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Classification : Différence entre versions

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Version du 28 février 2017 à 15:19

Dernière modification de cette page le 04 mars 2016
Anglais : classification
Espagnol : clasificación
Allemand : Klassifizierung
Étymologie : latin classis division du peuple romain, classe, catégorie et făcĕre faire, rendre, suffixe latin –ātĭo action de
n. f. Répartition méthodique d’un ensemble en diverses catégories.



Biopharmacie



système de classification biopharmaceutique (BCS)

Anglais : Biopharmaceutical Classification System (BCS)
Espagnol : sistema de clasificación biofarmacéutica
Allemand : Biopharmazeutisches Klassifizierungssystem (BCS)
Classification des substances actives en fonction de leur solubilité aqueuse et de leur absorption intestinale. Quatre classes sont définies :
1- grande solubilité et forte absorption
2- faible solubilité et forte absorption
3- grande solubilité et faible absorption
4- faible solubilité et faible absorption.
Grande solubilité vaut pour une substance dont la dose thérapeutique maximale est soluble dans 250 mL d’eau ou moins à 3 valeurs de pH comprises entre 1 et 7,5 ; une forte absorption correspond à une biodisponibilité absolue supérieure à 90 %.

Cette classification est une des bases susceptibles d’être utilisées pour justifier une bioexemption.
Il existe une classification complémentaire de la BCS, la BDDCS (
Biopharmaceutics Drug Disposition Classification System) basée sur la solubilité des substances actives dans l’eau, leur métabolisation présystémique et/ou la présence d’un mécanisme de transport.



Physicochimie



Classification périodique des éléments

Anglais : element periodic classification
Espagnol : clasificación periódica de los elementos
Allemand : Periodensystem
Version moderne du tableau dit de Mendeleïev (de D. I. Mendeleïev, 1834-1907, chimiste russe), dans laquelle les symboles des éléments chimiques sont présentés par ordre de numéro atomique (Z) croissant, de gauche à droite et de haut en bas. Chaque colonne (syn groupe, famille), numérotée de 1 à 18, comprend des éléments dont la configuration électronique externe est de même type. Chaque ligne, appelée période, correspond aux couches atomiques (K, L…).

Mendeleïev avait classé les éléments en fonction de la masse atomique croissante, seul paramètre connu à l’époque. Son génie fut double : d’abord le regroupement des éléments par propriétés chimiques très proches, ensuite la prévision de l’existence d’éléments non encore isolés (ex le germanium, baptisé par Mendeleïev « êka silicium » (sous le silicium). La concordance, cependant non parfaite, entre le tableau de Mendeleïev et la classification moderne est due au fait que les valeurs des masses atomiques et celles des numéros atomiques croissent en même temps.


Pratique hospitalière



Classification des dispositifs médicaux

Anglais : classification of medical devices
Espagnol : clasificación de dispositivos médicos
Allemand : Klassifizierung von Medizinprodukten
Une classification regroupe des objets en niveaux ou classes, en fonction de critères hiérarchisés, adaptés au but recherché. Elle répond à un objectif précis, chaque classification devant être étant conçue pour un besoin particulier. Une classification commune est cependant nécessaire pour permettre les échanges.
La classification européenne relative au marquage CE repose sur dix-huit règles permettant de déterminer le niveau de risque (classes I, IIa, IIb et III) d’un dispositif médical donné (notamment sa nature invasive ou non, sa durée d'utilisation, la présence éventuelle de substances actives, son caractère actif - énergie - ou non, ou son but thérapeutique ou diagnostique). (Cf. Certification[1], Marquage CE[2])

La classification européenne des dispositifs médicaux (EMDN, improprement dénommée nomenclature) est destinée à soutenir le fonctionnement de la base de données européenne sur les dispositifs médicaux (EUDAMED). D’une structure et d’une compréhension complexes, elle sera essentiellement utilisée par les fabricants pour l’enregistrement de leurs dispositifs dans un but réglementaire. Elle n’a pas été conçue pour une utilisation pratique de terrain (études médico-économiques, appels d’offres, recherche d’équivalences...), contrairement à la classification française Cladimed en voie d’abandon.


Santé publique



Classification C.M.R. : cancérogène, mutagène, toxique de la reproduction

Anglais : carcinogenic, mutagenic, toxic for reproduction
Espagnol : carcinógenos, mutágenos, tóxicos para la reproducción
Allemand : Karzinogene, mutagene, reproduktions-toxische (CMR)
La classification CMR (cancérogènes, mutagènes ou toxiques pour la reproduction) permet d’identifier les risques liés aux agents chimiques dangereux pour la santé. Un produit reconnu comme étant CMR est étiqueté avec un pictogramme associé à une phrase de danger caractéristique du risque encouru. Le pictogramme et la phrase associée sont reconnus internationalement et décrits dans la brochure de l’INERIS, ci-dessous en référence. Cela permet aux manipulateurs ou usagers de prendre les mesures de protection adéquates. De même, en cas d’accident de transport ou industriel, l’étiquetage associé à la classification CMR permet de mettre en place des mesures de protection de la population, même en l’absence d’identification du produit.
À l’intérieur de chaque classe de dangerosité (C, M ou R), le degré de dangerosité est classé par ordre décroissant (par le règlement européen (CE) n° 1272/2008 relatif à la classification, à l'étiquetage et à l'emballage des substances et des mélanges, souvent désigné par son sigle anglais CLP Classification, Labelling, Packaging), en 3 catégories, 1A, 1B ou 2 :
Catégorie 1A : le potentiel C, M ou R pour l’être humain est avéré. La classification dans cette catégorie s’appuie largement sur des données humaines.
Catégorie 1B : le potentiel C, M ou R pour l’être humain est supposé. La classification dans cette catégorie s’appuie largement sur des données animales.
Catégorie 2 : le potentiel C, M ou R pour l’être humain est suspecté. La classification d’une substance dans la catégorie 2 repose sur des résultats provenant d’études humaines et/ou animales et/ou in vitro (essais de mutagenèse), mais insuffisamment convaincants pour classer la substance dans la catégorie 1A ou 1B.
À noter qu’il existe une catégorie supplémentaire « effets sur ou via l’allaitement » : les substances dont l’incidence sur l’allaitement a été démontrée ou qui peuvent être présentes dans le lait maternel en quantité suffisante pour menacer la santé du nourrisson, sont classées et étiquetées en vue d’indiquer le danger qu’elles représentent pour les enfants nourris au sein.

Références et annexes :
https://clp-info.ineris.fr/guide_brochure/4