A - B - C - D - E - F - G - H - I - J - K - L - M - N - O - P - Q - R - S - T - U - V - W - X - Y - Z - Autres

Germandrée petit-chêne

De acadpharm
Révision datée du 13 mars 2017 à 10:25 par Automate-maintenance (discussion | contributions) (Mise à jour date de révision)
(diff) ← Version précédente | Voir la version actuelle (diff) | Version suivante → (diff)
Sauter à la navigation Sauter à la recherche
Dernière modification de cette page le 02 mars 2017


Pharmacognosie



Anglais : wall germander
Espagnol : camedrio
Étymologie : grec χαμαί khamaí à terre et δρῦς drûs arbre, chêne, d'où chêne à terre
n. f. Herbacée vivace indigène (Teucrium chamaedrys L., Lamiaceae ex-Labiées), à feuilles lobées de forme rappelant celles du chêne, d'où son nom. Présence de diterpènes lactoniques à squelette néo-clérodane comportant un cycle furanique ; existence de chimiotypes dont la composition varie selon l'origine géographique.

Plante autrefois réputée sans danger ; parties aériennes fleuries alors utilisées en médecine populaire, puis de façon abusive dans les années 1980, comme adjuvant des régimes amaigrissants, entraînant des accidents imprévus graves, parfois mortels ; à la suite d’une utilisation généralement prolongée de cette plante, révélation d'une hépatotoxicité (hépatites aiguës cytolytiques) dont la responsabilité incombe au noyau furane des diterpènes. Ces accidents ont conduit les pouvoirs publics en mai 1992 à l'interdiction d'exécuter et de délivrer des préparations à base de germandrée et au retrait des spécialités qui en contenaient. Par la suite, des hépatopathies ont aussi été observées avec d'autres espèces de Teucrium (T. capitatum L., T. marum L. [germandrée maritime], T. polium L. [germandrée tomenteuse], T. viscidum Blume) qui renferment également des diterpènes furaniques.