Periodimétrie

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Peptostreptococcus Genre de bactéries de la famille des Streptococcaceae. Cocci à Gram positif de petite taille, anaérobies strictes, saprophytes des muqueuses. Comprend actuellement une seule espèce, P. anaerobius, qui, associé à dautres germes, peut devenir responsable dinfections sévères (exemples : gangrène, cellulite nécrosante).

Peracide n. m. Acide organique de formule générale R-COH.

Péramivir n. m. Antiviral de la famille des inhibiteurs de neuraminidase utilisés dans le traitement de linfection grippale. La neuraminidase virale, en permettant au virus de se propager à travers le mucus, facilite la libération des particules virales nouvellement formées à partir de cellules épithéliales infectées des voies…

Pérampanel n. m. Anticonvulsivant, premier antagoniste des récepteurs inotropes activés par le glutamate, les récepteurs AMPA [α-amino-(3-hydroxy-5-méthylisoxazol-4-yl)propionate] ; autorisé comme antiépileptique. Il prévient louverture des canaux ioniques et ralentit la propagation des potentiels daction.

Percolation n. f. Action, pour un fluide (liquide le plus souvent, gaz), de traverser lentement un milieu où existe des vides.

Péremption n. f. Annulation dune instance faute davoir été poursuivie avant expiration dun délai fixé. Par extension, expiration dun délai de validité.

Pérennant adj. Qualifie une plante qui, habituellement annuelle ou bisannuelle, peut, dans certaines conditions, devenir vivace.

Pérésolimab n. m. Anticorps monoclonal humanisé, immunoglobuline G1-κ, qui reconnaît la protéine 1 de mort cellulaire programmée (PD-1, PD1 ou PDCD1), produit dans des cellules ovariennes de hamster chinois (CHO), lignée cellulaire CHO-K1SV, glycoforme alfa.Voir : Anticorps ; Immunoglobuline ; Lymphocyte T ; Arthrite.

Perfluorhexyloctane n. m. Alcane semifluoré (6 atomes de carbone perfluorés et 8 atomes de carbone hydrogénés), qui est un liquide pratiquement non hydrosoluble.Voir : Alcane ; Interface ; Ophtalmique ; Topique ; Symptôme ; Sécheresse oculaire.

Perforine n. f. Protéine présente sous forme inactive dans les granules des lymphocytes NK et CD8. Activée par le calcium intracellulaire, elle est sécrétée au contact dune cellule cible (cellule tumorale ou cellule infectée) et forme, en se polymérisant, des pores dans la membrane de la cellule entraînant…

Performance n. f. Résultat chiffré (par exemple en temps, en distance) et/ou exploit, réussite, succès dans un domaine quelconque (par exemple médecine, hôpital, industrie, commerce). En thermodynamique, le coefficient de performance est le rapport, par exemple, de la chaleur absorbée à basse température par une machine frigorifique à…

Perfuseur n. m. Dispositif médical à usage unique, stérile, constitué dune tubulure et daccessoires, le plus souvent en matière plastique, permettant ladministration injectable, par gravité ou par pompe, de solutions injectables.

Perfusion n. f. Introduction lente et continue dans lorganisme dune solution injectable à laide dun perfuseur le plus souvent par voie IV.

Pergolide (mésilate de) n. m. Antiparkinsonien, dérivé hémisynthétique de lacide lysergique appartenant à la famille des ergolines. Ce dérivé de lergot est un agoniste des récepteurs DInscrit à la Pharmacopée Européenne (monographie 04/2016, 1555).

Perhydrol

Périanthe n. m. Ensemble des pièces florales constituant lenveloppe dune fleur ; il est généralement formé de la corolle et du calice, mais il peut être constitué de tépales ou bien être absent.

Péricarde n. m. Membrane séreuse entourant le cœur, dont les deux feuillets délimitent la cavité péritonéale.

Péricardite n. f. Inflammation des feuillets du péricarde, aiguë ou chronique, sèche ou avec épanchement séreux clair, purulent ou hémorragique. Sa symptomatologie clinique est marquée par un syndrome thoracique douloureux accentué à linspiration, avec dyspnée, cyanose, anorexie, asthénie, turgescence des jugulaires, désordres gastro-intestinaux. Elle est détiologie auto-immune, bactérienne,…

Péricarpe n. m. Paroi dun fruit résultant de la transformation de lenveloppe de lovaire, elle-même divisée en épicarpe, mésocarpe et endocarpe.

Périchondre n. m. Membrane constituée de tissu conjonctif entourant toutes les pièces cartilagineuses, à lexception du cartilage articulaire, assurant leur nutrition et permettant leur croissance en épaisseur.

Périciazine n. f. Dérivé de la phénothiazine à fonction nitrile, antipsychotique à activité antidopaminergique dimportance moyenne dont les effets extrapyramidaux sont peu marqués ; propriétés antihistaminiques (à lorigine dune sédation non négligeable, éventuellement recherchée en clinique), adrénolytiques et anticholinergiques marquées.

Périgyne adj. Se dit des étamines situées sur le pourtour de lovaire.

Péril n. m. État dune personne ou dune chose menacée dans son existence.

Pérille n. f. Herbacée (Perilla frutescens [L.] Britton, Lamiaceae ex-Labiées) originaire du sud-est asiatique où elle est utilisée et cultivée de façon ancestrale, puis introduite dans les pays occidentaux ; existence de plusieurs variétés et cultivars. Graine fournissant par pression à froid une huile très riche en glycérides…

Périmé adj. Qui nest plus valable.

Périnatal adj. Relatif à la période qui précède et qui suit la naissance.

Périnatalogie n. f. Branche de la médecine étudiant les phénomènes physiologiques et pathologiques survenant chez la mère et lenfant, pendant la périnatalité (période périnatale), phase précédant et suivant la naissance de lenfant (à partir de la 28 semaine de grossesse et pendant ses 8 premiers jours de vie).

Périndopril erbumine n. m. Ester éthylique, précurseur pharmacologique du périndoprilate, inhibiteur de l’enzyme de conversion dérivé de la proline.Inscrit à la Pharmacopée Européenne, monographie 01/2008, 2019 (perindopril tert-butylamine).

Période n. f. Espace de temps déterminé.

Période après ouverture (PAO) Cf. Période [1]


Périoste n. m. Membrane constituée de tissu conjonctif entourant toutes les pièces osseuses, assurant en partie leur nutrition et permettant la croissance des os en épaisseur.

Périsperme n. m. Reste des tissus du nucelle, présent notamment chez les Caryophyllaceae.

Péristaltisme n. m. Ensemble des contractions musculaires qui assurent la progression du contenu dun organe creux (tube digestif, uretère…). Il est dû à la progression dune onde péristaltique provoquée par la contraction successive et coordonnée des muscles lisses à fibres longitudinales et circulaires.

Péritoine n. m. Membrane séreuse entourant la totalité des organes contenus dans la cavité abdominale, à lexclusion des reins, dont les deux feuillets délimitent la cavité péritonéale. Il permet au tube digestif de se déformer sans occasionner de gêne.

Péritonite n. f. Inflammation localisée en un point ou généralisée à lensemble du péritoine ; elle est exsudative (fibrine, pus) et peut être aiguë ou chronique, primitive ou secondaire. Cliniquement marquée par une fièvre, des douleurs et une rigidité de la paroi abdominale, des vomissements et arrêt du…

Péritriche adj. et n. m. 1- qualifie la disposition des cils tout autour d’un micro-organisme (ciliature péritriche des bactéries) ; 2- nom d’animaux unicellulaires comme les ciliés, vivants en suspension dans l’eau douce et de bacilles munis de cils vibratiles répartis sur tout le pourtour du corps bactérien.

Perle n. f. Capsule molle de forme sphérique, pouvant contenir 0,10 à 0,15 g de liquide médicamenteux.

Permanence n. f. 1- Structure en charge dun service fonctionnant en continu ; 2- Local abritant cette structure.

Perméabilité n. f. Aptitude dun matériau à se laisser traverser par un fluide. Cette capacité est définie par le coefficient de perméabilité Pe = D x S, où D est le coefficient de diffusion et S la solubilité du fluide dans le matériau.

Perméation n. f. Pénétration dun liquide, dun gaz ou dune vapeur au sein dun corps solide. Elle dépend, entre autres, de la perméabilité du solide.

Perméthol n. m. Dérivé de la coumarine agissant sur la microcirculation.

Perméthrine n. f. Pyréthrinoïde de synthèse, pédiculicide et lenticide, dont la structure est proche de celle des pyréthrines naturelles présentes dans la fleur de pyrèthre (chrysanthème insecticide). Cest un mélange de quatre diastéréoisomères.Inscrite sur la liste des Médicaments essentiels de lOMS et à la Pharmacopée Européenne (monographie 07/2015,…

Permittivité n. f. Rapport entre la norme du champ de déplacement électrique D et celle du champ électrique E appliqué à un matériau. (faraday par mètre déplacement).

Pérospirone (chlorhydrate de) n. f. Neuroleptique. La pérospirone est un analogue de la ziprasidone. Elle présente une forte affinité pour les récepteurs 5-HT.

Peroxydase n. f. Enzyme à groupe héminique catalysant la destruction des composés peroxydes avec oxydation concomitante dun substrat donneur dhydrogène et formation deau.

Peroxyde n. m. Composé organique ou inorganique faisant apparaître deux atomes doxygène reliés par une liaison simple, -O-O-. Le plus simple des peroxydes est le peroxyde dhydrogène H.

Peroxysome n. m. Organite intracellulaire des eucaryotes, de forme sphérique, de diamètre compris entre 0,5 à 2 µm, impliqué dans la détoxication de la cellule et contenant de nombreuses enzymes parmi lesquelles des enzymes doxydation des acides gras à longue chaîne, des catalases et des peroxydases.

Perphénazine n. f. Dérivé de la phénothiazine, antipsychotique antidopaminergique daction prolongée, induisant des effets extrapyramidaux marqués. Les propriétés antihistaminiques (à lorigine de la sédation), adrénolytiques et anticholinergiques sont très modérées.Inscrite à la Pharmacopée Européenne (monographie 01/2009, 629).

Persel n. m. Sel dont lanion contient, au moins, un groupement peroxo -O-O-, (exemples : ion persulfate S, perborate, Cf bore). Présente des propriétés oxydantes.

Persil n. m. Herbacée potagère des climats tempérés (Petroselinum crispum [Mill.] Fuss, = P. sativum Hoffm., Apiaceae ex-Ombellifères) à vocation surtout condimentaire pour laquelle elle est largement cultivée. Feuille, fruit et racine renferment des composés polyphénoliques, des vitamines (feuille riche en vitamine C) et une huile essentielle, réputée…

Perte n. f. Privation de quelque chose.

Perturbateur endocrinien n. m. Selon la définition de lOMS « substance ou mélange exogène qui altère une ou plusieurs fonctions du système endocrinien et entraîne, en conséquence, des effets indésirables sur la santé d’un organisme intact, de sa progéniture ou de (sous-) populations ».Les perturbateurs endocriniens produisent des relations…

Pertuzumab n. m. Immunoglobuline G1, dimère du disulfure entre la chaîne κ et la chaîne lourde de lanticorps monoclonal de souris humanisé 2C4, anticorps monoclonal humanisé recombinant, dirigé contre le domaine extracellulaire de dimérisation du récepteur du facteur de croissance épithéliale HER2 (dont on ne connaît pas le…

Pervenche n. f. Nom générique désignant des plantes de la famille des Apocynaceae ; deux espèces d’origine, de composition et d’emploi différents intéressent de façon très inégale la pharmacie.

Pesée n. f. Opération mesurant le poids dun objet qui correspond au produit de la force daccélération de la pesanteur (g) exercée sur lobjet par sa masse (m) selon la relation P = m.g. Sur terre, la grandeur g est denviron 9,81 m.s. La balance analytique, qui doit…

Pessaire n. m. Dispositif médical flexible qui sinsère dans le vagin, pour maintenir en place lutérus, la vessie ou le rectum. Utilisé aussi en cas dincontinence urinaire. A la forme dun anneau en caoutchouc souple, en latex ou en silicone.

Peste n. f. 1- Maladie infectieuse, due au bacille de Yersin, Yersinia pestis, transmis par la piqûre d’une puce du rat (Xenopsylla cheopis) infectée. Maladie contagieuse, d’une extrême gravité, elle est à la fois endémique (foyers en Afrique centrale et Asie centrale, Amérique) et épidémique. La symptomatologie clinique…

Pesticide adj. et n. m. Désigne ou qualifie un composé antiparasitaire en cas de maladies atteignant les plantes, et les substances utilisées en agriculture, avant ou après récolte, pour lutter contre les organismes nuisibles aux cultures et empêcher la détérioration des produits pendant leur stockage ou leur transport. Cf phytosanitaire.

Pestivirus n. m. Genre de virus de la famille des Flaviviridae, lespèce type étant le virus de la diarrhée bovine, apparenté au virus de la peste porcine classique et à celui de la maladie des frontières.

Pétale n. m. Pièce de la corolle qui fait partie du périanthe ; la corolle réunit les pétales, le plus souvent vivement colorés qui peuvent être soudés ou libres et qui sont regroupés en un ou plusieurs verticilles.



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Periodimétrie

Dernière modification de cette page le 05 décembre 2015


Anglais : oxidation with periodate
Espagnol : periodimetría
Étymologie : Latin pĕr à travers, durant, par le moyen de, par, grec ἰώδης iốdês âcre et μέτρον métron mesure.

n. f. Ensemble des méthodes titrimétriques fondées sur l'utilisation du pouvoir oxydant des acides periodiques HIO4, H5IO6, etc., où l'iode est à l'état d'oxydation +VII. Dans la réaction de titrage, l'iode est réduit régulièrement à l'état +V, selon la demi-réaction redox :
HIO4 + H+ + 2 e- → IO3- + H2O.
Les acides periodiques sont des oxydants très forts (E° ≈ 1,65 V). Les titrages sont en retour et doivent être conduits dans des conditions expérimentales très précises. L'excès d'acide periodique est apprécié par deux méthodes : 1- la méthode de Fleury et Lange : après réaction en milieu acide sulfurique, le pH est amené à une valeur de 7 à 8 par addition d'hydrogénocarbonate de potassium puis de l'iodure de potassium est ajouté. Dans ces conditions, les ions iodate formés n'oxydent pas les iodures, mais les ions periodate restants le peuvent. On procède donc à une iodimétrie. L'iode formé est titré avec une solution d'acide arsénieux ; 2- la méthode de Malaprade : on ajoute au milieu réactionnel fortement acide de l'iodure de potassium. Dans ces conditions, l'acide periodique en excès et les ions iodate (ainsi que l'acide iodique) formés oxydent les iodures en iode, titré au thiosulfate. L'iode formé provenant de l'oxydation par les iodates est obtenu en opérant par rapport à un blanc.


À l'heure actuelle, méthode surtout utilisée en analyse organique quantitative : dosages des α‑glycols, polyols, certains sucres, α‑cétols, α‑aminoalcools. Pharmacopée européenne : dosages du glycérol, sorbitol, mannitol, etc.