Gonadotrophine chorionique humaine (hCG)

De Le dictionnaire
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Acide glycuronique n. m. Lacide D-glycuronique est lacide carboxylique dérivant de lα-D-glucopyranose.

Acide glycyrrhétique n. m. Acide triterpénique à squelette oléanane comportant une cétone α,β-insaturée (11-oxo ΔInscrit (sous sa DCI enoxolone) à la Pharmacopée Européenne, monographie 01/2017, 1511.

Glycyrrhizine n. f. Saponoside triterpénique monodesmosidique présent dans la racine de réglisse, libérant par hydrolyse une molécule d’acide glycyrrhétique et deux molécules d’acide D-glucuronique. Nombreuses propriétés décrites (anti-ulcéreuse gastrique, antibactérienne et antivirale, anti-hépatotoxique, immunostimulante, cicatrisante…). Pouvoir sucrant très supérieur à celui du saccharose, d’où son emploi comme édulcorant.

Glyguétol

Glyphosate n. m. Le glyphosate, ou sel d’isopropylamine de N-(phosphonométhylglycine), produit inventé en 1950 par le chimiste suisse Henri Martin, est un herbicide foliaire systémique à large spectre. Dérivé de la glycine (un des atomes d’hydrogène de la fonction amine est remplacé par un groupement méthylphosphonique), il constitue…

GM-CSF Acronyme anglais de Granulocyte macrophage colony stimulating factor.Facteur stimulant la formation de colonies de granulocytes et de monocytes - macrophages. Il stimule la prolifération et la différenciation de précurseurs hématopoïétiques aboutissant à la production de monocytes, de macrophages et de lymphocytes.

GMP Acronyme anglo-saxon pour Good Manufacturing Practices.

GMPc

Gnetaceae Famille comprenant les gnètes constituées principalement de lianes tropicales et caractérisées par la présence de tiges à larges feuilles opposées.

Gnétophyte Autrefois, nom dun embranchement groupant trois genres, les Ephedra, Gnetum et Welwitschia, remplacé aujourdhui par la classe des Gnétopsides (nouvelle classification) et toujours limité à ces trois genres.

Gnetum Genre de la classe des Gnetopsides constitué darbres, buissons et, le plus souvent, de lianes des régions tropicales humides, dioïques à feuilles opposées.

Gnotobiotique adj. 1- Se dit dun environnement biologique entièrement fermé, au sein duquel tous les organismes sont identifiés ; 2- se dit dun animal dont le microbiote est parfaitement connu et surveillé.

Gnotoxénique adj. Qualifie un animal axénique (exempt de tout germe pathogène ou saprophyte) à qui ont été inoculées une ou plusieurs souches microbiennes déterminées. Lanimal gnotoxénique dérive obligatoirement dun animal axénique et il est élevé, comme lui, dans un isolateur en atmosphère contrôlée.

GnRH (Gonadotropin releasing hormone) Cf gonadolibérine.

Godet n. m. Petit gobelet pour boire, sans pied.

Goître n. m. Hypertrophie diffuse et bénigne du corps thyroïde, traduisant le plus souvent un dysfonctionnement de ce tissu.

Goji n. m. Nom dintroduction récente désignant le lyciet commun, Lycium barbarum L., Solanaceae, espèce dorigine européenne largement cultivée en Chine. Fruit (baie rouge orangé) dutilisation très ancienne en médecine traditionnelle asiatique (réputation daugmenter la longévité). Nombreuses propriétés décrites (antioxydantes, neuroprotectrices, immunomodulatrices, anti-vieillissement, favorisant le bien-être général…),…

Golgi (appareil de) n. m. Appareil cytoplasmique des cellules eucaryotes, constitué de tubules, de vésicules et de vacuoles. Dans les cellules animales, il est le siège des modifications post-traductionnelles des protéines, après leur synthèse dans le réticulum endoplasmique, et de leur redistribution vers divers organites ou vers le milieu extracellulaire.…

Golidocitinib n. m. Petite molécule de synthèse, qui est un inhibiteur très sélectif de la Janus kinase de type 1 (JAK1, Janus-associated kinase 1).  L’inhibition de la prolifération des cellules tumorales surexprimant JAK1 est liée à perturbation de la voie de signalisation JAK1 – STAT3 (STAT, Signal Transducers…

Golimumab n. m. Anticorps monoclonal humain de type IgG1, inhibiteur du TNF-α. Il forme des complexes stables avec les deux formes transmembranaires et solubles du TNF-α, empêchant sa liaison à ses récepteurs.

Golodirsen n. m. Oligomère morpholinophosphorodiamidate (25-mère) qui est un mime de brin d’acide nucléique dont les liaisons phosphodiesters ont été remplacés par des liaisons diméthylphosphorodiamidates pour en assurer la stabilité chimique in vivo. Les riboses sont remplacés par des structures morpholines (MPO, morpholino phosphorodiamidate oligo) capables de…

Gommage n. m. Action et résultat de laction de gommer, recouvrir d’une gomme.Cf exfoliant.

Gomme n. f. Substance généralement visqueuse exsudant du tronc de certains arbres, naturellement ou après incision.

Gomme-résine n. f. Exsudat principalement constitué dun mélange de gomme et de résine, par exemple la gomme gutte, obtenue par incision du tronc de plusieurs espèces asiatiques du genre Garcinia (Clusiaceae), notamment le gamboge, G. hanburyi Hook.f.

Gommo-oléorésine n. f. Gomme-résine comportant une certaine quantité de substances volatiles.

Gonade n. f. Glande génitale, testicule chez le mâle et ovaire chez la femelle, siège de production des gamètes, les spermatozoïdes et les ovules. Par leurs sécrétions hormonales, les gonades sont responsables des caractères sexuels primaires et secondaires.

Gonadolibérine n. f. Hormone hypothalamique décapeptidique, à sécrétion intermittente dans le système porte hypothalamohypophysaire, qui stimule la libération des gonadotrophines antéhypophysaires, LH (hormone lutéinisante) et FSH (hormone folliculostimulante).

Gonadoréline n. f. Hormone de synthèse entraînant la libération de gonadotrophines. Cf gonadolibérine.Inscrit à la Pharmacopée Européenne, monographie 01/2008, 0827 (acétate de).

Gonadostimuline

Gonadotrophine n. f. Terme générique désignant les hormones glycoprotéiques agissant sur les fonctions des gonades, lhormone lutéinisante (LH) et lhormone folliculo-stimulante (FSH) sécrétées sous l’influence de la gonadolibérine par l’antéhypophyse chez tous les vertébrés, et la gonadotrophine chorionique (CG) sécrétée par le placenta chez les primates. Les gonadotrophines…


Gonadotropine

Gonane n. m. Stérane en C17 dont les jonctions de cycle B/C et C/D sont trans. Le 5β-gonane possède une jonction de cycle A/B cis, le 5α-gonane une jonction A/B trans.

Gonarthrose n. f. Arthrose affectant l’articulation du genou. Elle est provoquée par une destruction, une usure progressive du cartilage protégeant l’articulation. 

Gonflement n. m. Action de faire grossir en remplissant dun gaz.

Gonococcie n. f. Maladie infectieuse cosmopolite très répandue sexuellement transmissible, due à au gonocoque (Neisseria gonorrhoeae). Les urétrites aiguës chez lhomme et les cervicites chez la femme, dincubation courte, sont caractérisées par un écoulement jaunâtre purulent. Les complications locorégionales chez lhomme et lextension au haut appareil génital chez…

Gonocoque

Go no go Terme générique anglais désignant un outil utilisé pour décider de la poursuite « Go » ou de labandon (No Go) dun projet. Consiste à apprécier la situation, à différents stades du projet, de certains éléments (faisabilité, attractivité du moment) et à faire le choix de…

Gonorrhée n. f. Écoulement urétral purulent, tel quobservé dans la gonococcie.

Gonosome n. m. Chromosome portant linformation génétique qui détermine le sexe dun individu. Chez lHomme, les gonosomes sont constitués par le système XY avec 2 gonosomes X chez la femme et 1 X et 1 Y chez lhomme.

Goséréline n. f. Analogue de la GnRH (Gonadotropin-releasing hormone) qui entraîne une stimulation initiale de la sécrétion des gonadotrophines suivie, en cas dutilisation chronique, dune inhibition.Inscrite à la Pharmacopée Européenne (monographie 01/2013, 1636).

Goudron n. m. Produit odorant, de couleur brune, obtenu par pyrogénation de diverses matières (exemple bois, houille).

Gouet n. m. Plante herbacée, Arum maculatum L. appartenant à la famille des Araceae (Monocotylédones). Possède des feuilles en fer de lance, des inflorescences particulières composées dun grand cornet (spathe verte) muni dun étranglement à la base, enveloppant un axe charnu (le spadice) et se terminant par une…

Gougerot-Sjögren (syndrome de) n. m. Tarissement des sécrétions des glandes exocrines (lacrymales, salivaires, trachéales, digestives et, chez la femme, vaginales). Cest une maladie autoimmune primitive ou secondaire, alors associée à une autre affection systémique (polyarthrite rhumatoïde, polymyosite, sclérodermie).

Gousse n. f. Fruit de lordre des Fabales composé des Fabaceae ex Legumineuses ; fruit sec déhiscent, provenant dun ovaire souvrant par deux fentes, ventrale et dorsale. Exemples : les fruits du haricot, du genêt.

Goutte n. f. Petite quantité de liquide prenant la forme sphérique sous leffet de la tension superficielle.

Gouy-Chapman-Stern (théorie de)

Govitécan n. m. Terme désignant une entité chimique constituée d’un puissant agent cytotoxique, la 7-éthyl-10-hydroxycamptothécine (couramment désignée par SN-38) et d’un bras de liaison, permettant l’accrochage du SN-38 à un anticorps monoclonal, formant ainsi un immunoconjugué (conjugué anticorps-médicament : antibody-drug conjugate = ADC). Après fixation de limmunoconjugué sur…

Goyavier n. m. Arbre fruitier originaire dAmérique tropicale Psidium guayava L., Myrtaceae, acclimaté dans toutes les régions chaudes. Le fruit ou goyave est dune grande importance alimentaire (riche en vitamine C, son jus de fruit est réputé) ; les feuilles auraient des propriétés astringentes anti-diarrhéiques en décoction.

Gradient n. m. Taux de variation dun élément.

Graine n. f. Ovule des Phanérogames fécondé par le pollen et renfermant lembryon ; la graine fait partie des organes de réserve énergétique des végétaux. Elle est caractérisée par une extrême diversité dans la taille et la répartition des réserves (endosperme, périsperme, cotylédons, albumen, etc.) ; lorganisation végétale…

Gram Cf coloration de Gram.

Gram (coloration de) Les bactéries qui retiennent le colorant violet sont dites à Gram positif ou Gram positifs, celles qui ne le retiennent pas et qui sont colorées en rose par un traitement ultérieur avec de la fuchsine ou de l’éosine sont dites à Gram négatif ou Gram…

Graminées n. f. Nom ancien dune famille appelée aujourdhui Poaceae (Ordre des Poales). Appartient au clade des Monoporées-Monocotylédones. Est constituée de plantes herbacées, à tige cylindrique et creuse (chaume) à nœuds pleins, possédant des feuilles linéaires à gaine allongée et fendue, une inflorescence en épis (et épillets) ou…

Grande camomille n. f. Grande herbacée européenne (Tanacetum parthenium (L.) Schultz Bip., Asteraceae ex-Composées) dégageant une forte odeur camphrée. Parties aériennes contenant des flavonoïdes, une huile essentielle riche en camphre et des lactones sesquiterpéniques dont le parthénolide supposé être la substance active. Propriétés inhibitrices de l’agrégation plaquettaire et…

Granisétron (chlorhydrate de) n. m. Dérivé indazole doué de propriétés antiémétiques. Agit comme antagoniste sélectif du récepteur 5-HTInscrit à la Pharmacopée Européenne (monographie 01/2008, 1695)

Granularité

Granulation n. f. Agglomération en petits grains.

Granule n. m. Petit grain.

Granulocyte n. m. Leucocyte dont le noyau polylobé présente de nombreuses granulations. Suivant les affinités tinctoriales des granulations cytoplasmiques, on distingue les granulocytes neutrophiles, éosinophiles et basophiles. Dans le sang où ils séjournent peu de temps avant de passer dans les tissus, on en compte environ 2 à…

Granulocytopénie n. f. Concentration basse des leucocytes polynucléaires ou granulocytes dans le sang circulant. Elle peut être primitive, en particulier lors de pathologies médullaires, ou secondaire à un traitement par antimitotiques.



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Gonadotrophine chorionique humaine (hCG)

Dernière modification de cette page le 12 octobre 2017


Anglais : human chorionic gonadotropin
Espagnol : gonadotropina coriónica humana
Étymologie : Grec γόνος gónos action d’engendrer, semence, germe, descendance et τρέπω trépô tourner, diriger, faire tourner, faire évoluer dans un autre sens, détourner, suffixe –ine polypeptide, grec χόριον khórion arrière-faix, membrane, enveloppe des fruits et –ικός –ikós –ique suffixe d’adjectif, dérivant d’un substantif.

n. f. Hormone glycoprotéique formée de deux sous-unités polypeptidiques, une sous-unité α, commune à toutes les gonadotrophines (LH, FSH, TSH) et une sous-unité β spécifique, comportant 145 acides aminés et reponsable de l'activité. Sécrétée par le chorion de l’embryon puis par le placenta au cours de la gestation, l'hCG induit et maintient le développement du corps jaune et sa production de progestérone au cours de la grossesse et inhibe la sécrétion de la LH et de la FSH (effet antigonadotrope). La concentration d'hCG atteint un maximum entre la 7e et la 10e semaine de grossesse puis diminue progressivement. Son élévation rapide dans le sang, après l'implantion de l’œuf, et son élimination urinaire permettent un diagnostic biologique précoce de la grossesse à partir du 24e jour du cycle par mise en évidence de l'augmentation de la sous-unité β spécifique, la β-hCG.

Le dosage sanguin de la β-hCG permet la surveillance des grossesses pathologiques, le suivi des môles hydatiformes au cours desquelles l'augmentation peut être très importante, contribue également au dépistage prénatal de la trisomie 21 (élévation anormale entre 15 et 17 semaines d'aménorrhée). L'hCG peut être sécrétée par d’autres tissus que le placenta au cours de certaines pathologies malignes (choriocarcinome testiculaire, cancer de la vessie). La β-hCG est ainsi un marqueur tumoral pour l'aide au diagnostic et le suivi des choriocarcinomes testiculaires et placentaires et de certains tératomes.



Pharmacologie - Thérapie




Des préparations de gonadotrophine chorionique d’origine placentaire (extraite de l'urine de femmes enceintes) sont utilisées en thérapeutique, par voie intramusculaire (IM), pour induire le déclenchement de l'ovulation et le développement du corps jaune, stimuler la sécrétion de progestérone et, chez l'homme, la différenciation des cellules de Leydig, cellules interstitielles du testicule.

Indications dans le traitement de différentes formes de stérilité féminine (anovulation, dysovulation), dans l’induction d’ovulation dans des protocoles de procréation médicalement assistée, dans la cryptorchidie et la stérilité masculine (déficit de la spermatogenèse). Sont également utilisées, pour les mêmes indications, des préparations de gonadotrophine humaine ménopausale (hMG, DCF), extraite de l’urine de femmes ménopausées.
De très nombreuses gonadotrophines d’origines différentes, dont des gonadotrophines produites par génie génétique, sont à la disposition des cliniciens prenant en charge les inductions de l’ovulation.