« Paramyxoviridae » et « Élotuzumab » : différence entre les pages

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|VM_Etymologie=grec παρα ''para'' préfixe ''para–'' le long de, à côté de et µύξα ''múxa'' [[Morve|morve]], toute mucosité, latin ''vīrus'' suc, jus, humeur, venin, poison, mauvaise odeur, suffixe ''–idae'' pour les noms de famille des virus,
|VM_Définition=[[Anticorps|Anticorps]] monoclonal humanisé de type IgG kappa ; il cible la glycoprotéine de surface, une molécule appartenant à une famille de molécules de signalisation d’activation lymphocytaire, SLAMF7 (''signaling lymphocyte activation molecule family 7''), fortement et uniformément exprimée sur les cellules de myélome multiple et sur les cellules tueuses naturelles (''NK cells, natural killer cells''), mais non détectée sur les tissus solides sains ou sur les cellules souches hématopoïétiques. En recrutant ces cellules tueuses, l’élotuzumab peut déclencher la lyse des cellules tumorales, selon un mécanisme appelé cytotoxicité à médiation cellulaire dépendante des [[Anticorps|anticorps]] (ADCC, ''antibody-dependent cell-mediated cytotoxicity'').
|VM_Définition=Famille de virus à ARN monocaténaire de polarité négative, nucléocapside hélicoïdale, enveloppe lipidique portant une hémagglutinine, de 150 à 300 nm. Comprend deux sous-familles : '''1-''' les ''Paramyxovirinae'' avec 3 principaux genres pathogènes pour l'Homme : ''Respirovirus'' qui comprend les virus parainfluenza humains 1 et 3, ''Morbillivirus'' qui comprend le virus de la [[Rougeole|rougeole]] et ''Rubulavirus'' qui comprend le virus des [[Oreillons|oreillons]] et les virus ''parainfluenza'' humains 2, 4a et 4 b ; '''2-''' les ''Pneumovirinae'' avec 2 genres pathogènes pour l'Homme : ''[[Pneumovirus|Pneumovirus]]'' avec le virus syncitial respiratoire (RSV) dont il existe deux groupes, RSV A et RSV B, responsable typiquement d'épidémies hivernales annuelles de bronchiolite du nourrisson et du jeune enfant et ''Metapneumovirus'' avec le métapneumovirus humain.
|VM_Commentaires=L’élotuzumab est utilisé, en combinaison avec le [[Lénalidomide|lénalidomide]] et la [[Dexaméthasone|dexaméthasone]],  pour traiter le myélome multiple, chez les patients adultes ayant déjà reçu un (ou plusieurs) traitement(s) antérieur(s). Chez environ deux patients sur trois, il induit des effets indésirables, tels que la fatigue, des diarrhées, la fièvre, une neuropathie périphérique, la perte d’appétit et des infections du tractus respiratoire. Il est recommandé de prescrire de la [[Diphénhydramine|diphénhydramine]] et de la [[Ranitidine|ranitidine]]  avant la perfusion intraveineuse de l’élotuzumab.
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Dernière version du 6 février 2024 à 17:27

Élastase ←

Électrophile adj. Qualifie une espèce chimique qui est avide d’électrons. Se dit aussi d’une réaction dans laquelle un réactif commence par se fixer sur un site du substrat riche en électrons. Cas par exemple de réactions de substitution en série aromatique et de réactions d’addition en série…

Électrophorèse n. f. Méthode de séparation et d’identification et, dans certains cas, méthode d’analyse quantitative, basée sur la migration d’ions sous l’influence d’un champ électrique. On distingue l’électrophorèse capillaire et l’électrophorèse classique sur support. Quel que soit le type, les ions et espèces chargées, plus complexes, présentent une…

Électroporation n. f. Méthode utilisée pour faire pénétrer des molécules dans les cellules recourant à des impulsions électriques de haut voltage pour augmenter la perméabilité membranaire.

Électrostatique n. f. Branche de lélectromagnétisme qui étudie les phénomènes engendrés par des charges électriques dans un repère où elles sont fixes.

Électrosynérèse n. f. Migration électrophorétique dérivée de limmunodiffusion radiale double dOuchterlony, dix fois plus sensible. Lapplication dun champ électrique accélère la migration de lantigène et de lanticorps dans un gel vierge, facilitant ainsi leur rencontre sous la forme de lignes de précipitation. Résultats en une heure.

Électrotransfert n. m. Transfert électrique.

Électrovalence n. f. Aptitude dune espèce de former une liaison entre ions par l’intervention de forces électrostatiques en constituant un ensemble très stable au plan énergétique car chacun des ions constitutifs y possède une structure électronique semblable à celle d’un gaz rare.

Élément n. m. Corps simple. Plus précisément, ensemble des atomes de même nombre atomique Z mais dont les nombres de masse A peuvent être différents. Dans ce cas l’élément possède des isotopes.

Élémi n. m. Oléo-résine provenant d’un arbre des Philippines, Canarium luzonicum A.Gray, famille des Burseraceae. C’est une masse molle, blanc-jaunâtre, d’odeur forte et de saveur piquante et aromatique. Elle renferme une essence composée de dérivés terpéniques (élémol) et une résine constituée d’acides triterpéniques hydroxylés.

Éléosome n. m. Appendice alimentaire présent sur certaines graines et permettant leur dissémination par exemple par les fourmis (myrmécochorie). Exemple : violette sauvage, cyclamen, chélidoine.

Éléphantiasis n. m. Augmentation considérable du volume d’un membre ou d’une partie du corps, causée par un œœdème dur des téguments, d’évolution chronique, avec hyperkératose épidermique due à un blocage du système lymphatique.

Élesclomol cuivrique n. m. L’élesclomol (DCI) est une petite molécule de synthèse, le bis-(amide thiohydrazide) qui — lorsqu’il est complexé à l’ion cuivrique Cu dans des compartiments subcellulaires contenant des cuproenzymes (passage du cuivre au niveau intestinal et de la barrière hémato-encéphalique), a bénéficié d’un repositionnement pour le traitement…

Élétriptan (bromhydrate de) n. m. Agoniste sélectif des récepteurs de la sérotonine (5-HT, récepteurs présynaptiques de rétrocontrôle qui sopposent à la libération de la sérotonine. Ses propriétés pharmacologiques incluent un effet vasoconstricteur sur les vaisseaux sanguins cérébraux, un effet inhibiteur sur le système trigéminovasculaire bloquant ainsi la libération de médiateurs…

Éleuthérocoque n. m. Arbuste buissonnant épineux (Eleutherococcus senticosus Maxim., Araliaceae) dorigine asiatique (Sibérie orientale, Chine, Corée, Japon), possédant des feuilles palmées et des fleurs petites diversement colorées selon le sexe. Organes souterrains (racine et rhizome) contenant des coumarines, des acides phénylpropaniques, des lignanes, des saponosides triterpéniques ; substances…

Éléxacaftor n. m. Molécule de synthèse dite "correcteur" qui vise à corriger le défaut de maturation de la protéine régulatrice de la perméabilité transmembranaire CFTR.Elle empêche l’élimination des protéines CFTR défectueuses dans la cellule, corrige leur repliement et aide à son transport intracellulaire jusqu’au pôle apical pour rétablir…

Éliglustat n. m. Inhibiteur de la glucosylcéramide synthase , utilisé dans le traitement, par voie orale et à long terme, de la maladie de Gaucher de type 1. Il sagit dune maladie génétique qui touche moins de 10 000 personnes dans le monde, caractérisée par un déficit enzymatique…

Éligobiotique n. m. Antibiotique de synthèse élaboré à partir de l’enveloppe d’un bactériophage reconnaissant spécifiquement un type de bactérie dans laquelle est placée une nucléase qui élimine la bactérie ainsi ciblée en détruisant son ADN. L’endodésoxyribonucléase 9 est un exemple de nucléase qui détruit l’ADN de…

Élimination n. f. Action d’écarter, de supprimer d’un groupe.

Elisa Cf immuno-enzymologie.

Élivaldogène autotemcel n. f. Thérapie cellulaire qui est basée sur l’utilisation cellules souches hématopoïétiques CD34+ autologues transduites ex vivo avec un vecteur lentiviral dérivé du VIH-1 auto-inactivant (pLBP100 hALD) pseudotypé (glycoprotéine G de l’enveloppe du virus de la stomatite vésiculeuse ou VSV-G), codant la protéine humaine de l’adrénoleucodystrophie (ALD)…

Élixir n. m. Préparation alcoolique, encore appelée alcoolé sucré, contenant du sucre en moindre proportion qu’un sirop et une ou plusieurs substances actives.

Elizabethkingia meningoseptica Bactérie Gram négatif largement répandue dans la nature (sol, eau, poissons, plantes), isolée par la bactériologiste américaine Elizabeth O. King, en 1959, chez un enfant atteint dune méningite. Nommée d’abord Flavobacterium meningosepticum, elle fut classée en 1994 dans le genre  Chryseobacterium, puis, suite…

Acide ellagique n. m. Molécule biphénylique tétraphénolique dilactonique, provenant d’un couplage oxydatif entre deux unités d’acide gallique avec formation d’une liaison C-C. L’hydrolyse des ellagitanins (une des familles de tanins hydrolysables) libère de l’acide hexahydroxydiphénique qui subit une lactonisation spontanée en acide ellagique. Présence dans de nombreux fruits et…

Ellagitanin Cf tanin.

Ellébore

Ellébore blanc Cf veratrum.

Ellipticine n. f. Alcaloïde à squelette pyridocarbazole d’origine indolomonoterpénique ; isolé d’Ochrosia elliptica Labill., Apocynaceae, originaire d’Australie, des îles Moluques et de Nouvelle-Calédonie. Activité anticancéreuse par inhibition des topoisomérases II.

Elliptinium (acétate de) Cf ellipticine

Elliptocytose n. f.

Élosulfase alfa n. f. Enzyme obtenue par transfection du gène codant la N‑acétylgalactosamine‑6-sulfatase dans des cellules de hamster chinois (cellules CHO), elle est prescrite dans le traitement du syndrome de Morquio (mucopolysaccharidose du type IV A), maladie lysosomale caractérisée par un déficit en cette enzyme et par labsence…


Elranatamab n. m. Anticorps monoclonal humanisé bispécifique, immunoglobuline G2-kappa (IgG2-κ), qui cible à la fois le membre 17 de la superfamille des récepteurs du facteur de nécrose tumorale (TNFRSF17 ou antigène de maturation des lymphocytes B, BCMA, pour B-cell maturation antigen), antigène associé aux tumeurs, et le groupe…

Elsulfavirine n. f. Inhibiteur non nucléosidique de la transcriptase inverse (INNTI) du virus de l’immunodéficience humaine VIH-1. Cest un précurseur pharmacologique (prodrogue) du composé VM-1500A qui bloque la réplication du VIH ; il présente une bonne biodisponibilité par voie orale, la demi-vie plasmatique du…

Eltrombopag n. m. Sel de diéthanolamine, antithrombocytopénique, antihémorragique.Leltrombopag est un agoniste non peptidique du récepteur de la thrombopoïétine (TPO‑R, thrombopoietin receptor), facteur de croissance contrôlant la mégacaryocytopoïèse et, donc, la production des plaquettes sanguines ou thrombocytes.

Éluant adj. et n. m. Qualifie ou désigne un solvant qui permet de réaliser l’élution en chromatographie.

Éluat n. m. Solution recueillie à la sortie dune colonne chromatographique du fait de lélution, par la phase mobile.

Éluotropique

Élution

Éluxadoline n. f. Agoniste des récepteurs μ et κ des opioïdes et antagoniste des récepteurs δ. Administrée par voie orale, elle agit localement, sur le système nerveux entérique.Il a été observé que les concentrations plasmatiques d’éluxadoline augmentent en cas d’administration concomitante d’inhibiteurs des transporteurs biliaires et rénaux, notamment…

Elvitégravir n. m. Composé de la classe des anti‑intégrases utilisé dans le traitement de l’infection par le VIH.

EMA (European Medicines Agency) n. f. Agence européenne des médicaments (AEM), agence de lUnion Européenne créée en 1995 dont le siège initial de Londres a été transféré à Amsterdam en 2019 en raison du BREXIT. L’EMA est chargée de l’évaluation scientifique, du contrôle, de la sécurité et de l’inspection des médicaments à…

Émanation n. f. Exhalation qui se dégage de certains corps.

Émapalumab n. m. Anticorps monoclonal humain dirigé contre linterféron-γ (IFN-γ). Son action se traduit par une baisse des concentrations plasmatiques de la chimiokine ligand 9 à motif Cys-X-Cys (CXCL9) induite par l’IFN-γ, chimioattractante pour les cellules T.

Emballage n. m. Enveloppe, récipient ou toute autre forme de conditionnement, boîte, sachet, dans lequel est placé le conditionnement primaire (Directive 92/27 CEE), destiné à protéger son intégrité dans un but de conservation, de transport ou de présentation. Les principaux matériaux demballage sont le papier-carton, le plastique,…

Embole n. m. Corps étranger provoquant une obstruction.

Embolie n. f. Obstruction anormale et brusque de la circulation du fluide dans un vaisseau sanguin ou lymphatique par migration d’un fragment solide (caillot, plaque d’athérome, brisure de tissu cancéreux). Le tissu affecté en aval peut être notamment cérébral, pulmonaire ou cardiaque. Par extension, arrêt brusque dun corps…

Embolisation n. f. Oblitération accidentelle ou volontaire d’un vaisseau (formation dune embolie).

Embonate n. m. 4,4-méthylènebis (3-hydroxy-2-naphtoate), sel de l’acide embonique ou pamoïque, acide phénol naphtalénique qui, en salifiant diverses substances pharmacologiquement actives, permet d’obtenir des produits à action prolongée (exemples : metformine embonate ou stagid, pyrantel , triptoréline).

Embranchement n. m. En botanique, catégorie hiérarchisée de rangement des taxons équivalente aux grandes divisions puis subdivisions en classes, ordres et familles. Exemple : les orchidées, embranchement des Spermaphytes, classe des Monocotylédones, ordre des Orchidales, famille des Orchidaceae.

Embryogenèse n. f. Période pendant laquelle la cellule initiale fécondée se multiplie et se différencie en tissus et organes de plus en plus complexes. Le développement de lembryon comprend successivement la segmentation qui correspond aux premières mitoses de lembryon, la gastrulation avec la mise en place des feuillets…

Embryologie n. f. Étude de la croissance dun organisme durant toute la gestation, cest-à-dire pendant la période embryonnaire et la période fœtale, recouvrant ainsi la description morphologique des transformations de lœuf fécondé, le zygote, en organisme.

Embryon n. m. Produit de la conception par conjugaison de deux gamètes, l’un mâle, l’autre femelle, correspondant à la première période du développement de l’œuf ou zygote après la fécondation, dans le règne animal et dans le règne végétal. Dans lespèce humaine, lembryon existe depuis la segmentation jusquà…

Embryonnaire 1- qui est relatif à lembryon (exemple tissu embryonnaire) ; 2- qui est encore en germe, à l’état naissant, en voie de formation. Les annexes embryonnaires comprennent lamnios, lallantoïde et le chorion.

Embryonné adj. Chez les Oiseaux et les Reptiles, se dit dun œuf fécondé contenant un embryon, par opposition à un œuf clair. En parasitologie, chez les Helminthes, se dit dun œuf de segmentation très précoce, par exemple œuf doxyure, dans lequel lobservation microscopique fait voir lembryon peu…

Embryopathie n. f. Malformation congénitale due à des agressions physiques (exemple radiations ionisantes), à des substances chimiques (exemple thalidomide) ou à des agents infectieux (exemple virus de la rubéole), exerçant leurs effets, dits tératogènes, sur lembryon depuis la conception jusquau quatrième mois de la vie intra-utérine.

EMCDDA (European monitoring Center for drugs and drugs addictions)

Émédastine (difumarate d') n. f. Antiallergique et antiasthmatique. Lémédastine est un antagoniste des récepteurs histaminiques H1.Inscrite à la Pharmacopée Européenne (monographie 01/2008, 2242).

Émergence n. f. Apparition d’un phénomène. En hydrogéologie,le point d’émergence est la sortie d’une source d’eau.

Émergent adj. Qui émerge.

Émétine n. f. Principal alcaloïde des parties souterraines d’ipécacuanha (Carapichea ipecacuanha (Brot.) L. Andersson, Rubiaceae), de nature isoquinoléino-monoterpénique. Propriétés émétiques, antiparasitaires et cytotoxiques.

Émétique adj. et n. m. Qualifie ou désigne une substance qui entraîne un rejet brutal par la bouche du contenu de lestomac.



→ Énanthate

Élotuzumab

Dernière modification de cette page le 15 janvier 2016



n. m.  (DCI). Anticorps monoclonal humanisé de type IgG kappa ; il cible la glycoprotéine de surface, une molécule appartenant à une famille de molécules de signalisation d’activation lymphocytaire, SLAMF7 (signaling lymphocyte activation molecule family 7), fortement et uniformément exprimée sur les cellules de myélome multiple et sur les cellules tueuses naturelles (NK cells, natural killer cells), mais non détectée sur les tissus solides sains ou sur les cellules souches hématopoïétiques. En recrutant ces cellules tueuses, l’élotuzumab peut déclencher la lyse des cellules tumorales, selon un mécanisme appelé cytotoxicité à médiation cellulaire dépendante des anticorps (ADCC, antibody-dependent cell-mediated cytotoxicity).

L’élotuzumab est utilisé, en combinaison avec le lénalidomide et la dexaméthasone, pour traiter le myélome multiple, chez les patients adultes ayant déjà reçu un (ou plusieurs) traitement(s) antérieur(s). Chez environ deux patients sur trois, il induit des effets indésirables, tels que la fatigue, des diarrhées, la fièvre, une neuropathie périphérique, la perte d’appétit et des infections du tractus respiratoire. Il est recommandé de prescrire de la diphénhydramine et de la ranitidine avant la perfusion intraveineuse de l’élotuzumab.