Spectrophotométrie

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Sous-traitance n. f. Organisation couverte par un contrat écrit, spécifiant les dispositions juridiques et techniques par lesquelles un donneur dordre confie, sous sa responsabilité, la réalisation dopérations à un tiers, appelé sous-traitant (personne ou organisme). Fait lobjet dun cahier des charges ; le donneur dordre doit sassurer de…

Southern blot n. m. Méthode de visualisation de fragments dADN par hybridation avec une sonde radioactive.

SP

Spadice n. m. Inflorescence indéfinie (constituée de fleurs incomplètes, sessiles et unisexuées) enveloppée, dans le jeune âge, par un cornet ou spathe colorée et pétaloïde. Les fleurs mâles occupent le sommet et les fleurs femelles la base. Exemple : Arum.

Sparadrap n. m. Dispositif utilisé pour fixer les pansements primaires sur la peau. Constitué dune masse adhésive de propriétés physicochimiques variables, enduite sur un support textile naturel ou synthétique, perforé ou non. Présenté en ruban, à découper au moment de lutilisation ou en bandelette prédécoupée et protégée, dans…

Sparfloxacine

Sparganose n. m. Impasse parasitaire de localisation périorbitaire par migration de la larve dun cestode du genre Diphyllobothrium ou Spirometra, après lapplication locale, par des médicastres traditionnels, de muscle ou de viscères frais de batraciens, seconds hôtes intermédiaires qui hébergent la larve (sparganum). Elle provoque une inflammation du…

Sparsentan n. m. Petite molécule de synthèse qui est un antagoniste, sélectif et dual, des récepteurs de l’endothéline, de type A (ETAR, endothelin type A receptors) et des récepteurs de l’angiotensine II, de type 1 (AT1R, angiotensin II type 1 receptors), avec une très forte affinité (plus de…

Spartéine n. f. Alcaloïde à squelette quinolizidinique, présent dans des espèces de lupin et dans les rameaux du genêt à balai (Cytisus scoparius [L.] Link Fabaceae ex-Légumineuses) à partir duquel il est extrait ; diamine non oxygénée et liquide à température ambiante, existant à l’état naturel surtout sous…

Spasme n. m. Contraction musculaire soudaine, violente, involontaire et souvent douloureuse.

Spasmolytique adj. et n. m. Qualifie ou désigne une substance capable de lutter contre les spasmes musculaires. On utilise en thérapeutique 1- des spasmolytiques neurotropes de type anticholinergique, représentés essentiellement par les atropiniques 2- des spasmolytiques musculotropes agissant directement sur les fibres lisses, représentés par la papavérine et des molécules…

Spasmophilie n. f. Entité ambiguë, sans équivalent dans la littérature médicale autre que française, recouvrant à la fois, une tendance organique caractérisée par une disposition à éprouver des spasmes musculaires attribuables à une hypocalcémie, à un trouble thyroïdien ou encore à un trouble de la personnalité sur un…

Spasticité n. f. Contraction musculaire réflexe exagérée, en réponse à létirement vif dun muscle. Cette hypertonie musculaire peut concerner toute la musculature squelettique, mais est localisée le plus souvent au niveau des membres inférieurs.Symptôme commun à de nombreuses maladies, pouvant être à lorigine de douleurs, de spasmes et…

Spathe n. f. Grande bractée membraneuse ou foliacée enveloppant certaines inflorescences et notamment les spadices.

Spatule n. f. Instrument, large et aplati à une extrémité, utilisé notamment en pharmacie, en chirurgie et en cuisine.

Spécialité n. f. 1- Domaine dactivité dans lequel un individu est particulièrement compétent 2- produit particulier à une marque, à une région.

Spéciation n. f. Formation despèces, de types.

Spécification n. f. Définition des caractéristiques essentielles (constitution, dimensions, fourchettes...) que doit avoir un produit, un matériel, une méthode, etc. ainsi que des contrôles et critères dacceptation correspondant à ces caractéristiques.

Spécificité n. f. Qualité de ce qui est propre à quelque chose, une espèce, un facteur, un phénomène.

Spécimen n. f. Échantillon dun produit.

Spectinomycine n. f. Antibiotique antibactérien produit par fermentation de souches de Streptomyces spectabilis. Structure voisine de celle des aminosides ; mais, dans le cas présent, la partie osidique nest pas aminée. Bactéricide agissant pas inhibition de la synthèse protéique, elle présente une bonne spécificité daction vis-à-vis du gonocoque…

Spectral adj. Qui se rapporte à un spectre.

Spectre n. m. 1- Résultat brut d’une expérience de spectroscopie ; 2- Ensemble ou répartition de propriétés.

Spectrine n. f. Protéine qui, associée à lactine, forme le réseau constituant la trame du cytosquelette sous-membranaire. Cest une protéine tétramérique résultant de l’association de 2 dimères composés dune sous-unité α et une sous-unité β. Le réseau est constitué par lassemblage de quatre ou cinq…

Spectrochimique adj. Qualifie un procédé analytique selon lequel labsorption ou lémission de radiations est mise à profit.

Spectrofluorimètre n. m. Désigne un type de spectrophotomètre dévolu à une analyse fondée sur le phénomène de fluorescence moléculaire.

Spectrographie n. f. Nom générique donné aux méthodes de la spectroscopie démission atomique principalement dans le domaine UV-visible faisant appel à des détecteurs photographiques.

Spectromètre n. m. Appareil permettant des mesures quantitatives, à laide dun ou plusieurs détecteurs photoélectriques, dintensités de radiations à une ou plusieurs longueurs donde. Le terme de spectromètre qualifie aussi lappareillage permettant des mesures quantitatives de particules chargées (cas de la spectrométrie de masse).

Spectrométrie n. f. Méthode d’analyse spectrale quantitative fondée sur la mesure, à l’aide d’un spectromètre, de lintensité émise ou absorbée aux différents nombres dondes ou longueurs donde. L’analyse, à l’aide d’un spectromètre de masse, est classée aussi, usuellement, dans la spectrométrie. On distingue :4- les méthodes…

Spectrophotomètre n. m. Appareillage utilisé pour obtenir un spectre dabsorption. A la différence dun spectrométre, un tel appareillage ne peut être dévolu quà la détection des photons Cf spectrométrie. À lexception de la source et du détecteur qui peuvent différer suivant la méthode en cause, il est en…


Spectroscope n. m. Terme général désignant un appareil ou un dispositif permettant lobservation visuelle et létude des spectres optiques.

Spectroscopie n. f. Au sens large, méthode détude des radiations électromagnétiques émises, absorbées ou diffusées par des atomes ou des molécules lorsquelles subissent des transitions entre différents niveaux dénergie. Au sens plus restreint, terme désignant lensemble des méthodes danalyse fondées sur létude des spectres. En loccurrence, terme plus…

Spéculaire adj. Qualifie une image dans un miroir. Exemple: en chimie, deux énantiomères sont des images spéculaires l’un de l’autre.

Spéculum n. m. Instrument, en métal réutilisable ou en plastique à usage unique, destiné à explorer une cavité corporelle par lécartement des parois.

Spermaphyte n. f. Les plantes à graines ou spermaphytes sont des Trachéophytes perfectionnés comprenant la majorité des espèces végétales terrestres, rassemblant 267 000 espèces réparties en 422 familles.

Spermatorrhée n. f. Émission involontaire ou écoulement spontané de sperme.

Spermicide adj. et n. m. Qualifie ou désigne une substance appartenant à la catégorie des contraceptifs locaux et qui agit en détruisant les spermatozoïdes. Introduits dans le vagin (sous forme dovules, de crèmes, de pommades ou à laide de supports dégradables), les spermicides sopposent à la progression des spermatozoïdes dans…

Spermidine n. f. Polyamine linéaire de 7 carbones, NH, identifiée dans le sperme, synthétisée par la plupart des cellules à partir de la putrescine issue de la décarboxylation de lornithine ainsi que par oxydation de la spermine.

Spermine n. f. Polyamine linéaire de 10 carbones identifiée dans le sperme, NH ; dérive de la spermidine par addition dun groupement propylamine.

Spésolimab n. m. Anticorps monoclonal humanisé, immunoglobuline G1-kappa, qui est un inhibiteur des signalisations cellulaires liées aux récepteurs de l’interleukine 36 (IL-36R). L’inhibition conduit à la diminution des voies proinflammatoires et profibrotiques chez les patients atteints de dermatoses inflammatoires.Voir : Anticorps (monoclonal) ; Immunoglobuline ; Inhibiteur ; Récepteur ; Interleukine ; Dermatose ; Psoriasis ;…

Sphaigne n. f. Avec les mousses, les sphaignes appartiennent au grade des Bryophytes, elles ont un aspect de petite plante feuillée et ont pour domaine les tourbières acides. Elles retiennent jusquà 7 % de leur poids deau et leurs débris, mal décomposés, forment la tourbe.

Sphérocyte n. m. Hématie anormale dont la forme tend vers celle dune sphère (avec un diamètre inférieur à la normale) ; elle est plus facilement hémolysée dans les solutions hypotoniques.

Sphérocytose n. f. Anémie hémolytique constitutionnelle, héréditaire, liée à différentes anomalies constitutionnelles des protéines de la membrane du globule rouge et caractérisée par la présence de sphérocytes dans le sang. Son seul traitement est la splénectomie, discutable dans les formes atténuées.

Sphéroïde n. m. Granule sphérique ou quasiment sphérique présentant une résistance mécanique généralement accrue par rapport à un granule conventionnel. Possède une surface lisse et régulière et sa taille varie généralement de 200 µm à 2,8 mm.

Sphéronisation n. f. Procédé de fabrication généralement combiné à lextrusion pour la production de sphéroïdes. Les extrudats cylindriques sont placés dans une cuve dont le fond est constitué dun plateau crénelé qui tourne dans une chambre circulaire. Les extrudats cylindriques y subissent dintenses forces de frictions, roulent les…

Sphingolipide n. m. Lipide complexe constitué dune molécule de sphingosine amidifiée par un acide gras (molécule de céramide) dont la fonction alcool primaire est estérifiée soit par la phosphorylcholine, ce sont les sphingomyélines, soit par des restes osidyle, formant les cérébrosides, gangliosides, sulfatides.

Sphingolipidose n. m. Terme générique désignant des enzymopathies génétiques affectant lune des étapes du catabolisme des sphingolipides des membranes cellulaires. Le dépôt tissulaire de ces catabolites intermédiaires provoque des dysfonctionnements d‘organes avec des signes cliniques très variables. Dans la nomenclature internationale des sphingolipidoses, la classification exclut les gangliosidoses…

Sphingomonas Protéobactéries de la famille des sphingomonadaceae, ordre des Sphingomonadales, définies, en 1990, sur la base dune séquence ARN 16 S et la présence dubiquinone 10 comme source respiratoire et de glycosphingolipides dans lenveloppe cellulaire. Parmi la trentaine despèces identifiées, Sphingomonas paucimobilis (anciennement Pseudomonas paucimobilis)…

Sphingomyéline n. f. Sphingolipide constitué dune molécule de céramide (sphingosine-acide gras) et dune molécule de phosphorylcholine liée à la fonction alcool primaire de la sphingosine.

Sphingosine n. f. Alcool aminé à 18 atomes de carbone et une double liaison, constituant de base des sphingolipides, CHOH.

Spin n. m. Nombre quantique servant, avec dautres nombres quantiques, à définir les niveaux dénergie des particules élémentaires et des noyaux atomiques. Le spin ne peut prendre que des valeurs discrètes. Par exemple, le spin de lélectron ne peut prendre que les valeurs +1/2 et -1/2 représentées par…

Spiramycine n. f. Antibiotique antibactérien de la classe des macrolides obtenu par fermentation de certaines souches de Streptomyces ambofaciens; mélange de trois composés, tous à 16 chaînons : la spiramycine I très majoritaire et les spiramycines II et III, respectivement esters acétique et propionique de la fonction alcool…

Spirapril (chlorhydrate de) n. m. Antihypertenseur, précurseur pharmacologique (prodrogue) qui conduit, par hydrolyse, au spiraprilate qui est le métabolite actif. Le spirapril appartient à la famille des inhibiteurs de lenzyme de conversion de langiotensine (dipeptidase qui catalyse la conversion de langiotensine I en angiotensine II, substance vasopressive).Inscrit à la Pharmacopée…

Spirillaceae Famille de bactéries incurvées ou en spirale, mobiles, éventuellement flagellées, à Gram négatif, aérobies ou anaérobies, comprenant les genres Spirillum et Campylobacter.

Spirillum Genre de la famille des Spirillaceae. Bactéries incurvées ou en hélice, très mobiles, à Gram négatif, aérobies strictes, habitant le sol, les boues et les eaux putrides. Espèce pathogène : Spirillum minus ou S. morsus suis, agents du Sodoku.

Spirochète n. m. Genre bactérien de la famille des Spirochaetaceae, se présentant sous la forme de cellules de plus ou moins grande taille, spiralées, flexibles, munies de longs filaments axiaux internes, situés dans le sens de la longueur, entre la membrane cellulaire et la paroi cellulaire, semblables aux…

Spironolactone n. f. Stéroïde à noyau lactone spiranique, antagoniste de laldostérone, diurétique « épargneur » de potassium.Inscrite sur la liste des Médicaments essentiels de lOMS et à la Pharmacopée Européenne (monographie 01/2011, 0688) .

Spiroplasmataceae Famille de lordre des Mycoplasmatales. Bactéries mobiles, hélicoïdales, saprophytes de végétaux et dinsectes, nécessitant la présence de stérols pour leur croissance. Spiroplasma murium provoque une cataracte chez le souriceau.

Spirosolane Cf spirostane.

Spirostane n. m. Squelette hexacyclique, en C-27, caractéristique de certaines sapogénines stéroïdiennes (par exemple diosgénine, ruscogénine) ; à lenchaînement des quatre cycles habituels A, B, C, D du squelette stérane sont adjoints un cycle E tétrahydrofuranique et un cycle F tétrahydropyranique, unis par un seul sommet carboné (carbone…



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Spectrophotométrie

Dernière modification de cette page le 21 janvier 2017


Anglais : spectrophotometry
Espagnol : espectrofotometría
Étymologie : Latin spectrum, au pluriel spectra, spectres ou simulacres émis par des objets, grec φῶς phỗs, génitif φωτός phôtós, lumière et μέτρον métron mesure.

n. f. Terme regroupant les méthodes de l'analyse spectrale faisant appel, dans leur appareillage, à un détecteur spectrophotométrique.

Il s'agit d'un terme souvent employé à la place de celui de spectrométrie.
Cf spectrométrie, spectrophotomètre.


Spectrophotométrie d'absorption atomique (SAA)

Cf spectrométrie.


Spectrophotométrie d'absorption moléculaire

Anglais : molecular spectrophotmetry
Espagnol : espectrofotometría molecular

Méthode essentiellement fondée sur l'absorption de la lumière. Les conditions opératoires sont plus simples puisque les molécules existent à température ordinaire et à l'état liquide ou solide. Les zones spectrales utilisées correspondent aux spectres électroniques (Ultraviolet et visible) et aux spectres vibration-rotation (infrarouge).


Spectrophotométrie dérivée

Anglais : derivative spectrophotometry
Espagnol : espectrofotometría de derivadas

Méthode consistant à mettre à profit les informations résultant de la transformation du spectre d'absorption (dit d'ordre zéro) en un spectre de dérivée première ou d'ordre supérieur. Celui de dérivée première représente la pente du spectre originel, en chacun de ses points, en fonction de la longueur d'onde. La dérivée de l'absorbance, par rapport à la longueur d'onde, reste proportionnelle à la concentration comme le montre la dérivation de la loi de Beer – Lambert.

Avec cette méthodologie, des différences presque imperceptibles sur le spectre originel peuvent être mises en évidence. Les avantages de la technique sont les suivants: meilleure résolution du spectre, possibilités supérieures d'analyse quantitative des mélanges. Elle est surtout utilisée dans le cadre de la spectrophotométrie d'absorption moléculaire UV visible.


Spectrophotométrie d'émission atomique (SEA)

Cf spectrométrie.


Spectrophotométrie de flamme

Synonyme(s) : désuet photométrie de flamme
Anglais : flame spectrophotometry
Espagnol : espectrofotometría de llama

Nom classiquement donné à une spectrométrie d'émission atomique utilisant la flamme comme moyen d'excitation.

Cf spectrométrie.


Spectrophotométrie infra-rouge

Anglais : infrared spectrophotometry
Espagnol : espectrometría de infrarrojos

Méthode fondée sur l’absorption de radiations électromagnétiques se situant dans l’infra-rouge moyen, dans le domaine de longueurs d’onde 2,5 – 15 µm (soit pour des nombres d'onde ν̃ 4000-600 cm-1) Les spectres sont constitués de bandes. Les raies constituant les bandes sont dues à des transitions entre des niveaux d’énergie vibrationnelle quantifiés des atomes au sein d’une molécule dans les domaines du proche et moyen IR (les transitions énergétiques entre niveaux de rotation, quant à elles, se situent dans l’IR lointain (ν̃ = 200-10 cm -1). À noter que les transitions de vibration et de rotation n’ont lieu que lors d’une seule transition électronique, étant donné les grandes différences d’énergie entre les niveaux électroniques, de vibration et de rotation. L’obtention de spectres IR n’est possible que lorsqu’il y a changement du moment dipolaire de la molécule au cours de la transition. Usuellement, les spectres consistent en des diagrammes transmittance (en %) en ordonnée par rapport à des nombres d’onde en abscisses. Les bandes d’absorption apparaissent comme des minima.

La spectrophotométrie IR présente un intérêt considérable en analyse fonctionnelle. Malgré la complexité des molécules organiques, elle permet de repérer d’emblée la présence de certains groupements fonctionnels dans une molécule, leurs nombres d’onde étant tabulés une fois pour toutes. Mieux encore, l’identité de deux spectres permet d’affirmer que deux composés sont identiques. La méthode permet aussi des déterminations quantitatives par application de la loi de Beer-Lambert. En ce domaine, elle est, cependant, nettement moins intéressante que la spectrophotométrie UV-visible car, pour les fréquences en cause, il y a diffusion de la majeure partie de l’énergie délivrée par le spectrophotomètre.


Spectrophotométrie dans le proche infra-rouge

Anglais : near infra-red spectrophotometry
Espagnol : espectrofotometría en el infrarrojo cercano

Méthode de l’analyse quantitative fondée sur l’utilisation des radiations IR se situant dans le domaine 780 – 2500 nm (ν̃ = 4000- 1300 cm -1 ) Deux types de mesures sont utilisés, celles d’absorption et celles de réflexion diffuse : 1- par absorption. Ce type de mesure est bien adapté à l’analyse de molécules possédant des atomes d’hydrogène liés à des atomes de carbone, d’azote, d’oxygène telles que, par exemple, l’eau, les alcools, les amines primaires 2- par réflexion diffuse. La réflexion diffuse est un processus complexe se produisant lorsqu’un faisceau de radiations frappe la surface d’une poudre finement divisée. Les modes de vibration de la molécule de l’analyte se trouvent excités. Le spectre est obtenu dans un appareil spécial où les radiations sont détectées après réflexions multiples. Il dépend de la concentration de l’analyte. Méthode utilisée pour la détermination en routine de solides finement divisés tels que des protéines, des lipides, la cellulose etc.


Spectrophotométrie dans l’infra-rouge lointain

Anglais : far infra-red spectrophotometry ou rotational spectroscopy
Espagnol : espectrofotometría en el infrarrojo lejano ou espectroscopia rotacional

Méthode de la chimie physique fondée sur l’enregistrement des absorptions des radiations de l’IR lointain. Les espèces, pouvant donner lieu à ces spectres, sont seulement celles possédant un dipôle électrique permanent. La spectrophotométrie, dans l’IR lointain, est intéressante pour l’obtention des grandeurs physiques de certaines molécules telles que les longueurs de liaison via l’obtention des moments d’inertie.

Le domaine des micro-ondes s’étalant de 5 10-5 à 10-2 m ne recouvre pas exactement celui de l’IR lointain couvrant la zone 5 10-5 à 10-3m. Cf microondes.


Spectrophotométrie de luminescence

Cf fluorimétrie, phosphorimétrie,spectrométrie de luminescence.


Spectrophotométrie uv-visible

Anglais : UV-visible spectrophotometry
Espagnol : espectrofotometría UV-Visible

Méthode fondée sur l’absorption de radiations électromagnétiques se situant dans l’ultra violet–visible, (domaine de longueur d’onde 180 – 800 nm). Les spectres sont des spectres de bandes. L’absorption est due à des transitions électroniques dont l’énergie est de l’ordre de 10 à 100 fois supérieure à celle des transitions vibrationnelles elles-mêmes, 10 fois plus énergétiques que les transitions de rotation. Une transition électronique s’accompagne donc d’une multitude d’autres transitions moins énergétiques, d’où l’aspect de bandes. Les spectres UV-visibles sont des diagrammes d’absorbance en fonction de la longueur d’onde.

Méthode intéressante en analyse qualitative car permettant de signer la présence de certains groupes dits chromophores par mesure de l’intensité de la bande et de sa position dans un solvant donné ; méthode cependant beaucoup plus limitée, dans ce domaine, que la spectrophotométrie IR. En revanche, elle est beaucoup plus intéressante en analyse quantitative par application de la loi de Beer – Lambert, les radiations UV-visible étant moins diffusées que celles IR.