Romarin

De Le dictionnaire
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Ribesiaceae ←

Riprétinib n. m. Molécule de synthèse, inhibiteur des fonctions tyrosine kinases de formes mutées du récepteur de facteur de croissance des cellules souches, la protéine KIT, et du récepteur de type α du facteur de croissance dérivé des plaquettes, le PDGFRα (platelet-derived growth factor alpha).Le riprétinib est…

Risankizumab n. m. Anticorps monoclonal humanisé (IgG1) ciblant linterleukine 23 (IL-23). En se liant à la sous-unité p19 spécifique de linterleukine 23 (IL-23A), il empêche la fixation de la cytokine sur son récepteur.

Risdiplam n. m. Petite molécule de synthèse élaborée à partir d’un noyau central pyridopyrimidone substitué par un fragment imidazopyridazine, Elle a la propriété de modifier l’épissage du gène SMN2 (survival motor neurone-2) en réintégrant l’exon 7 manquant vers la production d’ARN messager, sur toute la longueur du transcrit, permettant ainsi une…

Acide risédronique n. m. Dérivé pyridinyle appartenant à la famille des bisphosphonates, à forte affinité pour lhydroxyapatite osseuse. Les bisphosphonates sont utilisés pour leur activité inhibitrice sur la résorption osseuse, par les ostéoclastes, et pour leurs propriétés hypocalcémiques.

Rispéridone n. f. Neuroleptique de seconde génération, antagoniste des récepteurs sérotoninergiques 5-HT2A et dopaminergiques D2, D3 et D4 ; il se lie également aux récepteurs αInscrite sur la liste des médicaments essentiels de lOMS et à la Pharmacopée Européenne (monographie 01/2011, 1559).

Risque n. m. Probabilité de survenue dun évènement, généralement fâcheux. Cf facteur de risque.

Ristocétine n. f. Antibiotique antibactérien de nature glycopeptidique obtenu par fermentation de souches de lactinobactérie Amycolatopsis lurida (précédemment Nocardia lurida).

Ritiométan n. m. Antiseptique utilisé, sous forme de sel de magnésium, en solution pour pulvérisation nasale.

Ritlécitinib n. m. Petite molécule de synthèse, un inhibiteur puissant et très spécifique de la Janus kinase JAK3 (par rapport à JAK1 et JAK2), d’une part, et des kinases de la famille TEC (BTK, ou tyrosine kinase de Bruton ; ITK, ou IL-2-inducible T cell kinase ; TEC, ou tec…

Ritonavir n. m. Inhibiteur peptidomimétique des aspartyl-protéases du VIH‑1 et du VIH‑2, actif par voie orale. Agit directement sur le virus mais, surtout, potentialise les effets dautres antiviraux, du fait de linhibition de leur métabolisation, par inhibition du cytochrome P450 3A4. Il en résulte une augmentation des…

Rituximab n. m. Anticorps monoclonal chimérique murin / humain anti‑CD20, de type IgG1κ, produit par génie génétique et composé de deux chaînes lourdes de 451 acides aminés et de deux chaînes légères de 213 acides aminés. Ce fut le premier anticorps monoclonal autorisé, en 1997, pour le…

Rivaroxaban n. m. Anticoagulant oral, antithrombotique inhibiteur direct et sélectif du site actif du facteur Xa, ne nécessitant pas lantithrombine pour exercer son activité antithrombotique. Il appartient à la classe des xabans.

Rivastigmine n. f. Inhibiteur pseudo‑irréversible de lacétylcholinestérase et de la butyrylcholinestérase, appartenant à la famille des stigmines, agisssant par fixation covalente du groupe carbamate sur la sérine de la triade catalytique de lenzyme (dissociation lente). En ralentissant la dégradation de lacétylcholine, elle facilite la neurotransmission cholinergique.Inscrite à…

Riz n. m. Grande herbacée annuelle (Oryza sativa L., O. glaberrima Steudel et autres espèces, Poaceae ex-Graminées) d’origine asiatique ; céréale de première importance dont de nombreuses variétés sont cultivées dans les régions humides tropicales, subtropicales et tempérées chaudes (principaux pays producteurs : Chine, Inde, Indonésie). Fruit (caryopse)…

Rizatriptan (benzoate de) n. m. antimigraineux de la famille des triptans, ensemble de dérivés offrant une option thérapeutique nouvelle pour le traitement des crises migraineuses modérées à graves. Leur mécanisme daction passe par un effet vasoconstricteur sur les vaisseaux sanguins cérébraux, un effet inhibiteur sur le système trigéminovasculaire bloquant ainsi…

RMN

RMO

Robinet n. m. Système permettant dinterrompre ou de rétablir la circulation dun fluide au sein dune canalisation.

Robot n. m. Dispositif accomplissant automatiquement des tâches en général dangereuses, répétitives, difficiles ou impossibles pour les humains.

Robustesse n. f. Qualité dune personne ou dune chose solide et résistante.

Rocilétinib n. m. Inhibiteur de 3 génération du récepteur du facteur de croissance épidermique (EGFR, epithelial growth factor receptor) qui s’est montré actif dans des modèles précliniques sur des cellules tumorales de cancer bronchique non à petites cellules, dans lesquelles le gène EGFR est muté (T790M, mutation qui…

Rocou n. m. Matière colorante rouge, autrefois utilisée par les Indiens dAmérique centrale et tropicale, issue du rocouyer, Bixa orellana L., Bixaceae, arbre dAmérique tropicale à feuilles cordées et fleurs roses. Le fruit est une capsule renfermant des graines engluées dans une pulpe rouge vif, riche en…

Rocouyer n. m. Arbrisseau ou petit arbre (Bixa orellana L., Bixaceae) originaire de l’Amérique tropicale, introduit et cultivé également dans d’autres pays tropicaux d’Afrique (Kenya…) et d’Asie (Inde, Indonésie…) ; le fruit (capsule non comestible recouverte d’aiguillons rouges flexibles) renferme des graines dont le tégument, rouge vif, charnu…

Rocuronium (bromure de) n. m. Stéroïde de la série de landrostane possédant, en 2 et en 16, des substituants azotés dont lun est quaternarisé.Inscrit à la Pharmacopée Européenne (monographie 07/2013?, 1764).

Rodenticide n. m. Substance destinée à lutter contre les rongeurs. Les rongeurs sont très difficiles à éliminer car ils négligent très souvent les appâts qui leur sont présentés. Un bon appât doit ainsi être inodore et insipide, même à des concentrations létales. Il doit également avoir un effet…

Rofécoxib n. m. Anti‑inflammatoire non stéroïdien, inhibiteur sélectif de COX‑2 qui est la forme inductible de la cycloxygénase (COX). Il présente ainsi une puissante activité anti‑inflammatoire, sans les effets secondaires gastriques ou rénaux observés avec les inhibiteurs non spécifiques COX‑1/2.

Roflumilast n. m. Le roflumilast et son principal métabolite, le N‑oxyde, inhibent sélectivement la phosphodiestérase de type PDE‑4 et, plus spécifiquement, les sous-types A, B et D ; ils bloquent lhydrolyse de lAMP cyclique (cAMP), conduisant à une augmentation de sa concentration et à la régulation des cellules…

Rohitukine n. f. Alcaloïde à squelette pipéridino-chromone découvert dans une espèce asiatique de Meliaceae (Aphanamixis polystachya [Wall.] R. Parker, = Amoora rohituka [Roxb.] Wight & Arn.), puis obtenu à partir d’une autre Meliaceae indienne, Dysoxylum gotadhora (Buch.-Ham.) Mabb., = D. binectariferum Hook.f. ex Bedd.), ainsi qu’à partir de…

Rolapitant (chlorhydrate de)

Roll-on n. m. Conditionnement spécial muni dune large bille (flacon-bille) laquelle, en tournant, assure la délivrance et lapplication du produit, le plus souvent un déodorant-antitranspirant, contenu dans le flacon.


Romidepsine n. f. Depsipeptide cyclique comportant un pont disulfure inhabituel entre une cystéine et un thiol, impliqué dans l’activité biologique ; la romidepsine est obtenue par fermentation de souches de la bactérie Chromobacterium violaceum isolée à partir d’un échantillon de sol japonais. Propriétés anticancéreuses par inhibition des histones…

Romiplostim n. m. (DCI), Polypeptide recombinant, agoniste du récepteur de la thrombopoïétine (TPOR, thrombopoietin receptor), facteur de croissance contrôlant la mégacaryocytopoïèse et, donc, la production des plaquettes sanguines (thrombocytes).

Romosozumab n. m. Anticorps monoclonal humanisé dirigé contre la sclérostine, protéine d’environ 200 acides aminés, sécrétée par les ostéocytes. La sclérostine agit en diminuant la prolifération des ostéoblastes et constitue, donc, une protéine de régulation négative de la formation osseuse.

Ronce n. f. Nom de plantes appartenant au genre Rubus, sous-famille des Rosoideae, famille des Rosaceae, ordre des Rosales et constituant un ensemble de plus de 500 espèces en France, souvent de diagnose difficile. Ce sont des arbrisseaux indigènes (ronces) à tiges munies daiguillons. Les feuilles pennatiséquées et…

Rooibos n. m. Arbuste buissonnant polymorphe (Aspalathus linearis [Burm. f.] R. Dahlgren, Fabaceae) originaire d’Afrique du Sud (province du Cap). Après récolte, les feuilles sont soit séchées (« rooibos vert »), soit le plus souvent soumises à une « fermentation » (terme classiquement utilisé mais impropre car il…

Ropéginterféron alfa-2b n. m. Interféron alpha-2b (IFN α-2b) humain, auquel une proline pégylée a été rajoutée du côté N‑terminal, qui est produit par Escherichia coli (non glycosylé) à partir d’ADN recombinant. La présence de mPEG augmente la demi-vie plasmatique de l’IFN α-2b.L’IFN α-2b appartient à la classe d’interférons de type I, lesquels…

Ropinirole (chlorhydrate de) n. m. Agoniste des récepteurs D2 et D3 de la dopamine, antiparkinsonien également utilisé dans le traitement du syndrome des jambes sans repos. Effets indésirables marqués, communs aux agonistes dopaminergiques, comprenant : somnolence, troubles du rythme cardiaque, nausées, vertiges et troubles psychiques divers (achats compulsifs,…

Ropivacaïne n. f. Substance agissant par diminution réversible de la perméabilité membranaire des fibres nerveuses aux ions sodium, conduisant à une diminution de la vitesse de dépolarisation et à une augmentation du seuil dexcitabilité. Anesthésique local de longue durée daction avec des effets analgésiques, réservé à lusage hospitalier.Inscrite…

Rosaceae Famille de lordre des Rosales, clade des Rosidées-Fabidées constituée de 3 000 espèces. Elle comprend, selon la nouvelle classification, trois sous-familles : Rosideae (exemple : rose), Spiraeoideae (exemple : filipendule), et Dryadoideae (exemple : dryade). Habitantes des régions tempérées de lhémisphère nord, elles se présentent…

Rosenthal

Roséole n. f. Éruption de taches rosées avec fièvre et hypertrophie des ganglions lymphatiques. Maladie infectieuse due à lherpèsvirus humain 6 (HHV-6), virus lymphotrope ubiquiste de la famille des Herpesviridae, sous-famille des Bertaherpesvirinae, transmis chez les enfants par voie salivaire mais également par les transfusions sanguines et les…

Rose trémière n. f. Grande herbacée à port dressé (Alcea rosea L., = Althaea rosea [L.] Cav., Malvaceae), largement cultivée comme plante ornementale dans les jardins en climat tempéré. Feuille et fleur renferment des flavonoïdes et un mucilage leur conférant des propriétés émollientes et faiblement anti-inflammatoires ; également présence…

Rosidées Clade de la nouvelle classification comprenant près de 82 000 espèces, la fleur est dialypétale, de type 5 avec des carpelles indépendants, mais avec de nombreuses variations. Exemples : millepertuis, rosiers, etc.

Rosier n. m. Nom désignant des arbustes et arbrisseaux sarmenteux et épineux du genre Rosa (Rosaceae) originaires des régions tempérées et sub-tropicales de l’hémisphère nord. Nombreuses espèces, variétés et cultivars ; culture très répandue comme plantes ornementales ; emploi des roses pour la production de l’huile essentielle renfermant…

Rosiglitazone (maléate de) n. f. Thiazolidinedione de la classe des glitazones, antidiabétique oral agoniste des récepteurs PPAR (peroxisome proliferator-activated receptor), particulièrement les PPARγ. Elle réduit la glycémie en réduisant linsulinorésistance, au niveau du tissu adipeux, du muscle squelettique et du foie sans risque dhypoglycémie et augmente le HDL‑cholestérol.

ROSP

Rossolis Cf droséra.

Rostellum n. m. Petit bec situé au-dessus du stigmate, dans le gynostème des Orchidaceae. Cest un stigmate modifié qui sinterpose entre létamine et les stigmates rendant la pollinisation directe impossible. Dans le cas de la vanille, il est très rabattu empêchant lautopollinisation ; celle-ci est effectuée par un…

Rosuvastatine calcique n. f. Agent hypocholestérolémiant inhibiteur sélectif et compétitif de lhydroxyméthylglutaryl coenzyme A (HMG‑CoA) réductase, enzyme responsable du contrôle de la transformation du 3‑hydroxy‑3‑méthylglutaryl coenzyme A en mévalonate, précurseur du cholestérol.Inscrite à la Pharmacopée Européenne (monographie 04/2015, 2631).

Rotamère n. m. Nom disomères de conformation, distincts, pouvant être observés suite à une restriction de rotation autour dune liaison simple.

Rotation n. f. Au sens large, mouvement dun corps autour dun axe fixe ; au sens géométrique, transformation dans le plan et dans lespace. Fait correspondre toute figure ou tout volume à une autre figure ou à un autre volume de telle manière que chacun des points les…

Rotatoire

Rotavirus n. m. Genre de virus de la famille des Reoviridae à ARN bicaténaire, en 11 segments, capside icosaédrique à 3 couches, non enveloppé, de 70 nm de diamètre. Comprend 7 espèces pathogènes pour lHomme (human rotavirus A à G) responsables, surtout le groupe A, de la première…

Rotaxane n. m. Assemblage constitué d’au moins un macrocycle et d’une entité moléculaire en forme d’haltère qui le traverse, sans lui être liée de façon covalente, et qui ne peut s’en dégager en raison de la forme et de la dimension de ses extrémités.

Roténoide n. m. Nom générique de molécules de synthèse qui ont des structures proches de celle de la roténone et qui ont toutes sensiblement les mêmes caractéristiques toxicologiques que la roténone elle-même.

Roténone n. f. Insecticide extrait de certaines plantes tropicales, désormais interdit dans lUnion Européenne car très toxique pour lhomme (effet inhibiteur de la chaîne respiratoire mitochondriale), pour les animaux à sang chaud, mais aussi à sang froid tels les poissons (elle était utilisée pour faciliter la pêche). Elle…

Rothia Genre de bacilles aéro-anaérobies facultatifs à Gram positif, à extrémités renflées. R. dentocariosa, commensale de la bouche, peut être isolé de prélèvements respiratoires et dendocardites.

Rotigotine (chlorhydrate de) n. m. Antiparkinsonien non dérivé de lergot, agoniste des récepteurs dopaminergiques D2/D3 (au niveau du noyau caudé et du putamen). Agit également sur les récepteurs D1, D4 et D5. Sur les récepteurs non dopaminergiques, le chlorhydrate de rotigotine a montré une action antagoniste des récepteurs α2B et…

Rougeole n. f. Maladie virale contagieuse, épidémique, due au virus de la rougeole (genre Morbillivirus, famille des Paramyxoviridae, sous-famille des Paramyxovirinae, virus lymphotrope à transmission directe par voie aérienne), atteignant les enfants de 1 à 6 ans. Epidémies en hiver et au printemps dans les pays industrialisés. Incubation…

Rouget n. m. Poisson marin de la famille des mullidés.



→ Ruthénium (Ru)

Romarin

Dernière modification de cette page le 20 décembre 2020 (Version originale de cette page)



Pharmacognosie



Synonyme(s) : encensier (nom vernaculaire)
Anglais : rosemary
Espagnol : romero
Allemand : Rosmarin
Étymologie : Latin rōs rosée et mărīnus marin, de mer, qui est cité par Pline, Ovide et Virgile sous le vocable ros marinus ou rosmarinus, le romarin, littéralement rosée marine.

n. m. Arbrisseau vivace touffu, polymorphe (Rosmarinus officinalis L., Lamiaceae ex-Labiées) originaire des pays du pourtour méditerranéen où il est cultivé. Feuille et sommité fleurie renferment des flavonoïdes, des acides-phénols (acide rosmarinique…), des diterpènes phénoliques (carnosol, acide carnosique…) et une huile essentielle de composition variable dont deux chimiotypes sont décrits par la Pharmacopée européenne : type « Espagne » (constituants principaux : cinéole, camphre, α-pinène, camphène) et type « Maroc et Tunisie » (constituants principaux : cinéole, α-pinène, camphre) ; d’autres chimiotypes sont également connus. Propriétés cholérétiques et hépatoprotectrices, spasmolytiques, anti-inflammatoires, antioxydantes, stimulantes du SNC ; certaines études suggèrent que le romarin pourrait améliorer les états anxieux et dépressifs ainsi que les capacités mnésiques et la qualité du sommeil, mais sans augmenter sa durée.

Inscrit à la Pharmacopée Européenne, monographies 08/2019, 1560 corrigé 10.0 et 01/2008, 1846 (huile essentielle de).


Emploi traditionnel de la feuille par voie orale comme traitement symptomatique d’états dyspeptiques et de troubles spasmodiques légers du tractus gastro-intestinal ; en usage local, en décoction ajoutée à l’eau du bain, comme traitement adjuvant de douleurs bénignes musculaires ou articulaires ainsi que de troubles circulatoires périphériques mineurs. Indications traditionnelles identiques pour l’huile essentielle ; prudence recommandée dans l’utilisation de celle-ci en usage interne (neurotoxicité potentielle liée à la présence de camphre). Emploi condimentaire et dans l’industrie agroalimentaire (propriétés antioxydantes et conservatrices). Utilisation importante pour l’extraction de l’huile essentielle.
En cosmétologie, l’huile essentielle est utilisée comme matière première aromatique en parfumerie, notamment masculine, et, dans certains autres produits cosmétiques, comme substance parfumante, voire, du fait de ses propriétés antiseptiques, comme conservateur naturel.