A - B - C - D - E - F - G - H - I - J - K - L - M - N - O - P - Q - R - S - T - U - V - W - X - Y - Z - Autres

Lutéine

De acadpharm
Révision datée du 28 mars 2017 à 19:01 par Automate-maintenance (discussion | contributions) (Mise à jour date de révision)
(diff) ← Version précédente | Voir la version actuelle (diff) | Version suivante → (diff)
Sauter à la navigation Sauter à la recherche
Dernière modification de cette page le 28 mars 2017


Biochimie - Pharmacognosie



Lutéine.

Anglais : lutein
Espagnol : luteina
Étymologie : latin lūtĕus jaune rougeâtre, suffixe -ine
n. f. Caroténoïde de couleur jaune à rouge orangé (selon la concentration), de la famille des xanthophylles, présent dans des fruits, des légumes (maïs, carottes, épinards), le jaune d’œuf ; extrait des fleurs de la rose d’Inde (Tagetes erecta L., Asteraceae ex-Composées). Elle est également présente dans le corps jaune formé dans la seconde partie du cycle de l'ovaire, la phase lutéale ; elle est responsable de sa teinte jaune pâle (phénomène de lutéinisation).
Sa source est exclusivement alimentaire chez l’Homme qui ne peut pas la synthétiser. Elle se concentre dans la rétine où elle est, avec son isomère la zéaxanthine, un constituant du pigment maculaire ; rôle protecteur de la macula par son activité antioxydante et comme filtre de radiations lumineuses agressives pour l’œil. Allégations, réfutées par des études contrôlées aux États-Unis et en Europe, selon lesquelles sa consommation permettrait de prévenir la dégénérescence maculaire liée à l’âge (DMLA).

Utilisation de la lutéine (E161b(i)) comme additif alimentaire (colorant). Large diffusion de la lutéine, associée à la zéaxanthine, dans des compléments alimentaires réputés intervenir dans la prévention de la DMLA et de la cataracte sénile. Ils sont soupçonnés d’être impliqués dans la survenue de cas de toxidermie avec, pour certains, une imputabilité vraisemblable ou très vraisemblable. Des recommandations (qualité et origine des produits) ont été émises par l’Anses ; mais, selon une enquête de la DGCCRF rendue publique en mai 2014, la moitié des compléments alimentaires à visée oculaire présents sur le marché français sont falsifiés et il existerait une corrélation entre la falsification et la survenue de toxidermies.
Cf caroténoïde et xanthophylle.