« Électrophorèse » : différence entre les versions
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Dernière version du 6 février 2024 à 16:26
Élastine n. f. Protéine fibreuse présente notamment dans les ligaments et les parois artérielles, douée de propriétés d’étirement et de rétraction. Synthétisée par les fibroblastes, les cellules musculaires lisses, les cellules endothéliales vasculaires sous forme de tropoélastine.
Élastofibrome n. f. Tumeur bénigne, ferme et encapsulée, formée par accumulation de fibres élastiques et de collagène formant une masse épaisse et irrégulière.
Élastome n. f. Tumeur de la peau constituée de fibres élastiques et de collagènes anormales.
Élastomère n. m. Nom générique de polymères naturels ou synthétiques ayant des propriétés analogues à celles du caoutchouc. Les élastomères sont généralement obtenus par polymérisation ou copolymérisation de monomères insaturés. Ils peuvent contenir des additifs : vulcanisants (agents de réticulation), stabilisants, antioxydants, pigments, colorants.
Élastorrhéxie n. f. Rupture congénitale ou acquise des fibres d’un tissu élastique.
Élastose n. f. Dégénérescence de la composante élastique d’un tissu conjonctif du derme.
Elbasvir n. m. Inhibiteur de la protéine non structurale NS5A du virus de l’hépatite C, modérément hydrophile, qui existe sous deux formes distinctes différant par leur degré de phosphorylation et qui participe à la régulation de l’activité de l’ARN polymérase dépendante de l’ARN. Le daclatasvir inhibe la…
Eleagnaceae Famille appartenant aux Rosales et au clade des Rosidae. Elle a les caractères généraux voisins de la famille des Thymeleaceae (exemple Daphne mezereum L.) avec quasi absence de corolle. Elle en diffère par l’absence de liber interne, la présence de poils peltés sur les feuilles…
Électroactif adj. Qualifie une substance qui peut s’oxyder ou se réduire par voie électrochimique. L’électroactivité d’un composé dépend de sa structure chimique, de la nature de l’électrode et autres facteurs expérimentaux.L’existence de l’électroactivité d’un composé ne constitue pas un prérequis à son analyse par voie électrochimique. En…
Électroactivité n. f. Propriété d’une espèce qui la rend oxydable ou réductible par voie électrochimique.
Électrocardiogramme (ECG) n. m. Enregistrement graphique de l’activité électrique du cœur, reflet de l’alternance des périodes de dépolarisation et de repolarisation du myocarde. L’électrocardiogramme est enregistré par un électrocardiographe à partir de dérivations standardisées. Le tracé normal comporte essentiellement cinq ondes successives pour lesquelles ont été adoptées les appellations…
Électroceutique adj. et n. m. Terme désignant ou qualifiant l’utilisation thérapeutique de stimulations électriques ou magnétiques ayant pour objet d’agir sur les fonctions cérébrales, lors de diverses pathologies neurologiques ou psychiatriques telles que, par exemple, la maladie de Parkinson, les troubles obsessionnels compulsifs, les état dépressifs ou encore chez des…
Électrochimie n. f. Discipline qui étudie les phénomènes chimiques couplés à des échanges d’énergie électrique.
Électrochimiothérapie n. f. Administration intracellulaire d’une substance cytostatique peu absorbable par injection intratumorale ou systémique suivie d’une application d’impulsions électriques de haut voltage au niveau de la tumeur.
Électrochimique adj. Qualifie tout ce qui a trait à l’électrochimie.Cf méthode électrochimique.
Électrochoc n. m. Méthode de traitement empirique d’états psychotiques et surtout dépressifs majeurs pour lesquels elle conserve encore un intérêt. Dérive de la convulsivothérapie au cardiazol et du choc insulinique et repose sur le fait qu’un changement de comportement était observé après la crise convulsive.
Électrocinétique adj. Partie de la physique qui se propose d’étudier les courants électriques associés aux déplacements d’ensemble de particules chargées.
Électrode n. f. Phase à travers laquelle une charge est transportée par le mouvement des électrons. Une électrode est l’une des deux phases constituant une interface électrique, l’autre étant un électrolyte. Peut être un métal ou un semi-conducteur. Peut être solide ou liquide.
Électroencéphalographie (EEG) n. f. Méthode de recueil et denregistrement des activités électriques du cortex cérébral recueillies sur le cuir chevelu au moyen d’un ensemble d’électrodes et visualisées sur écran ou sous forme d’enregistrements graphiques. L’analyse de l’amplitude, de la fréquence, du rythme et de la forme des variations continues…
Électroendosmose n. f. Phénomène physique qui se manifeste par le déplacement dans une même direction de l’ensemble d’une solution dun électrolyte contenue dans un tube capillaire en verre lorsque ce dernier est soumis à une différence de potentiel entre ses extrémités. Toutes les espèces de la solution sont…
Électrogravimétrie n. f. Méthode électrochimique d’analyse quantitative reposant sur la gravimétrie, mesure de l’augmentation de poids de l’électrode de travail due au dépôt de métal à sa surface au cours d’une électrolyse totale.
Électrolyse n. f. Opération consistant à transformer une substance grâce au passage d’un courant électrique, d’oxydation ou de réduction, appelé courant d’électrolyse ou courant faradaique. Les lois de Faraday stipulent que le passage d’une charge de 96485 coulombs libère 1/n mole d’un ion portant n charges électriques élémentaires.Les…
Électrolyte n. m. Toute espèce susceptible de se dissocier en anions et cations. Peut être une solution liquide, un sel fondu ou un solide conducteur de courant.
Électromagnétisme n. m. Branche de la physique étudiant les phénomènes découlant de l’émission d’un champ électrique et d’un champ magnétique et de leurs interactions avec la matière.
Électron n. m. Particule élémentaire de charge électrique négative de 1,60207 ± 0,00007 x 10 C et de masse égale à 1/1837 fois celle de l’atome d’hydrogène. Les électrons compensent les charges positives des protons et assurent la neutralité électrique de l’atome.
Électronégativité n. f. Aptitude d’un élément à attirer à lui les électrons d’une liaison où il est engagé, supposée covalente. Par extension, aptitude d’un groupe d’éléments. Concept qualitatif ne permettant pas des mesures directes. Plusieurs échelles d’électronégativité, issues de méthodes indirectes d’évaluation existent, notamment celles de Pauling (de…
Électronique n. f. Branche de lélectromagnétisme dans laquelle interviennent des électrons libres. Terme utilisé plus généralement pour désigner un domaine où le courant électrique intervient essentiellement comme véhicule de linformation, spécialement grâce aux conducteurs et semiconducteurs.
Électron-volt n. m. Unité de mesure dénergie (hors SI) représentant l’énergie acquise par une particule de charge égale à la charge élémentaire, accélérée par une différence de potentiel de 1 volt. Symbole eV. Exprimée en unités S.I., elle est égale à 1,60218 x10 J.
Électrophile adj. Qualifie une espèce chimique qui est avide d’électrons. Se dit aussi d’une réaction dans laquelle un réactif commence par se fixer sur un site du substrat riche en électrons. Cas par exemple de réactions de substitution en série aromatique et de réactions d’addition en série…
Électroporation n. f. Méthode utilisée pour faire pénétrer des molécules dans les cellules recourant à des impulsions électriques de haut voltage pour augmenter la perméabilité membranaire.
Électrostatique n. f. Branche de lélectromagnétisme qui étudie les phénomènes engendrés par des charges électriques dans un repère où elles sont fixes.
Électrosynérèse n. f. Migration électrophorétique dérivée de limmunodiffusion radiale double dOuchterlony, dix fois plus sensible. Lapplication dun champ électrique accélère la migration de lantigène et de lanticorps dans un gel vierge, facilitant ainsi leur rencontre sous la forme de lignes de précipitation. Résultats en une heure.
Électrotransfert n. m. Transfert électrique.
Électrovalence n. f. Aptitude dune espèce de former une liaison entre ions par l’intervention de forces électrostatiques en constituant un ensemble très stable au plan énergétique car chacun des ions constitutifs y possède une structure électronique semblable à celle d’un gaz rare.
Élément n. m. Corps simple. Plus précisément, ensemble des atomes de même nombre atomique Z mais dont les nombres de masse A peuvent être différents. Dans ce cas l’élément possède des isotopes.
Élémi n. m. Oléo-résine provenant d’un arbre des Philippines, Canarium luzonicum A.Gray, famille des Burseraceae. C’est une masse molle, blanc-jaunâtre, d’odeur forte et de saveur piquante et aromatique. Elle renferme une essence composée de dérivés terpéniques (élémol) et une résine constituée d’acides triterpéniques hydroxylés.
Éléosome n. m. Appendice alimentaire présent sur certaines graines et permettant leur dissémination par exemple par les fourmis (myrmécochorie). Exemple : violette sauvage, cyclamen, chélidoine.
Éléphantiasis n. m. Augmentation considérable du volume d’un membre ou d’une partie du corps, causée par un œdème dur des téguments, d’évolution chronique, avec hyperkératose épidermique due à un blocage du système lymphatique.
Élesclomol cuivrique n. m. L’élesclomol (DCI) est une petite molécule de synthèse, le bis-(amide thiohydrazide) qui — lorsqu’il est complexé à l’ion cuivrique Cu dans des compartiments subcellulaires contenant des cuproenzymes (passage du cuivre au niveau intestinal et de la barrière hémato-encéphalique), a bénéficié d’un repositionnement pour le traitement…
Élétriptan (bromhydrate de) n. m. Agoniste sélectif des récepteurs de la sérotonine (5-HT, récepteurs présynaptiques de rétrocontrôle qui sopposent à la libération de la sérotonine. Ses propriétés pharmacologiques incluent un effet vasoconstricteur sur les vaisseaux sanguins cérébraux, un effet inhibiteur sur le système trigéminovasculaire bloquant ainsi la libération de médiateurs…
Éleuthérocoque n. m. Arbuste buissonnant épineux (Eleutherococcus senticosus Maxim., Araliaceae) dorigine asiatique (Sibérie orientale, Chine, Corée, Japon), possédant des feuilles palmées et des fleurs petites diversement colorées selon le sexe. Organes souterrains (racine et rhizome) contenant des coumarines, des acides phénylpropaniques, des lignanes, des saponosides triterpéniques ; substances…
Éléxacaftor n. m. Molécule de synthèse dite "correcteur" qui vise à corriger le défaut de maturation de la protéine régulatrice de la perméabilité transmembranaire CFTR.Elle empêche l’élimination des protéines CFTR défectueuses dans la cellule, corrige leur repliement et aide à son transport intracellulaire jusqu’au pôle apical pour rétablir…
Éliglustat n. m. Inhibiteur de la glucosylcéramide synthase , utilisé dans le traitement, par voie orale et à long terme, de la maladie de Gaucher de type 1. Il sagit dune maladie génétique qui touche moins de 10 000 personnes dans le monde, caractérisée par un déficit enzymatique…
Éligobiotique n. m. Antibiotique de synthèse élaboré à partir de l’enveloppe d’un bactériophage reconnaissant spécifiquement un type de bactérie dans laquelle est placée une nucléase qui élimine la bactérie ainsi ciblée en détruisant son ADN. L’endodésoxyribonucléase 9 est un exemple de nucléase qui détruit l’ADN de…
Élimination n. f. Action d’écarter, de supprimer d’un groupe.
Elisa Cf immuno-enzymologie.
Élivaldogène autotemcel n. f. Thérapie cellulaire qui est basée sur l’utilisation cellules souches hématopoïétiques CD34+ autologues transduites ex vivo avec un vecteur lentiviral dérivé du VIH-1 auto-inactivant (pLBP100 hALD) pseudotypé (glycoprotéine G de l’enveloppe du virus de la stomatite vésiculeuse ou VSV-G), codant la protéine humaine de l’adrénoleucodystrophie (ALD)…
Élixir n. m. Préparation alcoolique, encore appelée alcoolé sucré, contenant du sucre en moindre proportion qu’un sirop et une ou plusieurs substances actives.
Elizabethkingia meningoseptica Bactérie Gram négatif largement répandue dans la nature (sol, eau, poissons, plantes), isolée par la bactériologiste américaine Elizabeth O. King, en 1959, chez un enfant atteint dune méningite. Nommée d’abord Flavobacterium meningosepticum, elle fut classée en 1994 dans le genre Chryseobacterium, puis, suite…
Ellagique (acide) n. m. Molécule biphénylique tétraphénolique dilactonique, provenant d’un couplage oxydatif entre deux unités d’acide gallique avec formation d’une liaison C-C. L’hydrolyse des ellagitanins (une des familles de tanins hydrolysables) libère de l’acide hexahydroxydiphénique qui subit une lactonisation spontanée en acide ellagique. Présence dans de nombreux fruits et…
Ellagitanin Cf tanin.
Ellébore blanc Cf veratrum.
Ellipticine n. f. Alcaloïde à squelette pyridocarbazole d’origine indolomonoterpénique ; isolé d’Ochrosia elliptica Labill., Apocynaceae, originaire d’Australie, des îles Moluques et de Nouvelle-Calédonie. Activité anticancéreuse par inhibition des topoisomérases II.
Elliptinium (acétate de) Cf ellipticine
Elliptocytose n. f.
Élosulfase alfa n. f. Enzyme obtenue par transfection du gène codant la N‑acétylgalactosamine‑6-sulfatase dans des cellules de hamster chinois (cellules CHO), elle est prescrite dans le traitement du syndrome de Morquio (mucopolysaccharidose du type IV A), maladie lysosomale caractérisée par un déficit en cette enzyme et par labsence…
Élotuzumab n. m. Anticorps monoclonal humanisé de type IgG kappa ; il cible la glycoprotéine de surface, une molécule appartenant à une famille de molécules de signalisation d’activation lymphocytaire, SLAMF7 (signaling lymphocyte activation molecule family 7), fortement et uniformément exprimée sur les cellules de myélome multiple et sur les…
Elranatamab n. m. Anticorps monoclonal humanisé bispécifique, immunoglobuline G2-kappa (IgG2-κ), qui cible à la fois le membre 17 de la superfamille des récepteurs du facteur de nécrose tumorale (TNFRSF17 ou antigène de maturation des lymphocytes B, BCMA, pour B-cell maturation antigen), antigène associé aux tumeurs, et le groupe…
→ Émétique
Électrophorèse
Anglais : electrophoresis
Espagnol : electroforesis
Étymologie : Grec ἤλεκτρον ếlektron ambre jaune et φορός phorós qui porte en avant, qui pousse.
n. f. Méthode de séparation et d’identification et, dans certains cas, méthode d’analyse quantitative, basée sur la migration d’ions sous l’influence d’un champ électrique. On distingue l’électrophorèse capillaire et l’électrophorèse classique sur support. Quel que soit le type, les ions et espèces chargées, plus complexes, présentent une vitesse v dépendant de la valeur du champ électrique E qui, lorsque celui-ci intervient seul, lui est proportionnelle : v = µe E (relation exprimée en modules) où µe est la mobilité électrophorétique de l’espèce, fonction du rayon hydrodynamique de la masse et de la charge de l’espèce.
Le pH du milieu joue un rôle très important, car il conditionne souvent la charge des espèces par ionisation acide – base.
Électrophorèse capillaire
Anglais : capillary electrophoresis
Espagnol : electroforesis capilar
Résulte de la migration différentielle, sous l’effet d’un champ électrique, des espèces à séparer dans un capillaire étroit rempli d’une solution d'électrolytes. Les espèces chargées migrent sous l’influence directe du champ (migration électrophorétique) et aussi par électroendosmose qui affecte aussi les espèces neutres (migration d’électroendosmose). Les espèces chargées ont donc une mobilité totale supérieure à celle d’électroendosmose si leur charge est positive, inférieure si elle est négative, cette dernière l’emportant sur la précédente.
L’appareillage est constitué d’amont en aval :
1- d'un injecteur placé près de l’anode puisque le flux d’électroendosmose dominant est un flux d’ions positifs ;
2- d'un capillaire en silice fondue d’une longueur de 20 à 100 cm et d’un diamètre inférieur de 20 à 100 µm dont les extrémités trempent dans une solution d'électrolytes ;
3- d'un détecteur situé près de la cathode. La détection peut s’effectuer à travers le capillaire ou à l’aide d’une interface. Les détecteurs sont du même type que ceux décrits en chromatographie liquide (électrochimiques, par spectrophotométrie UV-visible, par fluorométrie, par spectrométrie de masse).
Les signaux enregistrés fournissent un électrophorégramme dont l’allure est très proche de celle des chromatogrammes. Plusieurs modalités de séparation sont possibles :
1- sur gel, le capillaire est rempli d’un gel de polyacrylamide pour ajouter aux mécanismes de séparation un effet de tamisage ;
2- en mode micellaire, un composé tensioactif est ajouté à la solution tamponnée qui remplit le capillaire pour faciliter la séparation des substances neutres ;
3- en zone libre, la composition du tampon et la valeur du champ électrique sont constants le long du capillaire.
Les avantages de l'électrophorèse capillaire sont liés au faible volume des tubes capillaires qui, très étroits et longs, permettent d’utiliser de fortes différences de potentiel nécessaires pour diminuer le temps d’analyse. La méthode est ainsi plus rapide que l’électrophorèse classique (de l’ordre de 5 à 20 minutes) et que la chromatographie. Elle est plus efficace que cette dernière, car son nombre de plateaux théoriques est plus élevé. Le faible volume d’échantillon injecté (de 1 à 10 µL), le fait que les séparations soient effectuées à température ambiante et son faible coût d’utilisation sont autant de points en faveur de la méthode. Les limites sont dues à son seuil de détection qui est plus élevée qu’en chromatographie et sa précision en matière de détermination quantitative est plus faible que celle atteinte en chromatographie.
Les applications sont nombreuses et couvrent de nombreux domaines. Par exemple, dans le domaine pharmaceutique, l’électrophorèse capillaire permet l’analyse d’impuretés et de produits de dégradation dans les matières premières, le dosage de composés pharmacologiquement actifs, le contrôle de la pureté optique. Dans le domaine de la biologie clinique, elle permet l’identification de nombreuses protéines, lipoprotéines, glycoprotéines, des acides nucléiques et même le dosage de médicaments dans le cadre de situations cliniques thérapeutiques et toxicologiques.
Électrophorèse classique
Anglais : classic electrophoresis
Espagnol : electroforesis clásica
Plusieurs modalités sont possibles :
1- Électrophorèse en veine liquide (ou électrophorèse de frontières) : la séparation des espèces est basée sur leur différence de mobilité. La solution de l’échantillon est placée dans un tube en U et est recouverte d’une solution tampon. Les électrodes sont placées dans le tube où l’on applique le champ électrique. Les différents constituants du mélange migrent pendant un temps t et une séparation complète ou partielle, en fonction de leur mobilité électrophorétique, est obtenue dans chacune des branches.
Première méthode électrophorétique décrite, elle a été mise au point par Tiselius.Technique Peu utilisée à l’heure actuelle.
2- Électrophorèse de zone : la migration des molécules s’effectue dans un support solide poreux imprégné d’une solution tampon. Il s’ensuit des mobilités plus faibles que celles obtenues en veine liquide. L’identification des échantillons se fait par évaluation de la distance parcourue sur le support et l’analyse quantitative par coloration des zones réalisée à l’aide d’un densitomètre.
Le papier est actuellement peu utilisé comme support, on lui préfère l’acétate de cellulose donnant lieu à moins de phénomènes d’adsorption et d’électroendosmose ainsi que des gels divers comme celui de polyacrylamide en raison de sa grande résistance mécanique et de la reproductibilité de sa porosité.
3- Électrophorèse par isofocalisation (ou électrofocalisation), variante de l’électrophorèse sur gel : les molécules amphotères se déplacent dans un champ électrique et dans un gradient de pH jusqu'à la zone correspondant à leur point isoélectrique. Le gradient de pH est réalisé en imprégnant le gel avec un mélange de substances amphotères de points isoélectriques différents. Lorsque l’on applique la différence de potentiel, les différents ampholytes se rangent dans l’ordre de leur point isoélectrique.
Technique qui conduit à de très hautes résolutions.