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Modifier Publication : Tabac

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Tabac selon Groupe 4


Pharmacognosie - Toxicologie



Anglais : tobacco
Espagnol : tabaco
Allemand : Tabak
Étymologie : espagnol tabaco déformation de tsibatl, nom désignant un « ensemble de feuilles » ou « l’action de fumer » en langue des Indiens Arouaks d’Haïti
n. m. Nom générique désignant des plantes du genre Nicotiana, Solanaceae, d'origine américaine, aujourd'hui largement cultivées (N. tabacum L., N. rustica L. et leurs nombreux cultivars). Plante riche en nicotine (2 à 10 %, parfois davantage) principale responsable de ses propriétés biologiques et pharmacologiques et de sa toxicité ; présence d'autres alcaloïdes apparentés minoritaires (par exemple nornicotine, anabasine). Le terme tabac désigne également le produit formé par les feuilles séchées, sous diverses présentations correspondant à la façon dont il est historiquement consommé (tabac « à fumer », « à priser », « à chiquer »). Plante d'importance économique et sociale considérable, aujourd'hui essentiellement fumée. Quand le tabac est fumé sous forme de cigarette, de nombreux constituants de la feuille de tabac (alcaloïdes, glucides, acides organiques...), subissent diverses transformations (pyrolyse, pyrosynthèse...), conduisant à quelque 4 000 composés différents, répartis en une phase gazeuse (oxyde de carbone, divers oxydes d'azote, ammoniac, aldéhydes...) et une phase particulaire condensée en « goudrons ». Parmi ceux-ci existent des hydrocarbures aromatiques polycycliques (par exemple, benzopyrènes), des alcaloïdes (nicotine et ses produits de transformation), des amines, des nitrosamines, des phénols…, dont certains sont cancérigènes, éventuellement après bioactivation résultant d'une métabolisation par les mono-oxygénases à cytochrome P450.
En cas d'usage régulier du tabac (tabagisme), la nicotine entraîne l'installation d'une dépendance importante et d'une tolérance. Chez le fumeur actif (cinq à dix cigarettes par jour et plus), la fumée de tabac peut avoir, à terme, plusieurs types d'effets : 1- atteinte pulmonaire avec ciliostase (arrêt du mouvement des cils des bronches), métaplasies, insuffisance respiratoire, bronchite chronique, emphysème... ; effets cancérigènes au niveau du larynx, des bronches, des voies digestives, de la vessie... Le tabagisme « actif » est responsable de 90 % des cancers broncho-pulmonaires ; 2- hypoxie et effets cardiovasculaires (risques coronariens et vasculo-cérébraux, artérites) ; 3- perte de l'appétit, irritation du tractus digestif ; 4- retard staturo-pondéral du fœtus porté par une mère fumeuse.
Les non-fumeurs exposés à la fumée de tabac (tabagisme passif) peuvent présenter divers troubles : allergies, asthme, irritation des voies respiratoires ; les nouveaux-nés et les jeunes enfants y sont particulièrement sensibles. En fonction de l'intensité et de la durée d'exposition, des cancers broncho-pulmonaires peuvent se développer aussi chez des non-fumeurs.

Le tabac est souvent désigné sous le nom de « drogue licite ». L'action antitabagique comprend des mesures légales (interdiction de la publicité, ajout de mentions illustrées de mise en garde) ainsi que des modifications apportées au tabac lui-même (réduction de la teneur en nicotine et en goudrons) et à la fabrication des cigarettes. La prise en charge thérapeutique de la dépendance fait appel à la nicotine elle-même sous diverses formes (gommes, patchs...), mais aussi à des substances d’utilisation controversée (bupropion, varénicline) ; d'autres méthodes non médicamenteuses (par exemple, l'acupuncture) sont également proposées. Quelle que soit la démarche suivie par le candidat au sevrage, celle-ci doit toujours s'accompagner d’une prise en charge psychologique adaptée, essentiellement basée sur la volonté individuelle de s’abstenir.
L’utilisation récente des cigarettes dites « électroniques » (alias SEDEN « systèmes électroniques de délivrance de la nicotine »), dépourvues de tabac, mais délivrant ou non de la nicotine, pourrait expliquer en partie la baisse récente de consommation de tabac en France (malgré une hausse de nouveau depuis 2020). Début 2015, des études montrent que les cigarettes électroniques contenant de la nicotine semblent, pour arrêter de fumer, avoir une efficacité voisine (c’est-à-dire modeste) de celle du traitement substitutif par la nicotine. En 2021, un rapport du Haut Conseil de la santé publique indique que “l’hypothèse est forte que les SEDEN pourraient devenir des traitements de substitution nicotinique de première ligne mais le nombre d’essais est faible et leur qualité méthodologique est inférieure à celle recommandée pour de tels essais thérapeutiques”. Cependant il est clairement établi que les cigarettes électroniques diminuent de façon significative les risques pour la santé par rapport aux cigarettes contenant du tabac. Par ailleurs, de nombreuses incertitudes persistent sur la composition précise des solutions inhalées et sur leur innocuité (en particulier à long terme) ; un débat est en cours au sujet de la législation devant s'appliquer à leur commerce et à leur utilisation. Des dispositifs chauffant du tabac à une température inférieure à la combustion sont commercialisés depuis quelques années, il dispense un aérosol contenant la nicotine et sont présentés comme moins toxiques et dangereux que la cigarette.
Emploi traditionnel du tabac en phytopharmacie (extraits concentrés) comme insecticide pour lutter contre les pucerons et autres insectes jusqu'au retrait du marché en mars 2009 (fin d'utilisation, juin 2010) des produits phytopharmaceutiques contenant de la nicotine.
Cf. nicotine.

Historique : Le tabac a été importé en Europe par Christophe Colomb ; l'explorateur André Thévet en a rapporté des graines en France sous le règne de François 1er, mais c'est Jean Nicot, ambassadeur de France au Portugal au XVIe siècle, qui a conseillé le tabac à Catherine de Médicis et qui est resté dans l'Histoire (Nicotiana, nicotine).


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