« Déconcentration » : différence entre les versions

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Dernière version du 14 mars 2024 à 18:22

Danazol ←

Datte n. f. Baie monosperme fruit du palmier-dattier, Phoenix dactylifera L., famille des Arecaceae (Palmiers); l’épicarpe est mince, percheminé, le mésocarpe est succulent et sucré, l’endocarpe très fin. A maturité, la datte est allongée ou ovoïde de 4 à 8 cm de long, jaune, rougeâtre ou brunâtre dont…

Datura n. m. Herbacée annuelle (D. stramonium L., Solanaceae) répandue en Europe (terrains incultes), dont le fruit est une capsule tétraloculaire épineuse. Présence, notamment dans les feuilles et les graines, dalcaloïdes tropaniques parasympatholytiques (atropine, hyoscyamine, scopolamine). Feuille autrefois utilisée sous forme de préparations galéniques (poudre titrée, extrait, teinture).Inscrit…

Daunorubicine n. f. Antibiotique antitumoral ou néoplasique de la classe des anthracyclines produit par fermentation de souches de différents Streptomyces, en particulier S. coeruleorubidus et S. peucetius ; substance intercalante, inhibitrice des topoisomérases II. Toxicité élevée, notamment cardiaque et hématologique. Cf anthracycline. Inscrite sur la liste des Médicaments…

DaxibotulinumtoxineA n. f. Médicament biosimilaire de la toxine botulique A, qui se compose de la toxine hautement purifiée et d’un peptide stabilisateur exclusif synthétique (RTP004) de 35 acides aminés, avec deux domaines, un domaine central de 15 lysines et de deux extrémités, chacune avec 10 aminoacides du domaine…

DCI

DDC n. m. Agent antiviral analogue nucléosidique de la cytosine, inhibiteur de la transcriptase inverse du VIH-1.

DDI Cf didanosine.

D-dimère n. m. Nom de produits de dégradation spécifiques de la lyse de la fibrine, constitués de deux sous-ensembles identiques. Leur quantification occupe une place de choix dans l’approche diagnostique de la maladie thrombo-embolique veineuse. Une concentration normale de D-dimères (inférieure au seuil de positivité autour de 500…

Déanol (pidolate de) n. m. Abréviation de diméthylaminoéthanol, HO-CH.

Débilité n. f. Faiblesse extrême et permanente.

Debye-Hückel (équations de) n. f. Équations publiées en 1923 permettant de calculer les coefficients d’activité des ions en solvants dissociants et par là-même leurs activités en vertu de la relation a = γ C où a, C et γ sont respectivement l’activité, la concentration de l’ion et le…

Décalée (conformation) Cf conformation.

Décaline n. f. Molécule résultant de l’hydrogénation totale du naphtalène. La cis et la trans décaline différent par la stéréochimie de la jonction des deux cycles cyclohexane. Les décalines constituent les cycles A et B du squelette des stéroïdes. La trans décaline, moins encombrée, partie du squelette des…

Décalottage n. m. Défaut de fabrication des comprimés dont la partie supérieure se clive, par exemple en raison d’une humidité résiduelle trop faible.

Décanoïque Cf acide caproïque.

Décantation n. f. Méthode de séparation de deux liquides non miscibles basée sur le fait qu’un liquide dispersé par le seul effet de l’agitation au sein d’un autre liquide non miscible sen sépare quand cesse la cause de la dispersion. Le temps de séparation est fonction de l’intensité…

Décanter v. Dans le domaine scientifique, opération physique qui consiste à réaliser une décantation.

Décarboxylase n. f. Terme générique désignant des enzymes catalysant une réaction de décarboxylation, cest-à-dire la perte dun groupe carboxylique par élimination de dioxyde de carbone. Ces enzymes nécessitent lintervention dun coenzyme, par exemple le thiamine pyrophosphate (TPP) pour la décarboxylation des acides α-cétoniques et le phosphate…

Décharge n. f. Dans le cadre de l’environnement, site agréé (décharge « contrôlée » maintenant dénommée «centre d’enfouissement technique») ou non agréé (décharge «sauvage ») où sont accumulés des déchets ménagers ou d’autre nature. Les décharges contrôlées sont installées sur des sites choisis selon divers critères, notamment hydro-géologiques,…

Décharge disruptive Cf effet de décharge.

Déchet n. m. Littéralement ce qui tombe d’une matière que l’on travaille, résidu gazeux, liquide ou solide issu de l’élaboration ou de l’utilisation d’un objet. Sa gestion implique des processus contrôlés d’élimination, de stockage et/ou, autant que possible, de récupération à des fins de recyclage ou réutilisation dans…

Décibel (dB) n. m. Sous-multiple du bel, le décibel qui se note dB est particulièrement utilisé en métrologie (niveaux sonores).

Décidual adj. Qui qualifie la caduque ou décidue.

Décision médicale partagée n. f. Décision concernant la santé individuelle d’un patient, prise en concertation et dun commun accord par le patient et le professionnel de santé, après échange dinformations et délibération. Que ce soit dans le domaine de la prévention, du diagnostic ou du…

Décitabine n. f. Antinéoplasique appartenant à la classe des antimétabolites, analogue nucléosidique (5-aza-2’-désoxy-cytidine) de la 2’-désoxycytidine. Elle agit comme un antimétabolite qui est une prodrogue du 5’-triphosphate correspondant : incorporation dans l’ADN, inhibition de l’ADN méthyl-transférase, résultant en une hypométhylation de l’ADN pouvant provoquer des altérations épigénétiques et…

Déclaration n. f. Action de déclarer, de porter à la connaissance d’une entité (par exemple une autorité, une administration, le public).

Décoction n. f. Procédé de dissolution et dextraction partielles, par exemple par l’eau ou l’alcool, consistant à maintenir la matière première en contact avec le solvant, à l’ébullition. Le produit est un décocté.

Décommissionnement

Décompensation n. f. Rupture brusque de l’homéostasie d’une voie métabolique (exemple : acidocétose du diabète sucré de type 1 ou d’une fonction d’organe (exemple : décompensation cardiaque), maintenue, jusque-là, physiologiquement efficace par ses voies régulatrices. En psychiatrie, désigne des troubles psychiques par défaillance de la personnalité. Cf névrose.

Décompensé adj. Qualifie la rupture brusque de l’homéostasie d’un organe (exemples : néphropathie, hépatopathie) ou d’un métabolisme (exemple : diabète sucré).


Déconditionnement n. m. En pharmacie, action consistant à retirer une spécialité pharmaceutique de son conditionnement d’origine. Peut être rendu nécessaire pour la préparation des doses à administrer ou dans le cadre d’importations parallèles. En France, il est interdit à un pharmacien dofficine de déconditionner une spécialité pharmaceutique relevant…

Déconfinement Action de déconfiner. Cf confinement.

Décongestionnant adj. et n. m. Qualifie ou désigne une substance supprimant les signes dhyperémie dun tissu ou dun organe (congestion). On utilise surtout à cet effet des dérivés oxygénés non phénoliques de la phényléthylamine (exemple éphédrine) ou des dérivés de l’imidazoline (exemple naphazoline) à effet vasoconstricteur.

Décontamination n. f. Action de décontaminer un milieu inerte ou vivant.

Décontaminer v. Éliminer partiellement ou totalement d’un milieu inerte ou vivant, grâce à un processus approprié, des agents de nature physicochimique ou (micro)biologique, afin de faire disparaître ou de minimiser leur nocivité, toxicité ou infectiosité selon les cas.

Décontracturant adj. et n. m. Qualifie ou désigne une substance supprimant les contractures, relâchant les muscles. On utilise entre autres des alcools (exemple, méphénésine), des amides (exemple, idrocilamide), des uréthannes (exemple, méprobamate), des benzodiazépines (exemple, tétrazépam).

Déconvolution n. f. Opération mathématique.

Découplant adj. et n. m. Qualifie ou désigne un agent chimique qui dissocie les oxydations phosphorylantes, laissant subsister la réoxydation des cofacteurs réduits et la respiration cellulaire mais sans production d’énergie sous forme dATP (exemples : dinitrophénol, hormones thyroïdiennes).

Décurrent adj. Se dit d’une feuille dont le limbe se prolonge, sur sa partie inférieure, en aile foliacée sur le pétiole et parfois la tige et les rameaux (exemples : feuille décurrente de bourrache officinale, de consoude).

Décussé adj. Se dit de feuilles opposées dont les paires qui se succèdent se croisent à angle droit (feuilles opposées décussées de l’olivier, du lamier blanc).

DEET

Défaillance n. f. Abandon, absence ou perte, le plus souvent subite et momentanée, de la qualité d’un objet (défaillance technique), d’un individu (forces physiques, morales, intellectuelles).

Défaut n. m. Manque, absence, insuffisance.

Défécation n. f. Expulsion des matières fécales par l’anus, fonction s’exerçant périodiquement et volontairement chez l’adulte par un acte complexe, nécessitant la coordination des sphincters anaux, interne (automatique) et externe (sous le contrôle de la volonté).

Défensine n. f. Famille de peptides antimicrobiens (PAM) isolés initialement chez les mammifères et sécrétés par les macrophages et les neutrophiles humains. Les défensines sont des peptides cationiques non glycosylés, amphiphiles, de 29 à 34 acides aminés ; leur structure compacte leur confère une grande stabilité vis-à-vis des…

Déférasirox n. m. Chélateur du fer. Ce ligand tridentate forme un complexe de haute affinité avec le fer dans un rapport ligand:fer 2:1.

Défériprone n. m. Puissant chélateur du fer dans un rapport molaire de 3:1.

Déféroxamine (mésilate de) n. f. Polyamide à fonctions amide et acide hydroxamique, extrait de Streptomyces pilosus, chélateur spécifique et antidote du fer.Inscrite sur la liste des Médicaments essentiels de lOMS et à la Pharmacopée Européenne (monographie 07/2013, 0896).

Défibrillateur n. m. Appareil destiné à rétablir, en cas de tachycardie ou de fibrillation ventriculaire, un rythme cardiaque normal en envoyant un choc électrique. Le dispositif peut être :2- externe, envoyant des chocs électriques externes au niveau du thorax via des électrodes placées sur la peau. Deux types…

Défibrination n. f. Disparition de la fibrine du sang qui devient incoagulable. Elle peut être provoquée, in vitro, par battage et élimination du réseau de fibrine. Elle peut survenir au cours de certaines maladies, soit par destruction (fibrinolyse ou protéolyse), soit par consommation excessive (coagulation intravasculaire disséminée), soit…

Défibrotide sodique n. m. Sel de sodium d’un mélange d’oligodésoxyribonucléotides simple brin, extrait de muqueuse porcine. Il exerce un effet protecteur sur l’endothélium vasculaire, notamment en réponse aux agressions induites par les chimiothérapies anticancéreuses (mécanisme d’action encore mal compris) et a une activité pro-fibrinolytique en augmentant l’activité de l’activateur…

Déficience n. f. Faiblesse, défaillance, épuisement mental, moteur ou sensitif, insuffisance d’une fonction physiologique ou d’un métabolisme.

Déficient adj. Qualifie une personne porteur d’une insuffisance.

Déficit n. m. Ce qui manque.

Déflazacort n. m. Glucocorticoide dérivé de la prednisolone, prodrogue se transformant rapidement en un composé actif 21-désacétylé, le 21-désacétyl-déflazacort.

Défloculation n. f. En pharmacie galénique, mécanisme de déstabilisation d’une suspension lorsque les forces répulsives entre particules prédominent, favorisant le phénomène de caking.

Déformation n. f. Action de déformer, fait dêtre déformé.

Dégarélix (acétate de)

Dégénérescence n. f. Destruction progressive dun tissu.

Dégranulation n. f. Sortie, par exocytose, de granules à lextérieur de cellules (exemple : dégranulation des basophiles sous laction de lallergène).



→ Dendrimère

Déconcentration

Dernière modification de cette page le 19 mars 2017


Anglais : dilution
Espagnol : dilución
Étymologie : Latin dē– préposition marquant une séparation, un éloignement, en prenant sur, en détachant de, cum préfixe con- avec et centrum la branche fixe du compas autour de laquelle l’autre pivote, centre du cercle, nœud, nodosité dans le bois ou le marbre, d'où le verbe déconcentrer, suffixe latin –ātĭo action de.

n. f. Opération consistant à réduire la teneur (le titre) d’un produit.



Homéopathie




Procédé utilisé pour la fabrication des préparations homéopathiques. Les dilutions et triturations sont obtenues à partir des souches par déconcentration c’est-à-dire par dilutions et dynamisations successives pour les préparations liquides et par triturations appropriées successives pour les préparations solides. Les opérations de déconcentration correspondent généralement soit à 1 partie de souche et 9 parties de véhicule ; elles sont alors désignées par « D », « DH » ou « X » (décimal) soit à 1 partie de souche et 99 parties de véhicule ; elles sont alors désignées par « C » ou « CH » (centésimal). Le nombre d’opérations de déconcentration ainsi effectuées définit le degré de dilution (exemples : « D3 », « 3DH » ou « 3X » signifie 3 déconcentrations décimales ; « C3 », « 3CH » ou « 3C » signifie 3 déconcentrations centésimales) (Pharmacopée européenne).

Le procédé de déconcentration correspondant à ces dilutions, approuvé par Hahnemann (de S. Hahnemann, 1755-1843, médecin allemand), consiste à opérer dans un seul flacon en utilisant l’adhérence aux parois de celui-ci, après vidage, d’une certaine quantité de la dilution précédente. À chaque opération, il reste dans le flacon un peu des dilutions précédentes. L’utilisation d’appareils appelés « dynamiseurs » permet une dynamisation très poussée. A noter que les dilutions korsakoviennes (de S. Korsakov, 1788-1853, homéopathe russe) ne figurent pas à la Pharmacopée européenne. Elles sont toutefois actuellement reconnues. L’échelle usuelle est 6 K, 12 K, 30 K, 200 K, 1 000 K, 10 000 K (K = dilution korsakovienne). Ces dilutions sont préparées au moyen d’un appareillage automatique breveté assurant une parfaite reproductibilité ainsi qu’une parfaite fiabilité de la méthode.