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Coumarine

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Dernière modification de cette page le 21 octobre 2021


Pharmacognosie



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Coumarine.

Synonyme(s) : benzo-α-pyrone
Anglais : coumarin
Espagnol : cumarina
Étymologie : coumarou, nom de l’arbre produisant la fève tonka et désignant également la fève tonka, en langue Kali’na (Guyane française)
n. f. Nom désignant la 2 H-1-benzopyran-2-one, substance naturelle d’origine phénylpropanique, d’odeur agréable (foin fraîchement coupé), isolée initialement de la fève tonka, présente dans certaines plantes (cannelle, mélilot...) et également produite par synthèse. Par extension, désigne les composés possédant ce squelette qui est présent dans des substances naturelles d’origine végétale (esculoside, scopolétol, ombelliférone, furocoumarines…).

Du fait de son hépatotoxicité potentielle, la coumarine elle-même n’est plus utilisée en pharmacie, mais est présente dans des compléments alimentaires et les teneurs résiduelles dans l’industrie alimentaire ou cosmétique sont soumises à réglementation. Le squelette de la coumarine a servi de modèle dans la mise au point des antivitamines K (dicoumarol).
Emploi dans l’alimentation de la coumarine ou de la cannelle comme épice ou ingrédient aromatisant naturel. En mai 2021, l’Anses a recommandé que l’apport de coumarine par les compléments alimentaires soit inférieur à 4,8 mg par jour pour un adulte de 60 kg ; par ailleurs, l’Agence déconseille la consommation d’aliments riches en cannelle et de compléments alimentaires contenant de la coumarine par les personnes ayant des antécédents de maladie hépatique ou prenant des médicaments pouvant provoquer des effets indésirables hépatiques.
En cosmétologie, ce constituant naturel présent par exemple dans l’absolue de fève tonka est utilisé comme matière première aromatique en parfumerie, voire comme substance parfumante dans les produits cosmétiques. La coumarine fait partie des 26 substances allergènes listées dans l’annexe III du Règlement cosmétique européen ; sa présence doit être indiquée dans la liste des ingrédients des produits cosmétiques lorsque sa concentration est supérieure à 0,001% dans les produits non rincés et à 0,01% dans les produits rincés.