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Groupe 3:Yttrium

De acadpharm
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Anglais : yttrium
Espagnol : itrio
Étymologie : suédois yttria de Ytterby, ville suédoise où le minerai renfermant cet élément a été découvert, suffixe –ium utilisé pour créer des noms de matériaux 
n. m. [math]{}^{88,9}_{39}\mathrm{Y}[/math], élément de transition, de la 3e colonne de la classification périodique (5e période), de configuration électronique [Kr]4d15s2. Classé parmi les terres rares, l'yttrium possède 33 isotopes dont le plus stable, le 89, est utilisé dans différents domaines, notamment dans la confection de luminophores rouges pour les écrans cathodiques.

Historique : Yttria est le nom donné par A. G. Ekeberg, chimiste suédois, 1767 – 1813, à un oxyde d’yttrium découvert en 1789 par J. Gadolin, chimiste, physicien et minéralogiste suédois, 1760 – 1852, et tiré d’un minerai trouvé par C. A. Arrhenius, chimiste suédois, 1757 – 1824, près de la ville d’Ytterby en Suède ; l’élément yttrium a été isolé, en 1828, par F. Wöhler, chimiste allemand, 1800 – 1882.

Yttrium -90

L’yttrium-90 est l’isotope utilisé comme agent radiopharmaceutique en imagerie et en radiothérapie interne (émetteur de rayonnement β de 2,281 MeV), couplé à un un anticorps monoclonal (yttrium Y 90 ibritumomab tiuxétan) ou à un médicament (yttrium Y 90 - édotréotide). Sa demie-vie est de 64,1 heures.

Il est mis à disposition des services de médecine nucléaire, sous forme de chlorure d'yttrium‑90, 90YCl3, environ 1,85 GBq par flacon à la date de calibration, correspondant à 92 ng d'yttrium.