« Stévia » : différence entre les versions

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Stéatohépatite

Stéatorrhée

Stéatose n. f. Accumulation franche de triglycérides dans le cytoplasme des hépatocytes qui normalement nen contient que très peu.Elle peut être secondaire à une consommation chronique dalcool, à un diabète sucré type 2, la cause la plus fréquente dans les pays occidentaux étant la …

STEC (Shiga-toxin-producing escherichia coli) Souches de E. coli possédant les gènes stx (1 et/ou 2) codant une Shiga-like toxine, bactérie provoquant des colites hémorragiques et des syndromes hémolytiques et urémiques. Plusieurs souches et sérotypes ont pu être isolés présentant des facteurs de virulence variables.

Sténose n. f. Diminution pathologique permanente, congénitale ou acquise du calibre dun orifice, dun canal ou dun organe creux.

Stenotrophomonas maltophilia Bactérie initialement classée dans le genre Pseudomonas, réaffectée à la classe Gammaproteobacteria, dabord dans le genre Xanthomonas, puis déplacée, avec sept autres espèces, à Stenotrophomonas sur la base taxonomique utilisant l’ARN 16S et l’étude du gène codant pour la sous-unité B de lARN polymerase…

Sténoxène adj. Se dit dun parasite très étroitement spécifique, inféodé à des hôtes très peu nombreux.

Stent n. m. Dispositif médical métallique implantable ayant la forme dun maillage tubulaire, dilatable après mise en place, afin de maintenir ouverte la lumière dun vaisseau (artère), pour traiter un anévrisme, un rétrécissement (sténose), une dissection (aorte) ou pour colmater une plaie.

Stéradian (sr) n. m. Unité SI dangle solide qui, ayant son sommet au centre dune sphère, découpe, sur la surface de cette sphère, une aire équivalente à celle dun carré de côté égal au rayon de cette sphère. Un stéradian correspond à une unité dangle solide qui intercepte une…

Stercobiline n. f. Pigment biliaire résultant de loxydation du stercobilinogène formé par réduction de la bilirubine par les bactéries intestinales.

Sterculia Cf gomme.

Sterculiaceae

Stéréaudiométrie n. f. Ensemble dépreuves permettant de mesurer, dans tout le champ dynamique, les difficultés de localisation spatiale sonore dun patient, oreilles nues, puis en présence dun appareil de réhabilitation de cette fonction.

Stéréochimie n. f. Domaine de la chimie traitant de la structure spatiale des molécules et de son impact sur leurs propriétés intrinsèques et leur réactivité. On distingue la stéréochimie statique qui décrit la structure spatiale des molécules et la stéréochimie dynamique qui étudie les aspects structuraux des réactions…

Stéréoisomère adj. et n. m. Qualifie ou désigne chacune des deux molécules ayant la même constitution (même formule plane) mais pas la même structure spatiale.

Stéréosélectivité n. f. Formation prédominante, au cours d’une réaction chimique, d’un stéréoisomère plutôt que d’un autre.

Stéréospécificité n. f. Formation de stéréoisomères de configurations différentes à partir de réactifs isomères de configuration. Exemple de réaction stéréospécifique, l’hydrogénation catalytique du 3,4-diméthylhex-3-ène.Dans le cas d’énantiomères, on parle d’énantiostéréospécificité, dans celui de diastéréoisomères, on parle de diastéréospécificité. Tout processus stéréospécifique est nécessairement stéréosélectif, mais la réciproque n’est…

Stéréotaxie

Stérile adj. Qui ne donne pas de fruit, inapte à la reproduction.

Stérilet n. m. Dispositif à visée contraceptive et antinidatoire introduit, pour une longue durée, dans lutérus (2 à 10 ans), généralement en T constitué dune matière plastique, éventuellement avec du métal (cuivre). Certains libèrent un progestatif.

Stérilisateur n. m. Au sens strict, appareil conçu pour réaliser une stérilisation. Pratiquement, ce mot est surtout utilisé pour désigner soit des appareils utilisant la chaleur sèche ou humide soit des infrastructures avec appareillages conçus pour assurer un traitement stérilisant : installations dirradiation par rayonnement gamma ou par…

Stérilisation n. f. Action de rendre inapte à la reproduction. Peut être définitive ou temporaire. Chez lhomme et les mammifères peuvent être utilisées des méthodes chirurgicales (vasectomie, ligature des trompes, ovariectomie, castration des mâles), des méthodes chimiques, voire physiques (irradiation par les rayons X ou autres).

Stérilité n. f. État dun milieu, dun produit, dun organisme, dun individu stérile.

Stérique adj. Qualifie une propriété dans l’espace. Un encombrement stérique définit ainsi une gêne provoquée par un groupe chimique occupant un volume important de l’espace.

Sternberg (cellule de) n. f. Cellule de grande taille, à noyaux multiples et volumineux, contenue dans les ganglions hypertrophiés des sujets atteints de lymphome de Hodgkin et considérée comme caractéristique de cette maladie.

Stern (couche de) Correspond à la couche dense de Helmholtz dans le modèle de Gouy-Chapman-Stern de la double-couche électrique.

Stéroïde n. m. Composé naturel ou synthétique formé par accolement de quatre cycles notés A, B, C, D dont, parfois, un ou deux sont ouverts (sécostéroïdes), constituant le squelette cyclopentanophénanthrénique en C17 ou stérane. L’accolement des quatre cycles détermine 3 jonctions de cycle A/B, B/C et C/D,…

Stéroïdien adj. Qualifie ce qui a trait aux stéroïdes.

Stérol n. m. Terme désignant des substances naturelles comportant le squelette stéroïdien tétracyclique (perhydrocyclopentano phénanthrénique) dont le carbone C-3 porte un hydroxyle alcoolique et le carbone C-17 une chaîne latérale carbonée de longueur variable. Existent dans les tissus animaux (cholestérol), les champignons (ergostérol), les algues (fucostérol), les plantes…

Stéthoscope n. m. Appareil permettant la perception des sons émis dans lorganisme. A lorigine instrument dauscultation médicale des poumons, puis ensuite étendu à dautres domaines : cardiaque, pleural, artériel, veineux, fœtal…


Stévioside Cf stévia.

Stibogluconate sodique n. m. Complexe dantimoine au degré doxydation 5 avec le gluconate de sodium. Actif contre les protozoaires, en particulier les Leishmania, après réduction in vivo en antimoine au degré doxydation 3.

Stick n. m. Préparation cosmétique moulée présentée sous forme cylindrique, voire ellipsoïdale. Les sticks, à base de stéarate de sodium et dalcool ou de propylène glycol, sont transparents ou translucides et présentés dans des étuis en matière plastique avec poussoir, par exemple les sticks déodorants antiseptiques. Les sticks,…

Stigmastérol n. m. Phytostérol présent dans des plantes, en particulier dans linsaponifiable dhuiles végétales (soja, maïs…) doù il est extrait.

Stigmate n. m. Toute marque, toute trace révélant une dégradation.

Stilbène n. m. Hydrocarbure constitué de deux groupes phényles substituant les positions 1 et 2 de l’éthène ou éthylène (C). On distingue le (Z)-stilbène (ou cis-stilbène) et le (E)-stilbène (ou trans-stilbène).

Stilliréaction n. f. Variante de la méthode dichotomique de Villiers, proposée par R. Delaby et J.A. Gautier, dans un but de semi-microanalyse. Les réactions de caractérisation des ions mettent en œuvre des réactifs organiques très sensibles permettant de réduire considérablement les prises dessais et de procéder ainsi à…

Still (maladie de) n. f. Pathologie inflammatoire chronique et systémique de lenfant ou du jeune adulte. Les poussées inflammatoires sont graves, affectent les séreuses (péricarde) en évoluant par crises de quelques mois avec des périodes de rémissions souvent très longues. Elle est marquée par une fièvre supérieure ou égale à…

Stimulant adj. et n. m. Substance ou médicament dynamisant lactivité vitale et intellectuelle.

Stimulateur n. m. Qui excite, qui active une fonction.

Stimulon n. m. Système de gènes régulés par le même stimulus.

Stipule n. f. Appendice foliacé ou épineux, souvent en nombre pair, situé à la base dune feuille, fréquente chez les Triporées ou Eudicots (nouvelle classification). Leurs formes sont variables. Exemples : stipules du trèfle, du pois.

Stiripentol n. m. Antiépileptique initialement étudié pour ses propriétés anticonvulsivantes et sédatives. Il agit principalement par activation du système GABAergique.

Stochastique adj. Qui est le fruit du hasard ; terme souvent utilisé dans le sens daléatoire.

Stockage n. m. Opération consistant à gérer lensemble des matières premières, des articles de conditionnement, des produits en cours de fabrication et des produits finis que détient une entreprise à un moment donné. Dans lindustrie, il peut y avoir plusieurs zones de stockage correspondant, par exemple, aux catégories…

Stockeur n. m. 1- qui constitue des stocks 2- lieu de stockage, de mise en réserve.

Stoechiométrique adj. Qualifie un processus chimique dans lequel les proportions des réactifs sont identiques à celles données par léquation chimique décrivant la réaction.

Stokes G.G. Stokes, 1819 - 1903, mathématicien et physicien britannique

Stokes-Adams (maladie de)

Stokes-Adams (syndrome de) n. m. Arrêts cardiaques brusques avec ou sans convulsion et syncope, épisodiques et brefs déclenchés par une arythmie due à une anomalie de la stimulation électrophysiologique de la contraction cardiaque avec ou sans fibrillations ventriculaires. Il sensuit une baisse transitoire de lirrigation cérébrale avec respiration lente et…

Stolon n. m. Tige aérienne rampante, partant de la base des racines ou du collet, terminée par un bourgeon qui se développe pour donner une nouvelle plante qui s‘enracine. Les stolons participent à la multiplication végétative. Exemples : les stolons du fraisier ou de la benoîte rampante.

Stomachique adj. Qualifie des substances, généralement dorigine végétale, prises sous forme dinfusions, et pouvant faciliter la digestion.

Stomate n. m. Organe résultant de la division, en deux, dune cellule épidermique, avec formation dune ouverture en forme de boutonnière ou ostiole. Le stomate permet les échanges gazeux et lémission de vapeur deau.

Stomatite n. f. Inflammation de la muqueuse buccale et des gencives, due à des facteurs locaux, systémiques, infectieux (scarlatine...), iatrogènes (antibiotiques...) ou toxiques (plomb, mercure...).

Stomatococcus mucilaginosus Cocci à Gram positif du genre Staphylococcus, saprophyte de la cavité buccale, parfois responsable dinfections opportunistes ou de bactériémie transitoire.

Stomatocyte n. m. Hématie anormale, en forme de coupe, uniconcave au lieu d’être biconcave. Sur les frottis sanguins, la zone de décoloration centrale de l’hématie a une forme de fente au lieu d’être ronde.Les stomatocytes s’observent dans les anomalies congénitales de la membrane du globule rouge, mais…

Stomatologie n. f. Étude des pathologies de la cavité buccale, de son contenu et de ses annexes et discipline dédiée à leurs traitements; branche de la chirurgie maxillo-faciale. Spécialité : Diplôme dEtudes Spécialisées en Chirurgie (DESC), différent du Diplôme dEtudes Spécialisées en Chirurgie Orale (DESCO).

Stomatologiste n. m. Spécialiste en stomatologie. Ne pas confondre avec chirurgien-dentiste.

Stomie n. f. Déviation chirurgicale temporaire ou définitive dun conduit naturel : urètre (urostomie), estomac, intestin (colostomie, iléostomie) lorsque celui-ci nest plus fonctionnel ; labouchement à la peau permet le recueil des matières quil contient dans une poche adaptée à cet usage, vidangeable ou non.

Strabisme n. m. Défaut de parallélisme de laxe optique des deux yeux.



→ Style

Stévia

Dernière modification de cette page le 31 mars 2017



Pharmacognosie



Stévia.

Synonyme(s) : herbe sucrée du Paraguay
Anglais : stevia ou sweet leaf
Espagnol : stevia ou hoja dulce de Paraguay ou azúcar verde
Étymologie : Latin Stevia nom donné au genre auquel appartient cette plante, en hommage au botaniste et médecin espagnol Pedro Jaime Esteve.

n. m. Herbacée vivace (Stevia rebaudiana Bertoni, Asteraceae ex-Composées), originaire des hauts plateaux du Paraguay et du Brésil, cultivée dans de nombreux pays, notamment asiatiques (Chine), mais récemment aussi dans le sud-ouest de la France. Intense saveur sucrée de la feuille, due à la présence abondante de plusieurs hétérosides esters (stévioside, rébaudiosides A, B,...M) différant entre eux par la partie osidique (nature et enchaînement des oses) ; leur aglycone commun, le stéviol, de nature diterpénique, possède un squelette ent-kaurénoïque hydroxylé et porteur d’une fonction acide carboxylique. Pouvoir sucrant élevé de ces hétérosides, de 150 à 400 fois celui du saccharose ; ils sont non caloriques, non fermentescibles, non cariogènes, stables aux variations de pH et à la chaleur (sauf à haute température). Les allégations antihypertensives et antidiabétiques des hétérosides de stéviol ne sont pas validées à l’heure actuelle. Absence de toxicité.

À partir des feuilles du stévia, obtention du stévioside (extrait purifié à ≥ 95 %) et du rébaudioside A (extrait purifié à ≥ 97 %). Utilisation autorisée dans de nombreux pays, de façon déjà ancienne (Japon, 1971 ; Brésil, 1986…) ou beaucoup plus récente (France, 2009 ; Union européenne, 2011). Récemment (2016), la Commission européenne a autorisé la présence du rébaudioside M dans le produit édulcorant commercial (« glycosides de stéviol », E960), conjointement à 10 autres hétérosides de stéviol dûment désignés ; en 2017, les glycosides de stéviol ont également été autorisés dans certaines confiseries à valeur énergétique réduite. Emploi comme édulcorant de table et comme additif alimentaire avec une dose journalière admissible (DJA) de 4 mg/kg de masse corporelle, exprimée en équivalents stéviol ; édulcorant compatible avec les régimes hypoglycémiques et pour diabétiques.
En français, « stévia » est un mot à double genre, masculin ou féminin.

Historique : Sous le nom de Kaà hê-é (« herbe sucrée »), la feuille de stévia, séchée et pulvérisée, était utilisée pour son pouvoir sucrant par les Indiens Guarani du Paraguay et du Brésil. La plante a été décrite pour la première fois par le botaniste et médecin Pedro Jaime Esteve (≈ 1500-1556) ; sa composition chimique a été étudiée dans les années 1900 par le chimiste paraguayen Ovidio Rebaudi (1860-1931). En 1931, les Français M. Bridel et R. Lavielle ont isolé le stévioside et le rébaudioside (l’étude botanique, chimique et physiologique du Kaà hê-é fut le sujet de la thèse de pharmacie soutenue par R. Lavielle en 1932 à la faculté de pharmacie de Paris) ; la structure du stéviol, l’aglycone des « stéviol-glycosides », n’a été publiée qu’en 1955. La plante fut nommée dès 1899 Eupatorium rebaudianum par le botaniste paraguayen Moises Santiago Bertoni, nom qu’il modifia en 1905 en Stevia rebaudiana Bertoni, son appellation actuelle. Cette dénomination latine de la plante constitue un hommage à la fois à Pedro Jaime Esteve (Stevia) et à Ovidio Rebaudi (rebaudiana).