Leptospirose

De Le dictionnaire
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Laurique (acide) ←

Légumineuse Ancien nom de la famille des Fabaceae constituée de très nombreuses espèces et aujourdhui composée de quatre sous-familles dont les Cesalpinioïdeae, les Mimosoïdeae et les Faboïdeae ex Papilionaceae.

Léiomyome n. m. Tumeur bénigne de cellules du tissu musculaire lisse affectant le plus souvent le muscle utérin, lappareil digestif, la vessie, rarement la peau.

Léiomyosarcome n. m. Tumeur maligne de cellules du tissu musculaire lisse affectant le plus souvent la vessie, la prostate, lutérus ou lappareil digestif.

Leishmania Genre de la famille des Trypanosomatidae (Protozoaires flagellés) à taxinomie imparfaite. Généralement divisé en deux sous-genres : le sous-genre Leishmania dont 6 principaux complexes (L. donovani, L. tropica, L. major, L. aethiopica, L. mexicana, L. infantum) et le sous-genre Viannia avec 7 principaux complexes…

Leishmaniose n. f. Maladie provoquée par la piqûre dun phlébotome vecteur qui inocule des Leishmania. Le parasite colonise les macrophages (réticulo-endothéliose). Le patient peut présenter des épisodes fébriles, une faiblesse généralisée, des céphalées avec vertiges et diarrhées. LOMS estime quil y a environ 1 million de nouveaux cas…

Lemborexant n. m. Molécule de synthèse, antagoniste mixte des récepteurs de l’orexine 1 (ROX1) et lorexine 2 (ROX2), capable de franchir la barrière hématoencéphalique. Ces récepteurs sont couplés aux protéines G de type Gq/11. ROX1 a une plus forte affinité pour l’orexine tandis que ROX2 a une affinité…

Lemon-grass

Lénacapavir n. m. Petite molécule de synthèse qui est un inhibiteur sélectif de la fonction de la capside du virus responsable du syndrome d’immunodéficience acquise (SIDA) de type 1 (VIH-1), en se liant directement sur l’interface entre les sous-unités de la protéine de capside (CA). Il inhibe la…

Lénalidomide n. m. Dérivé racémique apparenté au thalidomide présentant des modulations structurales visant à limiter les effets de somnolence, de neuropathie et de tératogénicité du composé parent. Bien que le mécanisme daction soit encore mal connu, le lénalidomide présenterait des effets immunomodulateurs (inhibition de la production de TNF-α…

Léniolisib n. m. Petite molécule de synthèse, qui est un inhibiteur spécifique de la kinase de la protéine phosphoinositide-3 (PI3K-δ).Voir : Inhibiteur ; Kinase ; Phosphoinositide ; Cycle (cellulaire) ; Variant ; Phosphatidylinositol.

Lénograstim n. m. Glycoprotéine recombinée identique à la forme recombinante du facteur de croissance hématopoïétique spécifique de la lignée granulocytaire (rHuG-CSF, recombinant Human Granulocyte Colony Stimulating Factor). Cytokine qui stimule la formation des précurseurs des polynucléaires neutrophiles.

Lénograstime Cf lénograstim.

Lente n. f. Œuf du pou (0,8 mm), fortement adhérent aux poils et cheveux par une sécrétion, la spumaline. Les lentes vivantes sont des œufs de couleur blanc-grisâtre, les lentes mortes sont plus blanches et desséchées.

Lentiginose n. f. Dermatose par augmentation du taux de mélanocytes dans la couche basale de lépiderme, caractérisée cliniquement par des lentigines.

Lentigo n. m. Tache cutanée anormale, pigmentaire, non surélevée et bien circonscrite de couleur brunâtre par dépôts de mélanine. Au pluriel, des lentigines.

Lentille n. f. Graine dune plante de la famille des Fabeacae et tout objet ayant cette forme.

Lentin

Lentinane n. m. Polysaccharide homogène extrait d’un champignon basidiomycète, le lentin du chêne, largement connu sous son nom japonais shiitaké, Lentinula edodes (Berk.) Pegler. Glucane de masse moléculaire élevée (environ 500 000), formé d’une chaîne principale constituée de glucoses à liaisons β-(1→3) dont certains sont substitués par des…

Lentisque n. m. Arbre au mastic, arbre toujours vert de la région méditerranéenne, Pistacia lentiscus L., Anacardiaceae. Plante dioïque, apétale dont les feuilles portent des folioles ovales ou elliptiques paripennées ; le fruit est une petite drupe rouge, puis noire. Par incision du tronc, on obtient la sécrétion…

Lentivirus Genre viral de la famille des Retroviridae caractérisant des « virus lents » cytopathogènes, définis par un développement lent et progressif des maladies provoquées. Virus à ARN monocaténaire, enveloppés, possédant une transcriptase inverse. Comprend essentiellement les virus de limmunodéficience humaine de types 1 et 2…

Lenvatinib n. m. Inhibiteur de tyrosine kinases multiples, notamment reliées aux récepteurs de facteurs de croissance endothéliale vasculaire de type 2 (VEGFR2, vascular endothelial growth factor 2) et de type 3 (VEGFR3, vascular endothelial growth factor 3), au récepteur du facteur de croissance fibroblastique (FGFR, fibroblast growth factor…

Lépirudine n. f. Anticoagulant isolé, à lorigine, de la salive de sangsue (Hirudo medicinalis) ; le gène de lhirudine a été séquencé et est maintenant exprimé dans Saccharomyces cerevisiae conduisant à une hirudine recombinante de 65 acides aminés différant de la protéine native au niveau des acides aminés…

Leporipoxvirus Genre de virus de la famille des Poxviridae responsable : 1- de la myxomatose du lapin ; 2- de la fibromatose du lapin, du lièvre et de lécureuil.

Lèpre n. f. Maladie infectieuse d’étiologie bactérienne due à Mycobacterium leprae ou bacille de Hansen. La lèpre humaine est une affection peu contagieuse, généralisée, chronique et d’évolution lente associée à un tropisme cutané et nerveux. Elle est transmise par des gouttelettes d’origine buccale ou nasale, lors de contacts…

Lépreux adj. et n. m. Qui est atteint de la lèpre.

Lépromine Cf test à la lépromine.

Leptine n. f. Hormone peptidique sécrétée par les adipocytes, agissant sur des récepteurs spécifiques localisés dans le noyau arqué de lhypothalamus en freinant le comportement alimentaire, doù sa qualification dhormone de la satiété en opposition aux ghrélines.

Leptocurare n. m. Curarisant dont la molécule est longue et flexible.

Leptospira Genre bactérien de la famille des Leptospiraceae et appartenant à lordre des Spirochaetales. La classification traditionnelle sépare lespèce L. biflexa, bactérie aquicole saprophyte non pathogène et lespèce Leptospira interrogans, pathogène agent de la leptospirose. Actuellement, par hybridation de lADN, sont distinguées au moins 19 espèces…

Leptospiraceae Famille de Spirochètes mobiles, à Gram négatif, de forme hélicoïdale, aérobies, responsables de zoonoses répandues dans le monde entier, atteignant les rongeurs et les animaux domestiques.


Lercanidipine (chlorhydrate de) n. f. Antihypertenseur antagoniste calcique de la famille des dihydropyridines. Bloque sélectivement les canaux calciques voltage-dépendants de type L. Son action antihypertensive est liée à un effet relaxant direct sur les muscles vasculaires lisses. Lisomère S est le plus actif, mais cest le racémique qui est utilisé.

Lesch-Nyhan (maladie de)

Lésinurad n. m. Composé uricosurique de synthèse agissant par inhibition du transporteur membranaire du tubule rénal proximal, lURAT1 (Urate anion exchanger 1), entraînant une diminution de la réabsorption rénale de lacide urique et une augmentation de son excrétion urinaire.

Lésion n. f. Altération anatomique et histologique ; peut être due à un traumatisme, à laction dun virus, dune bactérie, dun parasite, à une intoxication (alcool, tabac, héroïne...), au dysfonctionnement dun organe.

Létal adj. Qui entraîne la mort (pathologie létale, gène létal, dose létale).

Létalité n. f. Risque potentiel qu’ont les personnes souffrant d’une affection donnée (maladie, blessure, lésion...) d’en mourir. En épidémiologie, ce risque est mesuré par le taux de létalité qui est la proportion de sujets décédés par rapport au nombre de cas.

Létermovir n. m. Antiviral, dérivé des 3,4-dihydroquinazolines, appartenant à la nouvelle classe des inhibiteurs interagissant spécifiquement avec des protéines du complexe terminase du cytomégalovirus (CMV). Ces protéines, pUL56 et pUL89, sont essentielles pour le clivage de l’ADN viral et son empaquetage dans les virions nouvellement formés.…

LétibotulinumtoxineA n. f. Complexe protéique purifié de neurotoxine botulique de type A, produit par fermentation de la souche de Clostridium botulinum CBFC26. Voir : AbobotulinumtoxineA ; IncobotulinumtoxineA ; OnabotulinumtoxineA.

Létostéine n. f. Dérivé de la cystéine, cyclisé en un composé à noyau thiazolidine.

Létrozole n. m. Inhibiteur non stéroïdien de laromatase agissant en se liant de façon compétitive à la fraction hème du complexe cytochrome P450–aromatase. Il prévient ainsi la conversion de landrostènedione, principalement en estrone et estradiol.Inscrit à la Pharmacopée Européenne (monographie 01/2008, 2334).

Leucaphérèse n. f.

Leucémie n. f. Nom générique pour des hémopathies malignes caractérisées par une prolifération anarchique des leucocytes et de leurs précurseurs dans les organes hématopoïétiques et, éventuellement, dans le sang. Le premier signe dalerte est souvent révélé par un hémogramme anormal. On distingue les leucémies aiguës (surtout lymphoblastiques et…

Leucine (Leu, L) n. f. Acide aminé ramifié, cétogénique indispensable chez lHomme.

Leucinose n. f. Maladie métabolique héréditaire par mutation des gènes BCKDHA (chr 19q13.1-13.2), BCKDHB (chr 6p22-21) ou DBT (chr 1p31) codant pour les sous-unités E1α, E1β, et E2 de la décarboxylase α-céto-acide. Transmise sur le mode autosomique récessif, le déficit bloque le métabolisme du céto-analogue dacides aminés ramifiés…

Leucoanthocyane n. m. Nom ancien pour proanthocyanidol.

Leucoblaste n. m. Cellule jeune hématopoïétique qui désigne aussi bien une cellule myéloïde, cest-à-dire un myéloblaste, quune cellule lymphoïde, cest-à-dire un lymphoblaste.

Leucocianidol n. m. Nom désignant un des isomères du 3,4,5,7,3’,4’-hexahydroxyflavane, d’origine naturelle ou hémisynthétique. Propriétés veinotoniques et vasculoprotectrices ; augmente la résistance des vaisseaux et diminue leur perméabilité (propriétés classiquement désignées par vitaminiques P).

Leucocyte n. m. Cellule produite par la moelle osseuse, principalement présente dans le sang mais aussi dans les organes lymphoïdes (lymphocytes dans les ganglions, dans la rate). La durée de vie des leucocytes dans le sang est de quelques jours en moyenne. Ils interviennent dans la défense…

Leucocytose

Leucodérivé n. m. Nom utilisé dans la chimie des colorants pour désigner un composé incolore. La perte de coloration dun composé initialement coloré se produit lorsque le groupement chromophore est réduit, ce qui diminue la conjugaison des doubles liaisons responsables de la coloration initiale.

Leucodermie n. f. Hypopigmentation ou apygmentation de zones de lépiderme par déficit ou absence de mélanine. Elle peut être congénitale, comme dans lalbinisme, ou acquise, par exemple dans la lèpre, le psoriasis, la syphilis, le vitiligo ou le tissu cicatriciel dune plaie.

Leucodystrophie n. f. Terme générique désignant une famille de neuropathies dégénératives héréditaires caractérisées par la démyélinisation de la substance blanche du cerveau, suite à une anomalie du catabolisme de certains lipides complexes. Il existe des formes autosomiques ou liées à lX, récessives ou dominantes se déclarant chez lenfant…

Leucoencéphalite n. f. Affection neurodégénérative par démyélinisation de territoires de la substance blanche de lun des hémisphères de lencéphale ou du cervelet. La symptomatologie clinique affecte la région innervée par le territoire cérébral atteint, avec troubles moteurs, sensitifs et psychiques.

Leuconostoc Genre bactérien de la famille des Streptococcaceae. Cocci sphériques ou lenticulaires à Gram positif, immobiles, non sporulés, associés par deux ou en courtes chaînettes. Culture sur milieu glucosé avec dégagement gazeux par différence avec les autres bactéries de la famille. Bactéries lactiques opportunistes, rarement rencontrées…

Leucopénie n. f. Diminution du nombre des leucocytes sanguins circulants en dessous de 4 G/L, soit en dessous de 4000/µL.

Leucopoïèse n. f. Formation des leucocytes dans la moelle osseuse.

Leucorrhée n. f. Élimination physiologique, par la vulve, de sécrétions du vagin et/ou du col utérin. Fluides, blanchâtres, indolores, leur volume varie selon la période du cycle menstruel. Chez la femme enceinte, les modifications de lambiance hormonale augmentent la glaire cervicale et la desquamation de la muqueuse vaginale.

Leucose n. f. Prolifération leucocytaire. Terme désuet en pathologie humaine, remplacé par leucémie. Employé en médecine vétérinaire (leucose des mammifères) pour désigner les proliférations tumorales des tissus producteurs des leucocytes, fréquentes surtout chez le chien, les bovins et certains oiseaux.

Leucostase n. f. Accumulation, au niveau des capillaires pulmonaires et cérébraux, de cellules blastiques leucémiques dont ladhérence augmentée et la faible déformabilité entraînent une hyperviscosité sanguine, en cas de forte hyperleucocytose. Se manifeste par une détresse respiratoire daggravation rapide, avec hypoxémie sévère.

Leucotriène (LT) n. m. Nom de composés lipidiques de la famille des éicosanoïdes possédant 3 à 5 doubles liaisons, initialement isolés dans les leucocytes. Ils sont synthétisés, sous laction de lipo-oxygénases et de leucotriènes synthétases, à partir de différents acides gras polyinsaturés des phospholipides membranaires et, en particulier,…



→ Lewy (corps de)

Leptospirose

Dernière modification de cette page le 19 janvier 2016


Anglais : leptospirosis
Espagnol : leptospirosis
Étymologie : Grec λεπτός leptós littéralement dépouillé de pellicule, pour un grain, d'où mince, fin, menu et σπείρα speíra ou σπεῖρα speîra enroulement, spirale, repli d'un serpent, tout objet enroulé, entortillé, suffixe -ose maladie.

n. f. Nom générique pour des zoonoses infectieuses à caractère épidémique, professionnelles ou associées aux loisirs en milieu aquatique, dues à des bactéries à Gram négatif, du genre Leptospira, présentes dans des eaux polluées. Contagion humaine en période estivo-automnale par contact avec l’eau contaminée et pénétration du spirochète par de petites plaies de la peau, des muqueuses rhino-pharyngées ou conjonctivales ou lors d’un contact avec un animal infecté (chien, bovin). Le spirochète contamine l’eau lors du rejet des urines par le rongeur infecté. La maladie revêt différents aspects selon le sérogroupe impliqué, la charge bactérienne et l'état immunitaire du patient. Parmi les sérogroupes les plus fréquents en France, L. icterohaemorrhagiae est responsable d'une atteinte hépatorénale grave pouvant être associée à une atteinte méningée et entraîner un décès (leptospirose ictéro-hémorragique). Les principaux sérogroupes retrouvés sont Canicola, Grippotyphosa, Pomona et Australis.

Diagnostic biologique spécifique par isolement de la bactérie en culture à partir du sang, de l'urine ou du LCR ou par inoculation à l'animal. Recherche des anticorps à partir du 8e jour par réaction d'agglutination-lyse de Martin et Pettit, réservée à des laboratoires hautement spécialisés, pour la détermination du sérogroupe et du sérovar ; agglutination sur lame ; hémagglutination ; amplification génique par PCR. Traitement par antibiotiques (pénicilline G, cyclines, ceftriaxone pendant 7 à 10 jours). Prophylaxie recommandée par vaccination (vaccin tué) chez les sujets à risque. Maladie professionnelle à déclaration obligatoire.