Valeurs de page pour « Vinca alcaloïde »

De Le dictionnaire

Valeur de « Entrees »

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FieldType de champValue
affTitreStringVinca alcaloïde
classementStringvincaalcaloide
dateRevisionDate2018-12-04
cibleLiensBooleanOui
variantesListe de String, délimiteur : ;Vinca alcaloïde

Valeur de « SousEntrees »

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FieldType de champValeurs autoriséesValue
entreePageVinca alcaloïde
sousEntreeString
disciplinesListe de String, délimiteur : ,Oncologie Pharmacognosie
illustrationString
legendeIllusString
synonymeString
anglaisStringvinca alkaloid
espagnolStringalcaloide de la vinca
allemandString
etymologieTextLatin ''vinca'' nom du genre botanique auquel était rattachée initialement la [[Pervenche|pervenche]] tropicale, français [[Alcaloïde|alcaloïde]]
typeGramStringn. · adj · adj. et n. · acron. · dim. · subst. · v. · n. prop. · n. vern. · préf. · suff. · p.p. et substant. · Adj. et substant.n.
genreStringm. · f.m.
nombreStrings. · pl.
definitionTextNom désignant une classe dagents antitumoraux ou antinéoplasiques comprenant des alcaloïdes indolomonoterpéniques bis-indoliques (improprement nommés « dimères »), la vinblastine et la vincristine, isolés de la pervenche tropicale ou pervenche de Madagascar (Catharanthus roseus G. Don, Apocynaceae ; basionyme Vinca rosea L.), ainsi que des dérivés non naturels hémisynthétiques, la vindésine, la vinorelbine et la vinflunine. Les vinca alcaloïdes d’origine naturelle sont constitués d’un « monomère » dihydroindolique (la vindoline) et d’un « monomère » indolique (dérivé de la catharanthine), unis par une liaison carbone-carbone entre le C-10 du premier et le C-16 du second. Substances à propriétés antimitotiques (« poisons du fuseau ») sexpliquant par leur liaison à la tubuline β, ce qui entraîne une perturbation de lassemblage des dimères tubuline α – tubuline β en microtubules, variable selon la concentration : à faible concentration, inhibition du phénomène d’instabilité dynamique des microtubules ; à plus forte concentration, inhibition de l’assemblage des microtubules sans affecter leur désassemblage (« dépolymérisation ») ; à plus forte concentration encore, induction de la formation d’agrégats hélicoïdaux de tubuline aux dépens de la formation des microtubules. La résultante de ces effets est un blocage des cellules en phase G2/M avec accumulation des cellules en mitose au stade de la métaphase, faute d’une mise en place efficace des microtubules.