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Colibactine : Différence entre versions

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Version du 10 novembre 2020 à 20:16

Dernière modification de cette page le 10 novembre 2020
Anglais : Colibactine
Espagnol : colibactina
n. f. Toxine non protéique, découverte en 2006 par l’équipe du Pr Oswald, synthétisée par certaines souches d’E. coli du microbiote intestinal de l’homme et des animaux (commensales ou pathogènes) et par d’autres entérobactéries (K. pneumoniae, E. aerogenes et C. koseri). Sa structure n’est pas encore connue, mais elle serait constituée de composés hybrides de polycétides et de peptides non ribosomaux. Ces souches possèdent en effet un « un îlot génomique » qui code pour des complexes multienzymatiques connus sous les acronymes anglo-saxons « PKS » pour polyketide synthase  et « NRPS » pour non ribosomal polypeptides synthetase

La colibactine agit sur le cycle cellulaire chez les eucaryotes. Sa synthèse entraîne de graves lésions de l’ADN cellulaire de l’hôte et un arrêt du cycle cellulaire. Ces lésions sont des cassures du double brin d’ADN, ce qui augmente la probabilité de mutations et de réarrangements chromosomiques dans les cellules hôtes.
La colobactine est fréquemment isolée des souches de E. coli retrouvés chez des patients atteints de cancer colorectal, et elle contribue à la tumorogénèse dans un modèle murin. Ces connaissances sont actuellement mises à profit par de nombreuses études, afin de mettre en place de nouvelles approches préventives et curatives du cancer colorectal.