Spectrométrie

De Le dictionnaire
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Sommeil ←

Sourd adj. et n. m. 1- Qualifie ou désigne une personne présentant une déficience auditive 2- Qualifie un son peu intense, à dominante grave.

Sous-multiple n. m. Nombre qui est contenu, plusieurs fois exactement, dans un autre nombre.

Sous-traitance n. f. Organisation couverte par un contrat écrit, spécifiant les dispositions juridiques et techniques par lesquelles un donneur dordre confie, sous sa responsabilité, la réalisation dopérations à un tiers, appelé sous-traitant (personne ou organisme). Fait lobjet dun cahier des charges ; le donneur dordre doit sassurer de…

Southern blot n. m. Méthode de visualisation de fragments dADN par hybridation avec une sonde radioactive.

SP

Spadice n. m. Inflorescence indéfinie (constituée de fleurs incomplètes, sessiles et unisexuées) enveloppée, dans le jeune âge, par un cornet ou spathe colorée et pétaloïde. Les fleurs mâles occupent le sommet et les fleurs femelles la base. Exemple : Arum.

Sparadrap n. m. Dispositif utilisé pour fixer les pansements primaires sur la peau. Constitué dune masse adhésive de propriétés physicochimiques variables, enduite sur un support textile naturel ou synthétique, perforé ou non. Présenté en ruban, à découper au moment de lutilisation ou en bandelette prédécoupée et protégée, dans…

Sparfloxacine

Sparganose n. m. Impasse parasitaire de localisation périorbitaire par migration de la larve dun cestode du genre Diphyllobothrium ou Spirometra, après lapplication locale, par des médicastres traditionnels, de muscle ou de viscères frais de batraciens, seconds hôtes intermédiaires qui hébergent la larve (sparganum). Elle provoque une inflammation du…

Sparsentan n. m. Petite molécule de synthèse qui est un antagoniste, sélectif et dual, des récepteurs de l’endothéline, de type A (ETAR, endothelin type A receptors) et des récepteurs de l’angiotensine II, de type 1 (AT1R, angiotensin II type 1 receptors), avec une très forte affinité (plus de…

Spartéine n. f. Alcaloïde à squelette quinolizidinique, présent dans des espèces de lupin et dans les rameaux du genêt à balai (Cytisus scoparius [L.] Link Fabaceae ex-Légumineuses) à partir duquel il est extrait ; diamine non oxygénée et liquide à température ambiante, existant à l’état naturel surtout sous…

Spasme n. m. Contraction musculaire soudaine, violente, involontaire et souvent douloureuse.

Spasmolytique adj. et n. m. Qualifie ou désigne une substance capable de lutter contre les spasmes musculaires. On utilise en thérapeutique 1- des spasmolytiques neurotropes de type anticholinergique, représentés essentiellement par les atropiniques 2- des spasmolytiques musculotropes agissant directement sur les fibres lisses, représentés par la papavérine et des molécules…

Spasmophilie n. f. Entité ambiguë, sans équivalent dans la littérature médicale autre que française, recouvrant à la fois, une tendance organique caractérisée par une disposition à éprouver des spasmes musculaires attribuables à une hypocalcémie, à un trouble thyroïdien ou encore à un trouble de la personnalité sur un…

Spasticité n. f. Contraction musculaire réflexe exagérée, en réponse à létirement vif dun muscle. Cette hypertonie musculaire peut concerner toute la musculature squelettique, mais est localisée le plus souvent au niveau des membres inférieurs.Symptôme commun à de nombreuses maladies, pouvant être à lorigine de douleurs, de spasmes et…

Spathe n. f. Grande bractée membraneuse ou foliacée enveloppant certaines inflorescences et notamment les spadices.

Spatule n. f. Instrument, large et aplati à une extrémité, utilisé notamment en pharmacie, en chirurgie et en cuisine.

Spécialité n. f. 1- Domaine dactivité dans lequel un individu est particulièrement compétent 2- produit particulier à une marque, à une région.

Spéciation n. f. Formation despèces, de types.

Spécification n. f. Définition des caractéristiques essentielles (constitution, dimensions, fourchettes...) que doit avoir un produit, un matériel, une méthode, etc. ainsi que des contrôles et critères dacceptation correspondant à ces caractéristiques.

Spécificité n. f. Qualité de ce qui est propre à quelque chose, une espèce, un facteur, un phénomène.

Spécimen n. f. Échantillon dun produit.

Spectinomycine n. f. Antibiotique antibactérien produit par fermentation de souches de Streptomyces spectabilis. Structure voisine de celle des aminosides ; mais, dans le cas présent, la partie osidique nest pas aminée. Bactéricide agissant pas inhibition de la synthèse protéique, elle présente une bonne spécificité daction vis-à-vis du gonocoque…

Spectral adj. Qui se rapporte à un spectre.

Spectre n. m. 1- Résultat brut d’une expérience de spectroscopie ; 2- Ensemble ou répartition de propriétés.

Spectrine n. f. Protéine qui, associée à lactine, forme le réseau constituant la trame du cytosquelette sous-membranaire. Cest une protéine tétramérique résultant de l’association de 2 dimères composés dune sous-unité α et une sous-unité β. Le réseau est constitué par lassemblage de quatre ou cinq…

Spectrochimique adj. Qualifie un procédé analytique selon lequel labsorption ou lémission de radiations est mise à profit.

Spectrofluorimètre n. m. Désigne un type de spectrophotomètre dévolu à une analyse fondée sur le phénomène de fluorescence moléculaire.

Spectrographie n. f. Nom générique donné aux méthodes de la spectroscopie démission atomique principalement dans le domaine UV-visible faisant appel à des détecteurs photographiques.

Spectromètre n. m. Appareil permettant des mesures quantitatives, à laide dun ou plusieurs détecteurs photoélectriques, dintensités de radiations à une ou plusieurs longueurs donde. Le terme de spectromètre qualifie aussi lappareillage permettant des mesures quantitatives de particules chargées (cas de la spectrométrie de masse).


Spectrophotomètre n. m. Appareillage utilisé pour obtenir un spectre dabsorption. A la différence dun spectrométre, un tel appareillage ne peut être dévolu quà la détection des photons Cf spectrométrie. À lexception de la source et du détecteur qui peuvent différer suivant la méthode en cause, il est en…

Spectrophotométrie n. f. Terme regroupant les méthodes de lanalyse spectrale faisant appel, dans leur appareillage, à un détecteur spectrophotométrique.

Spectroscope n. m. Terme général désignant un appareil ou un dispositif permettant lobservation visuelle et létude des spectres optiques.

Spectroscopie n. f. Au sens large, méthode détude des radiations électromagnétiques émises, absorbées ou diffusées par des atomes ou des molécules lorsquelles subissent des transitions entre différents niveaux dénergie. Au sens plus restreint, terme désignant lensemble des méthodes danalyse fondées sur létude des spectres. En loccurrence, terme plus…

Spéculaire adj. Qualifie une image dans un miroir. Exemple: en chimie, deux énantiomères sont des images spéculaires l’un de l’autre.

Spéculum n. m. Instrument, en métal réutilisable ou en plastique à usage unique, destiné à explorer une cavité corporelle par lécartement des parois.

Spermaphyte n. f. Les plantes à graines ou spermaphytes sont des Trachéophytes perfectionnés comprenant la majorité des espèces végétales terrestres, rassemblant 267 000 espèces réparties en 422 familles.

Spermatorrhée n. f. Émission involontaire ou écoulement spontané de sperme.

Spermicide adj. et n. m. Qualifie ou désigne une substance appartenant à la catégorie des contraceptifs locaux et qui agit en détruisant les spermatozoïdes. Introduits dans le vagin (sous forme dovules, de crèmes, de pommades ou à laide de supports dégradables), les spermicides sopposent à la progression des spermatozoïdes dans…

Spermidine n. f. Polyamine linéaire de 7 carbones, NH, identifiée dans le sperme, synthétisée par la plupart des cellules à partir de la putrescine issue de la décarboxylation de lornithine ainsi que par oxydation de la spermine.

Spermine n. f. Polyamine linéaire de 10 carbones identifiée dans le sperme, NH ; dérive de la spermidine par addition dun groupement propylamine.

Spésolimab n. m. Anticorps monoclonal humanisé, immunoglobuline G1-kappa, qui est un inhibiteur des signalisations cellulaires liées aux récepteurs de l’interleukine 36 (IL-36R). L’inhibition conduit à la diminution des voies proinflammatoires et profibrotiques chez les patients atteints de dermatoses inflammatoires.Voir : Anticorps (monoclonal) ; Immunoglobuline ; Inhibiteur ; Récepteur ; Interleukine ; Dermatose ; Psoriasis ;…

Sphaigne n. f. Avec les mousses, les sphaignes appartiennent au grade des Bryophytes, elles ont un aspect de petite plante feuillée et ont pour domaine les tourbières acides. Elles retiennent jusquà 7 % de leur poids deau et leurs débris, mal décomposés, forment la tourbe.

Sphérocyte n. m. Hématie anormale dont la forme tend vers celle dune sphère (avec un diamètre inférieur à la normale) ; elle est plus facilement hémolysée dans les solutions hypotoniques.

Sphérocytose n. f. Anémie hémolytique constitutionnelle, héréditaire, liée à différentes anomalies constitutionnelles des protéines de la membrane du globule rouge et caractérisée par la présence de sphérocytes dans le sang. Son seul traitement est la splénectomie, discutable dans les formes atténuées.

Sphéroïde n. m. Granule sphérique ou quasiment sphérique présentant une résistance mécanique généralement accrue par rapport à un granule conventionnel. Possède une surface lisse et régulière et sa taille varie généralement de 200 µm à 2,8 mm.

Sphéronisation n. f. Procédé de fabrication généralement combiné à lextrusion pour la production de sphéroïdes. Les extrudats cylindriques sont placés dans une cuve dont le fond est constitué dun plateau crénelé qui tourne dans une chambre circulaire. Les extrudats cylindriques y subissent dintenses forces de frictions, roulent les…

Sphingolipide n. m. Lipide complexe constitué dune molécule de sphingosine amidifiée par un acide gras (molécule de céramide) dont la fonction alcool primaire est estérifiée soit par la phosphorylcholine, ce sont les sphingomyélines, soit par des restes osidyle, formant les cérébrosides, gangliosides, sulfatides.

Sphingolipidose n. m. Terme générique désignant des enzymopathies génétiques affectant lune des étapes du catabolisme des sphingolipides des membranes cellulaires. Le dépôt tissulaire de ces catabolites intermédiaires provoque des dysfonctionnements d‘organes avec des signes cliniques très variables. Dans la nomenclature internationale des sphingolipidoses, la classification exclut les gangliosidoses…

Sphingomonas Protéobactéries de la famille des sphingomonadaceae, ordre des Sphingomonadales, définies, en 1990, sur la base dune séquence ARN 16 S et la présence dubiquinone 10 comme source respiratoire et de glycosphingolipides dans lenveloppe cellulaire. Parmi la trentaine despèces identifiées, Sphingomonas paucimobilis (anciennement Pseudomonas paucimobilis)…

Sphingomyéline n. f. Sphingolipide constitué dune molécule de céramide (sphingosine-acide gras) et dune molécule de phosphorylcholine liée à la fonction alcool primaire de la sphingosine.

Sphingosine n. f. Alcool aminé à 18 atomes de carbone et une double liaison, constituant de base des sphingolipides, CHOH.

Spin n. m. Nombre quantique servant, avec dautres nombres quantiques, à définir les niveaux dénergie des particules élémentaires et des noyaux atomiques. Le spin ne peut prendre que des valeurs discrètes. Par exemple, le spin de lélectron ne peut prendre que les valeurs +1/2 et -1/2 représentées par…

Spiramycine n. f. Antibiotique antibactérien de la classe des macrolides obtenu par fermentation de certaines souches de Streptomyces ambofaciens; mélange de trois composés, tous à 16 chaînons : la spiramycine I très majoritaire et les spiramycines II et III, respectivement esters acétique et propionique de la fonction alcool…

Spirapril (chlorhydrate de) n. m. Antihypertenseur, précurseur pharmacologique (prodrogue) qui conduit, par hydrolyse, au spiraprilate qui est le métabolite actif. Le spirapril appartient à la famille des inhibiteurs de lenzyme de conversion de langiotensine (dipeptidase qui catalyse la conversion de langiotensine I en angiotensine II, substance vasopressive).Inscrit à la Pharmacopée…

Spirillaceae Famille de bactéries incurvées ou en spirale, mobiles, éventuellement flagellées, à Gram négatif, aérobies ou anaérobies, comprenant les genres Spirillum et Campylobacter.

Spirillum Genre de la famille des Spirillaceae. Bactéries incurvées ou en hélice, très mobiles, à Gram négatif, aérobies strictes, habitant le sol, les boues et les eaux putrides. Espèce pathogène : Spirillum minus ou S. morsus suis, agents du Sodoku.

Spirochète n. m. Genre bactérien de la famille des Spirochaetaceae, se présentant sous la forme de cellules de plus ou moins grande taille, spiralées, flexibles, munies de longs filaments axiaux internes, situés dans le sens de la longueur, entre la membrane cellulaire et la paroi cellulaire, semblables aux…

Spironolactone n. f. Stéroïde à noyau lactone spiranique, antagoniste de laldostérone, diurétique « épargneur » de potassium.Inscrite sur la liste des Médicaments essentiels de lOMS et à la Pharmacopée Européenne (monographie 01/2011, 0688) .

Spiroplasmataceae Famille de lordre des Mycoplasmatales. Bactéries mobiles, hélicoïdales, saprophytes de végétaux et dinsectes, nécessitant la présence de stérols pour leur croissance. Spiroplasma murium provoque une cataracte chez le souriceau.



→ SRS-A (Slow reactive substance of anaphylaxis)

Spectrométrie

Dernière modification de cette page le 02 mars 2017


Anglais : spectrometry
Espagnol : espectrometría
Étymologie : Latin spectrum, au pluriel spectra, spectres ou simulacres émis par des objets, grec μέτρον métron mesure.

n. f. Méthode d’analyse spectrale quantitative fondée sur la mesure, à l’aide d’un spectromètre, de l'intensité émise ou absorbée aux différents nombres d'ondes ou longueurs d'onde. L’analyse, à l’aide d’un spectromètre de masse, est classée aussi, usuellement, dans la spectrométrie. On distingue :
1- les méthodes faisant appel à l’absorption ou à l’émission de radiations, spectrométrie fondée sur les interactions entre la matière et les radiations lumineuses. Les atomes et les molécules peuvent absorber (ou émettre) de telles radiations monochromatiques par quanta, paquets d’énergie parfaitement définis. Ils passent ainsi d’un état fondamental à un état excité instable ou retournent rapidement à l’état initial en perdant cette énergie soit par émission lumineuse (atomes, molécules luminescentes), soit par dissipation de chaleur ou d’énergie cinétique. Il est ainsi possible de mesurer la quantité de matière responsable de ces interactions par mesure de l’intensité de lumière absorbée ou émise. En font partie : la spectrométrie d’absorption atomique (SAA), la spectrométrie d’absorption moléculaire, la spectrométrie d’absorption de rayons X, la spectrométrie d’émission atomique (SEA), la spectrométrie d’émission atomique à plasma à couplage inductif, la spectrométrie d’émission de rayons X, la spectrométrie de flamme, la spectrométrie de fluorescence atomique, la spectrométrie de fluorescence X, la spectrométrie de luminescence ;
2- les méthodes faisant appel à la détection de particules chargées : Selon l’IUPAC, cette appellation traite de tous les aspects concernant les spectromètres de masse et des résultats obtenus via leur utilisation. En font partie : la spectrométrie de masse (SM), la spectrométrie de masse – masse (SM/SM), la spectrométrie de masse à plasma à couplage inductif ;
3- les méthodes faisant appel aux déplacements sous l’effet d’un balayage par une radiation électromagnétique. En font partie: la résonance magnétique nucléaire (RMN) et la résonance paramagnétique électronique (RPE) ;
4- les méthodes faisant appel à la diffusion : En fait partie: la spectrométrie Raman.



Spectrométrie d’absorption atomique (SAA)

Anglais : atomic absorption spectrometry
Espagnol : espectrometría de absorción atómica

Méthode quantitative classée dans le groupe de la spectroscopie optique. Principe : un faisceau de lumière monochromatique susceptible d’être absorbée par l’élément à doser est envoyé dans une vapeur atomique de ce dernier. La mesure de l’affaiblissement de l’intensité lumineuse est fonction de la concentration de l’élément à doser dans l’échantillon initial. L’appareillage utilisé est le spectrophotomètre d’absorption atomique. Méthode possédant une limite de détection faible de l’ordre de 5 10-6 g L-1 comparable à celle de certaines méthodes électrochimiques. Permet la détermination d’un grand nombre d’éléments chimiques tels que, Ca, Cd, Cr, Co, Cu, Fe, Mg, Hg, Ni, Pt, Pb, Zn (liste non exhaustive).

La SAA est utilisée dans les domaines de l’analyse des substances pharmacologiquement actives, de la bromatologie, de la biochimie clinique, de l’hydrologie. Avantage majeur : le nombre d’éléments justiciables. Inconvénients : appareillage onéreux et absence de spéciation des éléments Cf rayons X et spectrophotomètre.


Spectrométrie d’absorption moléculaire

Cf spectrophotométrie.


Spectrométrie d’absorption de rayons X

Anglais : X-ray absorption spectrometry
Espagnol : espectrometría de absorción de rayos X

Méthode de l’analyse qualitative et quantitative de différents éléments fondée sur l’absorption de rayons X. Les rayons X, très énergétiques par définition, mettent en jeu des transitions électroniques au niveau des couches les plus profondes. La détermination des longueurs d’onde des minima d’absorption permet d’identifier l’élément de l’échantillon responsable de l’absorption. Du point de vue quantitatif, l’absorption des rayons X suit la loi de Beer – Lambert.

La spectrométrie d'absorption de rayons X présente des possibilités pratiquement illimitées, en analyse de routine d’éléments, à cause de sa simplicité, de sa rapidité et de sa sensibilité. À citer, par exemple, le dosage des métaux lourds (Pb) dans les verres et de l’uranium dans les eaux. L’absorption des rayons X joue un rôle fondamental en radiographie médicale.


Spectrométrie d’émission atomique (SEA)

Anglais : atomic emission spectrophotometry
Espagnol : espectrofotometría de emisson atómica

Méthode différant de la spectrométrie d’absorption par le fait que l’énergie fournie à la vapeur est suffisante pour porter les atomes à l’état excité, avec pour conséquence l’émission subséquente d’une radiation caractéristique de l’élément dont l’intensité est, dans des conditions bien définies, proportionnelle à la teneur de l’échantillon dans l’élément responsable de la radiation.

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Spectrométrie d’émission atomique à plasma à couplage inductif

Anglais : inductively coupled plasma atomic/emission spectrometry(ICP/AES) ou inductively coupled plasma/optical emission spectrometry (ICP/OES)
Espagnol : plasma acoplado inductivamente/espectrometría de emisión atómica ou plasma acoplado inductivamente espectrometría de emisión óptica

Méthode correspondant à l’une des modalités de mise en œuvre de la spectrométrie d’émission atomique, dans laquelle un plasma à couplage inductif est utilisé comme source d’excitation. Cf plasma.


Spectrométrie d’émission de rayons X

Anglais : X-ray emission spectrometry
Espagnol : espectrometría de emisión de rayos X

Méthode de l’analyse qualitative et quantitative des éléments. Les spectres d’émission présentent un fond continu et des raies caractéristiques de l' élément ou des éléments de l’anticathode. Les identifications sont fondées sur la mesure des longueurs d’onde des raies caractéristiques de l’élément placé au foyer du tube à rayons X Cf spectromètre. Pour les mesures quantitatives, l’intensité des raies est rapportée à une courbe d’étalonnage.

La spectrométrise d’émission de rayons X est de plus en plus remplacée par la spectrométrie de fluorescence X pour des raisons pratiques.


Spectrométrie de flamme

Anglais : flame spectrometry
Espagnol : espectrometría de llama

Nom générique donné aux spectrométries d’absorption, d’émission et de fluorescence atomiques qui utilisaient la flamme comme source d’excitation. . Méthode de l’analyse qualitative et quantitative des éléments. Les spectres d’émission présentent un fond continu et des raies caractéristiques de l' élément ou des éléments de l’anticathode. Les identifications sont fondées sur la mesure des longueurs d’onde des raies caractéristiques de l’élément placé au foyer du tube à rayons X Cf spectromètre. Pour les mesures quantitatives, l’intensité des raies est rapportée à une courbe d’étalonnage.

Historiquement, le terme ne désignait que la spectrométrie d’émission atomique,


Spectrométrie de fluorescence atomique

Espagnol : espectroscopía de fluorescencia atómica

Méthode de la spectrométrie de flamme fondée sur la réémission, par une vapeur atomique, d’une raie de même longueur d’onde que la radiation excitatrice, phénomène appelé fluorescence atomique. La vapeur atomique est produite par une flamme ou un four de graphite ou par tout autre dispositif.

De nombreux éléments sont justiciables de la méthode comme en absorption atomique. La différence entre les spectrométries de fluorescence atomique et X réside dans les longueurs d’onde des radiations réémises. Les rayons X, plus énergétiques, possédant une longueur d’onde plus faible que les radiations émises par fluorescence atomique, se situent dans le domaine UV-visible.


Spectrométrie de fluorescence X

Anglais : X-ray
Espagnol : X espectrometría de fluorescencia

Méthode dans laquelle l’élément à identifier ou à doser contenu dans l’échantillon, ayant absorbé les rayons X primaires, émet un rayonnement de fluorescence dû à la réorganisation de ses couches électroniques profondes. L’élément se trouve ionisé, après absorption des rayons X primaires. Un spectre de fluorescence X présente les mêmes raies caractéristiques que celles issues de l’émission directe avec les mêmes intensités relatives

La méthode est pratique et particulièrement intéressante pour la détermination des éléments plus lourds que le calcium, difficiles à doser par voie chimique, tels que les métaux de transition, les terres rares, l’uranium et le thorium


Spectrométrie de luminescence

Synonyme(s) : fluorométrie et phosphorimétrie
Anglais : luminescence spectrometry
Espagnol : espectroscopía de fotoluminiscencia

Désigne des méthodes spectrales d’analyses qualitative et quantitative fondées sur le phénomène de luminescence, principalement de fluorescence et, à un degré moindre, de phosphorescence Cf fluorométrie, phosphorimétrie.

Est classé aussi, dans les phénomènes de luminescence, celui de chemiluminescence;


Spectrométrie de masse (SM)

Anglais : mass spectrometry
Espagnol : espectrómetro de masas

Méthode analytique permettant les analyses qualitative et quantitative de composés minéraux et, le plus souvent, organiques. Une expérience de spectrométrie de masse comporte successivement l’ionisation de l’échantillon, l’accélération des ions formés ou de leurs fragments, sous l’influence d’un champ électrique, leur séparation selon leur rapport masse/charge m/z et enfin leur détection par un signal électrique. Le traitement du signal peut être effectué suivant de nombreuses modalités techniques. Les enregistrements cumulés de chaque fragment permettent d’obtenir un spectre de masse et diffèrent par les modes d’introduction de l’échantillon, d’ionisation, de séparation et d’identification des fragments. Cf analyseur, détecteur, injecteur, source d’ionisation, spectre, spectromètre

La spectrométrie de masse est utilisée aussi bien à des fins qualitatives, pour identifier un composé, établir sa masse moléculaire, sa formule brute ou sa structure moléculaire, qu’à des fins quantitatives. Les couplages actuels avec la chromatographie gazeuse ou liquide ou même avec un autre spectromètre de masse (spectrométrie de masse-masse, spectrométrie en tandem) en font un outil analytique indispensable dans les déterminations de structure et les études de métabolisme Cf couplage. La spectrométrie de masse est une méthode instrumentale d’avenir. Elle occupe une place privilégiée, voire d’ores et déjà la première place parmi toutes les méthodes analytiques, grâce à ses caractéristiques : limite de détection inégalée et variété d’applications.


Spectrométrie de masse par accélérateur

Anglais : Accelerator mass spectrometry (AMS)
Espagnol : espectrometría de masas con aceleradores

Technique de spectrométrie de masse ultra-sensible faisant appel à des accélérateurs d’ions utilisés en tandem, employée principalement pour l’étude des radioisotopes à demi-vie élevée et celle des isotopes stables dont l’abondance est faible. Les ions y acquièrent un maximum d’énergie cinétique sous l’effet de champs électriques successifs parallèles.


Spectrométrie de masse – masse (SM/SM)

Synonyme(s) : spectrométrie de masse en tandem
Anglais : tandem mass spectrometry
Espagnol : espectrometría de masas en tándem

Technologie dans laquelle on utilise un appareillage où les ions sont soumis à une ou plusieurs étapes de fragmentation et de séparation des ions-fragments. Dans les spectromètres de masse tandem « dans l’espace », le premier analyseur sert à isoler les ions issus de la source d’ionisation. Ceux-ci sont introduits ensuite séquentiellement dans une cellule de collision où ils subissent une fragmentation. Les ions-fragments (aussi appelés ions-fils) sont ensuite séparés par un second analyseur avant d’atteindre le détecteur. Ce fonctionnement est aussi désigné sous l’appellation SM/SM ou SM². Dans ces dispositifs, les analyseurs peuvent être de même type, comme les appareils à triple quadripôle ou de types différents, comme dans les cas des systèmes associant un quadripôle et un analyseur à temps de vol (Q-TOF). On parle, dans ce dernier cas, de spectromètres de masse hybrides. Les analyseurs de type "trappe ionique" permettent d’isoler des ions dans l’enceinte de la trappe avant de les fragmenter et d’éjecter séquentiellement les ions fragments. Ce mode de fonctionnement correspond à une spectrométrie de masse tandem « dans le temps ». Il est possible de réaliser plusieurs cycles de confinement et de fragmentation des ions aboutissant à la SMn


Spectrométrie de masse à plasma par couplage inductif

Anglais : inductively coupled plasma mass spectrometry (ICP-MS)
Espagnol : espectrometría de masas con fuente de plasma de acoplamiento inductivo

Spectrométrie de masse dans laquelle la source d’ionisation est un plasma à couplage inductif. Le couplage nécessite l’utilisation d’interfaces pour éliminer les espèces moléculaires formées dans le plasma. Celles-ci peuvent être éliminées par une dissociation due à une collision avec un gaz neutre ou réactif. Le spectromètre de masse peut être à filtre quadripolaire, à temps de vol, à secteurs magnétique et électrostatique.

L’ICP/MS sert à mesurer des traces (concentrations de l’ordre du ppm ou mg kg-1) ou des ultratraces (concentrations de l’ordre du ppb ou µg kg-1) d’éléments.


Spectrométrie RAMAN

Anglais : Raman spectrometry
Espagnol : espectrometría Raman
Étymologie : De Sir Chandrasekhara Venkata Raman, 1888 – 1970, physicien indien, prix Nobel 1930.

Méthode spectrale fondée sur le fait qu’une substance transparente gazeuse, liquide, voire solide, exposée à une radiation de fréquence définie, diffuse des radiations de fréquences différentes de celle de la radiation excitatrice. Ceci parce que la molécule responsable du phénomène absorbe très faiblement la radiation incidente et se trouve portée à un niveau d’énergie de vibration plus élevé, par extraction d’une partie de l’énergie des photons de la radiation incidente. Cf diffusion de la lumière. On peut considérer que les photons de la radiation Raman diffusée sont les mêmes que les entrants, mais avec une énergie moindre. Les différences , entre la fréquence des radiations diffusées et celle de la radiation excitatrice, sont caractéristiques de la substance. Pour qu’il y ait application de la spectrométrie Raman, il faut qu’il y ait possibilité, lors du processus, de modification de polarisabilité de la molécule sans qu’il y ait création d’un dipôle.

La spectrométrie Raman est une méthode d’analyse qualitative. Elle complète les informations apportées, par la spectrophotométrie IR, pour l’identification des composés et en analyse fonctionnelle.