Effet

De Le dictionnaire
Éclipte blanche ←

Ectéinascidine Cf trabectédine.

Ectoparasite n. m. Se dit dun arthropode tel que Demodex folliculorum, Dermanyssus gallinae, morpion, poux de tête et de corps, puces, punaises, sarcoptes et tiques qui parasitent les téguments.

Ectopie n. f. Localisation ou déplacement anormal dun organe par référence à son positionnement physiologique chez le sujet sain.

Ectopique adj. Se dit d’un organe ou d’un tissu situé hors de sa position normale, par exemple grossesse ectopique.

Ectrodactylie n. f. Maladie génétique transmise selon un mode attaché à la mutation du locus SHFM. Celle située sur SHFM1 est transmise sur le mode autosomique dominant, SHFM2 sur le mode récessif lié à l’X, SHFM3 et 4 sur le mode autosomique dominant, SHFM5 n’étant pas définitivement établie.…

Ectromélie n. f. Atrophie, hypoplasie ou aplasie de l’un ou de plusieurs des os d’un membre

Ectropion n. m. Éversion de la paupière inférieure, avec exposition de la conjonctive palpébrale (exemple ectropion atopique). On parle aussi dectropion du col utérin.

Éculizumab n. m. Anticorps monoclonal dirigé contre la fraction C5 du complément. En se liant au facteur C5, il bloque la formation du complexe d’attaque membranaire (protéines C5 à C9) responsable de la lyse des membranes cellulaires.Il est utilisé pour diminuer l’hémolyse dans la maladie de Marchiafava-Micheli (hémoglobinurie paroxystique nocturne). En bloquant…

Eczéma n. m. Maladie inflammatoire de la peau, successivement érythémateuse, vésiculeuse, suintante, puis desquamante, en nappes ou en placards. Il provoque un prurit dont le grattage peut être facteur de surinfections (eczéma impétiginisé). Nest pas contagieux.

ED

Édaphique adj. Qui est relatif au sol en tant que substrat. Un facteur édaphique est un facteur abiotique lié au sol qui a une influence profonde sur la répartition des êtres vivants.

Édaphologie n. f. Étude des sols en tant qu’habitat naturel pour les végétaux. Elle étudie les relations entre le sol et le vivant et est synonyme d’agrologie.

Édaravone n. m. Neuroprotecteur. Lédaravone est un des métabolites, chez lHomme, de lantipyrine (norantipyrine) et se comporte comme un piège à radicaux libres à propriétés antioxydantes. Cet agent lipophile diffuse dans le cerveau où il est capable de réduire lœdème consécutif à une ischémie.

Acide édétique

Édition génomique

Édoxaban n. m. Anticoagulant oral, antithrombotique inhibiteur direct et sélectif du site actif du facteur Xa, ne nécessitant pas lantithrombine pour exercer son activité antithrombotique. Il appartient à la classe des xabans.

EDQM Cf Direction européenne de la qualité du médicament et soins de santé.

EDRF Facteur de relaxation d’origine endothéliale. Cf monoxyde dazote.

Édrophonium (chlorure d') n. m. Ammonium quaternaire, inhibiteur réversible de la cholinestérase.Inscrit à la Pharmacopée Européenne (monographie 01/2008, 2106).

EDTA Cf acide éthylènediaminetétracétique.

Éducation n. f. Action d’instruire.

Édulcorant n. m. Substance ou mélange de substances introduit dans un médicament ou un aliment pour lui donner une saveur sucrée. Les édulcorants diffèrent par leur origine (naturelle ou synthétique), leur pouvoir sucrant et leur sucrosité, leur pouvoir cariogène (incidence sur les caries dentaires) et leur pouvoir calorique…

Edwardsiella Genre de la famille des Enterobacteriaceae très répandu dans la nature en particulier dans les eaux douces, isolé des animaux à sang froid, très pathogène pour les Poissons. Lespèce Edwardsiella tarda est responsable de gastro-entérites chez lHomme.

EEG

EEMCO Groupe européen su;r la mesure et lévaluation de lefficacité des cosmétiques et autres produits. Groupement d’experts de différents états membres de l’Union européenne, fondé en 1994, dont l’objectif est l’évaluation et la mesure de l’efficacité et de la sécurité des produits cosmétiques et autres produits…

Éfalizumab n. m. Agent immunosuppresseur sélectif. Anticorps monoclonal humanisé recombinant qui se lie spécifiquement à la sous-unité CD11a du LFA-1 (antigène présent à la surface des lymphocytes T activés). Cette fixation empêche le LFA d’interagir avec les ICAM (Intercellular adhesion molecule) présents à la surface des cellules endothéliales…

Éfanésoctocog alfa Protéine de fusion qui dérive du facteur de coagulation VIII humain (FVIII, facteur antihémophilique, AHF, composant procoagulant), dont le domaine B a été remplacé (746-1648) [domaines A1-a1-A2-a2 du FVIII (1-740) et fragment N-terminal du domaine B (741-745), fusionné via un peptide synthétique de 291 acides…

Éfavirenz n. m. Antiviral, inhibiteur non-nucléosidique de la transcriptase inverse (INNTI) appartenant à la classe des benzoxazinones. Les INNTI se lient à un site allostérique de cette enzyme et induisent des changements conformationnels du site catalytique avec inhibition de lactivité ADN polymérase.Inscrit (seul et en association avec lemtricitabine…

Efbémalénograstim alfa n. m. Dimère recombinant du facteur de stimulation des colonies de granulocytes humains (G-CSF, granulocyte-colony stimulating factor), le filgrastim [1]), qui est lié par un peptide au fragment Fc d’une immunoglobuline humaine de sous-classe G2.En comparaison d’autres formulations de G-CSF recombinant monomèrique, le dimère de G-CSF permet…

Effervescence


Efficacité n. f. Aptitude à atteindre un objectif, réaliser une performance ou produire un effet (par exemple effet clinique dans le cas dun médicament).

Efficience n. f. Capacité de produire un effet,

Effluent adj. et n. m. Qualifie ou désigne tout fluide qui sécoule de quelque source que ce soit et sen éloigne. Exemples : un cours deau issu dun lac, un éluat en chromatographie.

Efflux n. m. Mécanisme par lequel les cellules ont la possibilité de rejeter à l’extérieur certains xénobiotiques. En thérapeutique, l’efflux est un des phénomènes à l’origine de la résistance qu’opposent certaines cellules à l’action de médicaments : résistance des bactéries aux antibiotiques, résistance des cellules cancéreuses aux agents…

Efgartigimod alfa n. m. Produit recombinant dérivé du fragment cristallisable (Fc) de la chaîne lourde de l’immunoglobuline G1 humaine (IgG1), avec 5 mutations dans la séquence du monomère (correspondant au peptide humain [6-232] ; il est produit par des cellules ovariennes de hamsters chinois (CHO).F(214)]. Ce fragment d’anticorps est un…

Éfinaconazole n. m. Dérivé triazole antifongique, qui inhibe la lanostérol-14α‑déméthylase fongique, bloquant ainsi la production dun composé que lon retrouve dans les parois cellulaires des champignons, lergostérol.

Éflapégrastim Analogue, non biosimilaire, du facteur de stimulation de colonies de granulocytes humain ou pluripoïétine (G-CSF, human granulocyte colony-stimulating factor) qui est couplé au dimère du fragment Fc de l’IgG4 humaine, produit par Escherichia coli, reliés par un radical substituant dérivé du polyéthylèneglycol : Nα.1,N1.9-[ω-(oxypropane-1,3-diyl)-α-(propane1,3-diyl)poly(oxyéthylène)] dès-(1-L-alanine,37-39)-[18-L-sérine(C>S)]…

Éflornithine (chlorhydrate d') n. f. Petite molécule de synthèse racémique [2] dérivée de l’ornithine [3] difluorométhylée, qui est un inhibiteur de l’enzyme ornithine décarboxylase (ODC), enzyme participant à la production du poil par le follicule pileux. L’ODC est également une enzyme limitante de la biosynthèse des polyamines et une cible…

Efmoroctogog alfa n. m. Facteur VIII de coagulation humain recombinant, délété du domaine B, lié de façon covalente au fragment Fc de l’immunoglobuline G1 humaine (IgG1) fusionné au fragment Fc d’une immunoglobuline humaine (rFVIIIFc) de 1 890 acides aminés. Il est produit par la technologie de l’ADN recombinant dans une lignée…

Éfonidipine (chlorhydrate d') n. f. Antihypertenseur, antagoniste calcique de la famille des dihydropyridines.

EFPIA EFPIA est l’abréviation de « European Federation of Pharmaceutical Industries and Associations » et représente l’industrie biopharmaceutique opérant en Europe. Fondée en 1978, son siège est situé à Bruxelles. Elle rassemble 39 sociétés pharmaceutiques européennes adhérentes ainsi que les syndicats et associations professionnelles des pays membres au…

EFS Cf Établissement français du sang.

EFSA (European Food Safety Authority)

EGF (Epidermal growth factor)

Églantier n. m. Rosier sauvage, Rosa canina Rosacées, à fleurs simples. Plante dont le faux fruit (cynorrhodon) comprend notamment du tanin, de la pectine, des caroténoïdes, de la vitamine C, des acides malique et citrique, et fournit un extrait utilisé surtout dans les produits cosmétiques pour ses propriétés…

Égualen (sodique) n. m. Antiulcéreux, analogue sulfonate hydrosoluble du gaïazulène, azulène naturel à activité antiulcéreuse. Son mécanisme daction est mal défini.

EHESP

Ehlers-Danlos (syndrome d’) n. m. Groupe hétérogène de pathologies génétiques par mutation du gène COL3A1 (chr 2q31) transmises selon différents modes, notamment, le mode autosomique dominant ; des formes sporadiques sont décrites. Toutes affectent la qualité des fibrilles du collagène en provoquant une élastorrhexie et une dystrophie mésenchymateuse. Une dizaine…

EHPAD

Ehrlichia Genre de bacilles intracellulaires, à Gram négatif, transmis à l’homme par morsure de tique. Actuellement classé dans l’ordre des Rickettsiales. Responsable de lehrlichiose, pathologie proche de la grippe.

EIAS

Eicosanoïde n. m. Terme générique désignant les métabolites à 20 atomes de carbone issus de loxydation de lacide arachidonique et des acides eicosatriénoïque et eicosapentaénoïque. Les eicosanoïdes comprennent quatre familles de molécules de signalisation, les prostaglandines, prostacyclines, thromboxanes et leucotriènes, qui interviennent dans de nombreux tissus de l’organisme,…

Eikenella corrodens Bacille à Gram négatif appartenant au groupe des HACEK (Haemophilus, Actinobacillus actinomycetemcomitans, Cardiobacterium homini, Eikenella corrodens et Kingella sp.). Croissance lente et difficile sur gélose au sang avec tendance à s’incruster dans la gélose, aéro-anaérobie facultatif, catalase négatif et oxydase positif. Saprophyte de la cavité…

Eimeria Genre de Protozoaires coccidiomorphes intracellulaires de la famille des Eimeriidae, groupant les genres Isospora, Eimeria, Sarcocystis et Toxoplasma. Eimeria stiedai provoque la coccidiose du lapin et E. tenella celle du poulet. Simple cellule de 25 μm de diamètre vivant dans les cellules épithéliales des canaux…

Élacestrant n. m. Petite molécule de synthèse, qui agit comme un régulateur négatif spécifique des récepteurs des œstrogènes (SERD, specific estrogen receptor down-regulators), en se liant aux récepteurs alpha des œstrogènes (ERα, estrogen receptors-α). Dans les cellules cancéreuses du sein positives pour les récepteurs des œstrogènes (ERVoir : Récepteur ;…

Élacytarabine n. f. Précurseur pharmacologique (prodrogue) de la cytarabine qui est conjuguée à l’acide élaïdique par une liaison ester en 5’ de l’arabinose. Cette molécule lipophile pénètre de façon passive dans les cellules, sans avoir à utiliser des transporteurs, du type hENT1 (human equilibrative nucleoside transporter 1) qui…

Éladocagène exuparvovec n. m. Après perfusion dans le putamen, le produit entraîne l’expression de l’enzyme AADC et la production ultérieure de dopamine et, par conséquent, le développement des fonctions motrices chez les patients atteints d’un déficit en AADC traités.

Élagolix n. m. Petite molécule non peptidique, antagoniste puissant et sélectif du récepteur de la gonadolibérine ou GnRH (Gonadotropin-releasing hormone). En bloquant ce récepteur, l’élagolix réduit la libération des gonadotrophines antéhypophysaires, LH et FSH, et, par suite, chez la femme, la sécrétion d’œstradiol et de progestérone.

Élapégadémase n. f. Adénosine désaminase recombinante produite dans des souches d’Escherischia coli et dont la séquence est d’origine bovine ; elle est ensuite conjuguée de façon covalente à du monométhoxypolyéthylène glycol.

Élasoméran n. m. DCI officielle du vaccin à ARNm de ModernaIl contient de la N1-méthylpseudouridine au lieu de l’uridine.



→ Électron-volt

Effet

Dernière modification de cette page le 06 février 2016


Anglais : effect
Espagnol : efecto
Étymologie : Latin effectum effet (opposé à cause).

n. m. Résultat d’une cause, d’un acte.



Chimie



Effet électronique

Anglais : electronic effect
Espagnol : efecto electrónico

Nom générique regroupant l’influence des atomes ou de groupes d’atomes présents au sein des molécules sur le cours de très nombreuses réactions organiques auxquelles elles participent et aussi sur leurs propriétés physiques telles que le déplacement de leurs bandes en spectrométrie, la position de leurs vagues de réduction en polarographie etc., influence exercée par des déplacements d’électrons. Les effets électroniques peuvent être quantifiés. On distingue les effets inducteurs et mésomères. L’un et l’autre peuvent être attracteurs et donneurs :
1- Effet inducteur (I) ou inductif (anglais inductive effect, espagnol efecto inductivo): l’effet inducteur d’un atome ou d’un groupe d’atomes s’exerce, via les liaisons σ constituant les chaînes carbonées, sur les atomes voisins. Il s’exerce non seulement sur la liaison avec l’atome ou le groupe d’atomes auquel il est lié mais aussi sur les liaisons plus éloignées en s’affaiblissant avec l’éloignement. Un effet inductif s’atténue à travers l’espace et devient généralement négligeable à partir de 3 liaisons σ. Il est dû au caractère attracteur ou donneur des électrons de certains atomes. Il en résulte la création d’un dipôle électrique au niveau des liaisons voisines qui, à leur tour, en polarisent d’autres. L’effet inducteur est donc d’origine électrostatique.
1-1- effet inducteur attracteur (- I) ou inductif électroattracteur (anglais inductive electrowithdrawing effect, espagnol efecto electroatractor), propriété d’un atome ou d’un groupe d’atomes d’attirer les électrons des liaisons qu’il contracte par effet inducteur. Exemple d’atomes et de groupement électroattracteur par effet – I : les atomes de fluor, de chlore, groupement trifluorométhyle ;
1-2- effet inducteur donneur (+ I) (anglais inductive electron-repelling effect, espagnol efecto electrodonador) : propriété d’un atome ou d’un groupe d’atomes de repousser les électrons de ses liaisons par effet inductif. Exemple de groupement donneur par effet + I : les restes alkyles.

2 - Effet mésomère (M) (anglais mesomeric effect, espagnol efecto mesomérico) : effet dû à des atomes et groupements d’atomes comportant un atome possédant des électrons non partagés. Il peut s’exercer entre les atomes directement ou non directement liés, entre atomes et liaisons multiples et entre liaisons multiples. Il est lié à la nature ondulatoire de l’électron et est dû à la conjugaison des orbitales atomiques et (ou) moléculaires. Il peut être attracteur ou donneur d’électrons.
2-1- effet mésomère donneur (+ M) ou mésomère positif (anglais electron-repelling mesomeric effect, espagnol efecto mesomérico donador), exemple de groupements à effet + M : les groupements hydroxyle, méthoxy ;
2-2- effet mésomère attracteur (- M) ou mésomère négatif (anglais electron-wthdrawing mesomeric effect, espagnol efecto mesomérico electroattractor), exemple de groupements présentant l’effet – M : le groupe carbonyle. Lorsqu’un même groupement présente des effets inducteur et mésomère contradictoires, c’est l’effet mésomère qui l’emporte, exemple l’atome de chlore.




Chimie analytique



Effet de matrice

Anglais : matrix effect
Espagnol : efecto de matriz

Phénomène rencontré en analyse spectrochimique (essentiellement en spectrographie d’étincelle et en spectrométrie d’émission de flamme), dû à l’interférence de tous les composés additionnels présent dans l’échantillon à analyser, donc autres que celui à doser et ceux ajoutés pour réaliser la détermination.

Cf matrice.


Effet de sel

Anglais : salt effect
Espagnol : efecto de sal

Désigne un processus induit par l’addition d’un sel dans un milieu en général aqueux. Exemple : augmentation de la solubilité d’un soluté (salting in) ou diminution de la solubilité d’un soluté (salting out).


Effet tampon


Cf tampon.



Physique



Effet corona

Synonyme(s) : effet couronne
Anglais : corona effect
Espagnol : efecto corona

Décharge se produisant par ionisation d’un fluide présent entre deux électrodes. Lorsque cet effet est recherché, l’une des électrodes a la forme d’une pointe (aiguille corona) de façon à augmenter localement l’importance du champ électrique et provoquer la décharge. Selon la polarité de l’aiguille la décharge peut être positive ou négative.


Effet Cotton


Cf dispersion rotatoire.


Effet Doppler

Anglais : Doppler effect
Espagnol : efecto Dopler
Étymologie : De C. Doppler, 1803 – 1853, physicien autrichien.

Décalage de fréquence d’une onde acoustique ou électromagnétique entre la mesure à l'émission et la mesure à la réception lorsque la distance entre l'émetteur et le récepteur varie au cours du temps. A noter que ce phénomène a une influence sur le spectre des substances. Dans un gaz, par exemple, toutes les particules sont en mouvement dans toutes les directions, ce qui provoque un élargissement des raies spectrales. Comme la vitesse des particules dépend de leur température, plus la température du gaz est élevée, plus les différences de vitesse sont grandes et plus les raies sont larges.

L’examen Doppler est à l’origine d’applications thérapeutiques et analytiques essentielles. Il est utilisé notamment pour étudier le débit du sang dans les artères et les veines. A recours aux ultrasons et fonctionne sur les mêmes bases que l’échographie à laquelle il est très souvent associé.
A noter aussi que l’effet Doppler s’applique également à tout mouvement vibratoire dont celui de la lumière, d’où son importance primordiale en astronomie et cosmologie. Appelé « effet Doppler-Fizeau » lorsqu’il s’agit d’ondes lumineuses.


Effet électrovisqueux

Anglais : electroviscous
Espagnol : electroviscoso

Augmentation de la viscosité due à des interactions électrostatiques de dispersions de particules portant des charges électriques en surface. Cet effet est aussi observé dans le cas de macromolécules qui comportent des groupements ionisés.


Effet Tyndall


Cf diffusion de la lumière.


Effet Zeeman


Cf Zeeman (effet).



Environnement



Effet de serre

Anglais : greenhouse effect
Espagnol : efefecto invernadero

Phénomène atmosphérique naturel permettant à la Terre de capter une partie du rayonnement (infrarouge surtout) réémis par elle en réponse à son ensoleillement et ainsi de se réchauffer. Cet effet agit comme un couvercle sur une casserole qui empêche une partie de la chaleur de s’échapper. La température de la partie basse de l’atmosphère est ainsi plus élevée que sans effet de serre : de -19 degrés Celsius, la température moyenne de la Terre est ainsi portée à +14 degrés (gain de 33 degrés). Ce phénomène naturel est dû en majeure partie (60%) à la vapeur d’eau atmosphérique mais aussi au dioxyde de carbone CO2 (25%), à l’ozone O3 (8%), au méthane CH4 et à l’oxyde nitreux N2O (6%), tous présents naturellement dans l’atmosphère.



Pharmacologie - Pharmacovigilance - Toxicologie




Réponse d'un organisme entier (in vivo) ou d'un organe, d'un tissu ou de cellules isolées (ex vivo ou in vitro) à l'administration d'un agent biologique, pharmacologique, toxique.


Effet d'adaptation

Anglais : adaptation effect
Espagnol : efecto de adaptación

Accroissement de la résistance de l’organisme à un agent pharmacologique ou toxique à la suite de l'administration, unique ou surtout réitérée, de celui-ci ou d'un autre agent, par exemple un inducteur enzymatique qui accroît la synthèse d'enzymes inductibles détoxifiantes.


Effet de compensation

Anglais : compensation effect
Espagnol : efecto de compensación

Réponse de l'organisme, généralement de nature reflexe ou enzymatique, qui vient limiter l'effet d'une réponse physiologique ou pharmacologique.


Effet indésirable

Anglais : undesirable effect
Espagnol : efecto no deseado

Réaction nocive et non voulue survenant après l’administration d’un produit de santé dans les conditions normales d’emploi ou lors d’un mésusage. D’une vigilance à l’autre, les « sujets » concernés par un effet indésirable sont différents : par exemple en pharmacovigilance, il s’agit du patient ; en biovigilance et hémovigilance, il s’agit du patient, du donneur ou du receveur ; en cosmétovigilance, il s’agit du consommateur d'un produit cosmétique ; en matériovigilance et en réactovigilance, il s’agit du patient, d’un utilisateur ou d’un tiers.
Un effet indésirable peut être observé de façon immédiate ou retardée, être d’intensité variable, sans conséquence sérieuse ou, au contraire, altérer la qualité de vie, voire conduire au décès.
On parle « d'événement indésirable » lors d'une manifestation indésirable survenant chez une personne sous traitement, qu’elle soit considérée (effet indésirable) ou non comme liée au médicament.



Effet indésirable grave

Anglais : serious undesirable effect
Espagnol : efecto no deseado grave

Effet indésirable létal ou susceptible de mettre la vie en danger, ou entraînant une invalidité ou une incapacité importante ou durable, ou provoquant ou prolongeant une hospitalisation, ou se manifestant par une anomalie ou une malformation congénitale. Peut également être considéré comme grave tout effet indésirable jugé comme tel par le professionnel de santé. Toute manifestation clinique grave résultant d’un surdosage accidentel ou volontaire doit faire l’objet d’une déclaration de pharmacovigilance.


Effet indésirable inattendu

Anglais : unexpected undesirable effect
Espagnol : effect esp efecto no deseado inesperado

Effet indésirable dont la nature, la sévérité ou l’évolution ne correspond pas aux informations et connaissances préalablement établies relatives au produit.


Effet latéral

Anglais : side effect
Espagnol : efecto secondario

Effet autre que l'effet principal, qui peut être indésirable (adverse) ou parfois bénéfique.


Effet loael (Lowest Observed Adverse-Effect Level)


Niveau d'exposition le plus faible à un toxique pour lequel s'observe, dans une population d’une espèce donnée, un ou plusieurs effets délétères, avec une fréquence et une intensité supérieures à celles observées dans une population témoin identique non exposée.


Effet noael (No Observed Adverse-Effect Level)


Niveau d'exposition à une substance éventuellement toxique le plus élevé pour lequel ne s'observe aucun effet délétère dans une espèce donnée. La dose maximale sans effet délétère obtenue dans l’espèce la plus sensible, lors des études les plus longues, permet de définir la dose journalière acceptable (DJA, mg par kg de poids corporel), en divisant cette dose par un facteur de sécurité (généralement de 100, tenant compte de la variabilité inter- et intra-espèce).

Valeur de référence très utilisée dans le domaine cosmétologique pour les ingrédients afin de déterminer leur marge de sécurité avant leur utilisation dans une formule. (Exemples : acide citrique NOAEL = 1000 mg/kg/jour, 3-benzylidène camphre NOAEL = 15 mg/kg/jour).


Effet nociceptif

Anglais : nociceptif effect
Espagnol : efecto nociceptivo

Processus sensoriel (nociception) à l'origine du message nerveux qui provoque la douleur. La douleur nous apprend à éviter les situations dangereuses. C'est avant tout un signal d'alarme qui met en jeu des réflexes de protection nous permettant de nous soustraire aux stimuli nocifs, de soulager les parties de notre corps soumises à de trop fortes tensions. Tout au long de son trajet nerveux vers le cerveau, le message nociceptif fait l’objet de modulations, soit facilitatrices, soit inhibitrices. Les mécanismes regroupant les modulations inhibitrices comportent : le contrôle médullaire (théorie du "gate control"), le contrôle inhibiteur diffus induit par la nociception et le contrôle exercé par les centres supérieurs du SNC.


Effet on/off


Correspond, au cours d’un traitement, à des résurgences imprévisibles et transitoires des symptômes, par exemple dans le traitement de la maladie de Parkinson par la L-DOPA.


Effet de premier passage systémique

Anglais : first pass effect
Espagnol : efecto de primer paso

Inactivation d’un médicament par métabolisme hépatique ou autre avant son arrivée dans la circulation générale.


Effet secondaire

Anglais : secondary effect
Espagnol : efecto secondario

Effet différent de l’effet thérapeutique principal provoqué par une substance active et qui peut survenir au cours de son administration. À part quelques exceptions, les effets secondaires étant rarement bénéfiques et recherchés, le terme paraissant le plus approprié pour désigner un effet secondaire est celui d’effet indésirable médicamenteux.
Cf effet indésirable.




Pharmacie galénique



Effet d’augmentation de la perméabilité et de la rétention (EPR)

Anglais : enhanced permeability and retention effect
Espagnol : mejora la permeabilidad y effecto de retencion

Propriété qu’ont les vecteurs furtifs d’accroître la durée de résidence des substances actives dans les tissus et de favoriser leur passage à l’intérieur des vaisseaux sanguins des tissus pathologiques qui, affectés par un phénomène inflammatoire (tissus cancéreux, infectés etc.), ont un endothélium plus perméable que celui des tissus sains.


Effet de décharge

Anglais : burst effect
Espagnol : descargar efecto

Libération rapide d’une substance active à partir d’une forme galénique à libération contrôlée, généralement due à une dissolution et/ou une diffusion de substance active localisée à (ou à proximité de) la surface du système. Exemple : libération d’une substance active ayant migré dans l’enrobage de minigranules pelliculés ou d’une substance active localisée dans les pores proches de la surface de microparticules à base d’acide poly(acide lactique-co-acide glycolique), PLGA.

L’expression « décharge disruptive », traduisible en anglais par « burst release », est parfois utilisée pour désigner ce phénomène. L’expression « effet immédiat » est aussi employée mais est inappropriée dans le cas considéré.


Effet immédiat


Cf effet de décharge.


Effet de premier passage

Anglais : first-pass effect
Espagnol : efecto de primer paso

Ensemble des processus de métabolisation précédant l’arrivée d’une substance active dans la circulation générale après son administration.