation de farines contaminées par l’ergot de seigle, surtout en période de disette et se manifestant de deux façons différentes : forme gangréneuse où leffet vasoconstricteur des alcaloïdes de l’ergot domine, entraînant…

Ergotoxine n. f. Mélange de quatre alcaloïdes indoliques peptidiques (ergopeptines) dérivés de l’acide lysergique, présents dans l’ergot de seigle. De structure voisine, l’ergocornine, l’ergocristine et les α- et β-ergocryptines syncristallisent et sont isolés en mélange.


Ericaceae Famille de plantes ligneuses ou sous-ligneuses à feuilles entières souvent coriaces et fleurs régulières constituant des landes et des maquis, par exemple bruyères, myrtilles, rhododendrons. La classification moderne les fait appartenir au clade des Triporées évoluées à pétales et carpelles soudés et aux Proastéridées où…

Érigéron

Eriythroxylaceae Famille de l’ordre des Malpighiales (grade des Fabidées). Est composée de nombreuses espèces tropicales parmi lesquelles le cocaïer, arbuste du Pérou et de la Bolivie dont les feuilles renferment la cocaïne.

Erlotinib n. m. Composé de la classe des anilinoquinazolines, inhibiteur de tyrosine kinases, principalement de la fonction tyrosine kinase du récepteur du facteur de croissance épidermique (EGFR).

Erreur n. f. Action de se tromper.

Ertapénème sodique n. m. Antibiotique de la classe des carbapénèmes inhibant la synthèse des parois cellulaires des bactéries.

Ertugliflozine n. f. Composé inhibiteur sélectif du cotransporteur sodium - glucose de type 2, le SGLT2 (Sodium - glucose cotransporter 2) responsable de la réabsorption par le rein dau moins 90 % du glucose. Linhibition de ce transporteur conduit à lélimination urinaire du glucose. Indiquée, par voie orale, soit…

Érysimum n. m. Herbacée européenne (Sisymbrium officinale (L.) Scop. = Erysimum officinale L., Brassicaceae ex-Crucifères) à feuilles découpées irrégulières le long d’une tige velue et à fleurs jaunes ; odeur forte dégagée par les feuilles et les sommités fleuries. Présence de glucosinolates dans les sommités fleuries et la…

Érysipèle n. m. Dermohypodermite bactérienne aiguë non nécrosante causée le plus souvent par un streptocoque Streptococcus pyogenes groupe A, localisée aux membres inférieurs dans 90 % des cas. Traduite par un placard avec rougeur et induration cutanées (visage, membres inférieurs), elle est associée à de la fièvre…

Erysipelothrix rhusopathiae n. m. Bacille à Gram positif immobile, très fin (0,2 à 0,4 µm de large sur 2 µm de long), pléiomorphe, aérobie anaérobie facultatif. Agent du rouget du porc, zoonose transmissible à lHomme. Ubiquiste. Contamination par contact avec les porcs et les dindes, blessures par os de…

Érythème n. m. Terme générique désignant une rougeur congestive de la peau, seffaçant à la pression.

Érythrasma n. m. Affection cutanée chronique à Corynebacterium minutissimum siégeant aux plis cutanés. Macule bien délimitée, rouge-brun avec de fines squames émettant au microscope une fluorescence rouge sous lumière de Wood.

Érythrémie n. f. Syndrome myéloprolifératif de cause inconnue. Maladie clonale traduisant une atteinte de la cellule souche multipotente qui devient anormalement sensible à l’érythropoïétine suite à une mutation, le plus souvent, de la protéine JAK2 (just another  kinase 2), qui aboutit à une prolifération prédominante sur la lignée…

Érythritol n. m. Polyol obtenu par réduction de l’érythrose. Ne pas confondre avec pentaérythritol.Inscrit à la Pharmacopée Européenne (monographie 01/2009, 1803).

Érythrityle (tétranitrate de) n. m. Antiangoreux.

Érythro adj. Configuration relative d’une molécule à deux carbones asymétriques qui, comme l’ érythrose, peut être représentée dans une conformation telle que les substituants du premier carbone et ceux du deuxième carbone qui se correspondent sont éclipsés deux à deux.

Érythroblaste n. m. Cellule médullaire de la lignée érythrocytaire située entre le proérythroblaste et le réticulocyte. D’abord basophile, il devient ensuite polychromatophile puis orthochromatique.

Érythroblastose n. f. 1- Augmentation du nombre des érythroblastes de la moelle osseuse avec apparition éventuelle dans le sang ; 2- Maladie dans laquelle on observe cette présence. On distingue les érythroblastoses primitives, malignes et les érythroblastoses secondaires, réactionnelles, où les érythroblastes sanguins sont à la fois normaux…

Érythrocyte

Érythrocytose n. f. Augmentation du nombre de globules rouges en réaction à une pathologie primaire non hématogène. Responsable d’une coloration rouge du visage différente d’un érythème, elle se différencie, d’une polyglobulie primitive ou d’une polyglobulie essentielle.

Érythrodermie n. f. Syndrome rare marqué par un érythème confluent avec desquamation sur plus de 90 % de la surface corporelle, prurit, œdème, fièvre et parfois déperdition hydroélectrolytique.

Érythroleucémie n. f. Syndrome myéloprolifératif de la lignée rouge associant une leucémie avec érythroblastes et myéloblastes atypiques dans la circulation générale.

Érythromélalgie Douleurs avec gonflements et rougeur des téguments des extrémités de causes notamment vasomotrices.

Érythromycine n. f. Mélange d’antibiotiques macrolides antibactériens (érythromycine A très majoritaire) élaborés par fermentation de souches de Saccharopolyspora erythraea (= Streptomyces erythraeus). Inhibe la synthèse des protéines bactériennes en se liant à la sous-unité 50S du ribosome.Inscrite sur la liste des Médicaments essentiels de lOMS et à…

Érythropénie n. f. Diminution de la concentration en érythrocytes dans le sang périphérique. À distinguer d’une anémie.

Érythropoïèse n. f. Ensemble des mécanismes de maturation des progéniteurs érythroblastiques aboutissant à la production des hématies.

Érythropoïétine (EPO) n. f. Facteur de croissance et de différenciation des cellules de la lignée érythroblastique, régulant le nombre des hématies circulantes. Glycoprotéine contenant hexoses, hexosamines et acide sialique, produite principalement par le foie et le rein; agit en se fixant sur des récepteurs spécifiques glycoprotéiques de la membrane…

Érythrose n. m. Aldotétrose dont la configuration permet de le représenter dans une conformation telle que les substituants du premier carbone asymétrique et ceux du deuxième carbone asymétrique qui se correspondent soient éclipsés deux à deux. En représentation de Fischer, les OH secondaires se trouvent du même côté…

Érythrulose Sucre (tétrose de la famille des cétoses) utilisé en cosmétologie comme substance autobronzante. Introduit dans un produit cosmétique, il se combine aux acides aminés de la peau pour lui donner une certaine coloration. Il ne fournit pas la même intensité de coloration que la dihydroxyacétone…

ES



→ Estétrol

Éribuline (mésilate d')

Dernière modification de cette page le 09 juillet 2017



n. f.  (DCI). Antinéoplasique, analogue de synthèse de l’halichondrine B, isolée de l’éponge marine Halichondria okadai. Il s’agit d’un inhibiteur de la dynamique des microtubules agissant par un mécanisme différent de celui des taxanes, des vinca-alcaloïdes et des épothilones. Il inhibe la croissance des microtubules et séquestre la tubuline sous forme d’agrégats non productifs. Il entraîne le blocage de la phase G2/M du cycle cellulaire, une perturbation des fuseaux mitotiques et la mort cellulaire. Cf halichondrine B.



Indication dans le traitement du cancer du sein localement avancé ou métastatique et dans le traitement du liposarcome non résécable ou en rechute.