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Inducteur : Différence entre versions

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Version du 19 novembre 2015 à 11:46

Anglais : inductor
Espagnol : inductor
Étymologie : latin inductŏr celui qui introduit, qui applique sur
n. m. Se dit d'une substance, d'un mécanisme qui entraîne la production d'une réaction, le démarrage d'un processus, d'un effet. Par exemple, dans un système biologique, un agent ou une circonstance (médicaments, stress, facteurs environnementaux...) capable de déclencher une réaction déterminée ou une séquence programmée de réactions.



Chimie thérapeutique - Pharmacologie



Inducteur de l'ovulation

Anglais : ovulation inductor
Espagnol : inductor de ovulación
Substance appartenant à la classe pharmacologique des molécules dont l'effet final est d'augmenter la sécrétion de FSH et/ou de LH ou d'en mimer les effets, afin de déclencher l'ovulation et permettre la maturation folliculaire. On distingue :

1- les dérivés du triaryléthylène, en particulier le clomifène, dont la structure rappelle celle des œstrogènes et qui, en inhibant, de façon compétitive, les récepteurs œstrogéniques hypothalamo-hypophysaires, suppriment l'effet freinateur des œstrogènes, aboutissant ainsi à une stimulation de la sécrétion des gonadotrophines (gonadostimulines) hypophysaires FSH et LH.
2- les analogues de LH, lutropine alfa et choriogonadotropine alfa, protéines recombinantes, et gonadotrophine chorionique humaine extraite de l'urine de femme enceinte, qui, agissant comme la LH, déclenchent l'ovulation en se liant au récepteur LH/hCG.
3- les analogues de FSH, follitropine alfa et follitropine bêta d'origine recombinante, urofollitropine hautement purifiée à partir des urines de femmes ménopausées.
4- l'association d'analogues de FSH et de LH, follitropine alfa + lutropine alfa d'origine recombinante, ménotropine obtenue à partir de l’urine de femmes ménopausées.
5- l'acétate de gonadoréline, décapeptide de synthèse identique la gonadolibérine naturelle.