Menthe

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Mélanome n. m. Tumeur du système mélanocytaire de la peau, de lœil ou des muqueuses buccales, nasales, sinusales, rectales ou génitales.

Mélanopsine n. f. Identifiée dans la peau de grenouille africaine (Xenopus laevis), cette molécule est également présente dans les cellules ganglionnaires de la couche interne de la rétine (et pas dans les bâtonnets et cônes) où elle régule des fonctions non visuelles comme la synchronisation…

Mélanotrope adj.

Mélanotropine

Melanthiaceae Famille nouvelle de lordre des Liliales (Monoporées-Monocotylédones) regroupant des plantes herbacées des régions tempérées froides et de lAmérique tropicale, exemple le Vératre (autrefois appartenant aux Liliaceae) possédant un rhizome, des styles libres et une capsule loculicide.

Mélatonine n. f. Hormone possédant une structure indolique, synthétisée à partir de la sérotonine et sécrétée par la glande pinéale (épiphyse), principalement la nuit, avec un pic vers 3 à 5 heures du matin chez lhumain, car sa sécrétion est inhibée par la lumière. Est impliquée dans la…

Meliaceae Famille de lordre des Sapindales composée darbres poussant en zone pantropicale, connue pour lintérêt de leur bois (exemple : acajous) ; les feuilles sont composées, pennées et alternes ; les fleurs régulières sont groupées en grappes, épis ou cymes et les fruits sont des baies,…

Mélilot n. m. Herbacée commune en Europe (Melilotus officinalis (L.) Lam., Fabaceae ex-Légumineuses) dégageant une odeur agréable de « foin coupé » en raison de la présence de coumarine. Parties aériennes renfermant des flavonoïdes, des acides-phénols, de la coumarine libre et surtout sous la forme de son précurseur,…

Mélioïdose n. f. Maladie infectieuse originaire des pays du Sud-est asiatique, atteignant de nombreux animaux (rongeurs, chevaux), provoquée par Burkholderia pseudomallei (bacille de Whitmore). Elle est accidentellement transmise à lHomme par voie cutanée, aérienne ou digestive. Expression clinique très polymorphe avec diarrhées profuses, localisations pulmonaires ou cutanées, insuffisance…

Mélisse n. f. Sous-arbrisseau touffu vivace commun en Europe (Melissa officinalis L., Lamiaceae ex-Labiées). Feuille dégageant une odeur citronnée ; présence dacides-phénols dérivés de lacide caféique (acide rosmarinique), de flavonoïdes, dacides triterpéniques et dune huile essentielle riche en aldéhydes monoterpéniques (citral, citronellal). Activité sédative du SNC, spasmolytique, antioxydante,…

Mélitococcie

Méloxicam n. m. Anti-inflammatoire non stéroïdien (AINS) de la famille des oxicams, doté de propriétés anti-inflammatoires, analgésiques et antipyrétiques. Son mécanisme daction est mal connu, mais semble relever, comme pour les autres dérivés de la famille, de linhibition de la biosynthèse des prostaglandines, médiateurs connus de linflammation.Inscrit à…

Melphalan n. m. Agent alkylant du groupe des moutardes azotées. Par ses deux groupements alkylés, il se fixe à lADN, générant des liaisons covalentes stables avec les groupements nucléophiles des deux brins. LADN ainsi alkylé ne peut plus être séparé et donc répliqué. Par ce mécanisme, le melphalan…

Mémantine n. f. Molécule antidémence apparentée à ladamantadine. Elle présente des propriétés antagonistes vis-à-vis des récepteurs N-méthyl-D-aspartate (NMDA) qui ont été reliées à ses effets modulateurs sur la transmission synaptique et à son activité neuroprotectrice.

Membrane n. f. 1- Enveloppe souple entourant une cellule ou un organe ; 2- Paroi mince séparant deux compartiments dun ensemble.

Membre n. m. 1- Appendice attaché, par paires, au tronc des vertébrés ; 2- Personne faisant partie dun ensemble, dune organisation.

Mémoire n. f. Activité biologique et psychique permettant de conserver et de restituer des informations.

Ménadione

Ménière (syndrome de) n. m. Pathologie par altération vasomotrice avec hydrops endolymphatique de loreille interne provoquant, lors de crises répétées survenant brutalement, des vertiges rotatoires, dintenses acouphènes, une surdité unilatérale.

Ménière (vertige de) Cf Ménière (syndrome de).

Méninges n. f. Nom dun ensemble de trois membranes enveloppant la totalité du système nerveux central constitué : Par la dure-mère attachée à la paroi osseuse, épaisse et très résistante ; Larachnoïde, ensemble fibreux lâche qui détermine un espace rempli de liquide céphalorachidien ; La…

Méningiome n. m. Tumeur se développant lentement à partir des cellules constitutives des méninges, de caractère bénin, mais provoquant finalement des troubles cérébraux par compression du tissu nerveux.

Méningite n. f. Processus inflammatoire aigu ou chronique des méninges, dorigine infectieuse le plus souvent, caractérisé par une fièvre élevée et un syndrome méningé avec céphalées violentes, diffuses, photophobie et vomissements, une raideur de la nuque et des signes neurologiques associés. Lexamen cytologique et chimique du liquide céphalorachidien…

Méningocoque n. m. Nom vernaculaire de Neisseria meningitidis.

Méningo-encéphalite n. f. Combinaison de réactions inflammatoires, réaction primitive de lencéphale et secondaire des méninges, dorigine virale (exemple : arbovirus) microbienne, fongique ou parasitaire.

Menispermaceae Famille de lordre des Renonculales, composée de plantes tropicales généralement lianescentes et possédant des fleurs unisexuées dioïques ; le genre Chondrodendron est une source de curares.

Ménisque n. m. Structure fibrocartilagineuse localisée au niveau de larticulation du genou. Le ménisque interne et le ménisque externe favorisent la flexion et le glissement des condyles fémoraux sur les plateaux tibiaux. Ils ont un rôle de cale, stabilisant le genou, et un rôle damortisseur.

Ménopause n. f. Diminution progressive puis arrêt des sécrétions endocrines des ovaires et de la libération mensuelle des ovules survenant habituellement chez la femme entre 48 et 55 ans. Lâge de la ménopause est fortement influencé par les facteurs génétiques.

Ménorragie n. f. Volume du sang menstruel ≥ 80 mL et/ou de durée supérieure à sept jours. Elle peut être provoquée par un dysfonctionnement endocrinien, une endométriose ou un fibrome.

Ménotropine n. f. Gonadotrophine humaine postménopausique, produit purifié dextraction urinaire, composé dhormone folliculostimulante (FSH) et dhormone lutéinisante (LH). Ces deux hormones sont nécessaires à la maturation normale des gamètes et à la production hormonale ovarienne et testiculaire.


Menthol n. m. Alcool monoterpénique monocyclique ; molécule chirale dont lénantiomère lévogyre, le (1R,2S,5R)-menthol (lévomenthol, DCI) est le constituant principal de l’huile essentielle de menthe poivrée. Obtention industrielle du (-)-menthol surtout par extraction à partir de M. canadensis L. ou lors de la préparation de l’huile essentielle partiellement…

Menyanthaceae Famille de lordre des Astérales ; les plantes poussent dans les régions tempérées notamment en milieu aquatique, les fleurs sont en cyme et le fruit est une capsule ; exemple : ményanthe ou trèfle deau.

Ményanthe n. m. Herbacée rhizomateuse semi-aquatique commune en Europe (Menyanthes trifoliata L., Menyanthaceae). Feuilles possèdent 3 folioles doù son nom despèce ; fleurs en haut dune longue tige, de couleur blanche à rose. Feuille de saveur amère en raison de la présence d’iridoïdes (dihydromenthiafoline, loganoside…) ; à cette…

Mépacrine (chlorhydrate de) n. f. Antiparasitaire leishmanicide.

Méphédrone n. f. La méphédrone ou 4-méthylméthcathinone, est une drogue stimulante synthétique, dérivée de la cathinone, lalcaloïde du khat (que lon trouve essentiellement dans lest de lAfrique). Elle appartient à la famille des phényléthylamines (contenant entre autres lecstasy -MDMA- et lamphétamine) ; sa structure est proche de la…

Méphénésine n. f. Éther de lorthocrésol et du glycérol à propriétés myorelaxantes, sédatives et psychotropes.

Mépivacaïne (chlorhydrate de) n. f. Anesthésique local à liaison amide dont laction est reliée à sa capacité dempêcher la conduction nerveuse par blocage des canaux sodiques et ainsi du potentiel daction.Inscrite à la Pharmacopée Européenne (monographie 01/2008, 1242).

Mépolizumab n. m. Anticorps monoclonal humanisé dirigé contre l’interleukine-5, glycoprotéine qui stimule les lymphocytes B, la production de leucocytes éosinophiles et les immunoglobulines A.

Méprobamate n. m. Bisuréthanne aliphatique.Inscrit à la Pharmacopée Européenne (monographie 01/2008, 0407).

Mépyramine (maléate de) n. f. Dérivé de léthylène diamine dont un des azotes est diméthylé et lautre est substitué, dune part, par un noyau pyridine et, dautre part, par un reste benzyle méthoxylé. A été lun des premiers antihistaminiques H1.Inscrite à la Pharmacopée Européenne (monographie 01/2008, 0278).

Méquinol n. m. Monométhylhydroquinone; agent dépigmentant par inhibition de la synthèse de la mélanine.

Méquitazine n. f. Antihistaminique H du groupe des phénothiazines sédatif et à effets anticholinergiques.

Merbromine n. f. Composé organomercuriel dérivé dune fluorescéine dibromée.

Mercaptamine (bitartrate de) n. f. Forme gastro-résistante de la cystéamine, HS-CHLe bitartrate de mercaptamine réagit avec la cystine pour former un mélange de disulfures de cystéamine et de cystéine, ainsi que de la cystéine. Le mélange est ensuite transporté hors des lysosomes par le système intact de transport des acides aminés…

Mercaptan n. m. Nom de composés organiques comportant un groupement thiol, -SH, attaché à un atome de carbone. Cf thiol

Mercaptopurine n. f. Agent antimétabolite, analogue de la purine, doué de propriétés immunosuppressives et cytostatiques. Utilisé dans le traitement des leucémies. Son utilisation et les réponses pharmacologiques sont sous la dépendance dun polymorphisme génétique, lié à lactivité de la thiopurineméthyltransférase (TPMT). La TMPT greffe un reste méthyle sur…

Mercure n. m. , élément de la 3.

Mercurescéine sodique n. f. Dérivé organo-mercuriel (rouge) dune fluorescéine bromée, antiseptique à usage externe.

Mercurobutol n. m. Composé organomercuriel dérivé dun para-tert-butyl-phénol ; antiseptique à action locale.

Méristémone adj. Se dit dun androcée dont les étamines, nombreuses, sont ramifiées et insérées en verticille sur le réceptacle. Un androcée méristémone possède de nombreuses étamines provenant de la subdivision de pièces staminales. Exemple : Papaveraceae.

Méronte Cf schizonte.

Méropénème n. m. Antibactérien antibiotique de la famille des β-lactamines appartenant à la classe des carbapénèmes. Comparé à limipénème, le méropénème est stable vis-à-vis de la déhydropeptidase rénale (DHP-1) et ne nécessite pas dadministration simultanée dun inhibiteur de DHP-1 comme la cilastatine.

Mérozoïte n. m. Forme uninucléée du cycle de développement dun sporozoaire. Provient de léclatement dun schizonte et est capable de pénétrer dans dautres cellules (épithéliales ou hématies) pour assurer la poursuite du cycle biologique.

Mertansine

Mésalazine (5-ASA) n. f. Anti-inflammatoire non stéroïdien du groupe des salicylés.Inscrite à la Pharmacopée Européenne (monographie 04/2013, 1699).

Mésappariement n. m. Alliance inopportune.

Mescaline n. f. Alcaloïde hallucinogène dérivé de la phénéthylamine (3,4,5-triméthoxyphénéthylamine), isolé à partir de plusieurs Cactaceae du Mexique et du sud des États-Unis (genres Echinopsis, Lophophora…), en particulier le peyotl, Lophophora williamsii (Lem. ex Salm-Dyck) J.M. Coult. ; également obtenu par synthèse. Agoniste non sélectif des récepteurs 5-HT…

Mésenchyme n. m. Tissu embryonnaire qui peut se développer à partir de nimporte lequel des trois feuillets primordiaux, mais qui dérive principalement du mésoderme. Il est à lorigine des cellules du tissu conjonctif.

Mésilate n. m. Sel ou ester de l’acide mésylique, abréviation de méthane sulfonique ou méthylsulfonate CHH employés dans l’industrie pharmaceutique (ex : mésylate d’imatinib). Les esters mésylates d’alcools à chaîne courte sont des agents alkylants réactifs, à action directe, génotoxiques et potentiellement cancérogènes. Les inquiétudes concernant la formation possible…

Mésylate Cf mésilate.



→ Métallothérapie

Menthe

Dernière modification de cette page le 19 décembre 2020 (Version originale de cette page)



Pharmacognosie



Anglais : mint
Espagnol : menta
Allemand : Minze
Étymologie : Grec μίνθη mínthê menthe.

n. f. Nom générique désignant des plantes herbacées vivaces du genre Mentha (Lamiaceae ex-Labiées), présentes dans les régions tempérées ; classification complexe des taxons (hybridation, polyploïdie, variabilité morphologique) ; intérêt lié notamment à la présence d’huiles essentielles de composition variable selon l’espèce et le cultivar, mais toutes caractérisées par la présence quasi exclusive de composés monoterpéniques oxygénés (alcooliques et cétoniques). Emplois en pharmacie et dans les industries agroalimentaire et cosmétique (aromatisant).
Parmi les menthes dont l'huile essentielle renferme majoritairement du menthol : la menthe poivrée, M. × piperita L., (anglais peppermint, espagnol menta piperita), principale espèce intéressant la pharmacie ; la menthe des champs, M. arvensis L. (anglais cornmint, espagnol asanda) et la menthe dite « du Canada » M. canadensis L. (synonyme M. arvensis L. var. glabrata [Benth.] Fern. et var. piperascens Malinv. ex Holmes) anglais American wild mint (dont l’huile essentielle est utilisée pour l’extraction industrielle du (-)-menthol).
Les menthes dont l’huile essentielle est riche en (-)-carvone sont les « menthes douces » : la menthe crépue, synonyme menthe verte, M. spicata L. (= M. viridis L.), anglais spearmint espagnol menta verde, et une espèce voisine, M. cardiaca J. Gérard ex Baker (emploi de la feuille dans le « thé à la menthe » et surtout de l’huile essentielle comme aromatisant de boissons rafraîchissantes, dentifrices, pâtes à mâcher…).


À la complexité taxonomique des menthes s’ajoute un nombre important de dénominations fantaisistes (« menthe chocolat », « menthe ananas »…) ; de même, on désigne sous le nom impropre de « menthe-coq » une Asteraceae, la balsamite odorante, Tanacetum balsamita L. (= Balsamita major Desf.) dont l’odeur rappelle celle de la menthe.


Menthe poivrée

Anglais : peppermint
Espagnol : menta piperita
Allemand : Pfefferminze

Herbacée vivace indigène d’odeur caractéristique (M. × piperita L., hybride stérile de M. aquatica L. et de M. spicata L.) se propageant par stolons ; plusieurs variétés sont cultivées (menthe Mitcham, menthe blanche, menthe de Hongrie…) dans de nombreux pays à climat tempéré. Présence dans la feuille de flavonoïdes, d'acides-phénols (acide rosmarinique) et d’une huile essentielle dont le constituant principal est le (-)-menthol, accompagné de quantités variables de composés monoterpéniques biogénétiquement apparentés (acétate de menthyle, menthone, menthofurane, isomenthone…) ; propriétés stomachiques, cholérétiques, antispasmodiques, dues pour une large part à l'huile essentielle.

Inscrite à la Pharmacopée Européenne, monographie 08/2019, 0406 corrigé 10.0 (feuille de), 07/2017, 2382 (extrait sec de feuille de) et 04/2019, 0405 (huile essentielle de).


Emploi traditionnel de la feuille dans le traitement symptomatique de troubles digestifs tels que dyspepsie et flatulence (emploi fondé uniquement sur l’ancienneté de l’usage). L’huile essentielle, obtenue par entraînement à la vapeur d’eau à partir des parties aériennes fleuries, a deux indications reconnues au niveau européen par le HMPC (Committee on Herbal Medicinal Products) de l'EMA : par voie orale (formes gastro-résistantes), pour le soulagement symptomatique de spasmes mineurs des voies gastro-intestinales, des flatulences et des douleurs abdominales, spécialement chez les patients qui présentent un syndrome du côlon irritable ; en application cutanée, en cas de céphalée. Elle est également traditionnellement utilisée (emploi fondé uniquement sur l’ancienneté de l’usage), selon l’indication en application cutanée ou en inhalation, en cas de toux ou de rhume, ainsi que pour le soulagement de douleurs musculaires ou de prurit de la peau intacte. Elle est contre-indiquée chez le jeune enfant de moins de huit ans (risque de spasme laryngé dû au menthol, de convulsions), ainsi que chez la femme enceinte ou allaitante ; par voie orale, effets indésirables peu nombreux et généralement modérés, surtout digestifs (brûlures épigastriques,…) ; l’emploi par voie cutanée est réservé à l’adulte. Large emploi comme aromatisant (produits médicamenteux et d’hygiène buccale, industrie agroalimentaire et des tabacs, parfumerie…).
En 2019 un médicament, présenté en gélules gastrorésistantes et dont l’huile essentielle de menthe poivrée est la seule substance active, a été mis sur le marché en France ; destiné aux adultes, adolescents et enfants de plus de 8 ans, son indication est celle, reconnue par le HMPC, indiquée ci-dessus.


Menthe pouliot

Synonyme(s) : pouliot
Anglais : European pennyroyal
Espagnol : menta poleo
Allemand : Polei-Minze, Polei, Flohkraut

Herbacée (M. pulegium L.) commune en Europe, en Asie occidentale et dans le nord de l’Afrique. L’huile essentielle de menthe pouliot, connue sous le nom d’ « essence de pennyroyal européenne », doit à la présence d’une quantité importante d’une cétone monoterpénique, la pulégone, une réputation d’emménagogue et abortive ; elle présente une notable hépatotoxicité à l’origine d’accidents, parfois mortels, le plus souvent consécutifs à des tentatives d’avortement.

La menthe pouliot était réputée autrefois éloigner les poux et les puces, d’où son nom en latin comme en français. Une huile essentielle de composition et de toxicité similaires, dite « pennyroyal américaine », est fournie par une autre Lamiaceae, Hedeoma pulegioides (L.) Pers.), une espèce native de l’est de l’Amérique du Nord.