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Plante : Différence entre versions

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Dernière modification de cette page le 04 mars 2016


Pharmacognosie



Anglais : plant
Espagnol : planta
Étymologie : latin planta plante, végétal
n. f. Être vivant appartenant au règne végétal.

Plante médicinale

Anglais : medicinal plant
Espagnol : planta medicinal
Plante dont au moins une partie possède des propriétés médicamenteuses ; par extension, on appelle souvent « plante médicinale » ou simplement « plante » non seulement l'entité botanique, mais aussi la partie utilisée (historiquement désignée sous le nom de « drogue végétale » ou simplement « drogue », terme aujourd'hui équivoque). L'expression « plante entière » signifie que les divers organes, aériens et souterrains, sont utilisés sans séparation (par exemple droséra). Indigènes ou exotiques, ces plantes croissent à l'état spontané (plantes sauvages, dites « de cueillette ») ou, pour les plus importantes d'entre elles, sont cultivées. Des plantes ayant des propriétés médicamenteuses peuvent également servir à la préparation de boissons hygiéniques ou avoir des emplois alimentaires, condimentaires, industriels (par exemple en cosmétologie).

En France, depuis la suppression du diplôme d'herboriste (loi du 11 septembre 1941, confirmée et validée par une ordonnance du 23 mai 1945), la dispensation des plantes médicinales inscrites à la Pharmacopée est réservée aux pharmaciens, sous réserve de dérogations établies par décret ; ainsi, depuis 2008, le nombre de plantes ou parties de plantes inscrites à la Pharmacopée, pouvant être vendues par des personnes autres que les pharmaciens, a été porté de 33 à 148, pour des formes d'emploi précises. Depuis un arrêté en date du 24 juin 2014, un nombre plus important de plantes médicinales peuvent entrer dans la composition de compléments alimentaires.
Les médicaments à base de plantes préparés industriellement (« phytomédicaments ») ont pu bénéficier, à partir des années 1980, d'une autorisation de mise sur le marché (AMM) aménagée (dite « allégée ») garantissant, au consommateur, qualité et innocuité dans des conditions d'emploi précises ; les indications thérapeutiques, rigoureusement libellées, doivent être précédées des mentions « traditionnellement utilisé dans », pour indiquer que ces indications ne sont pas rigoureusement démontrées, ou « usage bien établi dans » quand des données cliniques existent. Depuis une directive européenne de 2004, cette procédure simplifiée est devenue un « enregistrement de l'usage traditionnel » applicable à l'ensemble des médicaments traditionnels à base de plantes.