Lupus

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Lotilaner n. m. Petite molécule de synthèse, énantiomère pur appartenant à la classe des isoxazolines, qui est un inhibiteur puissant des canaux chlorures des récepteurs de l’acide gamma-aminobutyrique (GABA).Voir : Énantiomère ; Inhibiteur ; Acarien ; Saprophyte ; Demodex ; Blépharite

Lotion n. f. Solution aqueuse, alcoolisée ou non ayant des propriétés bien définies, utilisée surtout en cosmétologie.

Lotus n. m. Lotus sacré Nelumbo nucifera Gaertn. Nelumbonaceae, présent dans les eaux de lAsie tempérée et chaude, souvent près des temples bouddhistes et brahmanes. Espèce aquatique munie de limbes orbiculaires vert-bleu et de fleurs roses ou violettes ; le réceptacle accrescent devient, après fructification, une sorte de…

Lovastatine n. f. Substance dorigine naturelle issue de la voie biogénétique des polyacétates, produite par fermentation de souches de champignons ascomycètes (Aspergillus terreus Thom et Monascus ruber Tiegh., Monascaceae). Fait partie de la classe des statines dont elle a été le premier représentant utilisé en thérapeutique comme normolipémiant…

Lovotibéglogène autotemcel (lovo-cel) n. m. Thérapie génique [1] qui est basée sur l’utilisation de cellules souches [2] hématopoïétiques (CSH) CD34Q empêche la polymérisation de l’hémoglobine S, caractéristique de la drépanocytose.

Loxapine (succinate de) n. f. Neuroleptique du groupe des dibenzo-oxazépines.

LPPR

LPS

LSD n. m. Substance hémisynthétique obtenue par amidification de l’acide lysergique. Puissant hallucinogène, psychodysleptique interférant avec différents neuromédiateurs (surtout la sérotonine), il entraîne des troubles de la perception (formes, couleurs, sons, temps), de lhumeur et de la pensée (dépersonnalisation) ; provoque également mydriase, tachycardie, nausées, tremblements... Induisant une…

L-série n. f. Appellation dérivée de la convention de Fischer – Rosanoff qui désigne, à lorigine, lensemble des oses pouvant être synthétisés par des réactions de Killiani – Fischer à partir du glycéraldéhyde lévogyre, qui devient alors le L-glycéraldéhyde. Lappartenance à la série L ne préjuge en rien…

LT

Lubiprostone n. f. Acide gras bicyclique dérivé de la prostaglandine E et à nouveau mécanisme daction : elle agit localement au niveau du tractus gastro-intestinal en activant les canaux ions chlorures de la surface apicale de lépithélium et conduit à la sécrétion de fluide intestinal riche en chlorures…

Lubrifiant adj. et n. m. Substance qui réduit les frictions, qui facilite le glissement et lécoulement.

Lucinactant n. m. Surfactant en suspension associant 4 composés : le peptide sinapultide (KL4 acétate), le 1,2-dipalmitoyl-sn-glycéro-3-phosphocholine, le 1-palmitoyl-2-oléoyl-sn-glycéro-3-phosphoglycérol (sous forme de sel de sodium) et lacide palmitique. Il mime la protéine‑B du surfactant humain (SB‑P,human surfactant protein-B).

Luer lock n. m. Connexion verrouillable.

Lufénurone n. f. Ectoparasiticide de type benzoylphénylurée à propriété inhibitrice de la synthèse de la chitine présente, par exemple, au niveau de lenveloppe des œufs et de la cuticule de lexosquelette des puces.Inscrit à la Pharmacopée Européenne (monographie 01/2011, 2177).

Lugol (solution de)

Luliconazole n. f. Antifongique, dérivé imidazolé de configuration R (le dérivé S est inactif) apparenté au lanoconazole, mais celui-ci a été autorisé comme racémique. Il sagit dun inhibiteur de la stérol 14α-déméthylase avec, comme conséquence, linhibition de la synthèse de lergostérol nécessaire à la construction de la paroi…

Lumacaftor n. m. Molécule de synthèse dite "correcteur" visant à augmenter la quantité de protéine CFTR présente au pôle apical des cellules épithéliales. Le lumacaftor empêche lélimination des protéines CFTR défectueuses dans la cellule, corrige leur repliement et aide à leur transport intracellulaire jusquau pôle apical.

Lumasiran n. m. Petit ARN interférent de synthèse, homoduplex d’acide ribonucléique court (siRNA, short interfering RNA), dont la séquence nucléotidique d’un des deux brins (antisens) a été choisie pour bloquer l’expression du gène HAO1 (hydroxyacid oxidase 1) qui code la glycolate oxydase, ou (S)-2-hydroxy-acide oxydase. Dans le foie, cette oxydoréductase…

Lumatépérone Molécule de synthèse qui module sélectivement et simultanément la sérotonine (antagoniste puissant du récepteur de la sérotonine de type 5-HT2A), la dopamine (agoniste partiel des D2 présynaptiques et antagoniste des récepteurs D2 postsynaptiques) et le glutamate (activateur indirect des récepteurs de type NMDA…

Lumbago n. m. Lombalgie aiguë de début brutal à loccasion dun effort de soulèvement de poids associé à une torsion du tronc. En même temps quune sensation de craquement apparaît une douleur violente dans la région lombo-sacrée, empêchant tout mouvement, exacerbée par la toux et léternuement. Il est…

Luméfantrine n. f. Antipaludique exerçant une activité au niveau de la vacuole digestive du parasite en interférant avec la polymérisation de lhème en pigment hémozoïne non toxique. Lhème libre, produit de dégradation de lhémoglobine, est toxique pour le plasmodium. Elle a une demi-vie de 4 à 6 jours et…

Lumen n. m. Unité de flux lumineux correspondant au flux envoyé par une source ponctuelle isotrope ayant une intensité dune candela à lintérieur dun angle solide dun stéradian. Symbole : Im.

Lumière et Chevrotier (formule de)

Luminescence n. f. Phénomène physique se traduisant par lémission spontanée de photons par des molécules nétant pas en équilibre thermique avec lenvironnement et qui sont le siège de transitions électroniques, après quelles ont été portées à un état dénergie supérieure dit « état excité », en particulier par…

Lumiracoxib n. m. Anti-inflammatoire non stéroïdien structuralement apparenté au diclofénac, mais avec des propriétés dinhibition sélective de la cyclooxygènase-2 (COX-2).

Lunette n. f. Instrument formé de lentilles disposées dans un tube, destiné à observer un objet éloigné et généralement à le grossir.

Lupin n. m. Nom dun genre de plantes (Lupinus) de la famille des Fabaceae, ou légumineuses, regroupant de très nombreuses espèces annuelles ou vivaces, herbacées ou ligneuses, de lAncien et du Nouveau Monde. Se caractérisent notamment par la richesse de leurs graines en protéines (jusquà 50 %), mais…

Lupulin n. m. Poudre jaune-brun rougeâtre à odeur forte et saveur amère. Obtenu par battage des cônes de houblon ; contient des principes amers cétoniques : lupulone, humulone.


Lurasidone (chlorhydrate de) n. f. Antipsychotique, antagoniste des récepteurs D.

Lurbinectédine n. f. Alcaloïde analogue de la trabectédine dont la structure se distingue de celle de la trabectédine par la présence d’une tétrahydro-β-carboline à la place d’une tétrahydroisoquinoléine. Isolée en faible quantité d’un tunicier marin, l’ascidie des mangroves Ecteinascidia turbinata Herdman, la lurbinectédine est produite industriellement par hémisynthèse…

Lurtotécan

Lusitrope adj. Qui améliore la vitesse de relaxation du myocarde. Exemple : les catécholamines sont des substances lusitropes positives.

Luspatercept n. m. Protéine de fusion recombinante soluble, composée d’une fraction modifiée du domaine extracellulaire du récepteur de l’activine de type IIB (ActRIIB, Activin receptor type IIB), liée au domaine Fc d’une immunoglobuline IgG1 humaine. Elle agit comme un piège pour les ligands de la superfamille des…

Lusutrombopag n. m. Agoniste nonpeptidique du récepteur de la thrombopoïétine (TPOR, thrombopoietin receptor), facteur de croissance contrôlant la mégacaryocytopoïèse et, donc, la production des plaquettes sanguines (thrombocytes). Il se lie au domaine transmembranaire à un site différent de la thrombopoïétine.

Lutécium (177Lu) octréotate n. m. Composé radiopharmaceutique présentant une haute affinité pour les récepteurs de la somatostatine de sous-type 2 (Sst2). Ces récepteurs sont surexprimés à la surface des cellules tumorales de 80 % des tumeurs neuroendocrines gastroentéropancréatiques, les TNE-GEP (ou GEP-NET, Gastroenteropancreatic neuroendocrine tumors).), ce radionucléide…

Lutécium (117Lu) vipivotide tétraxétane n. m. Médicament radiopharmaceutique, la molécule a trois composantes : 1- le pharmacophore glutamate - urée – lysine qui cible l’antigène membranaire spécifique de la prostate (PSMA, glycoprotéine transmembranaire de type II) ; 2- le chélateur, l’acide dodécane tétraacétique (DOTA, dodecane tatraacetic acid) et un coupleur reliant ces…

Lutéine n. f. Caroténoïde de couleur jaune à rouge orangé (selon la concentration), de la famille des xanthophylles, présent dans des fruits, des légumes (maïs, carottes, épinards), le jaune d’œuf ; extrait des fleurs de la rose d’Inde (Tagetes erecta L., Asteraceae ex-Composées). Elle est également présente dans…

Lutéome n. m. Tumeur du stroma lutéal des ovaires ou hyperplasie kystique au cours dune grossesse provoquant hyperandrogénie clinique et hypertestostéronémie, avec virilisation de la mère. Il disparaît généralement spontanément après la délivrance.

Lutéotrophique adj. Qualifie une propriété de lhormone lutéotrophique ou lutéotrophine.

Lutropine alfa n. f. Hormone lutéinisante (LH) recombinante, gonadotrophine.

Lutz-Lewandowsky (syndrome de) n. m. Dermatose héréditaire par mutation des gènes EVER1 et EVER2 (chr 17q25) transmise sur le mode autosomique récessif. De prévalence rare, elle provoque une susceptibilité anormale du revêtement cutané aux infections à Papillomavirus avec risque de carcinome de la peau.

Lutz (maladie de) n. f.

Lux n. m. Unité d’éclairement (symbole : lx) équivalent à l’éclairement d’une surface qui reçoit normalement et d’une manière uniforme un flux lumineux de un lumen (lm) par mètre carré : 1 lx = 1 lm / m.

Luxation n. f. Déplacement permanent ou temporaire de deux surfaces articulaires qui ont perdu plus ou moins complètement leurs rapports respectifs normaux et qui, associé aux lésions des ligaments déchirés ou étirés, provoque une incapacité fonctionnelle variable. Elle peut être totale ou partielle, dorigine congénitale ou traumatique.

Luzerne n. f. Herbacée vivace (Medicago sativa L., Fabaceae ex-Légumineuses) dont les tiges aériennes portent des feuilles trifoliolées dentées et des grappes de fleurs violettes ; le fruit est une gousse enroulée en spirale. Plante fourragère largement cultivée dans toutes les contrées à climat tempéré (plusieurs cultivars), principalement…

Lyase n. f. Famille denzymes catalysant la rupture de différentes liaisons chimiques par un mécanisme autre que lhydrolyse ou loxydation, par exemple les décarboxylases.

Lyciet

Lycopène n. m. Caroténoïde de couleur rouge, linéaire, non oxygéné, liposoluble, polyinsaturé (13 doubles liaisons dont 11 conjuguées), existant très majoritairement à l’état naturel dans une configuration tout-trans (E-lycopène) ; présent en quantité abondante dans de nombreux fruits et légumes, en particulier tomate (Solanum lycopersicum L., d’où son…

Lycoperdonose n. f. Pneumopathie par inhalation de spores de vesse-de-loup ou autre lycoperdon.

Lycopode n. m. Nom générique désignant des Ptéridophytes de la famille des Lycopodiaceae, en particulier le lycopode en massue Lycopodium clavatum L. (lycopode officinal, nom vernaculaire patte de loup, anglais wolf’s-foot clubmoss espagnol licopodio). Petite plante vivace des lieux humides et ombragés à rameaux sporangifères dressés. Poudre…

Lyell, Stevens-Johnson (syndromes de) n. m. Dermatose allergique médicamenteuse cutanée débutant brutalement par des placards érythémateux douloureux sur lesquels apparaissent rapidement des bulles. Cest la forme majeure des toxidermies bulleuses dévolution foudroyante, provoquant un décollement massif de lépiderme et donnant au malade laspect dun grand brûlé. Évolution grave, fréquemment mortelle (troubles…

Lymécycline n. f. Antibiotique antibactérien de la classe des cyclines préparé par hémisynthèse à partir de la tétracycline (transformation de la fonction amide primaire en amide secondaire par alkylation avec un dérivé de la L-lysine).Inscrite à la Pharmacopée Européenne (monographie 04/2008, 1654).

Lyme (maladie de) Arthrite récidivante touchant les principales articulations et due à des bactéries appartenant au complexe Borrelia burgdorferi sensu lato. Ces spirochètes sont inoculés par la morsure de tiques du genre Ixodes. Onze espèces de Borrelia, à travers le monde, sont comprises dans le complexe B. burgdorferi…

Lymphadénite n. f. Inflammation aiguë ou chronique de ganglions lymphatiques par infection bactérienne, virale, parasitaire ou tuberculeuse.

Lymphadénome n. m. Tuméfaction bénigne dun ou plusieurs ganglions lymphatiques.

Lymphagogue adj. et n. m. Qualifie ou désigne une substance qui favorise la production et/ou la circulation du liquide lymphatique.

Lymphangiectasie n. f. Dilatation localisée en amont de lobstruction dun vaisseau ou dun ganglion lymphatique.

Lymphangiome n. m. Tumeur kystique rare, bénigne du système lymphatique. Peut correspondre à :2- une malformation lymphatique microkystique, tumeur kystique tissulaire infiltrante, formant placard infiltré et parsemé de vésicules claires ou hématiques en surface. Les deux formes sont cutanées et/ou muqueuses et étendues. Les formes viscérales sont rares.…



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Lupus

Dernière modification de cette page le 29 janvier 2021


Anglais : lupus
Espagnol : lupus
Étymologie : Latin lŭpus loup, espèce de poisson, croc, grappin, le houblon.

n. m. Maladie auto-immune chronique, de la famille des connectivites, dont la forme classique la plus communément décrite est le lupus érythémateux disséminé ou lupus érythémateux systémique.


Lupus érythémateux disséminé (LED)

Synonyme(s) : lupus érythémateux systémique (LES) , lupus érythémateux aigu disséminé (LEAD)
Anglais : systemic lupus erythematosus (SLE)
Espagnol : lupus eritematoso disperso

Lupus le plus fréquent, maladie auto-immune non spécifique d'organe, associant des manifestations cliniques très polymorphes et des anomalies biologiques plus ou moins spécifiques : anticorps anti-ADN natif ou anti-sérum, anti-leucocytaire, anti-plaquettaire, anti-phospholipides et anti-tissulaire. Des déficits en plusieurs facteurs du système du complément (C1q, C4, C2) ont été identifiés. Prévalence entre 15 et 50 cas pour 100 000 habitants, prédominante chez la femme (66 à 90 %) en période d'activité génitale (80 %). Apparition des symptômes entre 20 et 30 ans en général. Rôle important des hormones féminines, le LED étant aggravé par les grossesses, les traitements œstrogéniques ou inducteurs d'ovulation. Parmi les facteurs favorisant, l'exposition au soleil. Incidence majorée chez les non-Caucasiens. Rôle aussi de facteurs génétiques, maladie familiale dans 4 à 10 % des cas. Évolution par poussées successives imprévisibles, entrecoupées de phases de rémission plus ou moins complètes. Expression clinique très variable avec certaines formes bénignes se limitant à une atteinte articulaire et cutanée (érythème facial typique en <aile de papillon> ou <masque lupique>, d'autres se compliquant de diverses atteintes viscérales graves (cardiaques, rénales, abdominales, vasculaires, neurologiques, psychiatriques, hématologiques) nécessitant un traitement intensif. Survie de 90 % à 10 ans. Existence de formes chroniques, aiguës et subaigües.

Traitement curatif adapté en fonction de la gravité de la maladie : anti-inflammatoires non stéroïdiens en association avec l'hydroxychloroquine (formes mineures, cutanées ou articulaires), corticothérapie (formes viscérales), azathioprine ou cyclophosphamide (formes graves corticodépendantes ou corticorésistantes). Des lupus peuvent être induits par des médicaments, par exemple antiépileptiques, quinidine, bêtabloquants, certains antibiotiques, L-dopa, les anticorps monoclonaux thérapeutiques.