Tuberculine

De Le dictionnaire
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Triprolidine (chlorhydrate de) ←

Trophallergène n. m. Allergène présent dans des aliments (par exemple, œuf, lait, poisson, crustacé, céleri, arachide...), responsable de réactions dhypersensibilité immédiate (type I de la classification de Coombs et Gell), dépendante des IgE. Deux types de manifestations allergiques peuvent être liées à la prise daliments, des manifestations extradigestives…

Tropheryma whipplei Agent de la maladie de Whipple, isolé et cultivé récemment sur culture cellulaire (par D. Raoult, en 2000). Cette bactérie avait été identifiée initialement, par biologie moléculaire, par analyse dune séquence de rDNA 16S, à partir dune biopsie digestive dun patient atteint de cette maladie…

Trophozoïte n. m. Chez les protozoaires, désigne la forme asexuée, mobile, très généralement uninucléée, capable de se nourrir, de croître et de se diviser. Fait lobjet dune reproduction asexuée, la schizogonie, puis se développe en schizonte qui contient les mérozoïtes.

Tropicamide n. m. Amide de lacide tropique (acide alcool aromatique constitutif de latropine) avec une amine secondaire à noyau pyridine, parasympatholytique.

Tropisétron (chlorhydrate de) n. m. Dérivé indolique doué de propriétés antiémétiques, antagoniste sélectif des récepteurs 5-HTInscrit à la Pharmacopée Européenne (monographie 01/2008, 2102).

Tropocollagène

Tropolone n. f. Dérivé hydroxylé et carbonylé du cycloheptatriène ; existence de trois isomères selon la position respective des deux fonctions oxygénées ; le terme tropolone désigne habituellement le plus stable dentre eux, la 1,2‑tropolone également appelée α-tropolone (2‑hydroxy‑2,4,6­‑cycloheptatrièn‑1‑one).

Tropomyosine n. f. Protéine fibreuse dimérique hélicoïdale, senroulant autour des polymères de lactine pour former, en association avec la troponine, les filaments fins du muscle strié.

Troponine n. f. Protéine globulaire comportant trois sous-unités polypeptidiques de taille et de fonction différentes, désignées troponines T, I et C. La troponine T est responsable de la liaison avec la tropomyosine, formant les filaments du muscle strié. La troponine I inhibe la liaison entre la myosine et…

Trospium (chlorure de) n. m. Dérivé ammonium quaternaire possédant un noyau tropane, antispasmodique, anticholinergique, parasympatholytique, à activité similaire à celle de latropine. Il agit par compétition avec lacétylcholine et possède une affinité élevée pour les récepteurs muscariniques M1, M2 et M3 alors que son affinité est négligeable pour les récepteurs…

Trousse n. f. Petit étui contenant un ensemble dobjets.

Trovafloxacine (mésilate de) n. f. Antibactérien de la famille des fluoroquinolones, présentant un large spectre dactivité.

Troxérutine Cf rutoside.

Trypanocide adj. et n. m. Se dit dun médicament actif contre les trypanosomoses. Dans les trypanosomoses africaines, on utilise par voie parentérale, dans la phase lymphatico-sanguine, la suramine sodique ou la pentamidine; le mélarsoprol comportant de larsenic trivalent, surtout dans la phase méningo-encéphalitique ainsi que la difluorométhylornithine (DFMO), inhibiteur de…

Trypanomatose

Trypanosomatidae Famille de protozoaires groupant les genres Leishmania et Trypanosoma renfermant des espèces pathogènes pour lHomme.

Trypanosome n. m. Protozoaire flagellé (genre Trypanosoma), fusiforme, muni dune membrane ondulante au moins sous la forme trypomastigote, de 10 à 40 µm de long. Observé dans le sang après coloration panoptique. T. brucei gambiense (Afrique occidentale) et T. brucei rhodesiense (Afrique orientale) sont responsables de la maladie…

Trypanosomiase

Trypanosomose n. f. Maladie provoquée par une espèce du genre Trypanosoma, se manifestant de façon très différente, selon la localisation géographique et les conditions épidémiologiques.

Trypomastigote adj. et n. m. Forme évolutive daspect fusiforme de 10 à 40 μm de long, du genre Trypanosoma, dont le flagelle sinsère en arrière du noyau et est soudé au corps cellulaire par une membrane ondulante avant de se terminer en fouet libre à la partie antérieure. Cest le…

Trypsine n. f. Enzyme digestive du suc pancréatique à activité endoprotéase, synthétisée sous forme de trypsinogène. Elle hydrolyse les liaisons peptidiques engageant la fonction acide dun acide aminé basique.

Trypsinogène n. m. Proenzyme inactive synthétisée et sécrétée par le pancréas, transformée en trypsine dans le suc pancréatique sous laction de lentérokinase et de la trypsine, elle‑même, par autoactivation.

Tryptamine n. f. Composé aminé à noyau indole dérivant du tryptophane par décarboxylation. Chez les végétaux et les champignons, elle constitue le précurseur biogénétique de la très grande majorité des alcaloïdes de structure indolique : dans certains cas, le squelette de ces composés correspond juste à celui de…

Tryptophane (Trp, W) n. m. Acide aminé aromatique essentiel, apolaire et hydrophobe. Glucoformateur et cétogène, précurseur de la sérotonine, de la mélatonine, de la niacine.

TS

Tsé-tsé (mouche)

TSH (Thyroid stimulating hormone)

Tuaminoheptane (sulfate de) n. m. Agoniste α‑adrénergique.

Tubage n. m. Introduction dun tube dans un orifice.

Tubercule n. m. Renflement caulinaire souterrain, contenant des substances de réserve diverses. Exemple : tubercule de pomme de terre. À noter quil est préférable de nommer pseudo-tubercules les racines tubérisées de certaines Orchidaceae, improprement nommées « tubercules ».


Tuberculose n. f. Maladie infectieuse due aux espèces appartenant à Mycobacterium tuberculosis Complex, maladie contagieuse et commune à lHomme et/ou à certains animaux. La tuberculose est une maladie à déclaration obligatoire.PréventionElle repose sur la vaccination par le BCG et des mesures préventives d’hygiène.

Tubéreuse n. f. Plante originaire du Mexique (Polyanthes tuberosa L. Agavaceae) introduite en France au XVIe siècle. Le parfum fragile des fleurs sobtient par enfleurage à froid dans diverses matières grasses ; lextraction par un solvant, par exemple lalcool, donne ensuite labsolue de tubéreuse. Cet extrait est très…

Tubocurarine Cf curare.

Tubulé adj. En botanique, qualifie un calice ou une corolle en tube cylindrique dont le sommet se termine par un limbe plus ouvert et souvent divisé. Exemples : fleur de lilas et calice tubulé du silène acaule.

Tubuliflore Nom dune sous-famille des composées (ancienne classification) à inflorescences composées uniquement de fleurs tubuleuses. Exemple : fleurs des capitules dartichaut ou de bleuet. La famille des Composées est remplacée par celle des Asteraceae dans la classification actuelle.

Tubuline n. f. Nom générique pour désigner une famille de protéines composant le cytosquelette de microtubules. Comprend :3- les tubulines δ et ε qui sont incorporées dans les microtubules et forment les centrioles.

Tubulysine n. f. Utilisé au pluriel, mot désignant une famille de tétrapeptides de structure complexe isolés à partir du début des années 2000, comportant actuellement une dizaine de représentants connus (tubulysines A, B, C…) ; élaborés en faible quantité par fermentation de souches de myxobactéries appartenant aux genres…

Tucatinib n. m. Molécule de synthèse, inhibiteur sélectif de la fonction tyrosine kinase du récepteur 2 du facteur de croissance épidermique humain HER2 (Human Epidermal Growth Factor Receptor 2), surexprimé à la surface des cellules tumorales dans certains cancers, dont les cancers du sein.

Tuftsine n. f. Tétrapeptide immunomodulateur endogène, produite par clivage enzymatique de gammaglobulines. Libérée par la leukokinase, à partir de la membrane externe des leucocytes, elle potentialise de nombreuses fonctions des granulocytes du sang et des macrophages tissulaires : phagocytose, motilité, réponse immunogène. Elle possède des activités bactéricides et…

Tularémie n. f. Zoonose due à Francisella tularensis associant, cliniquement, fièvre, asthénie et atteinte ulcéro-ganglionnaire, parfois angineuse ou conjonctivale. Cliniquement, la maladie associe fièvre, asthénie et des signes qui dépendent de la porte dentrée (ulcération de ganglions satellites, conjonctivite, toux, voire détresse respiratoire, douleurs abdominales, voire choc septique…

Tulle n. m. Trame tissée mince et légère.

Tumeur n. f. Terme générique désignant toute grosseur issue dune néoformation anormale de tissu ou dune multiplication cellulaire incontrôlée et anarchique, distincte dun processus inflammatoire. Détiologie diverse, elle se différencie en tumeur bénigne, limitée et circonscrite (exemple adénome, fibrome, pinéalome) ou en tumeur maligne.

Tumoral adj. Qui correspond à une tumeur.

Tuphos n. m. État pathologique marqué par une stupeur et un abattement qui sinstallent au cours de la fièvre typhoïde ou paratyphoïde.

Turnera Genre de plantes tropicales appartenant à la famille des Passifloraceae, précédemment Turneraceae, comportant une centaine d’espèces tropicales parmi lesquelles T. diffusa Willd. ex Schult.

Turoctocog alfa n. m. Protéine dérivée du facteur VIII de coagulation humain, produite par la technique de l’ADN recombinant par des cellules ovariennes dhamster chinois (CHO). Elle est constituée de 1 445 acides aminés avec un domaine B tronqué comportant 21 acides aminés identiques à ceux du domaine B du…

Tussilage n. m. Petite herbacée vivace eurasiatique assez commune (Tussilago farfara L., Asteraceae ex-Composées) ; feuilles cordiformes disposées en rosette, n’apparaissant qu’après la floraison et évoquant l’empreinte du pied d’un âne, d’où le nom vernaculaire ; fleurs printanières disposées en capitules jaunes. Présence dans le capitule d’un mucilage,…

Tyloxapol n. m. Produit de polyaddition et de polycondensation formé, à partir dun phénol à chaîne octylique ramifiée, doxyde déthylène et de formaldéhyde. Détergent non ionique utilisé dans la conception des niosomes (liposomes obtenus avec un détergent non ionique), doué de propriétés mucolytiques.

Tympan n. m. Membrane séparant loreille externe et moyenne, transmettant les vibrations aériennes, correspondant aux sons, à la fenêtre ovale, entrée de loreille interne, par le jeu de la chaîne des osselets, à savoir marteau, enclume et étrier; avec un effet damplification, en relation avec le rapport de…

Tyndallisation n. f. Procédé de stérilisation faisant appel à plusieurs chauffages successifs (par exemple 3 chauffages à 24 heures dintervalle) à une température modérée (par exemple de 60 à 70 °C), pendant un temps relativement court (par exemple de 10 à 30 min). Réservé autrefois aux solutions ne…

Typage n. m. Classification de différents éléments.

Typhoïde

Typhus n. m. Terme générique pour toute maladie infectieuse fébrile accompagnée dun état de stupeur.

Tyrocidine n. f. Mélange de décapeptides cycliques antibiotiques produits par une bactérie présente dans le sol appartenant au groupe Tyrothrix (Bacillus brevis). Laction antibiotique est due à la destruction de la membrane interne des bactéries.

Tyrosine – ammoniac lyase n. f. Enzyme (TAL ; E.C. 4.3.1.23) de la famille des lyases qui catalyse la transformation biologique de la L tyrosine en acide trans-para-hydroxycinnamique (ou acide 4-coumarique) et en ammoniac. Cette réaction chimique de rupture de liaison carbone – azote n’est pas due à une réaction d’oxydation, mais elle…

Tyrosine (Tyr, Y) n. f. Acide aminé aromatique non essentiel, glucoformateur et cétogène, formé par hydroxylation de la phénylalanine.Cet acide aminé est le précurseur des catécholamines, des iodotyrosines et de leurs produits de condensation, les hormones thyroïdiennes, ainsi que de diverses molécules aromatiques dont les mélanines. Des défauts du catabolisme…

Tyrosinémie n. f. Aminoacidopathie héréditaire due à une mutation du gène FAH (chr 15q23-15q25) codant pour la fumarylacétoacétate hydrolase transmise sur le mode autosomique récessif. Elle se différencie en : type 1- forme aiguë, dite canadienne dont le début survient chez le nouveau-né de 15 jours à 3…

Ubidécarénone Cf ubiquinone.

Ubiquinone n. f. Terme générique désignant une famille de dérivés substitués de la 1,4-benzoquinone, porteur dune chaîne latérale formée dunités isopréniques de longueur variable, compris entre 6 et 10. Chez les mammifères, notamment chez lHomme, la principale forme active dubiquinone est le coenzyme Q, doù la synonymie attribuée…

Ubiquiste adj. et n. m. Qui a la faculté dêtre présent en tout lieu.



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Tuberculine

Dernière modification de cette page le 20 novembre 2015


Anglais : tuberculin
Espagnol : tuberculina
Étymologie : Latin tūbercŭlum petite saillie, petit gonflement.

n. f. Dérivé protéinique purifié obtenu à partir de culture prolongée en milieu liquide de souches de M. tuberculosis d'origine humaine, chauffées à 100 °C afin de tuer les bacilles, puis filtrées. La fraction active, principalement de nature protéique, est isolée par précipitation.
L’inactivation par la chaleur est un temps essentiel induisant la dénaturation des protéines et l’inhibition de leur pouvoir sensibilisant.
La tuberculine doit être capable de révéler un état d’hypersensibilité sans induire la formation d’anticorps circulants provoquant une hypersensibilité de type immédiat.
Pour augmenter sa spécificité, des tuberculines purifiées - ou Dérivés Protéiniques Purifiés, DPP (ou PPD, purified protein derivatives) - ont été préparées à partir de la tuberculine brute.
Actuellement, Tuberculin PPD RT 23 du Statens Serum Institut de Copenhague est la tuberculine de référence recommandée par l’OMS.


Indications thérapeutiques
Ce médicament est à usage diagnostique uniquement.
Tuberculin PPD RT 23 SSI est utilisée pour le test cutané à la tuberculine ou intra-dermo réaction (IDR), appelé aussi test de Mantoux, afin de déterminer si un individu a été infecté par une mycobactérie de M. tuberculosis Complex. Certains pays recommandent également d'effectuer ce test conjointement avec la vaccination BCG, afin de s'assurer que seuls les individus tuberculino-négatifs sont vaccinés, ou comme contrôle post-vaccinal. Tuberculin PPD RT 23 SSI est indiquée pour toutes les tranches d'âge.

Posologie
La posologie doit toujours être de 0,1 ml, quelle que soit la concentration utilisée. Tuberculin PPD RT 23 SSI est administre par injection intradermique.
Il est recommandé d'utiliser une concentration de 2 TU/0,1 ml (0,04 microgramme de tuberculine PPD RT 23). Dans le cas d'une faible réactivité à la tuberculine, il est possible d'utiliser une concentration de 10 TU/0,1 ml (0,2 microgramme de tuberculine PPD RT 23).

Évaluation de la réaction
La réaction au test cutané consiste en une induration légèrement bombée et irrégulière entourée d'une rougeur. L'induration doit être mesurée dans les 48 ou 72 heures suivant l'injection, et doit ensuite diminuer. Seule l'induration doit être mesurée.
Le diamètre de l'induration doit être mesuré en millimètres à l'aide d'une règle flexible en plastique transparent placée de manière transversale par rapport à l'avant-bras : réaction négative (0 à 5 mm), réaction positive (6 à 14 mm) et réaction fortement positive (> 15 mm). Selon les recommandations nationales et selon divers facteurs liés soit aux individus, soit à l'épidémiologie, d’autres interprétations peuvent s'appliquer.

Inscrite sur la liste des Médicaments essentiels de l'OMS.



Historique : Robert Koch, en 1890, a mis en évidence à partir d'une culture de Mycobacterium tuberculosis une substance protéique provoquant une réaction cutanée et qu'il nomma tuberculine. Il prépare la première tuberculine selon le procédé suivant : une culture de M. tuberculosis, en bouillon glycériné pendant 6 à 8 semaines, est inactivée par chauffage à 100 °C puis concentrée par évaporation au bain-marie bouillant et enfin filtrée. La tuberculine brute se présente comme un filtrat liquide sirupeux brunâtre titrant 100 000 UI/mL.
En 1932, Seibert F. B. et Munday B. isolent le principe actif de la tuberculine responsable de la réaction cutanée, conduisant à la production de tuberculine DPP-S (DPP-Seibert), le lot standard international de référence de la tuberculine DPP.
En raison des variations de résultats des tests tuberculiniques provenant de différentes préparations, la tuberculine RT 23 fut développée à partir d'une culture de sept souches de M. tuberculosis (Statens Serum Institut, SSI, Copenhague) pour donner la tuberculine de référence OMS, stabilisée par le Tween 80 (0,005 %).