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Intradermoréaction

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Dernière modification de cette page le 02 mars 2017
Anglais : intradermal reaction
Espagnol : reacción intradérmica
Étymologie : latin intrā en dedans, dans l’intérieur, grec δέρμα dérma peau écorchée, derme, latin rĕ– de nouveau et actĭo action de faire, accomplissement d'une chose, action, acte, manifestation de l'activité
n. f. Réaction cutanée inflammatoire survenant au site de l'injection intradermique (couche profonde de la peau) d'une très petite quantité de certaines substances se comportant comme des antigènes, quand le sujet inoculé est sensibilisé à cet antigène.

La réaction à la tuberculine (de C. Mantoux, 1877 – 1947, médecin français) est une réaction d'hypersensibilité de type retardée qui se manifeste 72 heures après l'injection intradermique de tuberculine purifiée et révèle un contact préalable avec des mycobactéries tuberculeuses, dont le Bacille de Calmette et Guérin. Réaction utilisée pour mettre en évidence une réponse à la vaccination ou un contage tuberculeux. Pratiquée avec des toxines, l'intradermoréaction permet d'étudier le degré d'immunité ou de réceptivité pour les maladies qui correspondent à la toxine (exemple : réaction de Schick avec la toxine diphtérique, réaction de Dick pour les streptocoques bêta-hémolytiques). La rapidité de réponse à l'injection diffère selon l'état de sensibilité du sujet.