A - B - C - D - E - F - G - H - I - J - K - L - M - N - O - P - Q - R - S - T - U - V - W - X - Y - Z - Autres

Ziehl – Neelsen (coloration de) : Différence entre versions

De acadpharm
Sauter à la navigation Sauter à la recherche
[version vérifiée][version vérifiée]
(Mise à jour date de révision)
(Mise à jour date de révision)
 
(Une révision intermédiaire par le même utilisateur non affichée)
Ligne 1 : Ligne 1 :
 
{{Titre et classement
 
{{Titre et classement
|VM_Date_de_révision=27 juin 2015
+
|VM_Date_de_révision=19 janvier 2016
 
|VM_Titre_gras=Oui
 
|VM_Titre_gras=Oui
 
|VM_Titre_italique=Non
 
|VM_Titre_italique=Non

Version actuelle datée du 20 janvier 2016 à 10:46

Dernière modification de cette page le 19 janvier 2016
Anglais : Ziehl - Neelsen stain
Espagnol : coloración de Ziehl - Neelsen
Étymologie : de Franz Ziehl (1857-1926) et Friedrich Carl Adolf Neelsen (1854-1894), médecins allemands respectivement bactériologiste et pathologiste
n. f. Technique de coloration différentielle utilisée, en bactériologie, pour mettre en évidence des bactéries dites acido-alcoolo-résistantes, espèces du genre Mycobacterium (bacilles de la tuberculose et de la lèpre) et, en parasitologie, les espèces des genres Cryptosporidium, Cyclospora ainsi que différents œufs de parasites.
Méthode de référence pour l’identification tinctoriale spécifique des mycobactéries, cette coloration s’effectue en trois temps sur un prélèvement préalablement étalé, séché et fixé par l’alcool (frottis) sur une lame :
  1. coloration par la fuchsine phéniquée pure à chaud (à émission de vapeurs) trois fois pendant 10 min suivi d’un rinçage à l’eau,
  2. double décoloration : par l’acide nitrique au 1/3 ou l’acide sulfurique au 1/4 (2 min) puis par l’alcool à 90° (2 min) suivi d’un rinçage à l’eau,
  3. contre-coloration par le bleu de méthylène phéniqué (2 min) suivi d’un rinçage à l’eau.
    Observées, au microscope optique avec un objectif à immersion, les mycobactéries apparaissent comme des bacilles, droits ou parfois incurvés, rouges vif, les cellules et autres bactéries sont colorées en bleu.
La recherche efficace de mycobactéries nécessite un temps d’observation (20 à 30 min) et une exploration méthodique de la lame.
La réponse doit être donnée en nombre de bacilles présents après observation de 100 champs microscopiques et non sur la base de la densité bacillaire exprimée en croix. De plus, cette réponse signifie uniquement la présence de bacilles acido-alcoolo-résistants (BAAR) sans préjuger de l’identification de l’espèce de mycobactérie.
La négativité de l’examen ne peut être conclue qu’après une observation attentive de 20 à 30 minutes.

Technique de moins en moins utilisée, car elle expose le manipulateur à des risques notamment toxiques et cancérigènes, dus à certains colorants, telle la fuchsine, tout particulièrement à chaud.

Il existe des colorations alternatives présentant des risques moindres pour le manipulateur :
  • coloration de Ziehl-Armand (coloration à froid),
  • méthode de Kinyoun modifiée (coloration à froid),
  • coloration à l’auramine (microscopie de fluorescence).