Méthylaminolévulinate

De Le dictionnaire
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Métaplasie n. f. Transformation dun tissu adulte différencié normal en un autre tissu différencié normal, mais de structure et fonction différentes. Elle sobserve, le plus souvent, pour des tissus épithéliaux (exemple : métaplasie malpighienne de lépithélium bronchique ou de lendocol utérin) ou conjonctifs (exemple : métaplasie osseuse des…

Métaraminol (tartrate acide de) n. m. Dérivé de la phényléphrine et de léphédrine, sympathomimétique direct et indirect par accumulation, dans les vésicules de stockage, de la noradrénaline, analeptique cardiovasculaire.

Métartériole n. f. Partie terminale dune artériole souvrant sur les réseaux de capillaires et dotée de sphincters précapillaires permettant de réguler le débit de perfusion.

Métastable adj. Système thermodynamiquement instable, mais dont lévolution dans les conditions considérées est suffisamment lente pour permettre son observation (exemples : équilibre métastable, ions métastables en spectrométrie de masse, forme cristalline métastable dun polymorphe).

Métastase n. f. Foyer secondaire dune affection, suppuration infectieuse, et surtout cancer. Celui-ci est disséminé par voie lymphatique ou sanguine à partir dun foyer primitif, ce qui reproduit à distance une manifestation morbide en rapport avec celle de latteinte primitive.

Métastatique adj. Qui correspond à une métastase.

Acide métasulfobenzoïque

Météorisme n. m. Augmentation du volume et de la tension de labdomen par accumulation de gaz dans lintestin.

Métergoline n. f. Agoniste dopaminergique et antagoniste sérotoninergique dérivé de lergot de seigle.

Metformine n. f. Antidiabétique oral du groupe des biguanides. Stimule le transporteur de glucose GLT4 au niveau des tissus sensibles à linsuline (muscle, tissu adipeux), rétablissant la sensibilité à linsuline sans provoquer ni hypoglycémie, ni augmentation de poids, ni risque cardiovasculaire. Diminue également au niveau hépatique…

Méthacrylate de méthyle (MMA) n. m. Constituant essentiel, pour sa rapidité de polymérisation, de mélanges destinés au scellage, in situ, de couronnes dentaires et de prothèses, telles que les hanches artificielles. Le méthacrylate de méthyle est également le motif monomère de copolymères utilisés dans le pelliculage de comprimés et de pellets.

Méthadone (chlorhydrate de) n. f. Opioïde dérivé de la diphényl-propylamine, qui possède un atome chiral et donc deux énantiomères. Le racémique est utilisé en thérapeutique. Agoniste des récepteurs opioïdes de type μ, ayant les effets des opiacés (notamment analgésie, inhibition de la toux, dépression respiratoire, myosis, syndrome de dépendance), mais…

Méthanogène adj. Se dit dune bactérie qui provoque la formation de méthane (gaz des marais) dans les processus de décomposition anaérobie des matières végétales.

MetHb

Méthcathinone n. f. Composé cétonique dérivé de léphédrine (par déshydrogénation) ; voisine de la métamphétamine. Chimiquement et pharmacologiquement proche de la cathinone, présente dans les feuilles de kath (Catha edulis). Chimiquement fragile, elle exerce des effets sur le système nerveux central (excitation avec insomnie, hallucinations et angoisse, comportement…

Méthémoglobine (MetHb) n. f. Dérivé de lhémoglobine dans lequel les atomes de fer sont à létat trivalent et donc inaptes au transport de loxygène. La méthémoglobine est produite au cours de diverses intoxications (dérivés nitrés, aniline) ou sous laction de certains médicaments (antipyrétiques, sulfamides...).

Méthémoglobinémie n. f. Présence, dans les hématies, dune quantité excessive de méthémoglobine, pouvant entraîner une hypoxie plus ou moins sévère, voire la mort. Elle est souvent liée à une maladie professionnelle (manipulation danilines, de dérivés nitrés…). Il existe aussi une méthémoglobinémie congénitale dorigine génotypique, transmise suivant le mode…

Méthémoglobinisant adj. et n. m. Qualifie ou désigne une substance qui provoque la formation de méthémoglobine. La méthémoglobine est obtenue par loxydation de latome de fer ferreux (ion Fe) ce qui lui donne une couleur brun chocolat caractéristique. La méthémoglobine est incapable de fixer et de transporter loxygène, contrairement à…

Méthionine (Met, M) n. f. Acide aminé soufré, à fonction thioéther, indispensable chez lHomme. Sous la forme activée de S-adénosylméthionine, est un donneur de groupe CH au cours de la plupart des réactions cellulaires de méthylation.

Méthocarbamol n. m. Carbamate de guaïaphénésine.

Méthode n. f. Démarche rationnelle de lesprit pour atteindre un objectif.

Méthohexital sodique n. m. Dérivé barbiturique.

Méthonium n. m. Nom donné aux bis-ammoniums quaternaires polyméthylés sur lazote et doués de propriétés curarisantes de type dépolarisant.

Méthotrexate n. m. Agent de la classe des antimétabolites, le méthotrexate (MTX) est utilisé dans le traitement de certains cancers (à fortes doses) et le traitement des maladies auto-immunes. Il inhibe la dihydrofolate réductase, une enzyme capitale dans le métabolisme de lacide folique qui catalyse la conversion…

Méthoxsalène n. m. Furocoumarine linéaire dérivée du psoralène, présente dans de nombreuses plantes de la famille des Apiaceae ex-Ombellifères (en particulier dans les fruits de l’ammi élevé (Ammi majus L.) d’où elle est extraite, ainsi que dans les fruits de certaines espèces de Rutaceae du genre Citrus (par…

Méthoxy- n. m. Groupe datomes composé dun groupe méthyle relié à un atome doxygène, lui-même lié au reste de la molécule par une liaison simple : CHO–

Méthoxycinnamate n. m. Ester de lacide cinnamique. Différents dérivés (éthylhexyl méthoxycinnamate ou octinoxate ou octyl méthoxycinnamate, isoamyl p-méthoxycinnamate) figurent sur la liste positive des filtres UV autorisés dans les produits cosmétiques, constituant lannexe VI du Règlement cosmétique européen. Ils sont actifs vis-à-vis des UVB. Leur concentration maximale est…

Méthoxyflurane n. m. Gaz anesthésique de la famille des éthers halogénés, synthétisé à la fin des années 1940 par le chimiste américain William T. Miller (1911–1998), utilisé jusque la fin des années 70 pour lentretien des anesthésies générales. Il a été observé que son activité analgésique s’étendait au-delà de…

Méthoxy polyéthylèneglycol-époétine bêta n. f. Agent antianémique actif sous forme pégylée de lépoétine bêta. Celle-ci est un facteur de croissance qui stimule essentiellement la production de globules rouges. La pégylation prolonge la demi-vie du médicament et modifie le mode dinteraction avec le récepteur de lérythropoïétine : on parle ainsi dactivateur…

Méthoxypsoralène


Méthylbenzylidène camphre (4-) n. m. Dérivé organique du camphre. Figure sur la liste positive des filtres UV autorisés dans les produits cosmétiques, constituant lannexe VI du Règlement cosmétique européen. Il est actif vis-à-vis des UVB. Sa concentration maximale est de 4 %.

Méthylclothiazide n. m. Sulfamide thiazidique à propriétés diurétiques.

Méthyldopa

Méthyle n. m. CH–, reste constitué dun atome de carbone lié à trois atomes dhydrogène et lié par une liaison simple au reste de la molécule.

Méthylènecycline

3,4-méthylènedioxyméthylamphétamine (MDMA) Molécule à effet stimulant et anorexigène agissant par déplétion des terminaisons sérotoninergiques et non des terminaisons dopaminergiques comme dans le cas de lamphétamine. Son action psychique désinhibitrice et euphorisante favorise l‘empathie sociale et réduit la sensation de fatigue, effets suivis ensuite dun état dépressif. Elle…

Méthyle nicotinate n. m. Rubéfiant.

Méthylénique Cf pont méthylénique.

Méthylergométrine n. f. Dérivé hémisynthétique, amide de lacide lysergique avec le 2-aminobutanol. Puissant ocytocique et antihémorragique utérin qui a remplacé en thérapeutique l’ergométrine, alcaloïde indolique de l’ergot de seigle.Inscrite à la Pharmacopée Européenne, monographie 07/2009, 1788 (maléate de).

Méthylglucamine

Méthylmorphine Cf codéine.

Méthylnaltrexone n. f. Dérivé morphinique à fonction ammonium quaternaire obtenu par hémisynthèse à partir de la thébaïne, alcaloïde du pavot somnifère. Antagoniste des récepteurs périphériques aux opioïdes (μ principalement), il ne ne franchit que de façon limitée la barrière hémato-encéphalique.

Méthylparaben n. m. (DCF), ester méthylique de lacide p-hydroxybenzoïque, antiseptique local, conservateur.

Méthylpentose n. m. Nom désignant improprement, parmi les désoxy-oses, les 6-désoxyhexoses, possédant un groupe méthyle en position 6, à la place de la fonction alcool primaire (exemples : rhamnose et fucose) ; présents surtout dans le règne végétal.

Méthylphénidate (chlorhydrate de) n. m. Dérivé de la phényléthylamine apparenté aux amphétaminiques, psychostimulant.Inscrit à la Pharmacopée Européenne (monographie 01/2013, 2235).

1-méthyl-4-phényl-1,2,3,6-tétrahydropyridine (MPTP) n. m. Substance découverte à la suite de lobservation de symptômes majeurs de la maladie de Parkinson chez des jeunes toxicomanes utilisateurs dun stupéfiant opioïde, le MPPP (1-méthyl-4-phényl-4- propionoxypipéridine) contenant du MPTP en tant quimpureté formée au cours de la synthèse illicite du stupéfiant. Agit après passage…

Méthylprednisolone n. f. Glucocorticoïde anti-inflammatoire stéroïdien, dérivé méthylé en 6 α de la prednisolone.Inscrite sur la liste des Médicaments essentiels de lOMS et à la Pharmacopée Européenne (monographie 04/2016, 0561).

Méthylrosanilinium (chlorure de) n. m. Colorant antiseptique, aussi connu sous les noms de violet de gentiane et de violet cristallisé, dérivé du triphénylméthane.Inscrit à la Pharmacopée Européenne (monographie 01/2008, 1990).

Méthylsulfate n. m. Ester méthylique de l’acide sulfurique. Ne pas confondre le sulfate monométhylique (synonyme méthylsulfate, hydrogénosulfate de méthyle, acide méthoxysulfonique) et le sulfate de diméthyle qui est le diester.

Méthyltestostérone n. f. Androgène dérivé de la testostérone, méthylé en position 17α.Inscrit à la Pharmacopée Européenne (monographie 04/2016, 0410).

Méthylthioninium (chlorure de) n. m. Tétraméthylthionine, colorant phénothiazinique bis-diméthylaminé. Se transforme facilement, même in vivo, en leucodérivé incolore.Inscrit sur la liste des Médicaments essentiels de lOMS et à la Pharmacopée Européenne (monographie 01/2016, 1132).

Méthyltransférase n. f. Enzyme catalysant le transfert du groupe CH de la méthionine, sous la forme active de S-adénosylméthionine, sur un accepteur soit hydroxylé (O-méthyltransférase) soit aminé (N-méthyltransférase).

Méthylxanthine n. f. Substance appartenant à une famille de produits naturels comprenant la 1,3,7-triméthylxanthine ou caféine, la 1,3-diméthylxanthine ou théophylline et la 3,7-diméthylxanthine ou théobromine. Analogie de structure avec ladénosine entraînant, à des degrés divers et dune substance à lautre, un antagonisme compétitif au niveau de récepteurs à…

Méthysergide n. m. Dérivé hémisynthétique de structure très proche de celle de la méthylergométrine, sen distinguant par la présence dun groupe méthyle sur lazote du noyau indolique. Puissant antagoniste des récepteurs sérotoninergiques (particulièrement 5-HT, mais aussi dautres récepteurs 5-HT).

Méticilline sodique n. f. Pénicilline hémisynthétique passée de mode mais cest, par référence à elle, qu a été constitué le groupe, nommé M, des autres pénicillines résistantes, comme elle, aux pénicillinases.

Métipranolol n. m. β-bloquant non cardiosélectif, de type phénoxypropylamine.

Métixène (chlorhydrate de) n. m. Anticholinergique.Inscrit à la Pharmacopée Européenne (monographie 01/2008, 1347).

Métoclopramide

Métolazone n. f. Diurétique apparenté aux diurétiques thiazidiques mais dépourvu du cycle thiazide.Inscrit à la Pharmacopée Européenne (monographie 01/2008, 1757).

Métopimazine n. f. Composé neuroleptique de la famille des phénothiazines, possédant des propriétés antiémétiques.



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Méthylaminolévulinate

Dernière modification de cette page le 15 janvier 2016


Méthylaminolévulinate.


n. m.  (DCI). Ester méthylique lipophile de l'acide aminolévulinique, il est formulé en crème pour applications topiques. C'est un précurseur pharmacologique (prodrogue) qui est activé en protoporphyrine IX photoactive qui, elle, s'accumule dans les lésions cancéreuses cutanées (carcinome basocellulaire superficiel et carcinome intraépidermique) sur lesquelles la crème est appliquée. Sous l'effet d'une photoirradiation, la protoporphyrine IX transfère l'énergie vers le dioxygène, qui génère des espèces réactives oxygénées (oxygène singulet, anion superoxyde, et radical hydroxyle) qui engendrent des lésions létales de l'ADN. Les effets secondaires notables sont des infections cutanées, une sensation de brûlure, des douleurs de la peau, des érythèmes, des œdèmes.