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Groupe 12:Virus : Différence entre versions

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Version du 3 juin 2016 à 09:43


Biologie - Virologie



Étymologie : latin vīrus suc, jus, humeur, venin, poison, mauvaise odeur, puanteur
n. m. Entité biologique acaryote, dont les dimensions varient de 10 à 300 nm ; est, de ce fait, invisible au microscope optique et ne peut être retenu par aucun filtre. Parasite obligatoire de cellules vivantes pour son développement in vivo et sa culture in vitro, il est, le plus souvent, pathogène et responsable de maladies appelées viroses. Un virus est constitué d’un seul acide nucléique (ARN ou ADN), ce qui le différencie d’une bactérie. Un virus utilise les constituants d’une cellule pour se multiplier. La particule d’acide nucléique ou virion, qui contient le matériel génétique, est entourée d’une coque ou capside, formée de constituants protéiniques ou capsomères, disposés géométriquement (symétrie cubique ou hélicoïdale), et douée de propriétés antigéniques. Le tout peut être entouré d’une enveloppe (péplos). Mais seul l’acide nucléique pénètre dans les cellules infectées. Il s’intègre au matériel génétique, directement (virus à ADN), ou après transcription de l’ARN en ADN (rétrovirus) et dévie le métabolisme de la cellule hôte. Celle-ci doit fabriquer des acides nucléiques et des protéines virales, lesquels forment de nouveaux virions qui sortent de la cellule et transmettront l’infection.
Les virus sont classés selon la nature de l’acide nucléique (ADN ou ARN), la disposition des capsomères, la présence ou l’absence d’enveloppe.

Virus amaril

Cf fièvre jaune.

Virus ECHO

Anglais : ECHO (Enteric cytopathogenic human orphan) virus
Espagnol : virus ECHO
Entérovirus (Picornaviridae) responsable d’affections analogues à celles que provoquent les virus Coxsackie (méningites, affections digestives et respiratoires).

Virus HAV

Anglais : hepatitis A virus
Espagnol : virus de la hepatitis A
Virus de l’hépatite A, genre Enterovirus, famille des Picornaviridae. Petit virus (28 nm de diamètre), de symétrie cubique, non enveloppé. Génome viral à ARN linéaire, monocaténaire formé de 8 000 nucléotides. Provoque une maladie infectieuse aiguë qui atteint le foie. Les réservoirs sont l’Homme et le chimpanzé.

Cf hépatite A.

Virus HBV

Anglais : hepatitis B virus
Espagnol : virus de la hepatitis B
Virus de l’hépatite B, genre Orthohepadnavirus, famille des Hepadnaviridae. En 1964, il fut découvert dans le sang d’un aborigène australien, d’où le nom initial « virus Australia ». Petit virus visible au microscope électronique (particules de Dane), sphérique (diamètre 42 nm), enveloppé, le nucléotide central ou « core » qui contient le génome est fait d’antigène HBc (c pour capside) ; celle-ci a 27 nm de diamètre, elle est entourée d’une enveloppe non membranaire formée de lipides cellulaires et de protéine virale appelée antigène HBs (s pour surface). Génome viral constitué d’un ADN particulier de petite taille (1,6 million de Dalton = 3200 paires de bases = le plus petit génome viral humain à ADN), circulaire, bicaténaire seulement sur les 3/4 environ de sa circonférence ; il comporte une chaîne longue de 3 200 nucléotides et une chaîne courte de 1 700 à 2 800 nucléotides. Le virion contient, en outre, une ADN polymérase et une protéine kinase. Ces enzymes sont responsables d’un allongement de la chaîne courte pour donner la forme circulaire et complètement bicaténaire. C’est la forme réplicative de l’ADN qui peut être transcrite en ARN messagers gouvernant la synthèse de protéines.
Le virus comporte plusieurs antigènes qui provoquent la formation d’anticorps, marqueurs de l’infection. L’antigène de surface HBs (appelé autrefois antigène Australia, cf antigène HBs) est constitué par l’enveloppe virale : il correspond à celui du virus HBV de l’hépatite B. En cas d’infection, les synthèses virales produisent un excès d’antigènes HBs qui s’autoassemblent en tubules et sphérules de 22 nm de diamètre et dépourvus de génome viral. Les particules de Dane sont très minoritaires, par rapport aux sphérules et tubules d’antigènes HBs en excès. La recherche de cet antigène HBs permet d’éliminer les donneurs de sang qui en sont porteurs et pourraient transmettre l’hépatite B. L’antigène du « core », HBc, provient de la particule de Dane après destruction de l’enveloppe ; l’antigène HBe provient également du « core ». L’antigène delta correspond à un petit virus défectif du virus B ; sa réplication exige la multiplication du virus B.

Le virus B peut se multiplier chez l’Homme et chez le chimpanzé. L’hépatite B est l’une des maladies les plus fréquentes. La proportion de la population mondiale actuellement infectée par le virus est estimée entre 4 et 7 %.
Cf hépatite B.


Virus HCV

Anglais : hepatitis C virus
Espagnol : virus de la hepatitis C
Virus de l’hépatite C, genre Arbovirus groupe B, famille des Flaviviridae. Virus de taille moyenne (50 à 60 nm de diamètre), de symétrie cubique, génome à ARN monocaténaire, linéaire, formé de plus de 10 000 nucléotides de polarité positive, contenu dans une capside protéique isocaédrique. Il présente une grande variabilité génétique : sept génotypes différents ont été identifiés.

De nos jours, l’hépatite C infecte environ 3 % de la population mondiale.
Cf hépatite C.


Virus HEV

Anglais : hepatitis E virus
Espagnol : virus de la hepatitis E
Virus de l’hépatite virale E, non encore définitivement classé (rapproché des Calicivirus) ; ce virus est de petite taille (27 à 34 nm), non enveloppé; il a été décrit pour la première fois, en 1955, au cours d’une épidémie en Inde. Génome à ARN polyadénylé, simple brin, à enroulement positif, de 7 200 daltons, évoquant l’organisation des alpha virus.

Les épidémies d’hépatite E se produisent, le plus souvent, après de fortes pluies et après les moussons, en raison de la perturbation de l’approvisionnement en eau qu’elles entraînent. Les principaux foyers se situent en Inde, en Birmanie, au Cachemire. En France, les donneurs de sang et les chasseurs présentent le plus fort taux de prévalence.
Cf hépatite E.


Virus HTLV 1

Synonyme(s) : virus T-lymphotropique humain
Anglais : human T-leukemia virus I
Espagnol : virus linfotrópico de células T humanastipo I
Virus de la leucémie T humaine; virus de la famille des Retroviridae, sous-famille des Oncovirus, à transcriptase inverse indispensable à sa réplication, formé d’un ARN s’intégrant dans le génome, sous forme d’ADN proviral. Il se caractérise par un lymphotropisme. Il existe au stade endémique (Japon, Caraïbe, Afrique tropicale...). Il se transmet par voie sanguine et sexuelle et de façon congénitale. En faible minorité (1 %), les sujets porteurs de ce virus peuvent développer une leucémie à lymphocytes T, des lymphomes ou des neuromyélopathies.

Le HTLV 1 commence à se manifester en France où le dépistage est obligatoire depuis juin 1991. Recherche des anticorps par des techniques immunoenzymatiques et par immunoprécipitation. Le nombre de personnes infectées dans le monde, par HTLV 1 et HTLV 2, est d’une vingtaine de millions.

Virus HTLV 2

Anglais : humanT-lymphotropic virus 2
Espagnol : virus linfotrópico de células T humanastipo II
Virus voisin du virus HTLV 1, d’abord isolé de cellules provenant de malades atteints de leucémie à tricholeucocytes atypiques, ainsi que d’un lymphome. Très souvent associé au HTLV 1, il prédomine dans les populations féminines, provoquant troubles moteurs et sphinctériens, alvéolites lymphocytaires, uvéites, gammapathies, lymphomes...

Le dépistage du virus HTLV 2 est obligatoire en France, depuis juillet 1991, chez les donneurs de sang. Recherche des anticorps comme pour HTLV 1.

Virus HTLV-BLV

Synonyme(s) : virus de la leucémie bovine
Anglais : bovine leukemia virus
Espagnol : virus de la leucemia bovina
Genre de la famille des Retroviridae, réunissant quatre virus lymphotropiques responsables de leucémies et lymphomes, avec de longues périodes d’incubation. Génétiquement très proches du VIH, ces virus atteignent les mammifères. Ce sont : les virus lymphotropiques vis-à-vis des lymphocytes T humains de type 1 et de type 2, le virus lymphotropique vis-à-vis des lymphocytes T de singe, le virus de la leucémie bovine.

Virus VIF

Synonyme(s) : virus de l'immunodéficience féline
Anglais : feline immune virus
Espagnol : virus de la inmunodeficiencia felina
Lentivirus à ARN, de la famille des Retroviridae dont il possède tous les caractères principaux. Il a des propriétés oncogènes et provoque leucémies, lymphomes ou sarcomes chez les félins.

Virus VIH

Anglais : human immunodeficiency virus
Espagnol : virus de la inmunodeficiencia humana
Virus responsable du SIDA , appartenant à la famille des Retroviridae, sous-famille des Lentivirus ; c’est un virus à ARN, qui, grâce à une enzyme spécifique, la transcriptase inverse, se transcrit en un ADN proviral à partir duquel s’effectue la réplication. Il existe plusieurs virus voisins : VIH 1, VIH 2 et VIH 0. Chacun contient trois gènes classiques des rétrovirus, gag, pol et env, auxquels s’ajoutent quatre gènes particuliers, vif, net, tat et rev. Chaque gène synthétise des protéines qui forment la structure du virus (p 13, 18, 24, 34, 51, 68) avec les nucléoprotéines gp 41, 110, 160 qui sont exprimées à la surface du virion. Le VIH 1 sévit dans le monde entier. Plus rare, le VIH 2 se rencontre surtout en Afrique noire ; il diffère du VIH 1 par une partie de la composition génétique. VIH 0, légèrement différent, n’est encore que rarement observé.
La transmission, à l’Homme, des VIH se fait par le sang (piqûre par aiguille souillée de sang infecté, constatée chez certains toxicomanes) ou à la suite de transfusion de sang contaminé et lors des relations sexuelles (sécrétions contaminantes). Bien qu’ayant 60 % de similitude avec le virus simien SIV, les VIH sont bien des virus différents et ne résultent pas d’une mutation de ce dernier. VIH 1 et VIH 2 devaient exister depuis longtemps, mais étaient passés inaperçus. Ils ont un tropisme pour les lymphocytes T auxiliaires (T4 ou CD4) entraînant une lymphopénie et un déficit de l’immunité cellulaire, laquelle favorise le développement d’infections opportunistes redoutables.
Bien que ces virus soient très fragiles, hors de l’organisme (l’eau de Javel les détruit rapidement) et qu’ils ne soient pas très contagieux, le pouvoir infectieux est particulièrement élevé : il suffit d’un seul virion qui, capté par un macrophage, s’y multiplie ; les virions produits envahissent alors l’ensemble de l’organisme. Il est transmis par le sang, les sécrétions vaginales, le sperme, le liquide pré-éjaculatoire ou le lait maternel.

Dépistage par deux méthodes associées de recherche des anticorps (méthodes ELISA) et, en cas de discordance, mise en œuvre d’une troisième épreuve (Western blot, RIPA...). La recherche des antigènes est plus difficile et plus onéreuse. Dépistage obligatoire pour tout donneur de sang ou d’organe ; dépistage prénuptial conseillé.
Cf syndrome d'immunodéficience acquise (SIDA).


Virus de Norwalk

Anglais : Norwalk virus
Espagnol : virus de Norwalk
Étymologie : de Norwalk, ville de l’Ohio, États-Unis, où le virus a été identifié, en 1969
Virus à ARN, très petit et dépourvu d’enveloppe, responsable de gastro-entérites aiguës épidémiques.

Virus oncogène

Cf oncovirus.

Virus ourlien

Synonyme(s) : virus des oreillons
Anglais : mumps virus
Espagnol : virus de las paperas
Virus, du genre Paramyxovirus, possèdant tous les caractères de ce groupe : ARN monocaténaire, symétrie hélicoïdale, présence d’une enveloppe. Un seul type antigénique. Il est responsable des oreillons.

Cf oreillons.

Virus parainfluenzae

Cf Paramyxoviridae.

Virus VRS

Synonyme(s) : virus respiratoire syncytial
Anglais : respiratory syncytial
Espagnol : virus sincitial respiratorio
Virus de la famille des Paramyxoviridae, genre Pneumovirus. Principal responsable de la bronchiolite du nourrisson, mais aussi de rhinites, laryngites, bronchites, pneumonies.

Cf Pneumovirus.

Virus ZIKA

Anglais : Zika virus
Espagnol : virus del Zika
Arbovirus, membre de la famille des Flaviviridae, du genre Flavivirus. C’est un virus enveloppé, d’environ 40nm de diamètre, à ARN simple brin de polarité positive. Il a été isolé en 1947, en Ouganda, chez le singe Rhésus, et en 1954, chez l'Homme, au Nigéria. Les vecteurs sont des moustiques du genre Aedes (Aedes albopictus et Aedes aegypti).
Avant 2007, seuls des cas sporadiques d’infections à virus Zika avaient été observés. A partir de 2007, des épidémies sont survenues dans différentes régions du monde [2007 (îles Yap), 2013 (Polynésie française et Pacifique Sud, 2015 (Brésil), 2016 (Amériques latine et Caraïbes)].
Les symptômes de l’infection à virus Zika apparaissent chez 20 % des personnes infectées. Ils sont, en général, relativement bénins (exanthème maculo-papuleux, fièvre modérée, conjonctivite, myalgies, arthralgies…) ; cependant, il est maintenant établi que le virus Zika peut aussi être responsable de symptômes / anomalies beaucoup plus sévères (syndrome de Guillain-Barré, microcéphalie chez les enfants nés de mère infectées pendant la grossesse, myélite).
En 2016, le diagnostic repose essentiellement sur la détection du génome viral par RT-PCR jusqu’à cinq jours après le début des symptômes. Les IgM spécifiques peuvent être mises en évidence après le cinquième jour (réactions croisées avec le virus de la dengue).