Molécule

De Le dictionnaire
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Mivacurium (chlorure de) n. m. Bis-sel dammonium quaternaire dérivé dune benzyl-tétrahydroquinoléine, doué de propriétés curarisantes de type acétylcholino-compétitif (pachycurare). Sa durée daction, relativement courte et rapidement réversible, en fait un relaxant musculaire.

Mivotilate n. m. Agent hépatoprotecteur, actif par voie orale, analogue dithiétanylidène malonate du malotilate, mais sans les effets secondaires hématologiques de ce dernier.

Mixture n. f. Mélange homogène ou non de plusieurs substances généralement liquides.

Mizolastine n. f. Composé à propriétés antiallergiques et antihistaminiques dues à un blocage sélectif des récepteurs périphériques H1 à lhistamine. La mizolastine est un antihistaminique rapide, puissant, daction prolongée.

MMA

MMAE

MMAF

Mnésique

Mni-test n. m. Réaction dagglutination rapide et de réalisation simple pour le diagnostic de routine de la mononucléose infectieuse récente. Réaction qualitative dagglutination sur lame mettant en évidence des IgM ayant la propriété dagglutiner des hématies hétérologues. Sensibilité de 98 %, mais environ 3 % de faux positifs.

MNU

Mobilité n. f. Facilité à se déplacer.

Mobiluncus Genre de bacilles incurvés, anaérobies stricts, mobiles par des flagelles multiples, prenant inégalement la coloration de Gram selon le stade de la croissance. Provoque des vaginoses en association possible avec le genre Gardnerella. Position taxinomique incertaine. Deux espèces : Mobiluncus curtisii (sub sp. curtisii et…

Mobocertinib n. m. Petite molécule de synthèse qui est un inhibiteur spécifique des formes mutantes des récepteurs des facteurs de croissance épidermique, EGFR (epidermal growth factor receptor) et HER2 (human epidermal growth factor receptor-2), notamment porteurs de mutations activatrices par insertion, dans l’exon 20 du gène HER2 codant une partie…

Mocétinostat n. m. Dérivé 2-aminobenzamide, puissant inhibiteur conçu de façon rationnelle, sélectif pour les isoformes des histones desacétylases de classe I (HDAC, groupe de 11 isoformes, qui seraient les principaux régulateurs de l’expression des gènes), administrable par voie orale, possédant une activité antinéoplasique. Les isoformes des HDAC de…

Moclobémide n. m. Dérivé de la morpholine et dun benzamide chloré, antidépresseur de la famille des IMAO de type A, métabolisant surtout la sérotonine et la noradrénaline.

Modafinil n. m. Dérivé du diphénylméthane qui se différencie de ladrafinil par la présence dun groupe –CO-NHInscrit à la Pharmacopée Européenne (monographie 01/2008, 2307).

Modèle n. m. A lorigine, ce qui sert ou doit servir d’objet d’imitation (exemple : un comportement, une installation modèle). Par inversion sémantique, le modèle devient « ce qui imite ». Au sens général, objet représentatif d’un autre objet de taille différente, mais conservant les mêmes proportions et une apparence semblable…

Modélisation n. f. Action détablir et dutiliser un modèle, le plus souvent comme hypothèse de travail.

Mode opératoire n. m. Suite dopérations méthodiquement mises en œuvre en vue dobtenir un résultat déterminé.

MODY (Maturate onset diabetes of the young) MODY (Maturate onset diabetes of the young) MODY (Maturate onset diabetes of the young) Forme juvénile de diabète non insulinodépendant à transmission mendélienne dominante.

Moelle n. f. Tissu particulier se trouvant à lintérieur dun organe.

Moexipril n. m. Antihypertenseur inhibiteur de lenzyme de conversion de langiotensine I en angiotensine II (IEC) et de la dégradation de la bradykinine. Langiotensine II est une substance vasoconstrictrice, mais également un stimulant de la sécrétion daldostérone par le cortex surrénalien. Le moexipril est, en fait, un précurseur…

Mofézolac n. m. Anti-inflammatoire non stéroïdien qui inhibe la biosynthèse des prostaglandines et induit lagrégation plaquettaire par inhibition de la cycloxygénase.

Mogamulizumab n. m. Anticorps monoclonal humanisé dirigé contre le récepteur des chimiokines CC de type 4 (CCR4, CC chemokine receptor 4, synonyme: cluster de différenciation 194 ou CD194). Doué de propriétés anti‑inflammatoires et antinéoplasiques, CCR4 participe au contrôle des lymphocytes T, surtout de type Th2, et des cellules…

Mohr (burette de) n. f. Long tube cylindrique transparent, usuellement en verre, muni à sa partie inférieure dun robinet assurant les affusions de son contenu, gradué en volumes délivrés par gravité et mesurés par le déplacement du ménisque du liquide ou bien dun piston.

Moisissure n. f. Terme vernaculaire imprécis désignant des micromycètes généralement filamenteux se développant sur divers substrats (organismes généralement morts, solutions sucrées). Il sagit souvent de Mucoraceae (Mucorales) à filaments siphonés ou dAspergillaceae (Aspergillales) à filaments cloisonnés. Mucor indicus, champignon opportuniste émergent, est à lorigine dinfections nécrosantes sévères chez…

Molaire (M) adj. Se dit dune propriété physique ou chimique se rapportant à une mole de substance, par exemple enthalpie molaire, conductivité molaire, masse molaire, etc. Se dit aussi dune solution contenant une mole par litre de soluté. M équivaut à 1 mol L . Par extension, une…

Molalité (m) n. f. Grandeur exprimant la composition dune solution en soluté. Nombre de moles de soluté par kilogramme de solvant pur. Unité : mole par kilogramme (mol kg).

Molarité (M) n. f. Grandeur exprimant la composition en soluté dune solution. Unité : nombre de moles de soluté par décimètre cube (litre) de solution (mol L).

Mole n. f. Quantité de substance contenant le même nombre de particules (molécules, atomes, ions) que 0,012 kg du nucléide  contient datomes, soit 6,022 10. Cf nombre dAvogadro. Nest pas une unité de masse.


Molène

Mollicute n. m. Nom dune classe de bactéries de petite taille (0,2 à 0,3 µm le plus souvent), dépourvues de paroi cellulaire rigide, intracellulaires ou extracellulaires. Certaines provoquent des maladies des voies respiratoires et urogénitales. Genre le plus connu : Mycoplasma.

Molnupiravir Précurseur pharmacologique (prodrogue) de la N4-hydroxycytidine formée après l’hydrolyse du 5’(2‑méthylpropanoate) par des estérases, composé antiviral.Il exerce son action antivirale en introduisant la N-4-hydroxycytidine (sous sa forme triphosphate, le métabolite actif) dans l’ARN viral lors de sa réplication : le génome des virions accumule des mutations,…

Molsidomine n. f. Vasodilatateur coronarien du groupe des sydnonimines, actif après transformation en métabolite actif au niveau hépatique; action vasodilatatrice par mécanisme analogue à celui du monoxyde dazote.Inscrite à la Pharmacopée Européenne (monographie 07/2013, 1701).

Molybdène n. m. , élément de la deuxième série des métaux de transition (6, présentant de nombreux degrés doxydation de + III à + VI, jouant un rôle essentiel dans certains systèmes biologiques, car présent dans les sites actifs des molybdoenzymes, tels que les nitrogénases.

Momélotinib n. m. Petite molécule de synthèse qui est un inhibiteur des kinases Janus 1 et 2 (JAK1/JAK2, Janus-associated kinases) en se liant au site du cofacteur adénosine triphosphate (ATP) de ces kinases.Voir : Inhibiteur ; Kinase ; Apoptose ; Hématopoïèse ; Hepcidine ; Myélofibrose ; Polycythémie ; Thrombocytémie ; Anémie.

Moment n. m. Court espace de temps.

Mométasone (furoate de) n. f. Glucocorticoïde à activité anti-inflammatoire locale.Inscrite à la Pharmacopée Européenne (monographie 01/2008, 1449).

Monacoline K Cf lovastatine.

Monensine n. f. Antibiotique polyéther produit par fermentation de souches de Streptomyces cinnamonensis ; structure constituée dune chaîne portant plusieurs cycles tétrahydrofurane et tétrahydropyrane, terminée par une fonction acide carboxylique. Propriétés ionophores à lorigine dune activité antibactérienne, antifongique et surtout antiprotozoaire, par augmentation de lentrée des ions sodium…

Mongolisme n. m. De langlais mongolism, terme créé en 1866 par J. Langdon-Down, provenant du fait que les personnes, qui en sont atteintes, ont des traits physiques semblables à ceux des Mongols. Cf trisomie 21.

Moniliase Cf candidose.

Monimiaceae Famille appartenant à lordre des Laurales, constituée de plantes tropicales ligneuses. Les fleurs sont généralement unisexuées, à carpelles indépendants, uni-ovulés. Des cellules à essence sont présentes dans pratiquement tous les organes des plantes, mais plus particulièrement dans les parenchymes des feuilles.

Monitorage n. m. Technique de surveillance électronique utilisée en médecine, consistant à surveiller, dune manière continue ou répétée, différents paramètres physiologiques ou biologiques au moyen dappareils automatiques appelés moniteurs.

Monoamine n. f. Nom générique de molécules de signalisation (neurotransmetteurs, neuromodulateurs ou autacoïdes) comportant un groupement éthylamine lié à un noyau aromatique ou à un hétérocycle et formées à partir dun acide aminé (tyrosine, tryptophane ou histidine) par décarboxylation et hydroxylation. Comprennent les catécholamines, lhistamine, la sérotonine et…

Monoaperturé adj. Se dit dun pollen muni dun seul pore. Caractérise les Gymnospermes et quelques Angiospermes dont les Monocotylédones et Dicotylédones primitives.

Monobactame n. m. Antibiotique du groupe des β-lactamines dans lequel le noyau β-lactame, portant la fonction amine, nest accolé à aucun noyau. La fonction acide, nécessaire à lactivité, est présente sous forme dun groupe sulfonique (exemple : aztréonam). Actif sur les bactéries et cocci Gram négatifs.

Monoblaste n. m. En hématologie, cellule médullaire issue de la cellule souche CFU-GM et précurseur du monocyte.

Monochromateur n. m. Dispositif utilisé dans différentes méthodes spectroscopiques. Son rôle est disoler, dans le rayonnement dune source, des bandes monochromatiques les plus étroites possible. Le plus souvent ils sont à prismes et à réseaux. Les fentes utilisées à leur entrée et sortie doivent être les plus fines…

Monochromatique adj. En principe, se dit dune radiation dont la largeur de raie est infiniment étroite. En toute rigueur, une radiation ne peut être quapproximativement monochromatique. Ce sont les radiations laser qui répondent le mieux à cette définition.

Monoclonal adj. Qui dérive dun seul clone cellulaire, qui provient dune cellule unique.

Monocot

Monocotylédone n. f. Nom dune sous-classe des Angiospermes de plantes monocotylées (un seul cotylédon) et à pollen monoaperturé qui réunit 80 familles avec plus de 60 000 espèces ; ce sont des plantes herbacées, vivaces, possédant des caractères archaïques (pollen) et une simplification de leur appareil végétatif :…

Monocyte n. m. Grande cellule (20 à 30 µm) appartenant à la lignée granulo-monocytaire, présente dans la moelle osseuse et dans le sang (6 à 10 % des leucocytes). Sa membrane porte des récepteurs non spécifiques pour les particules et les bactéries quil phagocyte ainsi que des récepteurs…

Monocytose n. f. Augmentation du nombre des monocytes sanguins (> 1 G/L, soit > 1 000 par µL). Elle peut être primitive, lors de leucémie myélomonocytaire chronique ou de leucémie aiguë myéloblastique, ou secondaire à une pathologie infectieuse (brucelllose, tuberculose, endocardite dOsler, salmonellose, typhoïdem pqludisme), inflammatoire (connectivite, vascularite, granulomatose, sarcoïdose, rectocolite…

Monoécie n. f. Attribut dune plante monoïque dont chaque individu porte à la fois des fleurs femelles et des fleurs mâles séparées. Exemples : noisetier, chêne.

Monoglycéride n. m. Composé issu de lestérification du glycérol par une seule molécule dacide gras, en position 1 ou en position 2.

Monographie n. f. Étude complète et détaillée qui a pour but dépuiser un sujet précis et relativement restreint.

Monoïque adj. Se dit dune espèce portant, sur un même pied, des fleurs femelles et des fleurs mâles séparées.

Monomère adj. et n. m. 1- Qualifie ou désigne une entité chimique susceptible de devenir lunité constitutionnelle dune macromolécule, par enchaînements successifs (polymérisation) avec des molécules identiques ou différentes. On distingue les composés insaturés, les composés cycliques (tétrahydrofuranne), les monomères de polycondensation (alcool, phénol, acide, ester). Un exemple de composé…



→ Morniflumate

Molécule

Dernière modification de cette page le 19 janvier 2016


Anglais : molecule
Espagnol : molécula
Étymologie : Latin molecula, diminutif de moles masse, poids, charge, levée, jetée, digue, môle.

n. f. Plus petite partie pouvant exister à l'état libre d'une entité chimique électriquement neutre et composée de plusieurs atomes. Peut exister à l'état libre et représente la plus petite quantité de matière possédant les propriétés caractéristiques de la substance considérée



Biologie cellulaire



Molécule d'adhérence

Anglais : adhesion molecule
Espagnol : adhesion molecul

Glycoprotéine transmembranaire de la surface cellulaire qui assure la reconnaissance spécifique entre deux cellules ou entre une cellule et la matrice extracellulaire (MEC), la formation de contacts stables entre elles et la transmission de signaux capables de modifier le comportement de la cellule avec son environnement.
Les molécules d'adhérence cellulaire (CAM, cell adhesion molecule) appartiennent principalement à 4 grandes familles : 1- les cadhérines, molécules à liaison homophile calcium-dépendante ; 2- les molécules de la superfamille des immunoglobulines à liaison mixte indépendante du calcium (exemple : NCAM, neural cell adhesion molecule) ; 3- les sélectines (L, P, E) à liaison hétérophile calcium-dépendante, qui se lient à des résidus osidyle dans le compartiment vasculaire ; 4- les intégrines à liaison hétérophile calcium-dépendante, majoritairement exprimées à la surface des leucocytes (exemple : ICAM, intercellular adhesion molecule).
La majorité des interactions cellule-cellule est assurée par les deux premières familles.


A noter que les protéoglycanes transmembranaires ont également des fonctions d’adhésion cellule-MEC, soit directement avec des éléments de la matrice, soit indirectement en facilitant la liaison d’un ligand à son récepteur.



Chimie



Molécule en T


Nom donné en 1952 par le chimiste britannique A. H. Beckett (1920 – 2010) à des composés naturels ou de synthèse (endorphines, enképhalines, morphine et autres analgésiques centraux), dont la configuration spatiale est en forme de T, avec entre autres un noyau aromatique phénolique et un azote à une distance déterminée.

Cette notion a été remplacée par celle, plus précise, de molécule interagissant avec les récepteurs morphiniques, mais on doit la considérer comme un des précurseurs qui ont conduit à la notion de modélisation moléculaire.