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Rédaction:Acido-alcoolo résistance : Différence entre versions

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Version actuelle datée du 2 février 2016 à 05:05

Anglais : acido-alcoholo resistance
Espagnol : ácido-alcohol resistencia
Étymologie : latin ăcĭdus aigre, acide, désagréable, arabe الكحل al-kuḥl, le kohl, poudre minérale autrefois composée principalement d'un mélange de plomb, de soufre et de gras animal, voire de bois brûlé ou de bitume, utilisée pour maquiller et/ou soigner les yeux, latin rĕsistĕre s’arrêter, ne pas avancer davantage, se tenir en faisant face
n. f. Propriété liée à l’ultrastructure pariétale spécifique des espèces bactériennes appartenant au genre Mycobacterium et notamment à la présence d’acides mycoliques à très longues chaines (60 à 90 atomes de carbone) associés à une paroi de bactérie à Gram positif (peptidoglycane relié à l’arabinogalactane). Les mycobactéries sont définies comme des bacilles acido-alcoolo-résistants (BAAR).
La coloration différentielle de Ziehl-Neelsen, méthode de référence, permet une mise en évidence spécifique de ces mycobactéries lors de l’examen microscopique d’un prélèvement pathologique (par exemple : expectoration, liquide gastrique, liquide pleural, …). Colorés par la fuchsine à chaud, les mycobactéries ne sont pas décolorées suite à un double traitement par un acide fort et l’alcool à 90°.
Méthodes alternatives :
  • coloration de Zielh-Armand (coloration à froid) ;
  • coloration de Kinyoun (méthode modifiée) ;
  • coloration à l’auramine (méthode en fluorescence).