« Aflatoxines » et « Mycotoxicose » : différence entre les pages

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|VM_Etymologie=grec μύκης ''múkês'' champignon et τοξικόν ''toxicón'' poison, poison à l'usage des flèches, suffixe ''-ose'' maladie
|VM_Etymologie=latin ''aspergillum'' goupillon, aspersoir et ''flāvus'' jaune grec τοξικόν ''toxicón'' poison, poison à l’usage des flèches
|VM_Définition=Intoxication alimentaire par la mycotoxine, toxine d'un champignon. On distingue la mycotoxicose aiguë, contemporaine de l'ingestion importante de mycotoxines, et la mycotoxicose chronique, consécutive à l'ingestion de quantités faibles, mais répétées. Il existe plus de 150 espèces de moisissures toxinogènes, notamment les aflatoxines, la patuline, la citrinine, l'ochratoxine.
|VM_Définition=Les aflatoxines font partie d’une grande famille de mycotoxines (environ 20). Toutes dérivées de la difuranocoumarine, elles sont classées en deux groupes, selon leurs structures et leur [[Fluorescence|fluorescence]] sous rayonnement UV. Les aflatoxines de type B et G fluorescent respectivement en bleu et en vert (B pour ''blue'' et G pour ''green'') sous rayonnement UV (répétition). Les quatre aflatoxines AFB1, AFB2, AFG1 et AFG2, auxquelles il faut ajouter les aflatoxines M1 et M2 qui sont les métabolites hydroxylés de AFB1 et AFB2 respectivement, retrouvées dans le lait des mammifères (M pour ''milk'') ont été incriminées dans des mycotoxicoses. Les champignons producteurs de ces mycotoxines sont [[Aspergillus|''Aspergillus'']] ''flavus'', ''A. parasiticus'' et ''A. nomius''. En plus des quatre aflatoxines susmentionnées, ces champignons produisent également d'autres substances telles que l'aflatoxicol et la stérigmatocystine. L'aflatoxine la plus fréquemment retrouvée dans les échantillons d'aliments contaminés est l'AFB1 et les trois autres ne sont généralement pas trouvées en l'absence d'AFB1. Les champignons producteurs d'aflatoxines prolifèrent dans les zones à climat chaud et humide et la présence d’aflatoxines dans les aliments peut résulter d'une [[Contamination|contamination]] fongique avant et après la récolte.
|VM_Commentaires=Cf [[Ergotisme|ergotisme]], mycotoxine.
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|VM_Définition=L’hépatotoxicité est la caractéristique majeure des aflatoxines et notamment de l'aflatoxine B1 (AFB1) et des aflatoxines possédant une double liaison en position 8,9. Elles sont métabolisées par plusieurs cytochromes P 450, mais majoritairement au niveau hépatique en 8,9-époxydes par les cytochromes CYP1A2 et CYP3A4 et dans une moindre mesure au niveau pulmonaire par le CYP2A13. Ces époxydes réagissent avec l’ADN et sont mutagènes, et avec les protéines et sont cytotoxiques.<br />L'AFB1 peut provoquer une toxicité aiguë chez l'homme (aflatoxicose aiguë) exposé à des niveaux élevés d'AFB1 alimentaire sur une courte période. Les symptômes de l'aflatoxicose aiguë comprennent la détresse gastro-intestinale, la jaunisse, l'hépatite et l'insuffisance hépatique et de telles poussées ont souvent un taux de [[Mortalité|mortalité]] élevé.<br /> Lors d’expositions chroniques, elles induisent des dysfonctionnements hépatiques et des cirrhoses, mais aussi des carcinomes hépatocellulaires observés dans toutes les espèces étudiées, dont le cancer primitif du foie atteignant l’Homme dans de nombreuses zones tropicales et subtropicales. Chez les porteurs des virus de l’hépatite B ou C, le potentiel cancérogène de l’AFB1 est 30 fois plus élevé que chez les non porteurs. Les l’aflatoxines B1, G1 et M1 et la stérigmatocystine sont génotoxiques et mutagènes, elles forment, après métabolisation en 8,9-époxydes, des [[Adduit|adduits]] avec l’azote N7 de la guanine qui conduisent à des [[Mutation|mutations]]. Ces aflatoxines sont donc des cancérogènes génotoxiques.<br />Les aflatoxines ont par ailleurs démontré chez l’animal des effets toxiques vis-à-vis des fonctions de reproduction et des effets immunotoxiques.<br />Les aflatoxines étant cancérogènes par des mécanismes génotoxiques sans seuil, il n’est jamais attribué de dose journalière tolérable (DJT) à ces molécules. L’[[EFSA|EFSA]] (''European Food Safety Authority'') a évalué le risque pour le consommateur via l’approche de la marge de sécurité (MOE : ''margin of exposure'') qui consiste à évaluer la marge de sécurité entre l’exposition des consommateurs et la dose considérée comme la moins dangereuse pour l’homme. Dans le cas d’une molécule génotoxique cancérogène, la MOE doit être supérieure à 10 000 pour être considérée comme ne faisant pas courir de risque inacceptable aux consommateurs. Cependant, l’EFSA a relevé qu’à partir des données d’expositions alimentaires chroniques européennes (particulièrement dans les [[Légumineuse|légumineuses]], fruits à coque et graines oléagineuses) les marges d’expositions par rapport aux données obtenues chez l’animal varient de 25 000 à 508, donc inférieures à 10 000 pour certaines. L’EFSA a donc conclu que la présence d’aflatoxines dans l’alimentation constitue, en Europe, une préoccupation de santé publique, particulièrement pour les consommateurs les plus jeunes.<br />''Cf Mycotoxines''.
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Dernière version du 12 mars 2024 à 17:24

Mucine ←

Muscarine n. f. Première substance décrite comme activatrice du système parasympathique (isolée de lamanite tue-mouche), molécule présente surtout dans des champignons comme les Inocybe et Clitocybe, agoniste non sélectif des récepteurs cholinergiques muscariniques provoquant le syndrome muscarien.

Muscarinique adj. Qui reproduit leffet de la muscarine. Identifie une famille de récepteurs à lacétylcholine initialement caractérisés par leur réponse à la muscarine, différents des récepteurs dits nicotiniques répondant à la nicotine. Les agonistes muscariniques sont des molécules reproduisant laction activatrice de la muscarine sur les récepteurs…

Muscimol n. m. Alcaloïde, dérivé de lisoxazole présent dans dans des champignons du genre amanite et notamment dans lAmanite tue-mouches (Amanita muscaria (L. ex Fr.) Hooker). puissant agoniste des récepteurs GABA (acide gamma aminobutyrique). À noter la présence, dans ces champignons, dacide iboténique, lui-même neurotoxique, dont la…

Muscle n. m. Organe contractile constitué de myocytes et permettant un mouvement.

Mutagène adj. et n. m. Qualifie ou désigne un agent physique ou chimique capable de provoquer des mutations géniques ou chromosomiques à une fréquence supérieure aux fréquences spontanées (exemples : β-propiolactone, hycanthoneméthanesulfonate, 2-nitrofluorène, azoture de sodium appelé azide en anglais).

Mutagénèse n. f. Processus naturel ou artificiel consistant à produire une mutation, événement fortuit ou provoqué, entraînant une altération héréditaire de séquences dacides nucléiques constitutives du génome dun individu. Les mutations peuvent se manifester par lapparition ou non (mutation silencieuse) de nouveaux caractères, selon le positionnement de la…

Mutagénicité n. f. Pouvoir dun agent biologique, physique ou chimique de déclencher une mutation, cest-à-dire dagir sur le matériel génétique cellulaire (ADN, chromosomes) en provoquant des modifications qualitatives et/ou quantitatives qui peuvent entraîner la mort cellulaire ou, en cas de survie, le changement (restant acquis) du génotype (ensemble…

Mutant adj. et n. m. Qualifie ou désigne un individu, une race, un caractère ou un gène qui a subi une mutation génétique.

Mutarotation n. f. Évolution du pouvoir rotatoire dun ose au cours du temps par ouverture/fermeture du cycle et équilibre consécutif entre les deux formes anomères α et β de cet ose. Ce phénomène est dû au temps nécessaire pour que léquilibre, entre deux isomères de la structure cyclique…

Mutase n. f. Enzyme qui catalyse le déplacement dun groupement fonctionnel dune position à une autre à lintérieur de la même molécule.

Mutation n. f. Changement radical, conversion, évolution profonde.

Muter v. En génétique, faire apparaître une variation dans le matériel génétique par modification dun gène, dun chromosome ou du génome, cette variation demeurant acquise. Cf mutation.

Mutualisme n. m. Interaction entre espèces, à bénéfices réciproques, mais sans quelles vivent nécessairement en contact direct les unes avec les autres. Il existe un continuum entre parasitisme et mutualisme.

Myalgie n. f. Douleur musculaire consécutive à des efforts intenses, à un traumatisme musculaire.

Myasthénie n. f. Pathologie des muscles volontaires avec fatigabilité anormale par épuisement progressif et rapide de leur force, due au blocage des récepteurs cholinergiques nicotiniques de la jonction neuromusculaire. En neurologie, ce terme désigne une maladie rare de nature auto-immune.

Mycélium n. m. Ensemble de filaments, plus ou moins ramifiés, que l’on appelle des hyphes, formant la partie végétative d’un champignon ou de bactéries filamenteuses (exemple : les Actinomycètes).

Mycétome n. f. Nom générique pour une masse tumorale due à une Actinomycétale ou à un Micromycète (divers Ascomycotina ou Deuteromycotina), caractérisée par une inflammation chronique puis une fistulisation avec émission de grains colorés (exemple : maduramycose ou pied de Madura).

Mycobacteriaceae Famille de bacilles appartenant à la classe des Actinomycètes et comprenant le genre Mycobacterium.

Mycobactériose n. f. Pathologie infectieuse due à une mycobactérie autre que celles qui sont responsables de la tuberculose ou de la lèpre. Concerne essentiellement lappareil respiratoire ou la peau.

Mycobacterium Genre faisant partie de l’ordre des Actinomycétales regroupant des bactéries filamenteuses et capables de s’assembler en mycélium avec ou sans hyphes aériens ; seul genre bactérien de la famille des Mycobacteriaceae. Les mycobactéries se présentent sous la forme de bacilles fins et immobiles (1…

Mycobiome n. m. Ensemble des informations géniques d’une communauté fongique, ce qui correspond à l’ensemble des génomes des microorganismes fongiques constitutifs d’un écosystème.Cf microbiome, microbiote.

Mycologie n. f. Étude des Macromycètes (synonyme désuet : champignons supérieurs) et des Micromycètes (synonyme désuet : champignons inférieurs). Les premiers sont souvent recherchés à des fins alimentaires et gastronomiques. Les seconds interviennent de différentes façons ; ils exercent souvent par exemple des effets parasites en infectant animaux…

Acide mycophénolique n. m. Substance produite par fermentation de souches de plusieurs espèces de Penicillium (dont P. brevicompactum Dierckx). Propriétés antibactériennes, antifongiques, antivirales, antitumorales, mais surtout immunosuppressives ; lacide mycophénolique soppose à la prolifération des lymphocytes B et T par inhibition de linosine monophosphate déshydrogénase. Potentiel génotoxique et tératogène…

Mycoplasma Genre de la famille des Mycoplasmataceae, avec Mycoplasma pneumoniae, agent dinfections respiratoires alors que Mycoplasma hominis, M. genitalium et Ureaplasma urealyticum sont des bactéries opportunistes sexuellement transmissibles, commensales des voies génitales de lHomme et dont la prolifération excessive déséquilibre la flore normale et provoque des…

Mycoplasmataceae Famille à la limite des bactéries et des champignons représentée par deux genres, Mycoplasma et Ureaplasma.

Mycorrhization n. f. Phénomène consistant en la formation d’un organe mixte complexe, appelé mycorrhize, au cours d’une symbiose entre les racines d’une plante et le mycélium de champignons. Cf symbiose mycorrhizienne.

Mycorrhize n. f. Organe mixte résultant de l’association complexe, intime et mutualiste entre les racines d’une plante et le mycélium d’un champignon, bénéficiant généralement aux deux végétaux.

Mycorrhizien adj. Relatif à la mycorrhize, par exemple, une relation mycorrhizienne, une symbiose mycorrhizienne (exemple : entre truffe et chêne), un champignon mycorrhizien (exemple : truffe).

Mycose n. f. Affection causée par un champignon. Le nom de la maladie découle soit du nom de la partie du corps envahie (exemple : dermatomycose), soit de laspect de la maladie (exemple : pityriasis versicolor), soit du nom du champignon en cause (exemple : aspergillose), soit dun…

Mycosis fongoïde n. m. Hématodermie due à un lymphosarcome cutané primitif à cellules T exprimant CD4, mais nexprimant pas certains antigènes normaux des lymphocytes T, comme CD7. Est caractérisé par des excroissances de la peau ayant laspect de léponge ou de champignon. Il commence par des plaques cutanées rose…


Mycotoxines n. f. Les mycotoxines sont des métabolites secondaires produits par des champignons filamenteux (ou moisissures). Certaines d’entre elles présentent un risque pour la santé de l’Homme et des animaux. La plupart des mycotoxines sont chimiquement stables ; elles résistent généralement aux températures élevées, aux conditions de stockage et…

Mydriase n. f. Dilatation de la pupille provoquée par un accroissement du tonus sympathique (par rapport au tonus parasympathique), se produisant normalement en réponse à une baisse de léclairage, mais aussi sous linfluence de divers médicaments et drogues psychédéliques de type sérotoninergique. Elle peut être provoquée par les…

Mydriatique adj. et n. m. Qualifie ou désigne une substance qui produit la mydriase. Les mydriatiques, comme latropine, agissent par blocage du tonus parasympathique.

Myélémie n. f. Passage dans le sang circulant déléments immatures de la lignée granulocytaire, sans hiatus de maturation.

Myéline n. f. Substance composée principalement de phosphosphingolipides, présente dans les enroulements de membrane qui entourent les axones de neurones centraux et périphériques. A un rôle de protection et disolation électrique. Le gainage de myéline entraîne une conduction saltatoire dun nœud de Ranvier à lautre.

Myélo- Préfixe entrant dans la composition de mots concernant la moelle et les cellules de la lignée granulocytaire issues de la moelle.

Myéloblaste n. m. Première cellule de la lignée granulocytaire, intermédiaire entre la cellule souche et le promyélocyte.

Myélocyte n. m. Cellule appartenant à la lignée granulocytaire, intermédiaire entre le stade promyélocyte et le stade métamyélocyte.

Myélodysplasie

Myélofibrose n. f. Transformation fibreuse de la moelle osseuse se rencontrant au cours de plusieurs types de pathologies hématologiques. Peut être primaire comme dans la splénomégalie myéloïde, ou secondaire, cas des métastases cancéreuses médullaires.

Myélogramme n. m. Examen dun frottis de moelle osseuse dont le résultat exprime les proportions respectives des différents éléments cellulaires de la moelle osseuse (essentiellement les formes jeunes et adultes des lignées granulocytaire, monocytaire, lymphocytaire, érythrocytaire, mégacaryocytaire).

Myéloïde adj. Se dit dune substance qui prend naissance dans la moelle osseuse ou qui ressemble au matériel de cette moelle.

Myélome n. m. Tumeur développée aux dépens du tissu médullaire osseux.

Myélotoxicité n. f. Toxicité pour la moelle osseuse et, par là même, pour les lignées sanguines.

Myiase n. f. Dermatose humaine ou animale provoquée par la présence de larves carnassières de Diptères parasites appartenant aux familles Calliphoridae, Sarcophagidae et Muscidae. Le plus souvent due chez lhomme aux larves de Cordylobia anthropophaga en Afrique subsaharienne et de Dermatobia hominis en Amérique tropicale. Souvent lésion nodulaire…

Myocarde n. m. Muscle du cœur formant la paroi des oreillettes et des ventricules, constitué de cellules musculaires striées, les cardiomyocytes.

Myocardite n. f. Terme générique désignant une inflammation aiguë ou chronique, localisée ou diffuse, du myocarde. Elle peut être détiologie bactérienne ou virale. Ses expressions cliniques sont très variables, dasymptomatique jusquà un tableau de syndrome coronaire aigu ou de défaillance cardiaque. Lévolution est également variable, de la guérison…

Myocyte n. m. Cellule musculaire caractérisée par la présence, dans son cytoplasme, de nombreuses myofibrilles groupées parallèlement selon le grand axe de la cellule. Il en existe de trois types : rhabdomyocytes du tissu musculaire strié squelettique, léiomyocytes du tissu musculaire lisse et cardiomyocytes du tissu myocardique.

Myofasciite à macrophages n. f. Entité histologique découverte en 1993 à Bordeaux au sein de biopsies musculaires. Elle est caractérisée par une infiltration des espaces conjonctifs intermyocytaires par des macrophages. En 2001, il a été montré que les inclusions présentes dans les macrophages étaient des sels d’aluminium. En 2014, l’ANSM…

Myofibrille n. f. Matériel protéique contractile formé de sarcomères constitués de myofilaments fins dactine et de tropomyosine et de myofilaments épais de myosine. Cest lélément caractéristique de la cellule musculaire, le myocyte.

Myoglobine n. f. Chromoprotéine voisine dune sous-unité de lhémoglobine, présente dans les muscles striés des vertébrés auxquels elle communique leur coloration rouge. Sa très forte affinité pour loxygène lui permet dassurer le relais de lhémoglobine pour son transport et sa mise en réserve dans le muscle. Elle est…

Myoglobinurie n. f. Présence de myoglobine dans lurine, consécutive à une activité musculaire très intense ou à une destruction musculaire due à un écrasement, ou à une brûlure, une infection, une intoxication. Mise en évidence par spectrophotométrie.

Myome n. m. Terme générique désignant des tumeurs bénignes du tissu musculaire, notamment celui de lutérus chez la femme.

Myopathie n. f. Affection musculaire dégénérative pouvant atteindre les muscles squelettiques, cardiaques et lisses, débutant le plus souvent dans lenfance, caractérisée par une diminution de la force des muscles atteints et un degré variable datrophie.

Myopie n. f. Anomalie de la vision où les images sont vues troubles de loin mais nettes de près. Dans la myopie, le punctum remotum est situé à une distance finie et en avant de lœil. Il est donc réel. Lœil myope ne distingue pas nettement les objets…

Myorelaxant adj. et n. m. Qualifie ou désigne une substance provoquant une diminution du tonus des muscles squelettiques soit par action directe sur les fibres striées, soit en diminuant lefficacité de la jonction neuromusculaire, soit en agissant à un niveau central sur les motoneurones et leurs systèmes de contrôle. On…

Myosine n. f. Protéine fibreuse de masse moléculaire élevée dont deux molécules sont associées en double hélice terminée par une tête globulaire. Lassociation de plusieurs molécules de myosine constitue les filaments épais du muscle strié. Le complexe de la myosine avec lactine constitue lactomyosine.

Myosis n. m. Rétrécissement de la pupille dû à une prédominance du tonus parasympathique (par rapport au tonus sympathique) se produisant normalement en réponse à une augmentation de léclairage ou sous linfluence dagonistes cholinergiques, de morphinomimétiques, certains IMAO et les dérivés organophosphorés.

Myotique adj. Qui produit le myosis.

Myotonie n. f. Trouble pathologique du tonus musculaire marquée par une décontraction lente et difficile des mouvements volontaires tandis que les mouvements passifs restent libres.



→ Naftifine

Mycotoxicose

Dernière modification de cette page le 18 février 2017


Anglais : mycotoxicosis
Espagnol : micotoxicosis
Étymologie : Grec μύκης múkês champignon et τοξικόν toxicón poison, poison à l'usage des flèches, suffixe -ose maladie.

n. f. Intoxication alimentaire par la mycotoxine, toxine d'un champignon. On distingue la mycotoxicose aiguë, contemporaine de l'ingestion importante de mycotoxines, et la mycotoxicose chronique, consécutive à l'ingestion de quantités faibles, mais répétées. Il existe plus de 150 espèces de moisissures toxinogènes, notamment les aflatoxines, la patuline, la citrinine, l'ochratoxine.

Cf ergotisme, mycotoxine.