1 ligne est stockée pour cette page
Field | Type de champ | Value |
---|
affTitre | String | Ypérite |
classement | String | yperite |
dateRevision | Date | 2016-01-19 |
cibleLiens | Boolean | Oui |
variantes | Liste de String, délimiteur : ; | Ypérite |
2 lignes sont stockées pour cette page
Field | Type de champ | Valeurs autorisées | Value |
---|
entree | Page | | Ypérite |
sousEntree | String | | |
disciplines | Liste de String, délimiteur : , | | |
illustration | String | | |
legendeIllus | String | | |
synonyme | String | | gaz moutarde, 1-chloro-2[(2chloroéthyl)sulfanyl]éthane, sulfure de 2,2'dichlorodiéthyle |
anglais | String | | yperite, sulfur mustard, mustard gas |
espagnol | String | | iperita, gas mostaza, bis(2-cloroetil)sulfano |
allemand | String | | : Yperit, Senfgas, Bis(2-chlorethyl)sulfid, LOST, S-LOST |
etymologie | Text | | Du nom de la ville d’Ypres, en Belgique, où pour la première fois, le 22 avril 1915, ce composé fut utilisé au combat ; son nom « gaz moutarde » vient du fait qu’une forme impure de ce gaz avait une odeur qui ressemblait à celle de la moutarde, de l’ail ou du raifort. |
typeGram | String | n. · adj · adj. et n. · acron. · dim. · subst. · v. · n. prop. · n. vern. · préf. · suff. · p.p. et substant. · Adj. et substant. | n. |
genre | String | m. · f. | f. |
nombre | String | s. · pl. | |
definition | Text | | Molécule de la famille des thioéthers, de formule brute CS, se présentant sous la forme dun liquide visqueux (température de fusion 13,5 °C ; température d’ébullition 216 °C). Composé cytotoxique, incapacitant et vésicant, qui a la capacité de former de grandes vésicules au contact de la peau. Composé instable, il génère un ion sulfonium qui réagit avec les doublets libres de l’azote, de l’oxygène et du soufre, notamment des bases puriques et pyrimidiques et des protéines, ou encore du glutathion, en formant des liaisons covalentes. Cela se traduit par la formation de pontages sur la double hélice de l’ADN (pontages intrabrins, pontages double brin ou interbrins, pontage ADN – protéines), provoquant des lésions de l’ADN avec, comme conséquence, des mutations ou encore un arrêt de la réplication de lADN (pour les pontages interbrins), ce qui provoque l’apoptose de la cellule. |
Field | Type de champ | Valeurs autorisées | Value |
---|
entree | Page | | Ypérite |
sousEntree | String | | |
disciplines | Liste de String, délimiteur : , | | |
illustration | String | | |
legendeIllus | String | | |
synonyme | String | | |
anglais | String | | |
espagnol | String | | |
allemand | String | | |
etymologie | Text | | |
typeGram | String | n. · adj · adj. et n. · acron. · dim. · subst. · v. · n. prop. · n. vern. · préf. · suff. · p.p. et substant. · Adj. et substant. | |
genre | String | m. · f. | |
nombre | String | s. · pl. | |
definition | Text | | Le gaz moutarde a été particulièrement utilisé, durant la Première Guerre mondiale et lors de plusieurs conflits coloniaux, plus récemment lors de la guerre Iran – Irak, comme arme chimique visant à infliger de graves brûlures chimiques des yeux, de la peau et des muqueuses, y compris à travers les vêtements et à travers le caoutchouc naturel des bottes et masques.L’étude des séquelles, chez les survivants, montra que le gaz moutarde tuait les cellules à division rapide (moelle osseuse notamment). Des chercheurs de l’université de Yale démontrèrent plus tard que les agents chimiques dispersés par le raid de Bari pouvaient également être utilisés pour supprimer les cellules cancéreuses qui se divisent rapidement. Les agents chimiques allaient ouvrir un nouveau front dans une nouvelle guerre : celle visant à combattre le cancer. Pour obtenir des médicaments plus faciles à manipuler, l’atome de soufre fut remplacé par un atome d’azote, pour donner la méchloréthamine, le premier composé de la classe des agents cytotoxiques des « moutardes à l’azote », qui fut utilisé, par voie IV, pour traiter des hémopathies malignes, par le pathologiste et cancérologue militaire américain, C. P. Rhoads (1989 – 1959, Memorial Sloan Kettering Cancer Center, New York). Toutefois, les résultats cliniques ne furent publiés qu’en 1946 pour cause de secret militaire. Ce fut alors le début du développement des agents alkylants pour traiter les cancers (nitrosourées, oxazaphosphorines, dérivés du platine…). |