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Neisseria

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Étymologie : de M. Neisser, 1869 – 1938, microbiologiste allemand
Genre de cocci souvent par paire (diplocoques), à Gram négatif, immobiles, aérobie strict, de la famille des Neisseriaceae, dont deux espèces sont pathogènes uniquement pour l'Homme :


Neisseria gonorrhoeae

Synonyme(s) : gonocoque
Diplocoque encapsulé, présentant des pili qui permettent l'adhérence aux cellules. Responsable d'infections sexuellement transmissibles (IST) : blennorragie (ou gonorrhée), gonococcie et urétrite chez l'homme, urétrite, cervicite, salpingite parfois asymptomatiques chez la femme, mais aussi arthrites, méningites, endocardites. La gonococcie n'est pas immunisante.

Diagnostic par observation des diplocoques souvent intracellulaires à partir des produits pathologiques infectés puis culture sur gélose enrichie. Traitement antibiotique le plus souvent par la ceftriaxone ou le céfixime. Résistance fréquente aux fluoroquinolones.


Neisseria meningitidis

Synonyme(s) : méningocoque
De même morphologie que N. gonorrhoeae, mais acidifiant le glucose et le maltose. Il existe treize groupes antigéniques différents ; le sérogroupe B prédomine en France. C'est l'agent de la méningite cérébrospinale, responsable d'infections invasives (méningites avec bactériémies ou méningococcémies), souvent associées à des éléments purpuriques nécrotiques et extensifs très évocateurs constituant un signe de gravité (purpura fulminans).

Diagnostic par examen bactériologique du LCR et des éléments purpuriques, hémoculture. Le génome bactérien peut être détecté dans ces échantillons par PCR. Traitement de choix par une céphalosporine injectable (exemples : ceftriaxone, céfotaxime). Chimioprophylaxie de l'entourage par la rifampicine. Prévention par la vaccination contre les sérogroupes A, C, W135 et Y, et contre le sérogroupe B (autorisation européenne en janvier 2013). Un vaccin méningococcique groupe C conjugué à une protéine est utilisable chez l'enfant à partir de 2 mois. Maladie à déclaration obligatoire.