Lathyrisme

De Le dictionnaire
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Lanoconazole n. m. Antifongique dérivé imidazolé inhibiteur de la synthèse de lergostérol nécessaire à la construction de la paroi fongique.

Lanoline n. f. Produit obtenu par purification et raffinage du suint du mouton. Chimiquement, cest une cire, mélange desters dacides gras avec des alcools de haute masse moléculaire.

Lanostérol n. m. Triterpène comportant un noyau stérane porteur dune fonction alcool en position 3 et dune double liaison en position 8-9, de formule moléculaire CO. Intermédiaire dans la biosynthèse du cholestérol).

Lanréotide (acétate de) n. m. Dérivé naphtalénique dun octapeptide cyclique de synthèse à pont disulfure, analogue de la somatostatine proche de loctréotide, inhibant la sécrétion hypophysaire de lhormone de croissance (ou somatotropine).

Lansoprazole n. m. Dérivé du benzimidazole à fonction sulfoxyde, antiulcéreux, inhibiteur de la sécrétion gastrique par blocage de la NaInscrit à la Pharmacopée Européenne (monographie 01/2010, 2219).

Lanthanide n. m. Nom général de chacun des quinze éléments, du groupe 3 et du bloc f de la classification périodique, de numéro atomique compris entre 57 (lanthane , 4f pour ses propriétés magnétiques permettant des variations considérables de certains déplacements chimiques et simplifiant ainsi linterprétation des spectres).

Lapachone n. f. Nom désignant plus particulièrement la β-lapachone (3,4-dihydro-2,2-diméthyl-2H-naphtho[1,2-b]pyran-5,6-dione), une o-naphtoquinone isolée des lapachos, arbres de l’Amérique tropicale et subtropicale du genre Tabebuia sensu lato (Bignoniaceae) ou obtenue à partir du lapachol provenant des mêmes sources ; également reproduite par synthèse totale. Propriétés antibactériennes, antivirales, antifongiques, antiparasitaires…

Laparoscopie

Laparotomie n. f. Incision de la paroi abdominale, à but exploratoire ou thérapeutique.

Lapatinib n. m. 4-anilino-quinazoline, antinéoplasique inhibiteur des tyrosine-kinases des récepteurs EGFR (ErbB1) et HER2 (ErbB2). Il conduit à une inhibition de la croissance tumorale.

Laplace-Gauss (loi de) Loi suivie par une variable aléatoire continue répartie sur lensemble des valeurs réelles. Elle présente des propriétés qui en font une loi fréquemment suivie par des observations, doù le qualificatif de « normale ». Pour certaines observations, cest le logarithme qui suit une loi normale,…

Laque n. f. Matière colorante de type pigmentaire, insoluble à la fois dans leau et dans lhuile, obtenue à partir de colorants hydrosolubles par adsorption ou fixation sur un support inerte (tel que l’hydrate d’alumine) et insolubilisation de la molécule colorante par déplacement du sel de sodium par…

Largazole n. m. Depsipeptide macrocyclique isolé d’une cyanobactérie marine (Symploca sp.) récoltée sur des récifs de corail près de l’île de Key Largo au sud de la Floride ; également reproduit par synthèse totale. Structure complexe comportant une séquence inhabituelle constituée d’une thiazoline liée à un thiazole, ainsi…

Largeur n. f. La plus petite des deux dimensions dune surface généralement rectangulaire (par opposition à longueur) ; la plus petite dimension de la base horizontale dun objet à trois dimensions (par opposition à longueur, hauteur ou profondeur).

Laronidase n. f. Glycoprotéine utilisée, en enzymothérapie substitutive, dans le traitement de la mucopolysaccharidose I (MPS I), maladie génétique rare causée par un déficit en α-L-iduronidase, enzyme lysosomale intervenant dans la dégradation des MPS constitués de dermatane sulfate et dhéparine sulfate. On distingue trois sous-types…

Larotaxel Cf taxane.

Larotrectinib n. m. Inhibiteur puissant et sélectif des fonctions tyrosine kinases des récepteurs de la tropomyosine, TrkA, TrkB et TrkC (Tropomyosin receptor kinases). De nombreuses études suggèrent que les gènes NTRK (Neurotrophic receptor tyrosine kinase) qui codent les Trk A, B et C peuvent fusionner avec d’autres gènes…

Larva migrans cutanée (LMC)

Larva migrans viscérale (LMV)

Laryngite n. f. Inflammation aiguë ou chronique de la muqueuse du larynx (en particulier des cordes vocales) de cause virale, bactérienne ou allergique.

Laryngoscope n. m. Dispositif médical permettant dobserver la partie supérieure de la trachée et le fond du larynx, constitué dun manche et dune lame permettant lintroduction et la mise en place des sondes endotrachéales à ballonnet.

Larynx n. m. Partie des voies aériennes de nature cartilagineuse abritant les cordes vocales, située entre le pharynx et la trachée. Organe de la phonation.

Acide L-ascorbique Cf acide ascorbique.

Laser n. m. Dispositif permettant lémission dune lumière cohérente spatialement et temporellement par une cavité optique généralement constituée de deux miroirs qui réalise lamplification du rayonnement après pompage optique. La lumière émise est pratiquement monochromatique. Les longueurs donde concernent principalement linfrarouge, le visible, lultraviolet et même les rayons…

Lasmiditan n. m. Molécule de synthèse possédant une activité antimigraine, agoniste sélectif des récepteurs sérotoninergiques de type 5HT. Il agit au niveau central après avoir franchi la barrière hémato-encéphalique.

Lasso n. f. Lanière ou corde avec nœud coulant utilisé pour attraper un animal.

Latamoxef disodique n. m. Antibiotique du groupe des céphalosporines de troisième génération.

Latanoprost n. m. Antiglaucomateux, précurseur pharmacologique (prodrogue) analogue lipophile de la prostaglandine PGF, qui devient actif après hydrolyse du groupement ester en acide, lors du passage à travers la cornée. Le latanoprost est un agoniste sélectif des récepteurs FP des prostanoïdes qui abaisse la pression intraoculaire en augmentant…

Latanoprostène bunod n. m. Analogue de la prostaglandine  F2-alpha et donneur de monoxyde d’azote (NO). Ce dérivé du latanoprost exerce son effet hypotenseur par un double mécanisme : il est, dune part, métabolisé en latanoprost, connu pour améliorer l’écoulement uvéoscléral par l’augmentation de l’expression de la métalloprotéinase…

Latex n. m. Suc spécifique, généralement laiteux, de certains végétaux.


Laticifère n. m. Élément uni- ou pluricellulaire, très ramifié, anastomosé ou non, existant chez certaines familles de plantes (Euphorbiaceae, Papaveraceae, Apocynaceae, Asteraceae…). Les laticifères font partie dun appareil sécréteur comportant des cellules sécrétrices constituant le canal sécréteur et ils contiennent une émulsion appelée latex (exemple: le caoutchouc).

Laudanum n. m. Nom ancien désignant des formes galéniques à base dopium (à lorigine, macérations dopium dans du vin).

Laurier n. m. Nom commun de plusieurs plantes arbustives à feuilles persistantes, de genre et de famille différents et dont la composition chimique et les propriétés pharmacologiques sont très différentes dune espèce à lautre (source de confusion potentiellement dangereuse).

Laurier-cerise n. m. Arbuste toujours vert, Prunus lauro-cerasus, L., Rosaceae (clade des Rosidées), à feuilles alternes, coriaces et à grappes de fleurs blanches ; le fruit est une petite drupe ovoïde, rouge puis noire à maturité. Les feuilles froissées dégagent une odeur nette damande amère. La substance active…

Laurier-rose n. m. Arbuste Nerium oleander L., Apocynaceae (Astéridées-Lamiidées), à rameaux dressés portant des feuilles glabres coriaces persistantes, lancéolées, opposées ou verticillées par 3 ; les fleurs en corymbes sont roses ou blanches et les fruits sont des follicules ; il est spontané dans la région méditerranéenne et…

Laurier-sauce n. m. Petit arbre dioïque, Laurus-nobilis L., Lauraceae (Monoporées-Magnolidées) dorigine méditerranéenne, souvent cultivé comme ornemental, les feuilles sont alternes, elliptiques lancéolées, coriaces à odeur aromatique (huile essentielle).

Laurique (acide) n. m. Acide dodécanoïque : CHInscrit à la Pharmacopée Européenne (monographie 1143100).

Lauromacrogol 400 n. m. CInscrit à la Pharmacopée Européenne (monographie 01/2009, 2046).

Laurylsulfate n. m. Sulfate dalkyle utilisé sous forme de sel de sodium de formule CHNa , agent tensio-actif anionique. A la propriété de donner des paires dions assez stables, comme le DOSS, extractibles en solvants organiques avec des cations suffisamment hydrophobes, usuellement des amines protonées à longues chaînes carbonées.

Lavande n. f. Nom générique désignant des sous-arbrisseaux appartenant au genre Lavandula, Lamiaceae ex-Labiées, spontanés ou cultivés dans les régions sèches du pourtour méditerranéen (France, Espagne) et dEurope centrale (Bulgarie) ; rameaux dressés, ramifiés, portant des feuilles étroites et des fleurs petites et odorantes, groupées en épis bleu-violacé.

Lavandin Cf lavande.

Lavement n. m. Solution ou dispersion liquide introduite dans le rectum, par une canule, destinée à un usage diagnostique ou thérapeutique : évacuateur, émollient, médicamenteux, nutritif. Utilisé aussi avant les examens radiologiques et endoscopiques.

Lawrence (syndrome de) n. m. Lipodystrophie congénitale généralisée, grave et rare, par mutation du gène AGPAT2 (chr 9q34.3), transmise sur le mode autosomique récessif. Provoque, dans le type 1, une hypotrophie du tissu adipeux par raréfaction ou absence d‘adipocytes, avec insulinorésistance et diabète sucré de type 2, hyperlipémie et stéatose…

Lawsonia Cf henné.

Laxatif adj. et n. m. Qualifie ou désigne une substance qui facilite la formation et lévacuation des selles, éventuellement ramollies, sans provoquer de coliques et de troubles généraux, à la différence des purgatifs. Répartis en différents groupes : osmotiques hypoammoniémiants ou acidifiants coliques (exemples : lactulose, lactitol) ; osmotiques (exemples…

Lazaret n. m. Établissement où seffectue le contrôle sanitaire, lisolement des malades contagieux dans un port, un aéroport, une zone frontalière.

Lazaroïde n. m. Substance appartenant à une famille de 21-aminostéroïdes dépourvus dactivité glucocorticoïde, mais capteurs de radicaux libres oxygénés et inhibiteurs de la peroxydation des lipides membranaires.

LBM

L-carnitine n. f. Énantiomère naturel lévogyre de la carnitine.

LDA Sigle désignant trois processus biopharmaceutiques : libération, dissolution et absorption.

LDH

LDL

L-DOPA

Leber Theodor Gustav Karl von Leber, 1840 – 1917, ophtalmologiste allemand dont le nom est associé à différentes maladies des yeux.

Lébrikizumab n. m. Anticorps monoclonal humanisé, immunoglobuline G4-kappa, qui cible avec une haute affinité l’interleukine 13 (IL-13).Voir : Anticorps ; Immunoglobuline ; Interleukine ; Dermatite (atopique).

Lécanémab n. m. Anticorps monoclonal, immunoglobuline IgG1-κ, version humanisée d’un anticorps de souris (mAb158), qui reconnaît les protofibrilles β-amyloïdes solubles. Il prévient le dépôt d’agrégats de protofibrilles, qui contribuent au processus neurodégénératif, dans la maladie d’Alzheimer.

Lécithine

Lectine n. f. Protéine reconnaissant, avec une grande spécificité, de courtes séquences glucidiques au sein des glycoprotéines et des glycolipides. Chez les Mammifères, a un rôle de ciblage (exemple le récepteur à mannose-6-phosphate) ou de reconnaissance (exemple les sélectines).

LED

Lédipasvir n. m. Inhibiteur de la protéine non structurale NS5A du virus de l’hépatite C. Cette protéine participe à la réplication de l’ARN viral et à l’assemblage des virions.



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Lathyrisme

Dernière modification de cette page le 12 janvier 2015


Anglais : lathyrism
Espagnol : latirismo
Étymologie : Grec λάθυρος láthuros pois chiche, latin lāthỹrŏs sorte de gesse, suffixe -isme.

n. m. Intoxication provoquée directement par la consommation de pois du genre Lathyrus, auquel appartient le pois de senteur, ou par l'ingestion d'aliments contenant la farine de ces plantes. Le pois du genre Lathyrus, appelé communément gesse, est une plante fourragère de la famille des Papilionacées. De nombreuses espèces existent dans la nature Lathyrus sativus, gesse commune ou pois carré, Grass pea (anglais Khesari Dhal, espagnol Almorta), Lathyrus cicera, Lathyrus ochrus et Lathyrus clymenum.
Le lathyrisme est une maladie neurologique que l'on peut rencontrer chez l'homme, comme chez les animaux. La maladie est due à la présence, à l’intérieur des graines, d’une substance neurotoxique : l’acide β-oxalyl-L-α,β-diaminopropionique (ou ODAP) qui agit comme un analogue structural du neurotransmetteur glutamate. La consommation, en grande quantité, de ces graines ou de la farine entraîne une atteinte neurologique avec paralysie caractérisée des membres inférieurs, incapacité de se mouvoir et sensation de manque de force ou une incapacité à bouger les membres inférieurs.


La maladie a une forte prévalence en Asie du Sud-est, Bangladesh, Éthiopie, Inde et Népal, où la culture de certaines espèces de Lathyrus est encore pratiquée, en l’absence de sources alternatives. De nombreux cas ont eu lieu également en Espagne, après la guerre civile espagnole, et durant la guerre d’indépendance de l’Espagne contre les troupes de Napoléon. Cet épisode a inspiré l’un des tableaux de Francisco de Goya intitulé Gracias a la Almorta (« Merci à la farine d’Almorta »), et dépeignant les victimes du lathyrisme.
Une maladie liée au lathyrisme, appelée ostéolathyrisme a été identifiée. Elle affecte les os et les tissus conjonctifs. C’est un désordre du squelette caractérisé par des hernies, un anévrisme aortique, des exostoses, des cyphoses – scolioses du type du syndrome d’Ehlers-Danlos et d’autres déformations squelettiques, résultant apparemment d’un vieillissement défectueux du tissu conjonctif. La cause de la maladie est attribuée à une toxine, le β-aminopropionitrile (BAPN), qui inhibe l’enzyme lysyl-oxydase, contenant du cuivre et responsable de l’intercroisement du procollagène et de la proélastine. Le BAPN est également un produit métabolique d’un composé présent dans les germinations de
Lathyrus, pois et lentilles.