Phosphodiestérase

De Le dictionnaire
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Phénytoïne n. f. Dérivé de lhydantoïne agissant par blocage de canaux sodium.Inscrite sur la liste des Médicaments essentiels de lOMS et à la Pharmacopée Européenne,monographie 04/2009, 1253 et 04/2011, 0521 (phénytoïne sodique).

Phéochromocytome n. m. Tumeur rare, le plus souvent bénigne, des cellules chromaffines de la médullosurrénale ou ectopique (paragangliomes, tumeurs se développant aux dépens des ganglions sympathiques), sécrétant adrénaline et noradrénaline en grand excès. Il se traduit par une hypertension artérielle paroxystique ou permanente hautement morbide. Sil est malin,…

-phile Suffixe qui, en botanique, sert à exprimer une affinité. Exemples : sols nitrophiles, pollinisation entomophile, anémophile.

–phile Suffixe qui, en botanique, sert à exprimer une affinité. Exemples : sols nitrophiles, pollinisation entomophile, anémophile.

Phlébite n. f. Inflammation dune veine, douloureuse, septique ou non, associée à un œdème, fréquemment consécutive à une thrombose (phlébothrombose ou thrombophlébite). Elle peut être « superficielle » avec douleur et rougeur locale, ou « profonde » avec douleur diffuse, inflammation et aspect bleuté de la région atteinte.…

Phlébothrombose n. f. Occlusion partielle dun ou plusieurs troncs veineux superficiels ou profonds, par formation dun caillot, dun thrombus n’adhérant pas complètement à la paroi veineuse. Elle siège avec prédilection sur les troncs veineux des membres inférieurs.

Phlébotome n. m. Petit diptère Nématocère du genre Phlebotomus (famille des Psychodidae), hématophage répandu dans les régions chaudes de lAncien Monde et du Nouveau Monde, dont la piqûre peut transmettre plusieurs maladies infectieuses et parasitaires, dont les leishmanioses et les arboviroses (fièvre des trois jours, fièvre à pappataci,…

Phlébotrope adj. et n. m. Caractérise ou désigne un médicament renforçant le tonus des parois veineuses. Permet de limiter les distensions de ces derniers, à l‘origine de varices, en particulier au niveau des jambes.

Phlebovirus Genre de la famille des Bunyaviridae, avec le virus de la vallée du Rift, principal agent pathogène pour lhomme. Virus de forme sphérique à ARN monocaténaire de polarité négative constitué de 3 segments de tailles différentes, enveloppé. Se transmet par de nombreuses espèces de moustiques…

Phlegmon n. m. Inflammation aiguë détiologie bactérienne des tissus conjonctifs sous-cutanés, parfois autour dun tendon, ou profonde, autour dun viscère, pouvant se propager de manière diffuse.

Phloème n. m. Tissu conducteur chez les plantes vasculaires, transportant la sève élaborée durant la photosynthèse. A également un rôle de réserve avec les parenchymes et un rôle de soutien avec les fibres. On distingue le phloème primaire issu de la différenciation du procambium et le phloème…

Phlorizine n. f. Substance naturelle de structure glucosidique dont l’aglycone, la phlorétine, est une dihydrochalcone ; découverte dès 1835 dans l’écorce de racine d’un pommier, Malus sp., Rosaceae ; isolée ensuite dans d’autres organes (feuille) de pommiers, ainsi que dans d’autres espèces de Rosaceae et dans des Symplocaceae…

Phloroglucinol n. m. 1,3,5-Triphénol.Inscrit à la Pharmacopée Européenne, monographie 01/2011, 2301 et 2302 (phloroglucinol dihydraté).

Phlyctène n. f. Décollement délimité et circonscrit de lépiderme, bulleux ou vésiculeux avec collection de sérosité claire. Elle sobserve, en particulier, au cours des brûlures du second degré, de frottements répétés, dexposition à des produits chimiques, de gelures ou dune infection bactérienne.

Ph-métrie n. f. Mesure du pH. Fait appel à plusieurs méthodologies telles que lutilisation dindicateurs colorés de pH dont la zone de virage est la plus large possible, de mesures cinétiques et, surtout, de mesures potentiométriques avec une électrode indicatrice de verre (ou toute autre électrode indicatrice de…

Phobie n. f. Trouble mental avec anxiété, déclenché par lexposition à une situation particulière (par exemple agoraphobie, claustrophobie), par la mise en présence ou lévocation dun facteur déclenchant, (par exemple zoophobie) ou encore par la crainte dentrer dans une relation sociale. Ce trouble reste sans conséquences dommageables, tant…

Phocomélie n. f. Malformation congénitale caractérisée par labsence ou le raccourcissement de la partie proximale dun ou plusieurs membres, avec la main ou le pied plus ou moins bien formé sattachant directement au tronc par un petit os de forme irrégulière (exemple : lésion provoquée par le…

Pholcodine n. f. Dérivé hémisynthétique de la morphine (éther morpholinoéthylique de la fonction phénolique). Activité antitussive dorigine centrale plus puissante que celle de la codéine, peu analgésique, faiblement dépresseur respiratoire, ninduisant pas ou peu de pharmacodépendance.Inscrite à la Pharmacopée Européenne (monohydratée, monographie 04/2017, 0522).

Phorbol n. m. Diterpène tétracyclique polyhydroxylé, présent sous forme desters chez des Euphorbiaceae, en particulier dans les graines du croton cathartique, Croton tiglium L., à partir desquelles il a été isolé. Toxicité élevée de ces esters. Le plus étudié est le 12-O-tétradécanoylphorbol-13-acétate (TPA) ou phorbol-12-myristate-13-acétate (PMA) ; très…

Phosphamide n. m. Dérivé de lacide orthophosphorique avec au moins une liaison P–N à la place dune liaison P–O. Les moutardes à lazote, de type oxazaphosphorines (exemple : cyclophosphamide) utilisées comme agents anticancéreux et immunosuppresseurs, sont des diphosphamides cycliques.

Phosphatase n. f. Enzyme catalysant des réactions de déphosphorylation par hydrolyse. Les phosphatases, très nombreuses, différent par leur substrat qui peut être une molécule simple (glucose-6-phosphate, pyrophosphates, etc.) ou une macromolécule, par leur pH dactivité, par leur localisation cellulaire. la phosphatase acide, famille de 5 isoenzymes dont une seule,…

Phosphatasémie n. f. Terme désuet désignant lactivité phosphatasique plasmatique due à la présence de phosphatases de diverses origines tissulaires, en particulier hépatiques et osseuses.Cf phosphatase.

Phosphate n. m. Nom ambigu, car donné à la fois aux sels et aux esters des acides phosphoriques, en particulier de lacide orthophosphorique.

Phosphatémie n. f. Concentration plasmatique des phosphates exprimée en phosphore (0,80 – 1,45 mmol/L).

Phosphatidylcholine n. f. Glycérophospholipide dérivé de lacide phosphatidique (1,2‑diacylglycérol phosphate) dont le groupement phosphoryle en 3 est estérifié par un aminoalcool, la choline. Se caractérise par son caractère amphiphile et ses propriétés émulsionnantes.

Phosphatidyléthanolamine n. f. Glycérophospholipide dérivé de lacide phosphatidique (1,2‑diacylglycérol phosphate) dont le groupement phosphoryle en 3 est estérifié par léthanolamine.

Phosphatidylinositol n. m. Glycérophospholipide dérivé de lacide phosphatidique (1,2‑diacylglycérol phosphate) dont le groupement phosphoryle en 3 du glycérol est estérifié par le myoinositol.

Phosphatidylsérine n. f. Glycérophospholipide dérivé de lacide phosphatidique (1,2‑diacylglycérol phosphate) dont le groupement phosphoryle en 3 du glycérol est estérifié par la sérine.

Phosphaturie n. f. Concentration des phosphates dans lurine.

Phosphocréatine n. m. Substance résultant dune liaison amide entre la créatine et lacide phosphorique. Elle constitue une réserve énergétique musculaire rapidement utilisable grâce à sa liaison phosphamide P-N à haut potentiel énergétique.


Phosphoinositide

Phospholipase n. f. Enzyme réalisant lhydrolyse des glycérophospholipides. Des phospholipases spécifiques, les phospholipases A1, A2, C et D, attaquent chacune des liaisons ester formant ces lipides (voir schéma). Il existe en outre une spécificité de substrat, par exemple une phospholipase C, sur une trentaine identifiée, hydrolyse spécifiquement le…

Phospholipide n. m. Lipide renfermant un groupement phosphate. On distingue les phosphoglycérolipides et les phosphosphingolipides, constituants essentiels des membranes biologiques.

Phosphomonoestérase

Acide phosphonique n. m. Composé inorganique phosphoré H-P(O)(OH), également appelés acides phosphoniques. Les esters des acides phosphoniques sont des phosphonates. Certains phosphonates sont des antagonistes des ions calcium, utilisés en thérapeutique comme anti-ostéoclastiques, en particulier dans la maladie de Paget (exemple : étidronate, dérivé bisphosphonique). La fosfomycine et les…

Phosphonopeptide n. m. Nom générique dune classe dantibiotiques peptidiques qui doivent leur activité à une liaison C–P. Certains sont actifs, même sans avoir de partie peptidique (exemple : fosfomycine), parce quils se combinent in vivo aux peptides qui leur sont nécessaires.

Phosphoprotéine n. f. Protéine renfermant des résidus orthophosphoriques par suite de la phosphorylation des acides aminés hydroxylés (thréonine, sérine, tyrosine) par les protéine-kinases.

Phosphore n. m. , élément non métallique, de la 15).

Phosphorémie

Phosphorescence n. f. Phénomène de photoluminescence. La réémission de lumière visible seffectue à partir dune molécule dont les électrons, portés au niveau excité, sont à létat triplet. Le niveau énergétique de létat triplet excité étant inférieur à celui de létat singulet excité, la différence dénergie, entre cet état…

Phosphorescent adj. Se dit dune substance qui donne lieu au phénomène de phosphorescence.

Phosphorimétrie n. f. Méthode de lanalyse quantitative fondée sur le phénomène de phosphorescence. Peu de composés organiques phosphorescents en solution, à température ambiante, beaucoup plus le font à des températures très basses.

Acide phosphorique n. m. Sans spécification, désigne lacide orthophosphorique H]. De nombreux phosphates minéraux sont des sources de phosphore et de cations. Il en est de même pour des esters phosphoriques salifiés, généralement de polyols (exemples : glycérophosphate, inositocalcium). Par ailleurs, certains esters phosphoriques ou dérivés (exemple : malathion)…

Phosphorylase n. f. Enzyme réalisant un clivage phosphorolytique avec addition dun ion orthophosphate, par exemple la glycogène phosphorylase libérant une molécule de glucose-1‑phosphate à partir du glycogène.

Phosphorylation n. f. Formation dun ester phosphorique par transfert dun résidu orthophosphorique de lATP sur un accepteur sous laction dune kinase.

Phosphure n. m. Composé du phosphore et de métaux ; exemple : phosphure de zinc (Zn), toxique utilisé comme constituant dappâts en vue de la destruction de rongeurs (rodenticide, rotonticide, raticide).

Photoallergie n. f. Forme de photosensibilisation consistant en une réaction immunologique acquise dhypersensibilité retardée à médiation cellulaire qui se manifeste lors dune exposition au rayonnement solaire avec certains produits dits photoallergisants. Ne se produit pas lors de la première exposition, car nécessite une période dinduction avant quune réaction…

Photobacterium Genre de la famille des Vibrionaceae, comportant certaines bactéries marines en forme de virgule, qui émettent une bioluminescence bleuâtre ou verdâtre.

Photochimie n. f. Branche de la chimie qui met à profit les effets de la lumière sur le déroulement des réactions chimiques (infrarouge, ultraviolets, lasers...)

Photodermatose n. f. Réaction spontanée de lépiderme à laction du rayonnement solaire.

Photodiode n. f. Photodétecteur solide, semiconducteur. Lorsque la lumière tombe sur sa jonction p‑n il peut générer des « transporteurs » de charges (électrons et trous) ce qui entraîne lexistence dun courant dans le circuit extérieur.

Photodynamisant adj. Caractérise la capacité dune molécule à interagir avec des radiations électromagnétiques pour passer à un état excité, qui transfère lénergie ainsi captée à une autre substance ou à un système biologique (exemple : psoralène).

Photoexcitation n. f. Production dun état excité dune espèce chimique par absorption dune radiation UV, visible ou IR.

Photogoniodiffusométrie

Photo‑irritation n. f. Conséquence dune modification de la qualité de la photoprotection naturelle de la peau après lapplication dune substance, rendant de fait la peau plus sensible à lexposition au rayonnement solaire. La substance nest pas à lorigine de réactions photochimiques, donc dun phénomène de photosensibilisation, ce qui…

Photoluminescence n. f. Phénomène de luminescence provoqué par une photoexcitation.

Photométrie n. f. Méthode physique de lanalyse quantitative fondée sur la mesure de labsorption dune radiation électromagnétique monochromatique par lanalyte.Cf loi de Beer-Lambert-Bouguer.

Photon n. m. Particule élémentaire, de charge et de masse nulles et de spin 1, introduite, par A. Einstein, pour interpréter leffet photoélectrique. Exprimant la nature corpusculaire de la lumière, les photons sont des quantas dénergie de valeur E = hν, h étant la constante de Planck, échangés…

Photoprotection n. f. Protection du tégument cutané vis-à-vis des effets néfastes du rayonnement solaire par des moyens naturels (épaississement de la couche cornée, synthèse de mélanine, sécrétion dacide urocanique…) ou artificiels tels que protection vestimentaire, produits de protection solaire ou facteur de protection solaire, FPS ou SPF,…

Photosensibilisant adj. et n. m. Qui désigne une substance chimique ou un processus physique entraînant une augmentation de la sensibilité de la peau aux rayonnements solaires. Certaines photosensibilisations sont dorigine génétique. La photosensibilisation comporte deux volets : la phototoxicité (limitée aux zones irradiées, susceptible de survenir chez tous les sujets,…



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Phosphodiestérase

Dernière modification de cette page le 28 avril 2017


Anglais : phosphodiesterase
Espagnol : fosfodiesterasa
Étymologie : Grec φωσφόρος phôsphóros, de φῶς φωτός phỗs phôtós lumière et φορός phorós qui porte en avant, qui pousse, littéralement qui apporte ou donne la lumière, δίς dís deux fois, allemand Essigäther de Essig vinaigre et Äther éther, éther acétique, mot forgé par le chimiste allemand Leopold Gmelin (1788 – 1853) dans son ouvrage de 1848 Handbuch der Chemie, IV, 161.

n. f. Enzyme réalisant l’hydrolyse d’une liaison phosphodiester, par exemple les phospholipases C et D, les ADNases, les ARNases, les phosphodiestérases des nucléotides cycliques.

Les phosphodiestérases des nucléotides cycliques, enzymes qui dégradent les nucléotides 3',5'‑cycliques, AMP et GMP, comportent 11 familles qui se distinguent notamment par leur sélectivité de substrat, leur régulation, leur distribution tissulaire, leur localisation subcellulaire et leur pharmacologie. Elles régulent l'amplitude, la localisation et la durée des nucléotides cycliques et constituent des cibles pharmacologiques avérées ou potentielles dans de nombreux domaines thérapeutiques, notamment dans les domaines cardiovasculaire et pulmonaire, la dépression, la démence, la schizophrénie.


les inhibiteurs de phosphodiestérase

Anglais : phosphodiesterase inhibitor
Espagnol : inhibidor de la fosfodiesterasa

Les inhibiteurs de phosphodiestérase sont des substances qui augmentent ou prolongent les effets physiologiques des nucléotides cycliques. Divers inhibiteurs de phosphodiestérase sont utilisés en thérapeutique, d'autres sont en développement. On distingue :
1- les inhibiteurs de phosphodiestérase III, qui sont utilisés comme cardiotoniques (par exemple amrinone, milrinone) pour leur effet inotrope positif par potentialisation de l'effet de l'AMP cyclique dans les cardiomyocytes (emploi limité par leur effet arythmogène) et pour faciliter la flexibilité des hématies dans la claudication intermitente (par exemple, cilostazol) ;
2- les inhibiteurs de phosphodiestérase IV, qui dégradent spécifiquement l'AMP cyclique, utilisés comme anti-inflammatoires (par exemple aprélimast). Ils sont indiqués dans l'hypertension artérielle pulmonaire, la bronchite chronique obstructive (par exemple, cilomilast, roflumilast) et la neuroprotection (par exemple, ibudilast).
Divers inhibiteurs de phosphodiestérase IV sont en développement, avec des applications possibles pour le traitement de pathologies neurologiques et psychiatriques, dans le psoriasis et pour leurs effets sur la restriction calorique (pour prévenir ou traiter obésité et diabète de type 2 sur la mémoire à long terme et plus généralement dans les maladies liées au vieillissement ;
3- les inhibiteurs de phosphodiestérase V (par exemple sildénafil), qui potentialisent l'effet du NO en inhibant la dégradation du GMP cyclique. Ils sont utilisés dans le traitement de l'impuissance érectile, sont également en développement pour la protection contre l'insuffisance coronarienne et le traitement de l'hypertension artérielle pulmonaire, de la dystrophie musculaire de Duchêne et de l'hyperplasie prostatique bénigne.