« Carbone » : différence entre les versions

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|VM_Définition=<math>{}^{12,01}_{6}\mathrm{C}</math>, élément de la colonne 14 (IVB), 2<sup>e</sup> période de la classification périodique. Corps pur simple présentant plusieurs variétés allotropiques telles que le diamant (non-métal), les graphites α et β (métaux), les fullerènes… Tétravalent le plus souvent, beaucoup plus rarement bivalent. Donne essentiellement des liaisons de covalence. Le carbone, avec l’hydrogène, est l’élément essentiel des organismes vivants et, partant, de la chimie organique.
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|VM_Commentaires=Dans la nature, les très faibles différences de propriétés physicochimiques entre les molécules organiques incorporant uniquement du <sup>12</sup>C et celles, minoritaires, renfermant au moins un <sup>13</sup>C, s’expriment par le phénomène dit de « fractionnement isotopique » consécutif à l’enrichissement de certains produits de réaction en l’isotope le plus lourd ou à des cinétiques de dégradation différentes. Ces très faibles différences sont à l’origine de l’étude des variations du rapport isotopique <sup>13</sup>C/<sup>12</sup>C au sein des molécules organiques qui sont particulièrement informatives quant à leur origine (par exemple naturelle ou synthétique). Les composés marqués au <sup>13</sup>C (un ou plusieurs, afin d’augmenter la différence de masse avec le composé d’origine) sont utilisés dans les études d’absorption, de [[Distribution|distribution]], de métabolisme et d’excrétion ([[ADME|ADME]]). Les très faibles différences de propriétés physicochimiques existant entre la molécule originale et le composé marqué sont à l’origine de leur large utilisation en tant qu’étalon interne dans les applications quantitatives de la spectrométrie de masse couplée aux méthodes séparatives. Les molécules marquées au <sup>13</sup>C sont également utilisées pour le dosage par « dilution isotopique » qui consiste à comparer, au moyen d’un spectromètre de masse, la composition isotopique de l’analyte seul, à celle d’un mélange de l’analyte et de son homologue marqué. La quantité d’homologues marqués ajoutée à l’échantillon étant connue, de même que les rapports isotopiques de l’analyte et de son homologue marqué, la quantité d’analyte présente dans l’échantillon peut être déduite de la composition isotopique du mélange.
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Dernière version du 28 février 2024 à 16:56

Cantharide ←

Capsule n. f. Nom donné à diverses enveloppes ou récipients ; coiffe recouvrant le bouchon ou le goulot dune bouteille.

Capteur n. m. Dispositif qui mesure une propriété du monde extérieur et qui traduit l’information reçue en une grandeur directement mesurable.

Captodiame (chlorhydrate de) n. m. Dérivé soufré du diphénylméthane apparenté aux antihistaminiques H. Antihistaminique sédatif, anxiolytique.

Captopril n. m. Dérivé soufré de la proline, antihypertenseur, inhibiteur de l’enzyme de conversion.Inscrit à la Pharmacopée Européenne (monographie 04/2012, 1079).

Capture n. f. Action de prendre.

Capucine n. f. Grande herbacée (Tropaeolum majus L., Tropaeolaceae) originaire du Pérou, cultivée comme plante ornementale. Feuille renfermant des flavonoïdes et un glucosinolate (glucotropéoline) libérant par hydrolyse de l’isothiocyanate de benzyle à propriétés antibactériennes et antifongiques.

Caractères n. m. Rubrique de monographies de substances à usage pharmaceutique de la pharmacopée européenne, contenant des indications qui ne sont pas à interpréter de manière stricte et qui ne constituent pas des exigences. Cette rubrique énumère des propriétés organoleptiques, des solubilités approximatives, éventuellement des constantes physiques et…

Caractérisation n. f. Processus analytique permettant d’établir l’identité d’un produit par la détermination de certains de ses caractères physiques et chimiques. Fait appel dans sa réalisation à des opérations d’analyse immédiate et d’analyse fonctionnelle.

Carbachol n. m. NHInscrit à la Pharmacopée Européenne (monographie 01/2008, 1971).

Carbamate n. m. Sel ou ester de l’acide carbamique hypothétique NH-COOH, inconnu à l’état libre, car immédiatement décomposé en ammoniac et dioxyde de carbone. Le carbamate d’ammonium est l’un des principaux constituants du carbamate commercial.

Carbamazépine n. f. Dérivé de l’urée à noyau dibenzazépine. Inscrite sur la liste des Médicaments essentiels de lOMS et à la Pharmacopée Européenne (monographie 04/2010, 0543).

Carbamide n. m. Classe de composés organiques de formule générale R. .

Carbamoylant adj. et n. m. Terme générique utilisé pour désigner ou qualifier une substance réagissant avec les groupes amines ou thiols des protéines.

Carbanion n. m. Espèce chimique caractérisée par une charge négative portée par un atome de carbone. Il est stabilisé par des effets électroattracteurs ou par une mésomérie incluant le doublet et déstabilisé par des effets électrorépulsifs.

Carbapénèmase n. f. Bêta-lactamase ayant une activité hydrolytique vis à vis des carbapénèmes (imipénème, ertapénème, méropénème). Ces enzymes constituent une famille très hétérogène, définie sur la base d’un spectre enzymatique (hydrolyse d’au moins un carbapénème existant) et non sur une base structurale.

Carbapénème n. m. Antibiotique bactéricide de la famille des bêta-lactamines dans lequel le noyau accolé au cycle azétidine est un noyau pyrroline substitué par une chaîne soufrée sur le carbone voisin de celui qui porte la fonction acide. Les carbapénèmes (doripénème, ertapénème, imipénème, méropénème) inhibent la synthèse de…

Carbasalate calcique n. m. Complexe d’acétylsalicylate de calcium et d’urée, soluble dans l’eau.Inscrit à la Pharmacopée Européenne (monographie 04/2010, 1185).

Carbazole n. m. Système aromatique tricyclique formé de deux benzènes encadrant un azole.

Carbène n. m. Espèce chimique très réactive où un carbone globalement neutre ne porte que deux substituants. Il peut être soit à l’état sp2 et simultanément porteur d’une charge positive et d’une charge négative (carbène singulet) soit à l’état d’hybridation sp et biradicalaire (carbène triplet).

Carbétocine n. f. Octapeptide cyclique, analogue de synthèse de l’ocytocine, à durée d’action supérieure, se liant de façon sélective aux récepteurs de l’ocytocine du muscle lisse de l’utérus avec une durée d’action prolongée. Elle augmente la régularité, la fréquence et la force des contractions utérines en stimulant les…

Carbidopa n. f. Antiparkinsonien dérivé de l’alpha méthyldopa par remplacement du groupe -NHInscrit sur la liste des médicaments essentiels de l’Organisation mondiale de la santé et à la Pharmacopée Européenne (monographie 04/2015, 0755).

Carbimazole n. m. Dérivé soufré de l’imidazole, antithyroïdien actif per os, rapidement métabolisé en méthymazole biologiquement actif.

Carbinoxamine (maléate acide de) n. f. Antihistaminique H sédatif et anticholinergique, dérivé de l’éthanolamine comme la diphénhydramine dont elle est chimiquement proche.

Carbocation n. m. Espèce chimique caractérisée par une charge positive portée par un atome de carbone. Est stabilisé par des effets électrorépulsifs ou par une mésomérie et déstabilisé par des effets électroattracteurs.

Carbocistéine n. f. HOOC-CHInscrite à la Pharmacopée Européenne (monographie 01/2008, 0885).

Carbodiimide n. m. Espèce chimique réactive où un carbone, à l’état d’hybridation sp, est engagé simultanément dans deux doubles liaisons avec des atomes d’azote (R-N=C=N-R).Utilisé en synthèse pour activer des acides carboxyliques vis-à-vis de nucléophiles, notamment dans la synthèse peptidique où il active la fonction carboxylique d’un acide…

Carbogène n. m. Mélange d’oxygène (90 %) et de gaz carbonique (10 %) utilisé pour stimuler la respiration des asphyxiés, dans les surdités graves, dans la maladie de Ménière, les acouphènes.

Carboline n. f. Molécule tricyclique résultant de l’accolement d’une pyridine à un indole. Existence de plusieurs isomères dont la bêta-carboline (9H-pyrido[3,4-b]indole) biosynthétiquement formée par une réaction de Pictet-Spengler entre une tryptamine et un groupement carbonyle suivie d’oxydations. Certaines bêta-carbolines sont capables de se fixer sur les récepteurs des…

Carbomère n. m. Nom générique des polymères carboxyvinyliques, (-CH], à propriétés gélifiantes.

Carbonate n. m. Ion formé d’un atome de carbone et de trois atomes d’oxygène portant une double charge électrique négative (CO), ou composé chimique comprenant cet anion. Le bicarbonate de sodium, soluble dans l’eau, les carbonates neutres d’aluminium, de magnésium et surtout de calcium, insolubles dans l’eau, sont…


Carbonique (acide) n. m. Acide faible de formule brute H, se formant par réaction entre l’eau et le dioxyde de carbone. Il n’existe pas à l’état pur à cause de son instabilité. Combiné avec un cation, il forme des sels nommés carbonates et bicarbonates.

Carbonyle n. m. Groupement fonctionnel présent chez les cétones et les aldéhydes, caractérisé par un carbone doublement lié à un oxygène (C=O).

Carboplatine n. m. Complexe organique du platine, cis-diammine(cyclobutane-1,1-dicarboxylate-O,O»)platine(II), CInscrit sur la liste des Médicaments essentiels de lOMS et à la Pharmacopée Européenne (monographie 07/2009, 1081).

Carboxyamidotriazole (orotate de) n. m. Sel du carboxyamidotriazole (CAI) formé avec lacide orotique, administrable par voie orale, avec un potentiel antiangiogénique et antiprolifératif. Le CAI inhibe les canaux calciques non voltage‑dépendants et, ainsi, bloque, à la fois, linflux calcique (ions Ca Le CAI inhibe également lactivité du phosphatidylinositol‑3 (PI3) et…

Carboxyhémoglobine n. f. Complexe stable de monoxyde de carbone et d’hémoglobine présent dans les hématies.

Carboxylase n. f. Enzyme qui catalyse l’incorporation du CO dans une molécule, par exemple la carboxylation du pyruvate en oxaloacétate par la pyruvate-carboxylase. Le cofacteur des carboxylases est la biotine. La réaction nécessite un apport d’énergie sous forme d’ATP.

Carboxymaltose ferrique n. m. Complexe glucidique stable dhydroxyde de fer utilisé, en particulier, pour le traitement intraveineux de la carence martiale, lorsque les préparations orales ne peuvent être employées ou sont inefficaces.

Carboxyméthylamidon n. m. Nom générique donné aux sels sodiques d’un amidon de pomme de terre réticulé et partiellement O-carboxyméthylé. La Pharmacopée européenne distingue les types A, B et C selon le degré de salification. Peuvent être également caractérisés par leur degré de substitution et de réticulation.

Carboxyméthylcellulose n. f. Nom générique donné à des dérivés de la cellulose dans lesquels plusieurs groupes hydroxyles sont remplacés par des chaînes -O-CHInscrite à la Pharmacopée Européenne (monographie 04/2013, 2360).

Carboxypeptidase n. f. Exopeptidase qui libère l’acide aminé C-terminal des peptides et protéines.

Carboxypolyméthylène Cf carbomère.

Carbure n. m. Composé binaire comprenant le carbone et un autre élément. Exemple : carbures métalliques (carbure de calcium CaC), hydrocarbures.

Carbutamide n. m. Sulfamide aromatique de type sulfonylurée, hypoglycémiant, antidiabétique oral.

Carcinoïde adj. et n. m. Tumeur maligne des cellules neuroendocrines notamment du tube digestif. Le carcinoïde se développe plus fréquemment au sein de l’appendice, mais peut aussi avoir son siège initial au niveau du grêle, du côlon, des bronches et plus rarement de l’œsophage ou, chez la femme, des ovaires.…

Carcinomateux adj. Relatif à la nature d’une tumeur maligne, d’un cancer.

Carcinome n. m. Tumeur maligne qui se développe à partir d’une cellule épithéliale cancéreuse.

Cardénolide n. m. Structure stéroïdienne à 23 atomes de carbone dont la liaison des cycles C et D est cis et qui est caractérisée par une lactone à cinq chaînons (γ-lactone) αβ-insaturée (buténolide) fixée en 17β.

Cardiobacterium hominis Bacille immobile, à Gram négatif, polymorphe à extrémités bulleuses qui retiennent le violet de gentiane, groupé en rosette, de croissance lente et difficile, de la famille des Cardiobacteriaceae.

Cardiolipine n. f. Lipide spécifique des membranes des bactéries et des mitochondries, dont la fonction est de fournir un potentiel électrochimique pour le transport des électrons et la synthèse d’ATP. Sert d’antigène non spécifique à des réactions d’agglutination in vitro utilisées pour le sérodiagnostic des tréponématoses.

Cardiomyopathie n. f. Terme générique des maladies du muscle cardiaque d’étiologie non inflammatoire.

Cardiosélectif adj. Qualifie une substance affectant préférentiellement le cœur, en raison de ses propriétés pharmacologiques ou pharmacocinétiques ou de sa vectorisation par exemple un bêta-bloqueur cardiosélectif inhibant surtout les récepteurs adrénergiques cardiaques de type β-1, sans influencer de façon marquée les récepteurs β-2 bronchiques (sélectivité pharmacologique).

Cardiotonique adj. et n. m. Qui renforce la force contractile du cœur (effet inotrope positif) et peut augmenter ainsi le débit cardiaque. Les cardiotoniques actuellement utilisés comprennent : les hétérosides cardiotoniques, famille de substances naturelles hétérosidiques constituées par une génine stéroïdienne de type cardénolide ou plus rarement bufadiénolide, liée…

Cardiotoxicité n. f. Propriété toxique d’un xénobiotique susceptible d’endommager le muscle cardiaque ou d’altérer le fonctionnement électrophysiologique du cœur. Les effets cardiotoxiques peuvent notamment se manifester par différents troubles du rythme cardiaque, dont la tachycardie, la bradycardie et la fibrillation ventriculaire.

Carence n. f. Manque de quelque chose.

Carfentanil n. m. Agoniste opioïde synthétique, analogue du fentanyl, analgésique considéré comme le plus puissant des dérivés de cette classe (Cf sufentanil, rémifentanil) ; il a un effet 100 fois plus intense que le fentanyl, 10 000 fois plus que la morphine.

Carfilzomib n. m. CLe carfilzomib inhibe l’activité de type chymotrypsine du cœur catalytique 20S du protéasome conduisant à l’arrêt du cycle cellulaire, l’apoptose et donc à la diminution de la croissance tumorale. Cf bortézomib.

Carglumique (acide) n. m. Analogue structural du N‑acétylglutamate qui est lactivateur naturel de la carbamoyl phosphate synthétase, première enzyme du cycle de lurée. Lacide carglumique stimule in vitro la carbamoyl phosphate synthétase hépatocytaire. Bien que lenzyme ait une plus faible affinité pour lacide carglumique que pour le N‑acétylglutamate, il…

Carie n. f. 1- Terme générique désignant, chez lHomme et chez les animaux, une ostéite chronique qui affecte la trame protéique des os et des dents et entraîne leur destruction ; 2- terme désignant certaines maladies affectant les plantes.

Cariprazine n. f. Médicament antipsychotique atypique ; il fonctionne comme un antagoniste des récepteurs de dopamine D2 et D3, avec une forte préférence pour les récepteurs D3.

Carmellose Cf carboxyméthylcellulose.



→ Caryopse

Carbone

Dernière modification de cette page le 15 janvier 2016


Anglais : carbon
Espagnol : carbono
Étymologie : Latin carbo charbon de bois.

n. m. , élément de la colonne 14 (IVB), 2e période de la classification périodique. Corps pur simple présentant plusieurs variétés allotropiques telles que le diamant (non-métal), les graphites α et β (métaux), les fullerènes… Tétravalent le plus souvent, beaucoup plus rarement bivalent. Donne essentiellement des liaisons de covalence. Le carbone, avec l’hydrogène, est l’élément essentiel des organismes vivants et, partant, de la chimie organique.


Carbone 11

Anglais : carbon-11
Espagnol : carbono-11

, radionucléide possédant une demi-vie radioactive très courte (20 minutes), utilisé pour cette raison en imagerie médicale par tomographie d’émission de positons.


Carbone 13

Anglais : carbon-13
Espagnol : carbono-13

, l’un des deux isotopes stables du carbone avec le 12C. Son rapport isotopique 13R = 13C/12C est de 1,1 %. Doté d’un spin ½, le 13C permet l’application de la résonance magnétique nucléaire au carbone. Il permet le « marquage froid » de composés qui pourront ensuite être détectés sélectivement par RMN du 13C ou par spectrométrie de masse.

Dans la nature, les très faibles différences de propriétés physicochimiques entre les molécules organiques incorporant uniquement du 12C et celles, minoritaires, renfermant au moins un 13C, s’expriment par le phénomène dit de « fractionnement isotopique » consécutif à l’enrichissement de certains produits de réaction en l’isotope le plus lourd ou à des cinétiques de dégradation différentes. Ces très faibles différences sont à l’origine de l’étude des variations du rapport isotopique 13C/12C au sein des molécules organiques qui sont particulièrement informatives quant à leur origine (par exemple naturelle ou synthétique). Les composés marqués au 13C (un ou plusieurs, afin d’augmenter la différence de masse avec le composé d’origine) sont utilisés dans les études d’absorption, de distribution, de métabolisme et d’excrétion (ADME). Les très faibles différences de propriétés physicochimiques existant entre la molécule originale et le composé marqué sont à l’origine de leur large utilisation en tant qu’étalon interne dans les applications quantitatives de la spectrométrie de masse couplée aux méthodes séparatives. Les molécules marquées au 13C sont également utilisées pour le dosage par « dilution isotopique » qui consiste à comparer, au moyen d’un spectromètre de masse, la composition isotopique de l’analyte seul, à celle d’un mélange de l’analyte et de son homologue marqué. La quantité d’homologues marqués ajoutée à l’échantillon étant connue, de même que les rapports isotopiques de l’analyte et de son homologue marqué, la quantité d’analyte présente dans l’échantillon peut être déduite de la composition isotopique du mélange.


Carbone 14

Anglais : carbon-14
Espagnol : carbono-14

, isotope radioactif du carbone, continuellement formé dans l’atmosphère terrestre par suite du bombardement de l’azote par les neutrons cosmiques.

Il est rapidement oxydé en 14CO2 et pénètre sous cette forme dans les plantes, en particulier lors de la photosynthèse, et par la suite chez les animaux. La teneur en 14C de la matière vivante est estimée, en tenant compte du nombre de désintégrations qui est de 15,3 min-1.g-1 de carbone, correspondant à l’équilibre atteint entre la formation de 14C et son échange avec l’isotope majoritaire non radioactif 12C. Cet équilibre cesse à la mort de l’être vivant et la teneur en 14C commence à décliner. La période radioactive du 14C étant de 5 760 ans, on peut ainsi dater les matières organiques fossiles ou anciennes. Isotope utilisé pour marquer des molécules biologiques afin de suivre leur cheminement chez l’animal. Utile en pharmacocinétique et métabolisme des médicaments.


Carbone asymétrique

Carbone.

Anglais : asymmetric carbon
Espagnol : carbono asimétrico

Carbone porteur de quatre substituants différents, constituant un centre de chiralité. Sa configuration est exprimée en utilisant la règle de Cahn, Ingold et Prelog pour classer les quatre substituants. On place ensuite la molécule dans l’espace de façon à ce que la liaison entre le carbone et le substituant de moins bon rang (4) soit horizontale. L’observateur se place ensuite dans l’axe de cette liaison, mais du côté opposé au substituant de rang 4. Si pour aller du substituant de rang 1 vers celui qui a le rang 3 en passant par celui de rang 2, il faut tourner vers la droite (sens du mouvement des aiguilles d’une montre) le composé possède la configuration R (latin rectus droit) ; dans le cas contraire, il est S (latin sinister gauche).


Dioxyde de carbone (CO2)

Synonyme(s) : gaz carbonique, anhydride carbonique
Anglais : carbon dioxide
Espagnol : dióxido de carbono

Gaz qui engendre avec l’eau les ions hydrogénocarbonate et carbonate. Responsable pour cette raison de l’acidification des eaux naturelles. Dénué de toxicité. Participe au très important phénomène de l’assimilation chlorophyllienne.


Hydrate de carbone

Anglais : carbohydrate
Espagnol : carbohidrato

Nom donné improprement aux glucides, parce que la formule brute de beaucoup d’entre eux est du type Cn(H2O)n. De nombreux composés, comme l’acide acétique, ont cependant une formule de ce type, sans être des glucides.


Monoxyde de carbone (CO)

Carbone.

Anglais : carbon monoxide
Espagnol : monóxido de carbono

Dérivé mono-oxygéné du carbone, de formule CO, dont on peut écrire deux formes mésomères ci-contre. La forme faisant apparaître une triple liaison entre les deux atomes est la plus contributive dans l’hybride de résonance. Gaz incolore, inodore, très toxique, car il forme avec l’hémoglobine du sang un complexe 300 fois plus stable que le complexe avec le dioxygène, inhibant ainsi la fonction de transporteur d’oxygène des globules rouges.

Le risque de mortalité survient lorsque son taux atteint 70 %. À haute concentration, le CO pénètre également dans les cellules et les mitochondries, où il se lie à la cytochrome oxydase, bloquant la chaîne respiratoire.